Humeur.

Massive Attack - Live with me:

Pour danser et faire la fête de bonne humeur toute la nuit \o/

Très touchant. Si rarement peut-on discerner l'envers, la plaie ouverte. Que sait-on des failles, sous l'écrin ?

Pour les moments de vie tristes...

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Du Creedence Clearwater Revival

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Du Kanye West   

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Et de la musique trop badass  

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Edit : je rajoute du King crimson, la première pour les amateurs de basse,

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et puis un classique.

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Voilà

Pour répondre aux questions ayant initialement motivé la création puis le prolongement du sujet: quand je ne suis pas disposé à utiliser Ti comme une grenade d'extinction, voilà le genre de musiques à balancer à ma Ne pour abolir son chaos allogène qui rend impossible tous concentration, calme voir même sommeil:

Soreption - Breaking the Great Narcissist et March of the Tyrants
mais aussi
Hatsune Miku - Ievan Polkka et Momo Momone - Nyanyanyanyanyanyanya!

L'intérêt du premier type de morceaux est qu'ils sont composés linéairement avec une profusion de motifs (breakdowns, solos, outros...), ce qui rend difficile à ma Si de s'y repérer à l'écoute (surtout que le groupe s'inspire pas mal de deux autres groupes, donc Si se perd assez fréquemment); que les paroles soient difficilement compréhensibles ou que la composition donne lieu à une grande diversité d'atmosphères (sympho épique, riffs chuggés, piano, distos aiguës...) rapidement alternées ajoutent sans doute à l'aura chaotique qui s'en dégage.
La seconde paire se caractérise à l'inverse par la répétition: plusieurs cycles courts se succèdent, donc bien qu'on puisse distinguer les paroles sans problème c'est loin d'être idéal (en tout cas dans mon cas) pour se situer dans le cours de la musique.
C'est la kryptonite de ma Ne, et je me trouve contraint suis tenté d'y recourir de plus en plus fréquemment à mesures que les années s'écoulent. J'ai plusieurs autres méthodes, la musique est l'une d'elles.
Je fais plusieurs usages de la musique, celui-ci est l'un d'eux.

Un aspect assez singulier qui se remarque dans le rapport que j'entretiens avec cet art est que ce rapport est considérablement et exclusivement astreint à mon intention; à l'inverse des être humains avec qui il est nécessaire de construire une relation adaptée au rapport qu'on souhaite avoir avec, des outils à configurer, des animaux à dresser, etc. la musique n'en a pas besoin. J'ai un jour lu quelqu'un confier qu'il lui venait l'envie d'écouter des musiques parce qu'elles correspondent à son humeur, mais qu'en d'autres occasions il en écoute pour se mettre dans une certaine humeur; c'est un peu, en partie, notre rapport. J'en fais ce que je veux, sans effort. (je parlerais bien de l'autosuggestion, mais je ne suis pas certain qu'elle soit liée à mon type... m'enfin)
La musique s'avère être pour le moment le meilleur catalyseur d'émotions - la weed étant plutôt mentale, et je ne me suis pas encore intéressé à l'alcool - et le plus simple d'accès dont je dispose, elle m'a été d'une grande aide pour comprendre mon esprit et plus spécifiquement sa composante émotionnelle (d'une perspective qui s'affranchit de toute nécessité de représentation: place au ressenti), qui aurait d'ailleurs certainement souffert d'atrophie en son absence pour des raisons évidentes. Ceci nous ramenant à mon type, il n'est pas surprenant que j'aie envisagé de nombreuses façons d'explo(it/r)er la musique, à tel point que je trouve moins fastidieux de compter ce qu'elle ne m'apporte pas. Un autre exemple peut être qu'elle soit le milieu d'expression de la plupart de mes lubies et interrogations du moment, qui trouvent infiniment de matière à y puiser: les différences entre la perception des gens (à un niveau plus général), les différences d'utilisation qui en découlent (pareil), même chose pour les similitudes qui lui confèrent un statut de communication, la portée de la symbolique, ou encore les tenants du processus de création artistique (avec un "a" minuscule ).

Une chose qui est à la fois un avantage et un défaut chez les Ne+Si, c'est que l'on est capable de redécouvrir un morceau à chaque écoute; ça donne une tout autre expérience que Ni+Se. J'ai développé au fil du temps une inclinaison très prononcée pour les musiques extrêmes ou (xor) douces, faisant guise pour les premières de support à partir duquel conjurer une certaine forme de fougue et pour les secondes une mélancolie que l'absence de Se et Fi rend rares voir peu naturelles chez moi.
Ça fait un peu auto-Inception.  
Mais maintenant que j'ai découvert ces facettes de moi il est devenu perturbant voir douloureux de m'en passer, d'où la place centrale qu'occupe la musique. Je ressens maintenant un véritable besoin que ce potentiel, mon potentiel, s'exprime, sans quoi je me sens incomplet; on peut d'ailleurs voir ça comme un travestissement, la seule différence étant que dans mon cas il n'est pas question d'une identité (soit d'une considération réflexive: changer ce qu'on voit) mais d'un état (propriété façonnant le résultat de tout examen: changer comment on voit).
Donc ouais, cette manière d'appréhender différemment le jugement introverti et la perception extravertie fait maintenant l'objet d'une quasi-addiction; il m'a assez curieusement semblé ne rien constater de semblable concernant Ni et Te... quoique. (Je développerai ce point peut-être un jour, c'est toujours en cours "d'étude"... ça n'en est même qu'au tout début)

Difficile de ne pas évoquer les associations que Si construit entre les morceaux et leurs circonstances d'écoute, la méthode est remarquablement efficace pour exciter ma mémoire. La musique peut également servir de terrain à l'analyse de Ti, qui s'y emploie pas mal comme s'il s'agissait d'une passion chez n'importe qui d'autre (foot, rugby...): classification, association des contextes historiques et culturels, critique de la réalisation technique, comparaison, pronostics... mais ce cas-là implique moins d'écoute que de lecture/écriture.

Je n'ai vraiment jamais été inspiré d'en concevoir ni d'en interpréter... peut-être dans le temps, qui sait. La seule raison qui pourrait m'y pousser sera sans doute de me comprendre davantage, je ne vois rien d'autre.

Exil a écrit:

Et pour rebondir sur ton dernier MP, ça me rappelle qu'en classe de 3ème (14 ans) on devait préparer un exposé sur un thème de notre choix, et j'ai choisi d'en faire un sur Nirvana, mon groupe préféré à l'époque. Et devine quoi, j'ai eu la folie de finir en distribuant à chaque élève une photocopie de sa lettre de suicide, que j'ai ensuite lu sur l'estrade.. C'était dingue, plus j'avançais dans le texte, plus je comprenais la teneur de son message, et plus je m’apercevais à quel point mon initiative était déplacé. J'ai fini la lecture avec des sanglots dans la voix, dans un silence de cathédrale, puis je me suis dirigé solennellement vers le radio-cassette se trouvant sur le bureau du prof, et j'ai mis cette chanson à fond.

[sfj]
Awwwwwww... c'est trop mignon. :3
[/sfj]

Édit: Après relecture, une précision s'impose: je parle de fonctions mais il ne s'agit ici que des miennes, je ne généralise pas à leurs autres utilisateurs.

Édit @Lauter Mon plaisir de partager. 
(Je ne cache pas que ça m'intéresserait beaucoup de lire ce que tu as à dire sur le sujet, je reste à l'affût de ta réponse)

Merci pour ce post de qualité !

Cela me parle beaucoup et j'y reviendrais plus tard.

  

Reflection a écrit:

J'ai un jour lu quelqu'un confier qu'il lui venait l'envie d'écouter des musiques parce qu'elles correspondent à son humeur, mais qu'en d'autres occasions il en écoute pour se mettre dans une certaine humeur; c'est un peu, en partie, notre rapport.

c'était moi qui ai écrit ça.
c'est le plus souvent la deuxième proposition qui est juste.
j'utilise la musique le plus souvent de façon cathartique, au sens originel strict.

je suis quelqu'un qui à un monde émotionnel interne riche mais qui est à peut près incapable de faire parvenir quoi que ce soit à la surface : mon expression émotionnelle au quotidien, avec les gens, est donc extrêmement pauvre.
ce n'est pas un choix mais une compulsion lié à mon type 5W4

la musique permet de projeter en dehors de moi ce que je ressent, mais généralement je ne sais pas ce que je ressent, alors j'essaie des musiques et quand je vibre alors c'est que le choix est le bon.
j'entends par vibrer, une sorte d'explosion de sensations, de perceptions et de sentiments qui me me mobilise corporellement ou psychiquement.
concrètement ça se traduit par une attitude de possédé, je suis pris par diverses sensations cinétiques et kinesthésiques, les mouvements sont entièrement déterminés par la musique, et je ne souhaite pas être dérangé par l'irruption de qui que ce soit.
Mon Ne à besoin d'une musique la plus surprenante possible, riche en séquences inattendues, et mon Se transcris la musique en gestes.
Je ne me mets en mouvements que si je suis seul, chez moi, mais si j'écoute dans le tram, je me restreins mes mouvements à un orteil qui suis la pulsation, le reste est alors vécu en interne.
voila pour la partie Pe, passons à l'interne : Ji.
En termes de Ti, j'aime la musique complexe, calculée, stimulant l'esprit vers une analyse constante et si possible dégageant une impression de perfection (pour ce dernier point, l'exigence est telle, que les exemples sont souvent des "portions" de musique et rarement un titre dans son intégralité).
En termes de Fi, j'aime surtout ce qui est épique, grandiose, mais aussi bien marqué par la folie.

voici de bons exemples de ce qui à bien fonctionné sur moi pour ce processus :

ici se trouve un des titres qui m'ai le plus marqué, incroyablement efficace et innovant, du Ne pur jus, la fin est apocalyptique, tout est parfait, même le nom du titre. (play it LOUD please!)

plus recemment :
ici
épique, dantesque !
(pour ce premier titre, j'appuie sur stop une fois arrivé à 3mn21, la suite étant moins intéressante)

ici
un tango monstreclasse


ici
Ames sensibles et épileptiques, abstenez-vous (Ne-Ti dans ses pires retranchements)



voila pour le défouloir hystérique.
Je décrirais un autre processus d'écoute musicale, plus raffiné, plus tard.

Nouveau coup de coeur   

Petite musique curieuse et inclassable (enfin... si vous en connaissez d'autres du même genre, je les veux bien   )





qui donne un peu l'impression d'assister à des spectacles de cirque cosmique.



Dans un autre genre, plus sérieux, une voix chaude et éraflée :





un brin mélancolique.



Ici, pour être musicalement en phase dans ses moments de colère :





A écouter toutefois avec modération, sous peine de finir la nuit au poste de Police pour agression sur le premier venu.



Et enfin ça, pour partir dans l'espace :





Et côtoyer les nébuleuses...

ah tiens si tu aimes les trous noirs, les quasars, et être happé par les nebuleuses galactiques, je te propose ceci :
(à écouter allongé dans l'obscurité dans des conditions optimales pour le voyage)

https://www.youtube.com/watch?v=0Gi23UlIqzk

https://www.youtube.com/watch?v=wmFSe_6jEL4

.

https://youtu.be/YWhb4HkCAHI

https://youtu.be/onEexqL0Kuc :B

.

https://www.youtube.com/watch?v=ytIfSuy_mOA

https://www.youtube.com/watch?v=YVymZK8ZFbA J'arrive pu à m'arrêter !

Le but du topic est de mettre n'importe quelle chanson ?

Initialement, pas vraiment... Et finalement, oui :P 
(allez, je poste aussi disons... celle-ci ! : de l'électro que j'ai trouvé très très cool, Five Hours de Deruo  )

Five Hours:

GuineaPig a écrit:

https://www.youtube.com/watch?v=YVymZK8ZFbA J'arrive pu à m'arrêter !

C'est reparti.

Faut être ISFP pour jouer comme ça ?

Chase a écrit:

Faut être ISFP pour jouer comme ça ?

Fi surtout..
J'ai un pote INFP qui joue comme ça, en moins bien rodé techniquement, dans un registre différent (blues/rock), mais avec une sensibilité et une intention comparable. Il en ressort une expressivité confondante de similitude au niveau des mimiques et du maniement.

Oui typiquement Fi !

D'ailleurs pas mal de bluesmans/rockers qui se donnent une persona SP seraient plutôt xNFP à mon sens. Jimi Hendrix le premier (INFP), sans doutes Buddy Guy et même BB King (plutôt ENFP ces deux là).

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