Je suis inscrite sur différents forums, il m'arrive d'y passé seulement pour regarder en arrière, ça m'amuse de relire ce que j'ai pu écrire, comme lorsque l'on regarde un album photo, ça me rend triste aussi, je revois certains internautes que je ne côtoie plus, me rappel certaines choses que je ne ressens plus ou ne pense plus (je suis très nostalgique, j'ai beaucoup de mal avec le changement même s'il est positive, ça m'attriste !), enfin bref pour dire que je suis tombé sur un de mes posts qui ne me ressemble pas tellement a priori, pourtant je l'ai bien pensé, et le pense finalement toujours. (mais refoule)

Une partie de moi vois en la séduction du calcule et de la stratégie, celle réaliste ou bien dû à mon ombre ? Mais d'un autre côté je tend à idéaliser l'amour y compris la séduction ! Une partie de moi, veut voir tout ce ci de manière innocente, spontanée, guidé par son coeur... Ce que je fais toujours en amour d'ailleurs, voilà pourquoi je ne suis pas une séductrice. Manipulé même si ce n'est pas à mauvais escient, me ferait perdre tout le charme à l'amour que je pourrais porté à une personne. Je ne la verrais plus comme mon amoureux, mais comme une proie que j'essayerais de faire tomber dans mes filets !
Alors comment expliquer cette dualité en moi ? Est-ce dû à mon côté réaliste et l'autre rêveur, ou bien ENTJ-ISFP ?

Je vous fait partagé le lien, la questionneuse dit des choses très intéressantes ! C'est vrai qu'en amour ce sont le plus souvent ceux qui le méritent le moins, les plus aimés. (j'ai d'ailleurs failli posé une question à ce sujet)

http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=Au2DRvROIJ8cnFOF1Mkdpx45Agx.;_ylv=3?qid=20100527135359AA6HXEK

Tu es influencée par des valeurs trop binaires, qui distinguent le mythe d'un amour vrai et désintéressé et le jeu de manipulation, trivial et barbare. Elles opposent pureté innocente et sournoiserie vénale : l'amour aimant et la séduction mesquine. Je sais pas si cette distinction est vraiment pertinente… C'est une vision des choses qui me semble récurrente chez les IFP : la volonté de pureté qui se trouble de résignation fataliste face à l'immoralité du monde extérieur. Comme si l'adaptation à la vie impliquait le sacrifice de ses valeurs, de son intégrité. Ils en viennent à fuir l'amour, la vie, pour se rétracter dans leur sentiment complaisant, autour d'eux-mêmes. Je me suis encore perdu.

C'est vrai, j'ai tendance à être comme ça aussi. Tellement que c'en est douloureux.

Ayahuasca a écrit:

Tu es influencée par des valeurs trop binaires, qui distinguent le mythe d'un amour vrai et désintéressé et le jeu de manipulation, trivial et barbare. Elles opposent pureté innocente et sournoiserie vénale : l'amour aimant et la séduction mesquine. Je sais pas si cette distinction est vraiment pertinente… C'est une vision des choses qui me semble récurrente chez les IFP : la volonté de pureté qui se trouble de résignation fataliste face à l'immoralité du monde extérieur. Comme si l'adaptation à la vie impliquait le sacrifice de ses valeurs, de son intégrité. Ils en viennent à fuir l'amour, la vie, pour se rétracter dans leur sentiment complaisant, autour d'eux-mêmes. Je me suis encore perdu.

C'est exactement ça ! Non tu es loin de t'être perdu ! Bravo, sachant que tu es T, tu viens de faire preuve là d'une grande empathie : )

Luna a écrit:

Une partie de moi vois en la séduction du calcule et de la stratégie, celle réaliste ou bien dû à mon ombre ? Mais d'un autre côté je tend à idéaliser l'amour y compris la séduction ! Une partie de moi, veut voir tout ce ci de manière innocente, spontanée, guidé par son coeur... Ce que je fais toujours en amour d'ailleurs, voilà pourquoi je ne suis pas une séductrice. Manipulé même si ce n'est pas à mauvais escient, me ferait perdre tout le charme à l'amour que je pourrais porté à une personne. Je ne la verrais plus comme mon amoureux, mais comme une proie que j'essayerais de faire tomber dans mes filets !
Alors comment expliquer cette dualité en moi ? Est-ce dû à mon côté réaliste et l'autre rêveur, ou bien ENTJ-ISFP ?

Si tu considères une relation dépouillée de tout sentiment, ce ne serait que du calcul et de la stratégie. Ça correspond assez bien à l'image que je me fais d'une ombre ENTJ qui cherche à tout maîtriser froidement.

C'est une partie de soi à apprivoiser et ça se fait avec le temps.

Oui je pourrais alors concilié les deux ? La manipulation n'est pas forcément mauvaise, si elle est utilisé à bon escient. Par exemple rien que complimenter une personne pour lui faire plaisir, c'est de la manipulation.

Luna a écrit:

Oui je pourrais alors concilié les deux ? La manipulation n'est pas forcément mauvaise, si elle est utilisé à bon escient. Par exemple rien que complimenter une personne pour lui faire plaisir, c'est de la manipulation.

On attribue une connotation négative au mot manipulation pour reprendre ce qui avait été dit dans un précédent topic. Je préfère le terme d'influence positive pour un compliment sincère.

L'influence est un outil neutre à la base qui devient ce qu'on choisit d'en faire.

Mon ombre parle à ma place quand mon Fi est touché, si une de mes valeurs est bafouée je passe de rêveur idéaliste à justicier universel, et là je lésine pas sur la critique ou les manifestations de colère ^^. Cependant ça devient de moins en moins rare, dés que mon Fi sent qu'il est trop faible pour faire face à la situation il passe en mode Te.. idéalement c'est quelque chose que j'aimerais maîtriser, et j'ai remarqué que chez moi la colère est de loin le meilleur catalyseur pour y faire appel.

Moi je ne suis même plus très sur de faire la distinction entre mon ombre Fe et ma tendance naturelle, comme si mon Ti avait accepté de lui laisser la place pour s'exprimer.

De fait, sur ce forum, plus de la moitié de mes posts sont a dominante Fe et il n'y a que quelques sujets qui ont fait ressortir mon Ti. J'en suis conscient.

Il y aurait beaucoup à dire pour répondre au désarroi de Lucy et pour commenter la réponse que tu lui as faite il y a 3 ans, mais je ne suis pas sur que ça soit le but de ton thread.

Non ce n'était pas le but du Thread, mais j'ai bien failli poser une question à ce sujet, si tu veux bien commenté, je lirais avec plaisir !

Bizarrement je dirai que je suis à peu près dans la même situation que Odon. A une époque, je me posais sans cesse la question de savoir si mes actions et ma mécanique de pensée étaient le fruit de ma véritable personne ou s'il s'agissait de composantes que je m'étais en quelque sorte infligée pour pouvoir m'adapter à la société qui m'environnait, composantes qui au final ont fait partie intégrante de moi et qui auraient créé une grande confusion.

Encore aujourd'hui il s'agit d'un sujet sur lequel j'ai du mal à conclure quelque chose avec précision. Je dirai que ma part d'ombre existe oui (qui n'en a pas en même temps ?) et que je l'ai souvent appréhendée, mais je ne sais plus trop qui elle est.

Boff, de ce que je me souvient, c'est moi qui encourage mon ombre... quand il faut être méchant ^^ , ce qui m'arrive très rarement.

Moi je la refoule beaucoup mon ombre (à cause de mes valeurs), mais ce qui fait qu'elle se développe dans mon inconscient et doit pas mal au final m'influencé ! Etant hors d'atteinte de mon conscient qui pourrait mieux l'analyser, et la stopper si nécessaire. (elle peut etre très utile aussi !)

Luna a écrit:

Non ce n'était pas le but du Thread, mais j'ai bien failli poser une question à ce sujet, si tu veux bien commenté, je lirais avec plaisir !

Réflexions faite, je pense que vous avez dit l'essentiel à vous deux, Aya et toi:

toi ici:

Luna a écrit:

Mais d'un autre côté je tend à idéaliser l'amour y compris la séduction ! Une partie de moi, veut voir tout ce ci de manière innocente, spontanée, guidé par son coeur... Ce que je fais toujours en amour d'ailleurs, voilà pourquoi je ne suis pas une séductrice.

Et lui là

Ayahuasca a écrit:

Tu es influencée par des valeurs trop binaires, qui distinguent le mythe d'un amour vrai et désintéressé et le jeu de manipulation, trivial et barbare. Elles opposent pureté innocente et sournoiserie vénale : l'amour aimant et la séduction mesquine. Je sais pas si cette distinction est vraiment pertinente… C'est une vision des choses qui me semble récurrente chez les IFP : la volonté de pureté qui se trouble de résignation fataliste face à l'immoralité du monde extérieur. Comme si l'adaptation à la vie impliquait le sacrifice de ses valeurs, de son intégrité. Ils en viennent à fuir l'amour, la vie, pour se rétracter dans leur sentiment complaisant, autour d'eux-mêmes. Je me suis encore perdu.

Sauf qu'il donne pas le remède.

Je pense que malgré tout, la séduction fait partie de la construction normale d'une relation amoureuse. Au début de celle-ci, avant d'être amoureux, aucun des deux ne connait l'autre suffisamment pour savoir à l'avance si cela peut aboutir sur de l'amour (à moins d'un double coup de foudre simultané, mais j'y crois pas trop). Les "séducteurs/trices" (mode péjoratif) n'en ont cure. Leur seul but est l'aliénation de l'autre. Quelque part, ils ont plus de succès car eux ne risquent "rien", ils ne s'engagent que facticement. Du coup, ils sont plus "visibles" et ils font mal. C'est de ça dont se plaignait Lucy. Mais il y a les autres,
ceux dont la démarche est sincère. Ils apprennent sur l'autre en même temps qu'ils se dévoilent eux même. Toute la difficulté est de gérer le moment où l'un s'attache d'avantages à l'autre, voir exagérément si on sent que nous même n'allons pas pouvoir aller plus loin. Cette séduction là, même si elle échoue, ne devrait pas faire mal, tant qu'on sent que l'autre a été sincère jusqu'au bout. Il faut juste un peu de recul...C'est une sorte de jeu donc, cruel dans le cas des "séducteurs" car il y a toujours un perdant, mais qui peut tout aussi bien être charmant dans les cas sincères car il n'y a jamais vraiment de perdant.

Désolé si j'ai été trop "idéaliste".

Odon

Je suis d'accord avec ce que tu viens de dire, c'est juste. Par contre tu as mal compris la plainte de Lucy, elle se plaignait de se rendre compte que l'être humain en général s'attache d'avantage à des "salauds", aux personnes qui les mènent par le bout du nez, à celles qui se la jouent Diva pour les garçons par exemple (pleins de caprices, bouderies), au "bad boy" pour les filles.
Elle ne parle pas d'attirer, ce qui exclu ton "ils sont plus visibles", mais de déclencher des passions, d'attiser l'amour. Une personne trop gentille peut être ennuyante, fade ne pas faire naitre de passion et en plus de ça devenir l'esclave de son bien aimé. L'être humain a souvent tendance à profité dès qu'il le peut.

Ce sont les aliénés. Je les plains. Pourquoi ils se complaisent la dedans, c'est simple. Ils ont tellement investit de eux mêmes qu'ils ne veulent pas tout perdre, et préfère céder aux caprices...

Luna a écrit:

l'être humain en général s'attache d'avantage à des "salauds", aux personnes qui les mènent par le bout du nez, à celles qui se la jouent Diva pour les garçons par exemple.

Il semble inaccessible, convoité, c'est ça qui le rend attrayant. Car s'il te choisit toi, tu auras l'impression d'être la plus importante. Il t'a prise toi et non les autres.
Seulement ce n'est pas forcément le genre de personne qui attire quand on recherche une histoire pleine de sincérité, quelque chose de stable, qui puisse durer, et dans ce cas la personne "gentille" ne sera pas considérée comme ennuyante. Tout dépend de ce qui est recherché.

Il y a une part de rêve, c'est sur...

Delilah a écrit:

Tout dépend de ce qui est recherché.

Oui voilà tout dépend de ce qui est recherché aussi, mais par exemple je trouve aussi d'avantage de charme aux "filles chieuses" et aux garçons pas trop fleur bleue, sans rien prendre en compte. Instinctivement.
Préférer ce marier avec une gentille personne pour une relation stable et durable, ça fait un peu je la choisie pour l'assurance qu'elle m'apporte. Mais une personne gentille est plus souvent profonde dans ses sentiments, elle apporte une relation plus sérieuses, sincère et approfondie. Ce qui la rend au final plus précieuse. Mais instinctivement en général on'est attiré vers les "salauds", ce qui fait qu'ils ont autant de succès, et je ne parle pas des personnes difficiles en amour ce qui donne d'avantage de valeur à leur amour, qu'une personne qui aime facilement tout le monde (je ne vois pas pourquoi d'ailleurs tu as parlé de valorisation "on se dit qu'il nous a choisit", il n'a pas tout de suite eu du succès, c'est autre chose qui séduit et non qu'il ai le choix. Il a le choix parce que son côté chieur séduit)

N'étant pas du tout attirée par ce genre de personne, je ne peux pas t'approuver
Tout le monde n'est pas attiré par ceux que tu définis comme "salauds", même instinctivement. Je comprends qu'ils puissent sembler attirants, pour les raisons que j'ai énumérées au dessus, mais pour moi cette attirance, si elle existe, n'est pas sincère.

C'est pour ça que j'ai précisé "en général"

C'est surtout que pour ce sentir valorisé, il faut que la personne a besoin de ce que l'on aime donner et réciproquement.

Pour en arriver la, il faut que la personne en question soi capable de s'aimer, de se comprendre et d'affirmé ces envies et ces besoins.

Donc il faut savoir être égoïste. Dans le sens ou tu fait une action sans en prendre la température au préalable.

Tout l'inverse du gentil.

On préférera quelqu'un qui te prend spontanément dans ces bras que quelqu'un qui te demande la permission avant de le faire.

Delilah a écrit:

N'étant pas du tout attirée par ce genre de personne, je ne peux pas t'approuver

+1

En fait moi aussi j'apprécie les personnes gentilles (normal), mais je ne suis pas attirée du moins pas instinctivement !
Après comme déjà dit de nombreuses fois, je peux aimer tout les types !