La testostérone n'a pas une influence directe sur le désir sexuel, ou du moins ce n'est pas ce qui compte le plus, contrairement à l'idée reçue. Les eunuques et les efféminés peuvent bander sans problème, par exemple. C'est une question qui semble avant tout thyroïdienne. Certaines études sur les troubles sexuels le laissent penser ; les dérèglements de la thyroïde entraînent souvent une baisse de libido.
http://www.endocrino-psychologie.org/revue-de-presse/115-troubles-sexuels-et-si-cetait-la-thyroide.html
A un moment dans ton article, ils évoquent le cortisol, l'hormone secrétée par les glandes surrénales : c'est elle qui est responsable entre autre de la combativité, du courage physique, du désir de vaincre, etc ... d'où le recours éventuel à des comportements immoraux, si le côté surrénalien n'est pas tempéré par d'autres apports. La testostérone procure du courage et de la confiance, avec une propension à l'agressivité (et par là même, à une certaine honnêteté : à quoi bon se déguiser et mentir, si ce n'est par lâcheté ?)... Mais l'article dans sa globalité offre une vision des choses assez réductrice, comme si agir de manière morale revenait à avoir peur d'une punition ... c'est comme ça que ça fonctionne dans la cervelle d'un enfant ou d'un sauvage, mais pas d'un être pleinement doué de raison. Le fait de mentir ou de tromper induit surtout, je pense, une tendance hypogénitale, indépendamment de la confiance en soi ou du courage concret.