L'axiome de Marie la Prophétesse: " L'un devient deux, le deux devient trois et du trois sort l'un comme quatrième "





Dans le livre dialectique du moi et de l'inconscient notre mentor a tous carl jung affirme que la fonction transcendante est le moyen d'activer une mediation dialectique entre le moi et l'inconscient, en gros dans certaines circonstances la fonction tertiaire (No3) devient une sorte de pont psychique retractable entre les fonctions conscientes du moi (No1 et No2) et la fonction inferieure inconsciente (No4) ce qui permet d'obtenir une fusion (lire: conciliation ou reconciliation) temporaire entre ces deux contraires. Ma question a tous les pros du Si et surtout de mes camarades Intp est comment activez vous votre Si etant donne qu'il s'agit de la clef d'acces a la fonction transcendente? Par quelles activites?

Il existe plusieurs voies pour développer son Si, même bien plus qu'il n'y en aurait pour un SJ pour développer son Ne.
Pour ma part je m'applique à :

- La méditation ( ne pas confondre avec la relaxation ) qui consiste à devenir le maître de son propre esprit au lieu de se laisser maîtrisé par lui. Cette activité permet de faire fit des distractions, de développer sa concentration et d'atteindre une meilleure autodiscipline. Mis à part tout cela, elle permet également, et là j'en tire les bénéfices de plus en plus, d'apprendre à être plus à l'écoute de ses sensations corporelles et de mieux appréhender l'instant présent. Il n'y a rien de tel, j'en suis intimement convaincu, que la méditation pour se familiariser avec le Si.

- L'Art est également un bon moyen de faire travailler ensemble toutes nos fonctions. On imagine (N), on apprécie (S), on ressent (F) et on peaufine (T). L'oeuvre d'art finale est donc pour moi le résultat d'un travail harmonieux entre notre conscient et notre inconscient.

- Le sport permet de mieux ressentir son corps et d'apprendre à ne pas le brusquer (Si).

- Le ménage, le rangement, l'écriture,... Et bien d'autres voies encore.

Comment médite-t-on ?

Plutôt que d'y aller à l'artillerie lourde pour se forger de grandes théories complexes, je vais prendre la voie simple.

Commençons par une reformulation claire et simple du problème :
Tu cherches à développer tes fonctions inférieures.

Ma réponse sera :
Efforces-toi de moins utiliser tes fonctions supérieures.

C'est bien joli, tout ça, mais comment qu'on fait ?

Dans ta vie, tu supposes pas mal de choses, tu devines ceci ou cela et tu y vas au doigt mouillé pour comprendre ce qui t'entoures.
Tu intuites beaucoup.
Essaie de juste constater et apprécier. Reste à la surface et sers-toi de tes sens à des fins d'observation pour rester connecté au visible, au concret, au factuel (tiens ça c'est bien, c'est pratique, j'ai pas fait mes courses, il manque de la déco dans mon appart', tiens si je me faisais une bouffe avec untel et/ou untelle, vendredi je vais faire quelques pas de Salsa).
N -> S

Par ailleurs, tu déroules de grandes théories sur la base du fait que 3 brins d'herbes se croisent d'une manière particulière. Tu passes rapidement à l'analyse de situations diverses et tu as le réflexe de te déconnecter d'une situation pour la passer à la loupe afin d'en comprendre la substance.
Tu réfléchis beaucoup.
Essaie juste de ressentir ce que tu vis, de te concentrer sur comment ton corps fonctionne, agit/réagit, sur comment tu sens et ressens les choses. Utilises tes sens à des fins de ressenti pour vivre la manière dont tu appartiens à ton environnement (j'ai chaud/froid, je suis stressé/bien, tiens je ne savais pas que ce muscle existait, la présence de cette personne me gêne, j'aime ce bruit, là je me sens décontracté, oulà mais je suis fatigué moi, j'ai faim, allez je m'accorde un p'tit plaisir).
T -> F

Voilà comment je le sens.
Après tu as le choix des techniques si elles peuvent t'aider : sport, méditation, chasse au lama, faire chier les voisins, danse du ventre sur une main en buvant un verre d'eau, etc.

Mais globalement la priorité est de comprendre de quoi on parle (et je suis pas sûr de ne pas m'être emmêlé les pinceaux sur le S/F).
Une fois cette étape franchie, ce n'est que de l'application, et ça peut se faire très simplement en marchant dans la rue, sans avoir à démarrer telle ou telle activité exotique.

Bonne introspection !

LeConnardDuFond, pur le changement que tu lui préconise, c'est majoritairement du Si, voire du Se.


C'est simple, pour le développement, je dirai :
Si : Calme toi, ressens, développe ton corps, soit à l'écoute de celui-ci. La méditation est l'exemple archétypale de ce qu'est le Si.

Fe : Va au contact des gens, essaie de donner ce que tu as sur le coeur. Prends conscience des pensées/les sentiments que tu aurai honte de divulguer.
Observe dans la rue, et essaie de faire ressortir ce que tu pourrai ressentir en voyant un SDF, un enfant, un couple, par exemple.


C'est assez flou dans la mesure où pour le Fe, j'ai un peu de mal.

Mais n'allons de toute façon pas plus vite que la musique. Tes fonctions se développeront, ce n'est pas forcément la peine de les forcer. Ce serai, je pense, le meilleur moyen de les gâcher.

J'aime bien ce qu'à dit Conard, c'est très sensé. En fait je pense qu'il faudrait faire les deux : Apprendre à moins utiliser ses fonctions supérieures et apprendre à faire travailler ses fonctions supérieure avec ses fonction inférieures :

- Concevoir, creuser des idées (Ne+Ti)
- Typer les gens, comparer aux autres qu'on connaît déjà (Ne+Ti+Si)

J'ai pas trop d'idée là comme ça pour le Fe mais vous avez compris l'idée.

Il faudrait amoindrir son fonctionnement habituel et assumer son "envers". Si on est une chose, on est aussi son inverse (son "ombre" dans le langage MBTI).

Pour développer "'Ti", apprendre à relativiser ses élans, à se retirer pour les élucider, compenser par la catégorisation et des jugements plus réfléchis et indépendants, découverts ou structurés dans l'intimité... Risque de devenir sceptique ou détaché.

Pour développer "Fi", eh bien, prosaiquement, le "lâcher-prise" par rapport aux affaires extérieures, s'interroger sur le pourquoi des motivations à "performer", pourquoi on poursuit ou travaille sur un domaine... Risque de développer l'indécision.

En même temps, si on met trop d'emphase à faire émerger ce qu'on réprime ou ignore habituellement, on peut aussi se perdre, s'engager dans une individuation ratée. Il vaut mieux "ajouter" plutôt qu'échanger ou relativiser... Plus facile à dire qu'à faire. Mais c'est possible, il faut être attentif et honnête sur son fonctionnement, même si ça coûte pour un premier temps (voir même si c'est réducteur et humiliant).

Pour ce qui est de la prise en compte de ses "sensations", on a souvent cherché à me l'inculquer, mais ça a été une angoisse incroyable... Prêter attention à ses sens, à ce qui se passe en soi et autour... L'horreur, une perte de temps et un gâchis. Un tel souci me déprime hautement, une vie intérieure orientée sur ce type de choses m'inquiète et me "révulse".

Il me semble que je "dompte" l'inférieure par une discipline stricte, même si j'ai du mal à m'y tenir... Beaucoup doivent être dans cette situation (au risque parfois de laisser en roue libre les fonctions intermédiaires ?). Il faut connaître ses impulsions parasites pour les anticiper et même, mieux les apprécier.

Par exemple, pour un Ni, chercher à peaufiner une image physique de soi aimable, au moins en accord avec l'idée qu'on se fait de soi ; pour un Ne, être sûr de son identité, se trouver des traits bien arrêtés pour les mettre en avant et s'y référer éventuellement, dans les moments où il y a besoin de se "recadrer".