Haha, Lylortantyk, nos champs d'investigations se suivent toujours à ce que je vois.
- Lylortantyk a écrit:
- Dans un autre post, que je ne retrouve plus désolée, quelqu'un avait évoqué le fait que ces choix de préférences, mises en place très tôt (enfance, adolescence, etc) étaient un mécanisme d'adaptation, voir même de survie, par exemple....
Je suppose que ce quelqu'un est moi et que le sujet dont tu ne retrouves pas la trace est juste
par là. Une petite relecture te donnera déjà peut-être un peu d'eau dans ton moulin, mais je sais qu'il reste relativement en surface du véritable sujet - je ne faisais à ce moment là que l'effleurer du doigt, en tentant maladroitement de mettre des mots sur mes intuitions.
Quoiqu'il en soit, ce que tu évoques me parle énormément. Depuis le début de ma découverte du MBTI, et ce après avoir un peu digéré l'énorme masse d'informations que j'avais engloutie, je n'ai eu de cesse de vouloir relier cette théorie de Jung avec Freud, Lacan, Winnicott, Klein, Anzieu et toute la clique des psychanalystes. Idée ô combien séduisante pour moi, désirant tisser une large toile parmi toutes ses théories et les emboîter de telle sorte qu'elles fassent sens. Et c'est précisément une idée des plus casse-gueule, rien qu'en connaissant un tant soit peu le fameux petit fossé qui s'était établi entre Freud et Jung, il est aisé de comprendre qu'il va falloir prendre de jolies pincettes pour construire ce genre de ponts plus ou moins branquignolants et parfois capilotractés.
Mais, comme ce genre de défit et de masturbation intellectuelle, ça me titille, j'ai posé ce sujet sur une étagère (« Au frigo » à vrai dire...
), dans un coin de mon esprit, le temps que mon inconscient l'alimente comme il se doit, et que je parvienne à le nourrir d'éléments, à développer mon argumentaire et mes références de manière structurée. Le fait est qu'il n'est pas encore mûr, alors, je dois te l'avouer, tu me prends un peu de court et de vitesse. Je m'étais prévu un temps d’incubation jusqu'à fin juin, au moins, donc...
Je pourrais déjà développer un peu ce que j'ai en tête, mais j'aime faire les choses bien. Et de plus, cela me prendrait déjà un temps considérable et... je n'ai pas le temps. Je sens que ma réponse ne va pas te plaire et qu'elle est complètement frustrante et inutile, je te l'accorde.
Mais le fait est qu'il me faut un petit temps de battement – juste quelques misérables trois semaines - avant de pouvoir m'épancher des heures durant sur le sujet. C'est terriblement tentant de le faire maintenant, mais je dois résister à ce genre de carottes.
Donc, grosso modo, l'idée est que je te répondrais, sans faute, mais dans un moment, et en essayant d'étayer au mieux mes propos. Et de manière relativement claire et simple. (Je sais qu'il y en a qui sont en train de ricaner dans leur coin, là.)
En revanche, si je pourrais tenter d'apporter un éclairage psychanalytique, les comportementalistes et moi-même n'avons pas de très grandes affinités. Donc si quelqu'un se tente dans cette voie, je lirais également avec plaisir.
Je suis convaincue que cet éclairage fait sens également, il ne s'agit après tout que de la vision d'une autre facette des choses, une face opposée du même prisme que l'on tente de décortiquer.
Je suis vraiment désolée de cette non-réponse, mais je reviendrais !
En attendant, je ne peux que te soutenir dans tes investigations et n'hésite pas à développer tes idées, ou même si d'autres se sentent de se lancer là-dedans.