.

Sais tu pourquoi tu ressens tout le temps le besoin de parler ? (tu as vraiment du mal à arrêter ? Explique moi, parce que c'est une chose que je ne comprend pas ! Serais ce inconsciemment pour te sentir exister ?)

Sinon, je te conseillerais de t'entraîner à observer avant d'agir, et à tourner 5 fois ta langue dans la bouche avant de parler

Tu peux aussi inciter ton entourage à parler, ce qui te permettra de rester silencieux et d'être à l'écoute. Tu peux prendre ensuite un petit temps de réflexion avant de toute suite répondre. (ne dis pas le premier mot qui te passe par la tête)

Sinon, va au musée ou trouve toi un joli paysage à observer par exemple, et contemple simplement, ressens le paysage ou l'oeuvre sans dire un mot. Essaye de créer une connection intime entre toi et l'objet. Et laisse toi transporté par ce que ça t'inspire, ça peut ne rien à voir du tout avec l'objet observé, mais intériorise tout ça, rentre dans ton univers. Tu verras, que là tu ne voudra plus que l'on vienne te déranger ou te mettre à parler avec quelqu'un.

J'espère t'avoir un peu aidé

Spirit, je savais que E/I ne devait pas être lié à la notion de timidité... Sorry pour l'erreur (mes mots ont dépassé mes pensées).

D'autant que les gens que j'admire le plus autour de moi sont tous des I. J'aime les personnes qui s'expriment peu mais qui en quelques mots vont être "justes (exacts et limités à la fois) dans leurs propos" ! Tout l'inverse des E qui parleraient presque pour combler ce silence pesant si angoissant !

 

Luna: "sais tu pourquoi tu ressens tout le temps le besoin de parler ? (tu as vraiment du mal à arrêter ? Explique moi, parce que c'est une chose que je ne comprend pas ! Serais ce inconsciemment pour te sentir exister ?)"...
Ben en fait ça dépend. Par expérience je sais que les situations dans lesquelles je n'arrive que difficilement à m'arrêter de parler c'est soit quand je suis fatigué (moins 'vigilent' je pense), soit quand je me sens particulièrement à l'aise dans une ambiance qui me plait particulièrement. Par exemple quand je suis avec de bons amis, dans un climat de confiance et de joie (qui me fait plaisir)... Là j'aurais tendance à ne plus me contenir, à ne plus me brider (si je ne me contrôle pas ) !

 

Les suggestions "du musée et du joli paysage" me semblent bien mais difficilement réalisables dans la vie de tous les jours... Pas toujours à portée de main ! Par contre j'aime bien le concept "d’observation de l’environnement"… A la prochaine occasion, j’essayerai pour voir si je tiens le coup .

Quand tu dis « j’ai du mal à comprendre qu’on ne puisse s’arrêter de parler », ben je pense que c’est à mettre en parallèle avec le fait que pour nous les E, il est difficile à concevoir qu’une personne cherche en permanence à s’isoler (physiquement ou dans sa tête)... ("il/elle est autiste ???")

D’ailleurs y a t il des degrés dans la facette d’introversion / d’extraversion ? De ce que j’observe, je pense que oui… Mais dans ce cas est ce que le modèle du MBTI le mesure ? (« un gros E/I serait au niveau 9 »)

Oui il y a un test du mbti qui mesure notre niveau d'introversion et d'extraversion.

Sinon intéressant ce que tu as dit ici : "Tout l'inverse des E qui parleraient presque pour combler ce silence pesant si angoissant !"

Tu devrais peut e^tre plutôt chercher l'origine de ton extraversion excessive, au lieu de chercher une méthode pour devenir plus I, non ?

Moi par exemple, je sais que je suis beaucoup introverti, parce que je suis timide, je cherche à éviter les conflits, je manque de confiance en moi, je suis trop centré sur moi même.
Ce qui me permet de savoir sur quoi travailler pour m'ouvrir d'avantage aux autres.

Nico06 a écrit:

J'aime les personnes qui s'expriment peu mais qui en quelques mots vont être "justes (exacts et limités à la fois) dans leurs propos" ! Tout l'inverse des E qui parleraient presque pour combler ce silence pesant si angoissant ! Suspect

Bah il y a aussi des introvertis qui parfois parleraient presque pour combler ce silence si angoissant.  
Après faut voir ce qui se passe en terme de préférences.
Pour ma part en ce moment, je crois que je suis dans l'activation d'une fonction Je, parce que soit je suis comme tu dis, gêné par les silences et je vais vouloir sortir quelque chose de banal ou de complétement raté (à mon grand désarroi) soit je vais être très jovial et m'arranger pour faire parler ou faire rire les autres d'une manière spontanée qui m'étonne moi-même.
C'est surement transitif mais j'aimerais bien retrouver l'équilibre ...

Nico06 a écrit:

Quand tu dis « j’ai du mal à comprendre qu’on ne puisse s’arrêter de parler », ben je pense que c’est à mettre en parallèle avec le fait que pour nous les E, il est difficile à concevoir qu’une personne cherche en permanence à s’isoler (physiquement ou dans sa tête)... ("il/elle est autiste ???")

Cette question d'extraverti sur les introvertis, même un psy peut se le demander

Spoiler:

Nico06 a écrit:

Il est difficile à concevoir qu’une personne cherche en permanence à s’isoler

Dés que j'observe quelque chose, ça déclenche des réflexions.

Vient toujours un moment, où je souhaite que ça s’arrête, ou du moins que ça se calme. Et ma foi, l'isolement est une solution (pas forcement une grotte au fond des bois , comme marcher seul, ou être membre d'un groupe sans être sollicité, et qui discute d'un truc dont tu n'as rien à faire.

Après, toutes les solutions ne sont pas contenues dans le MBTI... Ce dernier décrit nos fonctions cognitives dominantes, mais dans l'idéal, c'est surtout un axe de réfléxion pour mieux se comprendre dans nos fonctionnements et du coup de pouvoir se développer.
Du coup, à mon avis, le problème n'est pas que ton "E" t'envahit, mais plutôt que tu compenses quelque chose - une angoisse par exemple, ou un manque affectif, un besoin d'attention - que tu dois d'abord identifier. Puis en parallèle, apprendre en zyeutant tes fonctions ce qui peut t'aider à te recentrer.
Quand je suis fatiguée de voir du monde - bah ouais, ça arrive aux extravertis de devoir s'isoler un peu, surtout que répondre aux besoins émotionnels des gens me fatigue énormément - je cherche alors les stimuli qui vont m'aider à me recentrer. Ca passe par la marche à pieds, pour débrider mon Ne dom par exemple. Par la création, pour stimuler mes fonctions en général. Par la contemplation de quelque chose - un film, un bouquin - rester passive et laisser couler.

Hiiiiin... C'est pour ça qu'à la fac, je...
*repense à toutes ces fois où... *

Hu... Nevermind.

Un truc typique des extravertis avec quelques soucis de boucles, ou qui ne régénèrent pas assez ce sont aussi :

- Les fuites en avant ( enchainer les relations infructueuses, par exemple, sans faire attention à en tirer les leçons)
- L'abus de bavardage : symptôme typique, une diarrhée verbale qu'un Immodium lingual n'endigue pas. On s'en rend compte. Mais lol ça s'arrête plus. Ca débite malgré soi, limite.
- Agitations, on ne reste pas en place, après la diarrhée, viennent les hémorroïdes (sooo seeexy!) et on ne tient plus assis.

Quand ça me prend, je me force à rester chez moi, tranquille, à regarder un film, à lire à livre. Bref, à débrancher le cerveau pour calmer cette nervosité constante.
Ca vous arrive aussi?

Boh ca arrive aussi aux introvertis sauf que c'est dans un cadre intime et pas dans un groupe étendu !

Ce que tu décris me semble tout de même extrême comme "médicament"...


Le truc c'est que perso, je le vois pas venir du tout... Ca se déclenche dans la vie de tous les jours sans prévenir... Donc pas possible d'anticiper ce genre de remède.

Ce que j'essaie de faire, c'est de me "mettre en mode ombre" en adaptant mes pensées, ma posture physique, et surtout en en prenant vraiment conscience que "je déborde".

En fait vous savez d'où provient toute cette énergie ? Elle est surtout provoquée par des stimulus extérieur, ou elle est en vous de manière innée ? Et par exemple, si vous vous défoulez en sport, vous serez ensuite plus calme ?

Je pense aussi qu'il y a un rapport avec l'orientation de notre énergie, si on l'extériorise ou intériorise, mais beaucoup de E sont calmes et inversement.

Je demande parce que moi j'ai tendance à être inerte, mais je pense que c'est dû à mon introversion et mon côté 9.

Luna a écrit:

En fait vous savez d'où provient toute cette énergie ? Elle est surtout provoquée par des stimulus extérieur, ou elle est en vous de manière innée ? Et par exemple, si vous vous défoulez en sport, vous serez ensuite plus calme ?

Je pense aussi qu'il y a un rapport avec l'orientation de notre énergie, si on l'extériorise ou intériorise, mais beaucoup de E sont calmes et inversement.

Je demande parce que moi j'ai tendance à être inerte, mais je pense que c'est dû à mon introversion et mon côté 9.

Cette énergie, bah... C'est un retour en boucle externe en fait. Comme un mouvement perpétuel qui s'accentue, une surtension sans prise de terre pour s'évacuer.
Le sport, ça me stimule mais mentalement, perso. Ca me met en phase "opé" et les pensées s'accélèrent. J'ai l'esprit plus clair, parce que je ressens que le corps a évacué les toxines. Ce qui stimule vraiment, c'est une joute verbale. Qu'on me fasse réfléchir, qu'on stimule mon Ne.

@Nico : oui, peut-être... Pas besoin de passer toute la journée, généralement, deux heures me suffisent. Une soirée, si je suis vraiment fatiguée. Je n'ai pas un besoin forcené de sortir non plus, mais se recentrer c'est vraiment vital.