Kinnie May a écrit:

E N T P
64 73 44 78

Euh... je suis clairement F pourtant et jusqu'à présent j'ai toujours été typée ENFP (bien que mon E soit toujours assez faible) et je ne me reconnais pas du tout dans la description de l'ENTP. Evidemment, ça peut venir d'une vision de moi faussée plus que du test ou d'une sorte d'incompréhension venue de la formulation des questions...

Enfin, pas mal pour un test aussi court! ^^

lol

Exil a écrit:

Speed Gavroche a écrit:

Faudrait juste inverser les chiffres pour les axes J/P et T/F, mais bon le style directif du STP m'amène forcément à cocher des trucs J, sur ce test comme sur d'autres ce qui fausse un peu les résultats.

Figures toi que j'ai souvent songé à ce point en élaborant le test, mais je me suis dit qu'au final ça finirait par être pondéré par tous les trucs que j'ai mis en faveur du P.
M'enfin, en dépit de ça, t'arrives quand même à taper 70 %, ce qui, ici, correspond à une préférence fortement marquée (la plus forte obtenue sur cette axe si je ne m'abuse).
Et pour le 80 % en T, alors là, ça défie mon entendement...

Je crois que je n'ai pas été très hônnete dans mes réponses sur cet axe. Ou en tout ca peu pertinent.

Je l'ai refait, voilà mon résultat:

Citation :

Vous êtes : esTP

E N T P
56 44 66 72

44 56 35 28
I S F J

Nickel.  

Nouveau passage du test :

E N T P
55 59 72 71

Bon, t'as du pondérer encore plus avec le Ni pour le N. ^^
Par contre, marrant, mon T a augmenté.

Hahaha oui Kinnie ça m'a fait bien rire !

Mon résultat :

Plus je fais ce genre de test et moins je suis Ne. Là je suis carrément ESFP.

Seconds résultats :
ENFx 
 E = 68
 N = 78
 F = 82
 P = 54

Voilà, encore ce gros NF qui ne loupe pas, ce qui est bien vu, le E est plus marqué ce qui l'est aussi (on réussit à dépasser mon 9w1 un brin inhibant), et pour le P c'est normal, je m'assaJ, en ce moment je suis en plein dans l'intégration des méthodes exigeantes de prépa que j'ingère de bonne grâce, avec raisonnements et argumentations rigoureuses, et je fais en outre le père nourricier Fe avec ma classe en raison d'une bonne synergie Fi/Te, donc je ne m'en formalise pas 

.

D'après ce test je suis INtP avec :
I à 68, N à 66, T à 58, P à 75.

Vous êtes : INtP

E N T P
34 68 56 73

66 32 44 27
I S F J

Joneas a écrit:

Peut-être juste que mon illustration de la réalité foncière du Ti-Ne, c'est Aristote dans sa traduction par Saint Thomas d'Aquin (Averroès en fait un ENTJ de son côté), là je remarque un cheminement logique infaillible à mon sens, secondé d'une perception vaste et spéculative du monde réel (Aristote qui désigne la terre quand Platon le Ni-dom montre les cieux est le meilleur antagonisme Pe/Pi que j'aie trouvé en philosophie).

Cette opposition fondamentale entre l’approche de Platon et celle d'Aristote, on la retrouve déclinée – dans ses grandes lignes – tout au long de l’histoire de la philosophie, à travers notamment l’opposition entre "réalistes" et "nominalistes", ou entre "rationalistes" (Spinoza, Descartes) et "empiristes" (Hume).
D’un côté, les penseurs qui n’accordent qu’une importance secondaire à la réalité tangible, considérant que l’essentiel se trouve au delà des apparences. De l’autre, ceux qui font du monde phénoménal leur objet, considérant que l’examen direct des réalités observables est le seul moyen d’obtenir un savoir sûr.

De nombreux facteurs sont à l’œuvre dans la réalité cognitive qui sous-tend cette antagonisme, mais d’après moi, en terme MBTI, les deux paires antinomiques qui justifient le plus pertinemment de cette opposition sont, en premier lieu, E/I, et dans une moindre mesure, Se/Ni.
En effet, j’estime que l’axe Ne/Si est peu déterminant sur ce point. Il est courant de voir des ENP, de même que certains INTP, accueillir avec réticence les vues foncièrement idéalistes d’un Platon, d’un Spinoza ou d’un Descartes, leur préférant un angle d’approche empirique et purement logiciste (Russel). Mais il y a aussi des INTP métaphysiciens, dont le mysticisme n’enlève rien à leur rigueur rationnelle, et dont les prémisses de la pensée peuvent être facilement confondues avec l'intervention de Ni  (j’en connais deux personnellement de ce genre, et aucun doute sur leur type).

Pour être tout à fait clair, je rappellerai brièvement la façon dont Jung définit l’antagonisme E/I :
L’introverti part du sujet - de l’idée archétypale d’inspiration inconsciente - et le discours cognitif se fait en direction de l’objet qui donne à l’idée son contenu, pour ensuite revenir vers le sujet.
L’extraverti lui part des données objectives, d’où il doit aller vers l’idée inconsciemment projetée.
A l’extrême, l’extraversion conduit à se dissoudre dans l’objet et sa diversité. C’est pourquoi il doit impérativement retrouver l’idée unificatrice qu’il y a projeté.  C’est elle qui formera le lien conceptuel entre les objets. Mais ce qu’il convient de comprendre, c’est qu'aux yeux de l'extraverti, ce lien n’a guère que la valeur d’un nom (le fameux "nominalisme"), la réalité vraie se situant pour lui au niveau de l’objet (attitude apriorique que Jung appelle fort justement "concrétisme", y compris pour les ENP).

Suivant cette définition, on voit que ce qu’ont en commun Platon, Spinoza, Descartes, Kant, et Jung, c’est à la fois une très forte inclinaison introvertie, mais aussi, une capacité peu ordinaire à transposer sous une forme conceptuelle (plus ou moins logique) le pur produit de leur introversion. Les plus balèzes étant Kant et Jung à mon sens, puisqu’en plus de l’effort de retranscription rationnelle, ils ont réussi à soumettre leur propre cognition à une introspection rigoureusement analytique et à en soutirer des réflexions de la plus haute valeur générale quand on commence à se préoccuper d’épistémologie.

Aussi, je rangerais volontiers Kant et Thomas d’Aquin dans une catégorie similaire, en ce sens qu'ils ont tout deux grandement contribué à la réconciliation des a priori extravertis et introvertis, ou tout du moins, à débrouiller les choses en vu d'établir un terrain d'entente entre les deux, leur réussite étant en proportion des efforts accompli pour se prémunir contre leur propres tendances.
Descartes lui était clairement axé Ne/Si, tourmenté par l'incertitude vertigineuse qu'induisait son relativisme débridé. je crois qu'il faut comprendre son "Je pense donc je suis" comme le haïku soulageant et victorieux d'un INTP schyzotyique qui, ayant compris cela, échappa de peu à une psychose menaçante. Il convient de percevoir la diarrhée en arrière fond pour saisir à sa juste valeur ce genre de pensée..   

Quant-à Aristote, tu fais références à la traduction Ti qu'en donne d'Aquin? Parce que tu as l'air de le présenter comme étant lui-même un introverti (A mon sens, c'est le logicien extraverti par excellence).

.

ENFP (avec fort score en NP) ! Bien joué Exil

diantre, je suis INfP selon le test. Bon ok, ça sert à rien je suis pas une référence  :sweatdrop: 

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Dois-je comprendre que le test n'est plus dispo?