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| Auteur | Message |
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Delilah Traducteur
Type : INFP Age : 45 Lieu : France Emploi : Inscription : 10/11/2012 Messages : 392
| (#) Sujet: Solitude Sam 09 Mar 2013, 23:04 | |
| Quel est votre rapport à la solitude, est-elle un allié, source d'énergie, ou au contraire est-ce quelque chose que vous redoutez? J'aimerais différencier la solitude occasionnelle (qui peut être recherchée lorsqu'on se sent submergé par un environnement trop stimulant) de la quotidienne, quand on rentre chez soi et qu'on s'y retrouve seul. Ce qui m'interesse, c'est plutôt votre rapport à la 2ème. Il est dit dans la description du type INFP qu'ils apprécient la solitude, personnellement je ne la supporte pas; j'aimerais savoir si vous partagez ceci avec moi. |
| | | antihero Aucun rang assigné
Type : INFP 15w50 300V miscibilité optimale Age : 44 Lieu : Nihilie Emploi : consulte, accompagne................. et beaucoup+si aff^^ Inscription : 04/02/2013 Messages : 108
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 07:52 | |
| j'éprouve un sentiment ambivalent à propos de la solitude : -à la fois, j'en ai besoin, et d'un autre côté, je la redoute et il lui arrive de me peser...
Cela dit, je suis très bien entouré ce que ne m'empêche pas de me sentir mortellement seul...
Désolé, je ne fais pas avancer ce fil... |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 08:02 | |
| Toc toc, j'arrive avec mes grosses bottes d'INTP... Je peux ? Je pense que la solitude indiquée comme appréciée est celle qui est occasionnelle. Je ne peux fondamentalement pas croire que la grande solitude puisse faire du bien à un quelconque humain, en tant qu'animal de groupe (meute) par nature. Et comme tout animal de meute, son exclusion du groupe peut le faire mourir. Pour la solitude occasionnelle, donc, je me baserais non pas sur la description de l'INFP seule mais sur les explication entourant l'énergie I/E. La définition la brillante que j'ai pu lire au sujet de cet axe se résume ainsi : - Citation :
- L'introverti recharge son énergie dans l'intimité de son isolement et la décharge en-dehors, l'extravertie la recharge au contact des autres et se décharge dès qu'il se coupe du monde
On peut aimer s'isoler temporairement et avoir un besoin fort de le faire (et devenir fou si on nous en empêche) mais détester la grande solitude, celle que l'on vit lorsqu'il nous manque un lien fort, un accomplissement avec le groupe (via les relations extérieures à différents niveau : du couple aux connaissances en passant par les amis). C'est en tous cas tel que je le vois. |
| | | Chase El Pacificator ChasingStarlight, le Besancenot de l'Ego
Type : INFP Age : 31 Lieu : Higher Emploi : J'bicrave des rimes Inscription : 10/01/2012 Messages : 3253
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 11:27 | |
| La solitude vivifie et l'isolement tue..
Je comprends très bien ton sentiment Delilah pour ne l'avoir que trop vécu. A cause de mon type ? Sûrement un peu : le fait qu'on s'ouvre difficilement à la plupart des gens en est une cause, je pense que quand on est bien entouré avec des gens qui nous comprennent un minimum (disons au moins des N et des S avec qui on s'entend très bien) la solitude ne devient pas un isolement. |
| | | Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 12:56 | |
| - Delilah a écrit:
- Quel est votre rapport à la solitude, est-elle un allié, source d'énergie, ou au contraire est-ce quelque chose que vous redoutez?
J'aimerais différencier la solitude occasionnelle (qui peut être recherchée lorsqu'on se sent submergé par un environnement trop stimulant) de la quotidienne, quand on rentre chez soi et qu'on s'y retrouve seul. Ce qui m'interesse, c'est plutôt votre rapport à la 2ème. Il est dit dans la description du type INFP qu'ils apprécient la solitude, personnellement je ne la supporte pas; j'aimerais savoir si vous partagez ceci avec moi. La solitude pour moi c'est une source d'énergie; je me recharge les batteries seule, d'autant plus que je suis très entourée socialement, il me FAUT ces "pauses" fréquentes ponctuelles... ou je me pose quelques minutes pour me ressourcer, de l'intérieur (au risque de paraitre snober mes relations 'E', qui ont bien du mal à comprendre pour certains mes périodes en solo, quand la fête bat son plein ) Maintenant, il faut pas confondre la solitude avec l'isolement... J'aime pas le manque de relations humaines (parce que je progresse avec les autres). J'ai besoin d'avoir des relations pour discuter sur toutes mes passions. Concernant le fait de redouter la solitude, j'ai vécu ça pendant quelques années: j'avais peur "du vide", mais c'était du au fait que je ne m'aimais pas; j'aimais pas me retrouver seule avec moi même (même si j'en avais besoin pour me ressourcer parfois, ce n'est absolument pas la même chose) Je ne savais pas me faire plaisir toute seule en résumé, vivre pour moi, s'occuper de moi (je ne m'écoutais pas assez). Tout était pour les autres... seule avec moi? je me sentais inutile, je déprimais. Aujourd'hui je n'ai plus du tout cette crainte (je peux m'éclater toute seule); ça s’appelle l'autonomie affective je crois... mon rapport à la solitude a donc énormément évolué. De fait, je rencontre des personnes plus différentes, qui n'ont pas forcément les mêmes rythmes que moi, sans en souffrir, puisque je sais être seule. Si tu ne connais pas cette étape de développement perso, il suffit de taper "autonomie affective" dans un moteur de recherche, ça pullule d'articles sur le sujet (notamment en lien avec les "blessures archaïques" - souvent à l'origine de nos peurs primaires par rapport au vide, à la solitude) (ils posent ça comme la solution pour s'en sortir...) Maintenant ben c'est une voie que j'explore que depuis quelques années, je ne connais pas la prochaine étape.... (ni s'il y en a une) voilà pour mon témoignage perso. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 14:27 | |
| J'adore la solitude. Mais pas possible de rester complètement seul. Toujours une personne pour venir te faire ****. Nan mais pour être sérieux, j'aime bien me retrouver seul. Mais parfois ça fait du bien de sortir. (Genre 3 fois par an.) |
| | | Chandernagor Aucun rang assigné
Type : INFJ 4w3 Age : 36 Lieu : Bombay Inscription : 26/02/2013 Messages : 70
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 14:48 | |
| Je ne suis pas INFP, mais j'ai quand même envie d'apporter ma contribution au topic! - Lylortantyk a écrit:
Concernant le fait de redouter la solitude, j'ai vécu ça pendant quelques années: j'avais peur "du vide", mais c'était du au fait que je ne m'aimais pas; j'aimais pas me retrouver seule avec moi même (même si j'en avais besoin pour me ressourcer parfois, ce n'est absolument pas la même chose)
Je ne savais pas me faire plaisir toute seule en résumé, vivre pour moi, s'occuper de moi (je ne m'écoutais pas assez). Tout était pour les autres... seule avec moi? je me sentais inutile, je déprimais.
Aujourd'hui je n'ai plus du tout cette crainte (je peux m'éclater toute seule); ça s’appelle l'autonomie affective je crois... mon rapport à la solitude a donc énormément évolué. De fait, je rencontre des personnes plus différentes, qui n'ont pas forcément les mêmes rythmes que moi, sans en souffrir, puisque je sais être seule.
.
Je me reconnais bien dans ce passage de ton post! Plus jeune, même si j'appréciais certaines activités solitaires (lecture, dessin, rêveries...), la solitude m'angoissait quand même pas mal. Non seulement à cause de la crainte d'un "vide intérieur", mais aussi à cause de l'image que ça pouvait renvoyer de moi (par exemple il était hors de question que je mange seule au self du lycée). Et en fait, progressivement, je me suis mise à apprécier, voire à rechercher des moments de solitude. Je crois que ce gout assumé pour la solitude coïncide avec une sorte de "découverte de moi-même". J'ai appris à apprivoiser ma propre compagnie et à apprécier ces moments entre moi et moi-même, dédiés à l'introspection. Ma tête devient un vaste terrain de jeu parsemé d'images, d'associations d'idées, de pensées et de questionnements. J'adore les voyages en train pour ça. Une fois que j'ai mes écouteurs dans les oreilles je décolle complètement, mes sens sont comme neutralisés et je suis tout à mon univers intérieur. Le défilement du paysage imprime un mouvement à mon esprit, et je peux partir pour des heures! Ce gout de la solitude ça n'est pas du narcissisme, je ne m'isole pas pour me nourrir de moi-même et j'apprécie aussi la compagnie des autres. C'est juste que je n'ai pas besoin de mes proches pour combler un vide, puisqu'il n'y a précisèment, pas de vide à combler! Je précise aussi que je n'ai pas forcèment besoin d'être seule physiquement pour m'isoler mentalement. Ca n'est pas la présence d'autres personnes, en elle-même qui m'empêche d'accèder à cet univers intérieur. Leurs éventuelles sollicitations ou leurs propres activités peuvent interférer avec les miennes, mais je sais aussi très bien me concentrer pour faire complètement abstraction de l'environnement. |
| | | Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 15:09 | |
| - Citation :
- C'est juste que je n'ai pas besoin de mes proches pour combler un vide, puisqu'il n'y a précisèment, pas de vide à combler! Smile
Oui! C'est super bien dit (ce que je voulais dire en deux lignes à la base) Combler le vide pour moi, ça a été d'apprendre à mieux me connaitre, à me légitimer dans mon fonctionnement, dans mes émotions (appréhender et gérer mon F...), me faire confiance, et le reste est venu tout seul. Après, autonomie affective (et pas de vide) ne veux pas dire que je n'ai pas besoin des autres, à ne pas confondre avec indépendance affective.... mais ça va se traduire par beaucoup moins d'attentes à autrui. Et donc une relation plus saine, basée sur l'expression de ses besoins réels (réalistes...) et non pas disproportionnés (à cause de cette peur du vide, qui n'est plus) (en deux mots ) |
| | | Delilah Traducteur
Type : INFP Age : 45 Lieu : France Emploi : Inscription : 10/11/2012 Messages : 392
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 21:34 | |
| Mis à part Guineapig et peut-être Chasing, vous indiquez être socialement bien entouré, il n'y a donc pas d'isolement mais une simple recherche de solitude occasionnelle. Ca me permet déjà de me dire qu'un INFP arrive à être entouré Je plaisante mais vu le sujet que Lylortantyk a fait remonter (difficultés dans les relations sociales), on se doute que j'ai un réel problème vis à vis de ça et j'en viens à me demander si j'y arriverais un jour. - Lylortantyk a écrit:
- Je ne savais pas me faire plaisir toute seule en résumé, vivre pour moi, s'occuper de moi (je ne m'écoutais pas assez). Tout était pour les autres... seule avec moi? je me sentais inutile, je déprimais.
Tout est dit. J'ai fait des recherches sur l'autonomie affective. Si seulement je l'avais lu plus tôt.. Effectivement, je ne vois aucune utilité à faire des choses seule. Sortir pour aller voir quelque chose parce que j'en ai envie, oui, mais seule, quel est l'intérêt s'il n'y a aucun partage? Je me vois mal observer un paysage pour ma satisfaction personnelle, je ne prends plaisir que via la personne à laquelle je tiens. Ca va jusqu'à cuisiner, je n'en vois pas l'intérêt si c'est pour moi seule. A 1ère vue, la recherche de l'autonomie affective me semble être un pas vers l'égoïsme, mais je me rends compte à quel point finalement c'est important. Et c'est certainement ce qui me ferait plus facilement accepter l'isolement, car j'arriverais surement à prendre plaisir à faire des choses juste pour moi. |
| | | Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 23:06 | |
| Ah oui, INFP et vie sociale chargée c'est pas incompatible Mais chargée dans le sens ou je vois des dizaines de personnes par semaine, du fait de ma reconversion professionnelle dans les relations humaines... (impensable avant, je ne me sentais pas à la hauteur d'aller au devant de tant de différences (je suis très gatée sur ce plan): je ne me connaissais pas assez) (et comme évoqué dans le post sur le fameux I, ça me fait perdre mes énergies - je dois m'organiser pour faire des micro pauses, quand même). Donc c'était pas du tout la dedans que je pensais à terme me spécialiser (comme quoi y a des surprises...) A part ça j'ai très très peu d'amis... et je les vois assez rarement de visu. Je préfère en avoir très peu, mais approfondir avec, plutôt que plein, histoire de voir du monde (coté introvertie?) Je vois aussi du monde via mes clubs de passion, ça me permet de canaliser mon énorme besoin de communication et de partage sur mes passions (mais que sur mes passions ) En bref, je suis très solitaire, mais je sais aller vers les autres pour des besoins précis... (mais pas trop quand même ) C'est en raison de mon idéalisme (mon besoin de bosser en accord avec mes valeurs, et mon envie de découvrir les autres) que je vois autant de personnes (c'est pas pour le fait d'en voir) (les premiers mois j'étais épuisée, direct au lit en rentrant ou presque, pyjama accroché à la poignée de la porte pour m'accueillir avec les pantoufles et la bouillotte, la classe ) - Citation :
- A 1ère vue, la recherche de l'autonomie affective me semble être un pas vers l'égoïsme, mais je me rends compte à quel point finalement c'est important. Et c'est certainement ce qui me ferait plus facilement accepter l'isolement, car j'arriverais surement à prendre plaisir à faire des choses juste pour moi.
A première vue, oui, sauf que... imagine que tu attends beaucoup de choses des autres, pour "combler le vide" (et que du coup la relation est déséquilibrée); est-ce que, pour leur bien indirectement, ce n'est pas mieux que tu apprennes à être plus autonome (pour toi en premier lieu: tu es moins déçu) (je dis pas que faut le faire pour les autres hein!!!) (ça marche pas ); donc c'est de l’égoïsme altruiste C'est surtout pour moi une démarche de réconciliation d'avec soi même.... de "recentrage" (parce qu'on est bourré de richesses intérieurement) (faut les faire sortir, si on y arrive, et bien les autres en bénéficient aussi) (les relations sont moins "objetisées" dans l'optique de se rassurer, de se "combler"...) |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 10 Mar 2013, 23:07 | |
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Dernière édition par zizania le Dim 21 Avr 2013, 19:48, édité 1 fois |
| | | Delilah Traducteur
Type : INFP Age : 45 Lieu : France Emploi : Inscription : 10/11/2012 Messages : 392
| (#) Sujet: Re: Solitude Sam 16 Mar 2013, 13:53 | |
| Pour ceux qui parcoureraient le forum en quête de solutions, j'alimente ce sujet en donnant les pistes à suivre pour ceux qui redoutent plus que tout la solitude. La clef est dans l'acceptation de celle-ci. Si la peur de se retrouver seul empêche d'avancer et devient insupportable à en causer d'autres maux, tout le travail consiste à accepter cette solitude et à en faire un atout. C'est bien plus facile à dire, comme toujours, mais il ne sert à rien d'en avoir peur. Comment l'accepter? En se retrouvant soi-même et en travaillant l'autonomie affective, comme l'a indiqué Lylortantyk. Prendre plaisir à gérer sa journée en fonction de ses propres envies, se sentir libre de faire ce que bon nous semble au lieu de se sentir emprionné dans un 1 pièce que l'on aura soi-même cloisonné. Prendre goût aux nouvelles rencontres, en s'autorisant ce qu'on s'interdisait avant. Il faut l'accepter, et ne pas la redouter. Si elle correspond à un changement de vie, alors c'est une nouvelle naissance. |
| | | Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
| (#) Sujet: Re: Solitude Sam 16 Mar 2013, 17:07 | |
| C'est comme ça que je l'ai vécu aussi Oser, oser, oser se faire plaisir à soi (aussi), écouter ses envies, puis ses besoins, une fois qu'ils ont été ajusté sans être déséquilibré par le paramètre peur. |
| | | Delilah Traducteur
Type : INFP Age : 45 Lieu : France Emploi : Inscription : 10/11/2012 Messages : 392
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 17 Mar 2013, 11:15 | |
| Cette peur, c'est ce que tu appelles blessure archaïque je crois. Quand elle surgit, et qu'elle devient impossible à gérer, que le corps en lui même ne l'accepte pas, comment s'en sortir? Le simple fait d'essayer de se raisonner peut-il suffir? Si on se sent dans l'impasse, le déclic peut-il encore survenir sans une aide extérieure? |
| | | Mille&UneNuit Aucun rang assigné
Type : INFJ 2w1-2w3-So/Sx Age : 35 Lieu : France Emploi : Infirmière Inscription : 08/02/2013 Messages : 116
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 17 Mar 2013, 11:59 | |
| Je crois, Delilah, qu'il s'agit alors de faire entrer le concept de Résilience dans le processus. Face à traumatisme, à une cassure, à une blessure, une personne va avoir la capacité de dépasser son état actuel (peur ou autre) et de ne plus être dans une situation instable psychologiquement et émotionnellement. Elle vise à ne plus vivre dans la depression et à aller de l'avant. Cette capacité de résilience, est fonction de ta construction psychique et des experiences constructives de ton passé. Alors il s'agit de trouver des stratégies d'adaptation, des stratégies pour affronter un deuil (décès, vie passée, relalation terminée, traumatisme, viol, perte d'un membre...). Tu parles de peur que le corps n'accepte pas, qui est impossible à gérer...je pense que le simple fait de se raisonner ne suffit pas. C'est une situation de violence pour le corps et le psychisme. Et je pense qu'il est très important de ne pas être seul dans ces moments. Il faut parler/écrire de cette peur, il faut la demystifier, la contrer en la matérialisant par des mots. Une émotion matérialisée voire même personnalisée est plus facile à combattre et à tuer. Il s'agit aussi de trouver des moyens de ne pas la laisser nous obseder, nous mener. Dans des phases aigues de peur de la solitude et surtout pour des personnes introverties, je pense qu'il ne faut pas hésiter à utiliser ses fonctions extraverties afin de faire entrer en scène le changement et de refuser l'isolement total que va nous imposer notre tendance naturelle. C'est un peu brouillon tout ça et pas très précis mais je suis mal réveillée... Tu devrais lire quelques ouvrages de Boris Cyrulnik! D'ailleurs une citation que j'aime beaucoup: La résilience est "l'art de naviguer dans les torrents". |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Solitude Dim 17 Mar 2013, 17:46 | |
| Sans faire dans le compliqué, se "raisonner" à base de "il faudrait que je fasse..." (les fameux "Y a qu'à/'faut qu'on") ne sert à rien. Il faut déjà s'accepter tel que l'on est. La phase "Acceptation" d'un traitement, c'est une étape obligatoire. Il faut accepter d'avoir cette peur, sans porter de jugement dessus. Oui, je suis seul, Oui ça pèse à la longue, Oui et même si ça me pèse je suis capable de rester dans mon isolement. L'étape suivante c'est de se comprendre, parce qu'il n'y a que comme ça que l'on comprendra d'où vient cette peur. "Comprendre" sonne très NT, mais lorsqu'il s'agit de soi, de ses sensation, de son ressenti, et de son histoire passée (et des moments forts qui nous ont marqué), je crois que c'est très compatible NF. L'idée est : - D'une part de comprendre comment on fonctionne : doser son introversion, sentir quel est son équilibre, apprécier plus ou moins bien la dose d'entourage et la dose d'isolement qui sont nécessaires à notre équilibre
- D'autre part évaluer pourquoi l'isolement prend le pas sur l'entourage : Est-ce un excès de I ? Si c'est vécu comme un problème, a priori non (ou alors on a changé et le I est moins marqué qu'avant).
Il y a un (ré-)équilibrage à faire, et si l'isolement est du à des traumatismes (ce qui est caractérisé par une forme de peur "des autres", essayer de trouver dans sa propre introspection d'où vient le problème. Enfance ? Mauvais cercles relationnels ? Manque d'estime/confiance en soi ? Les pistes sont multiples
Pour le premier point, le MBTI aide pas mal à se connaître et se situer en traçant les grandes lignes. Il faut affiner avec son cas personnel, rien ne peut remplacer la connaissance de soi et donc de ses besoins/limites. Pour le second point, soit l'introspection peut se faire seul (ou avec des proches qui peuvent ponctuellement répondre à quelques questions), soit il faut en passer par de l'aide extérieure plus prononcée, comme aller papoter avec un psychologue/psychanalyste. Déterrer le passé peut apporter plein de réponses (et même à des questions que l'on ne s'étaient pas posées) et peut dans certains cas et/ou sur certains points être douloureux et réveiller des choses enfouies mais pas réglées. C'est bien beau les sujets fruits-rouges, mais ça ne sert à rien. Voilà en tous cas comment je situerais le MBTI dans le processus d'introspection dont il est fait part ici, et c'est un usage qui me semble (et de loin) bien plus utile et bénéfique. |
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| (#) Sujet: Re: Solitude | |
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