J’essaie de typer le personnage principal d’une saga (Pierre de Siorac dans Fortune de France) et il y a un indice que j’ai du mal à interpréter: il est décrit comme «plus intéressé par les gens que par les choses ». Il est effectivement très habile à cerner les gens, et à les ménager selon la situation (il joue très bien du « plat de la langue »).  (Il n’est pas, pourtant, un ambitieux ni un manipulateur, mais le contexte d’instabilité et de tensions dans tout le royaume où se font pressentir les guerres de religion incite à être très prudent et surtout pas trop franc)

De manière générale, être plus intéressé par les gens que par les choses, c’est quoi en MBTI?

- de l’extraversion plus que de l’introversion? Mais tous les types E ne se soucient pas des gens, non?
- de la décision extravertie en 1ère ou 2ème position? donc EXXJ ou IXXJ? Les IXXJ et les EXXJ du forum, correspondez-vous à cette description ?*
- ni un type ni un autre, mais un « anti-type »? Genre: anti-IXXP?
- et même, peut-être, de l’ennea?


*en s’aidant du cas du personnage, on peut penser que c’est plus EXXJ que IXXJ, car il est extraverti : le point de vue du roman est interne, et il décrit une telle mélancolie, un tel déchirement et un tel regret face à la solitude que cela ne fait pas l’ombre d’un doutes

J’attends vos réflexions et vos témoignages! (il y a un arrivage de EXXJ sur le forum )

Je ne connais pas ce personnage et ne peux pas te répondre selon lui, mais si l'on devait décrire "plus intéressé par les gens que par les choses", je pencherais plus sur la dichotomie F/T (je vois moins ce que ça donne en terme de fonction).

Pour l'extraversion, je ne pense pas que ce soit un critère. Il s'agit de préférer un monde extérieur ou intérieur (résumé grossier), mais il y a des choses et des gens dans les deux mondes.

J'ai une grand-mère ESFJ (mon opposé, donc ), qui se dit plus intéressée par les gens que par les choses (contrairement à moi, même si je peux aussi m’intéresser aux gens). En fait, les choses lui sont subalternes : par exemple, je lui ai déjà expliqué un peu de linguistique (et mon grand-père, qui est mort récemment, aussi). Elle m'a dit après que la linguistique lui plaisait car cela me plaisait et lui rappelait mon grand-père, mais que seule elle ne l'aurait jamais abordée. Donc, les choses sont pour elle des prétextes à nouer des liens avec les gens, mais n'ont pas d'intérêt en soi (je me permets de conclure cela car elle m'a aussi fait ces observations avec d'autres choses).

En terme d'ennea, d'après des descriptions que j'ai pu lire, je dirais que le mental s'intéresse plus aux choses et l'émotionnel plus aux gens. Cette histoire de choses-prétextes, je crois (mais sans certitude) l'avoir déjà lue à propos du 2. Le 5, qu'on a déjà décrit comme l'opposé du 2 (là encore, je ne sais plus où je l'ai lu), s’intéresse au monde qui l'entoure, mais surtout aux choses.

Voilà, j'espère que c'était constructif.