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| Auteur | Message |
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Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
| (#) Sujet: Le claquage de porte Jeu 14 Mar 2019, 13:50 | |
| https://www.google.com/amp/s/www.espritsciencemetaphysiques.com/pour-seloigner-des-gens.html/amp
Bonjour.
Avez-vous déjà observé ceci chez un INFJ de votre connaissance ?
L'avez-vous déjà vécu ?
Si oui, qu'est-ce que cela a éveillé en vous ?
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| | | Henri_Vargroas Mécréant II le Retour
Type : INFJ 9w8 THQI Age : 48 Lieu : Finistère Emploi : Oui Inscription : 31/10/2016 Messages : 697
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Ven 15 Mar 2019, 14:41 | |
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| | | Caféine Aucun rang assigné
Type : ISTJ funambule (et 9) Age : 35 Lieu : ... Inscription : 26/08/2017 Messages : 638
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Mer 15 Mai 2019, 17:00 | |
| A vrai dire, je me reconnais pas mal dans cette description (et ce n'est pas un comportement dont je suis particulièrement fière)... ce qui me fait dire que ça pourrait relever du type 9 plus que de l'INFJisme Par contre, j'ai un côté nostalgique Si-Fi qui fait que j'ai paradoxalement beaucoup de mal à accepter la fin définitive d'une relation. J'admire chez les xNxJ (et chez les xSxP aussi d'ailleurs) leur capacité à avancer sans un regard en arrière, à tout détruire pour repartir de zéro sans regret. J'ai souvent des aspirations de ce genre, et en même temps c'est très difficile à réaliser vraiment pour moi. |
| | | Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Mer 15 Mai 2019, 17:36 | |
| J'ai lu quelques documents à ce sujet qui attestaient du fait que c'était un comportement qu'on retrouve également fréquemment chez l'INTJ.
Mais, à la différence de l'INFJ, qui laisse quelques "avertissements" derrière lui avant de procéder au claquement de porte, et qui a tendance à laisser à l'autre plusieurs chances de rectifier l'attitude problématique ayant fait naître l'idée du claquement de porte, l'INTJ procède de manière propre et nette.
Il vient voir l'autre et il dit : "écoutes, nous sommes allé au bout de ce que nous pouvions nous apporter mutuellement, et nous avons atteint une limite. Je pars".
La raison pour laquelle c'est plus compliqué pour l'INFJ, c'est qu'il doit pour procéder au "claquement" rompre l'harmonie. Et que cela équivaut à une torture intérieure pour l'utilisateur de Fe. Je trouve l'analyse bonne. J'en ai fais plusieurs dans ma vie. Je n'en suis pas fier du tout non plus...
(Je crois que l'INTP aussi à son style bien particulier de "claquement de porte".)
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| | | Henri_Vargroas Mécréant II le Retour
Type : INFJ 9w8 THQI Age : 48 Lieu : Finistère Emploi : Oui Inscription : 31/10/2016 Messages : 697
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Mer 15 Mai 2019, 18:04 | |
| - Citation :
L'avez-vous déjà vécu ?
En quelque sorte oui, mais je ne claque pas la porte, la seule chose que je ferme c'est mon empathie, je me ferme juste à l'effort de comprendre l'autre. - Citation :
Si oui, qu'est-ce que cela a éveillé en vous ?
plus de lien --> plus de problème. - Citation :
Parfois, le claquement de porte n’a lieu que dans l’esprit de l’INFJ, et il continue à rester en contact avec la personne à qui il a claqué la porte.
Ca je sais très bien faire, c'est très pratique ... le coté un peu chiant c'est que l'environnement ne bouge pas, mais au moins je sais à quoi m'attendre, je sais précisement quels sont les sujets où je vais perdre de l'energie inutilement, et donc m'abstenir de toute intervention. Du coup quand je ne dis rien, soit j'écoute, soit j'attends que ça passe. - Citation :
leur capacité à avancer sans un regard en arrière, à tout détruire pour repartir de zéro sans regret
Ok pour la première phrase, par contre je ne détruis rien du tout, c'est juste que ma conception de la personne devient immuable. Je ne réouvre le concept que s'il y a quelque chose de nouveau, qui génère un affect de bien etre. SI c'est du mal etre, la personne peut taper aussi fort qu'elle le veut, ça ne fera que fermer encore plus mon empathie. En gros je refuse purement et simplement de considerer l'autre comme étant une source d'affect, elle devient aussi transparente que le vent qui souffle. les deux derniers mots de la phrase par contre son vrai, sans aucun remords, ni regrets. Le contraire est aussi vrai, toute personne que j'ai considéré un jour comme une source et qui vient à moi sans aucune intention particulière, mon concept de la personne se met à jour tout seul, et la porte devient ouverte. Un peu comme si tu essayais d'ouvrir une porte blindée avec tout et n'importe quoi, alors qu'il te suffit que tu dises "sésame ouvre toi" juste pour voir si ça s'ouvre pour que la dite porte s'ouvre. |
| | | loupalladium Aucun rang assigné
Type : INFJ Age : 46 Lieu : Mons Emploi : paramédical Inscription : 30/11/2013 Messages : 28
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Sam 21 Sep 2019, 21:12 | |
| ça m'est arrivé aussi plusieurs fois. Je ne regrette jamais de l'avoir fait. si regret il y a, c'est de ne pas avoir pu éviter l'inévitable. Quand j'arrive à cet extrème c'est que j'ai tout tenté. |
| | | Leenox Aucun rang assigné
Type : N/A Age : 36 Lieu : N/A Inscription : 16/04/2019 Messages : 475
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Ven 27 Sep 2019, 21:02 | |
| Oui, pareil ça m'est arrivé plus jeune de façon extrême (claquer la porte et ne jamais revenir) Ensuite j'ai eu une période que je juge pour moi plus mature où j'ai tenté de comprendre le pourquoi de ce claquage de porte qui me semblait extrême et alors que je m'interrogeais et croyais à l'existence de solutions plus subtiles, moins douloureuses pour l'autre (et pour moi aussi toujours: au passage j'en ai aussi subi quelques-uns jeune de ces claquages de porte). En quête de justesse et de respect. J'ai réalisé dans mon cas que les claquages étaient des réactions de défense extrême dans des relations à l'époque (et ma personne aussi) peu matures assez 'tout ou rien', 'gentil/méchant' et j'ai essayé de travailler pour déjà ne plus me retrouver vraiment à m'ouvrir trop vite à des personnes trop immatures ce qui me semblait en fait être la meilleure chose pour être heureuse et puis donc ne plus avoir besoin de cet extrême de réaction.
Au delà du choix de personne, du fait de s'ouvrir progressivement aussi quelque chose que j'apprends avec l'âge, c'est à faire plus d'avertissements "clairs et nets" et m'assurer que l'autre a bien compris (par des questions "me comprends tu?", et réaffirmation de mon mal-être "je me sens mal quand tu + comportement que l'autre a eu") Et j'espère ainsi ne pas me retrouver à infliger (ou subir) ces comportements de rejet extrême (j'écoute plus les avertissements des autres)
Pour résumer, j'ai subi et infligé ces comportements de claquage de porte (rupture de contact abrupts) car dans mon histoire je manquais d'écoute (des avertissements que l'autre m'envoyait) parfois aussi il était trop timoré pour les faire clairement (et s'assurer que je comprenne), parfois aussi j'étais moi trop timorée pour verbaliser un clair stop. En travaillant la qualité de verbalisation (clarté, rapidité d'action et m'assurer que l'autre comprend), c'est déjà mieux. Et je ne pense pas que ce soit forcément un problème propre aux INFJ mais j'aurais tendance à penser un problème général de mauvaise verbalisation de ses ressentis et besoins et aussi d'écoute de tout ça chez l'Autre et propre au assez - à mon avis - pauvre niveau global de communication de qualité dans notre société.
Dans tous les cas, quand dans ma vie j'ai claqué une porte, j'ai réalisé que c'étiat par défaut souvent de solutions plus subtiles, j'ai ressenti de la culpabilité 90% du temps. 10% j'ai réalisé que j'avais attendu bien trop longtemps pour claquer la porte. J'ai su pardonner lorsqu'on m'a présenté des excuses mais la relation n'a plus jamais été aussi proche, et dans la foulée quelques temps plus tard des personnes avec qui la communication (relation aussi) était naturellement plus évidente sont devenus des proches. Souvent ça c'est ainsi passé dans mon histoire ces claquages de porte je pense ont juste indiqués des relationnels trop chaotiques naturellement donc meilleurs avec plus de distance et un besoin de se prendre en charge et se rediriger vers d'autres relations plus évidentes (voire satisfaisantes je crois désormais). |
| | | Ginger732 Aucun rang assigné
Type : INFJ Age : 39 Lieu : Paris Inscription : 05/09/2019 Messages : 4
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Lun 28 Oct 2019, 17:24 | |
| Je le fais assez souvent, ce qui fait que j'ai tendance à m'isoler. Je sais très bien (trop peut-être?) me préserver des relations toxiques, et analyser mes ressentis, alors dès que je commence à sentir des signes de toxicité (réflexions blessantes, volonté de culpabiliser, mensonges, tromperies, comportement passif-agressif à répétition, manque de bienveillance récurrent...), je coupe. Et comme, malheureusement pour moi, mes attentes sont assez élevées, je suis souvent déçue. Parfois je me dis que je suis trop radicale, par exemple qu'au lieu de couper définitivement les ponts avec Untel j'aurais dû me contenter de prendre un peu de distance émotionnellement, ce qui m'aurait permis de continuer malgré tout à évoluer dans son cercle social, être invitée à ses soirées, bref me préserver un peu mais sans m'isoler pour autant. Eh bien rien à faire, je n'y arrive pas. Je ne sais pas/n'ai pas envie de faire semblant, alors pour être en phase avec moi-même je coupe. Parfois malgré tout, selon le contexte, je me contente de prendre un peu de distance et de fermer la porte émotionnellement seulement; dans ce cas je peux continuer à côtoyer la personne mais je ne m'investis plus, je donne moins (d'écoute, d'empathie, de temps). Je suis tout à fait capable de claquer la porte avec des gens très proches, de la famille par exemple (mon père, extrêmement toxique et manipulateur, qui a fait beaucoup de dégâts dans la famille, et a qui je n'ai pas parlé depuis 2005). À noter tout de même : si la personne concernée par le claquage de porte vient me demander des explications, je peux tout à fait lui expliquer mes raisons et en discuter. Je ne pratique pas le ghosting sauvage à tout prix, surtout si je vois que la personne en souffre. Mais bizarrement il arrive rarement qu'on vienne me demander le pourquoi du comment d'un claquage de porte. Je sais aussi rouvrir la porte après des excuses sincères (et si la raison du claquage de porte initial n'était pas trop grave). |
| | | PierreDuTerrail Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 41 Lieu : Sur le fil Inscription : 27/07/2021 Messages : 6
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Mer 28 Juil 2021, 04:14 | |
| "En gros je refuse purement et simplement de considerer l'autre comme étant une source d'affect, elle devient aussi transparente que le vent qui souffle."
C'est une belle image. J'ai pu observer cela chez plusieurs INFJ. Et je trouve cela très inspirant, pour répondre à des cas extrêmes.
Tenez-vous consciemment un discours intérieur pour couper cet affect ? Du style :" je décide que cela ne m'atteindra plus."
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| | | Pcell Aucun rang assigné
Type : Fi-Ni 5w4 Age : 36 Lieu : Dans une mégastructure Emploi : Silicate Inscription : 16/11/2020 Messages : 97
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Jeu 05 Aoû 2021, 20:00 | |
| - Flop a écrit:
- J'ai lu quelques documents à ce sujet qui attestaient du fait que c'était un comportement qu'on retrouve également fréquemment chez l'INTJ.
Mais, à la différence de l'INFJ, qui laisse quelques "avertissements" derrière lui avant de procéder au claquement de porte, et qui a tendance à laisser à l'autre plusieurs chances de rectifier l'attitude problématique ayant fait naître l'idée du claquement de porte, l'INTJ procède de manière propre et nette.
Il vient voir l'autre et il dit : "écoutes, nous sommes allé au bout de ce que nous pouvions nous apporter mutuellement, et nous avons atteint une limite. Je pars".
La raison pour laquelle c'est plus compliqué pour l'INFJ, c'est qu'il doit pour procéder au "claquement" rompre l'harmonie. Et que cela équivaut à une torture intérieure pour l'utilisateur de Fe. Je trouve l'analyse bonne. J'en ai fais plusieurs dans ma vie. Je n'en suis pas fier du tout non plus...
(Je crois que l'INTP aussi à son style bien particulier de "claquement de porte".)
J'ai tendance a faire ça aussi et appeler ce comportement larguage en cours de route. ^^` J'ai conscience que ça peut paraître 'violent' pour certaines personnes mais au moins ça a le mérite d'être clair et de ne pas être hypocrite ou manipulateur. Quand j'estime que la personne m'apporte plus d'ennuis et que l'investissement de temps ou bénéfices devient déséquilibré ou toxique. J'ai remarqué avoir moins d'états d'âme et être plus expéditive, que mon amie INFJ a qui j'ai essayer de faire remarquer qu'elle s'emcombrait souvent de personnes toxiques ou peu désireuses de partager. Heureusement elle en a enfin pris conscience et gère mieux ça maintenant. Par contre ça reste en effet quelque chose de relativement rare et il faut aller loin car ma loyauté est assez élevée . |
| | | Henri_Vargroas Mécréant II le Retour
Type : INFJ 9w8 THQI Age : 48 Lieu : Finistère Emploi : Oui Inscription : 31/10/2016 Messages : 697
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Mar 05 Oct 2021, 20:42 | |
| - PierreDuTerrail a écrit:
Tenez-vous consciemment un discours intérieur pour couper cet affect ? Du style :" je décide que cela ne m'atteindra plus."
Mon discours intérieur : rapport gain/perte négatif ou relation niv 1/2 pas d énergie pour remonter, pas envie, laisser sortir les gens de ma vie. Beaucoup plus simple, beaucoup plus sain... Que je conclu par" C la vie" ou "on verra bien", tout en sachant qu ainsi la relation disparaîtra d elle même. (sans regret, ni remord, sinon on rentre dans la culpabilité, et ça niveau énergie C un gouffre) |
| | | Meleabrys Aucun rang assigné
Type : INFJ Age : 42 Lieu : Dans ma tête Inscription : 03/03/2020 Messages : 304
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Jeu 07 Oct 2021, 18:52 | |
| Ca m'est arrivé à plusieurs reprises, y compris de membres de ma famille. Parfois je leur dis, parfois pas. Parfois je laisse la vie faire, parfois je mets les gens hors de la mienne, je peux être très patiente, mais aussi très tranchante, en particulier si les gens ne comprennent pas et insistent (voire pire : me font des reproches pour essayer de me culpabiliser). J'ai réussi à reprendre contact avec ma grand-mère malgré tout, mais en ne lui accordant plus mon affect. Et je continue à entretenir une relation cordiale avec mon ex (pour le bien des enfants, sinon je ne lui parlerais même plus). C'est un sujet assez complexe dans la vie d'une personne, je pense.
Je pense que Ni observe les situations longuement avant de juger, n'hésitant pas à laisser le champ libre à Fe. Par contre, quand ça commence à faire trop, Ti intervient pour trancher (en se basant sur les faits purs et durs). |
| | | Henri_Vargroas Mécréant II le Retour
Type : INFJ 9w8 THQI Age : 48 Lieu : Finistère Emploi : Oui Inscription : 31/10/2016 Messages : 697
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Ven 15 Oct 2021, 21:32 | |
| Quand tu as le moral dans les chaussettes, je trouve difficile de tenir cela.
Chacun sa vie, désolé je n ai plus de place. |
| | | gbzh Aucun rang assigné
Type : INFJ Age : 51 Lieu : ici et là Inscription : 14/01/2022 Messages : 16
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Ven 14 Jan 2022, 19:32 | |
| OMG mais c'est tellement ça. Il va falloir que je fasse plus attention à ça. |
| | | Hiver Aucun rang assigné
Type : INFJ-T Age : 46 Lieu : Montpellier Inscription : 17/08/2022 Messages : 58
| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte Jeu 18 Aoû 2022, 10:08 | |
| Bonjour,
Pour répondre à ce sujet, je dois commencer par dire que je vis actuellement une rupture amère à mon initiative, après avoir donné des signaux clairs sur mes attentes.
Je suis d'accord avec la nécessité de mettre un "dossier" de côté lorsque notre perception de la personne ou de la situation devient immuable, et jusqu'à nouvel élément susceptible de changer la donne. De ce point de vue, mon côté rationnel m'indique que j'ai fait le bon choix, donc sans remord ni regret.
Cependant il peut exister un antagonisme entre le côté rationnel qui indique que j'ai bien fait, et le côté émotionnel qui me fait toujours rester dans l'attente et l'espérance d'un changement. Dans mon cas, j'ai toujours des sentiments pour cet homme, je culpabilise d'avoir posé cet acte.
Donc pour résumer, c'est se faire du bien et du mal en même temps. Comment géreriez-vous ce type de situation ? |
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| (#) Sujet: Re: Le claquage de porte | |
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