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| Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP | |
| Auteur | Message |
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Nusstorte Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 24 Lieu : Rueil-malmaison Inscription : 24/11/2020 Messages : 5
| (#) Sujet: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Mar 24 Nov 2020, 14:03 | |
| Bonjour à tous, je suis tout nouveau sur ce Forum et je suis bien content de trouver un endroit pareil pour discuter.
Malheureusement pour vous braves INTJ, mon message sera sans doute très décousu et sacrément incohérent dans sa construction. Ce sera aussi trop long, alors ne perdez pas votre temps si vous ne le souhaitez pas. Pardon d'avance. C'est votre avis qui me tient le plus à coeur, car vous êtes semblable sur beaucoup de point à la personne dont je vais vous parler. Bien sûr chacun est unique, là n'est pas vraiment la question. Je m'arrête simplement à des schémas de pensées.
Vous n'aurez pas une bonne image de moi, je préfère vous prévenir. Je ne garantie rien quand à la clarté de mon récit et je dois bien avouer que tout ce que je vais raconter, me met très mal à l'aise. Je l'ai déjà raconté une fois et les retours que j'ai reçu m'ont fait complètement sombrés et j'ai déprimé encore plus, avec des insomnies, puis j'ai perdu pas mal de poids, suite à ça. Je m'y attendais au fond, mais je souhaitais juste être jugé et puni en racontant mes fautes. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, mais le fait d'être lyncher était à mon sens ma sanction et c'était entièrement mérité. J'estimais que je devais m'auto-détruire et ce fut un moyen que j'ai trouvé pour le faire. J'ai failli, j'ai si mal agi et j'ai perdu son respect ainsi que sa sympathie. C'était impardonnable à mes yeux, ça l'est encore aujourd'hui et ça se le sera toujours. Je me déteste encore pour ça, même si c'est contre-productive, mais peu m'importe, car ma vie n'a plus beaucoup de sens depuis cet été. Et je ne veux pas lui en donner, en omettant cette personne de ma vie, malgré le fait que ce serait le plus bénéfique pour moi, dans la mesure où c'est ce que cette personne souhaite actuellement. Mais je ne peux pas, je n'y arrive pas et je nourris l'espoir qu'un jour, je puisse redevenir son ami et me racheter. Même si je suis conscient qu'objectivement parlant, c'est très très très peu probable. Impossible d'ailleurs.
Bon vous voyez ça commence bien haha.
Je vais me présenter moi aussi. Je m'appelle Marc et j'ai 20 ans. Prénom peu commun, chez les jeunes, pas trop à la mode à notre époque, je le déplore. Je suis étudiant en DUT Gea en 2ème année dans une fac loin de chez moi, mais fuir ma famille, bien que je les aime beaucoup ne me gène pas et puis j'ai une bonne Bourse + Apl pour mes frais. Ça me suffit et j'ai même suffisamment d'argent pour donner aux SDF quand j'en croise (je ne sais pas pourquoi je me sens obligé de donner de l'argent au SDF quand j'en croise un. Je culpabilise d'être une mauvaise personne si je ne le fais pas. C'est très égoïste comme motivation pour aider autrui, j'en ai parfaitement conscience. Je ne suis clairement pas altruiste, je reste un escroc au fond de moi), même si du coup je dois frauder le Tram pour rentrer chez moi, car j'ai donné l'argent qui me servait à acheter mon ticket... La "bonne action" qui m'amène à en commettre une mauvaise après. C'est raté pour être une bonne personne encore une fois. Enfin de toute façon, je n'ai pas envie de prétendre être quelqu'un de bien, l'imposture me détruirait trop. Me dire que je suis mauvais m'attriste énormément certes, mais me rassure, car cela prouve bien qu'en définitive, les bonnes personnes le sont vraiment dans leur fonds et non dans la forme comme moi. Je ne supporte pas qu'on dise que je suis quelqu'un de bien, les gens ne se rendent pas compte de la réalité, alors ils se méprennent sur vous et ça m'énerve. Ayant ma vision de la bonne personne, je vis très mal le fait d'être associé à ce que je ne suis pas. Je suis humain, j'aimerais être comme mon idéal moral, cependant la réalité me rappelle bien que je ne suis certainement pas l'être vertueux que j'idéalise. Je suis même tout le contraire.
Je passe déjà pour un alliéné à vos yeux. C'est plutôt normal.
Pour faire court, sans rentrer dans les détails, je viens d'une famille assez particulière. J'en ai jamais vraiment eu conscience et j'ai toujours pensé que c'était se chercher des excuses se faible que de dire que mon passé pouvait expliquer, voir même justifier ma façon d'être. Il n'en était rien pour moi, néanmoins je commence à me dire qu'au fond le problème vient peut-être de là.
J'ai eu ce qui s'appelle un père "autoritaire, rabaissant et violent" du moins c'est comme ça qu'on pourrait définir de manière lucide et concrète les choses. Je l'aime quand même énormément et je vois beaucoup de bien en lui, nonobstant tout le mal qu'il à causé à mon frère, moi et ma mère. Disons que traiter ses gosses de "merde, d'enculé, d'ordure, de clebard" le tout en les frappant me paraissait normal enfant. Ça ne l'est pas quand j'y pense. Je ne lui en veux pas tant que ça. Il a eu beaucoup de soucis dans sa vie lui aussi et aurait pu beaucoup plus mal finir. Je trouve même qu'il s'en sort vachement bien. Ma mère est une dépressive sévère, qui a déjà fait des choses qu'elle n'aurait pas dû, surtout devant ses enfants. Je lui en veux encore pour ça, car à cause de son comportement, j'ai eu la sensation qu'elle ne se rendait pas compte qu'en refusant d'affronter la vie, elle me montrait le pire exemple. Elle a eu beaucoup de problèmes elle aussi, et n'a épousé mon père que dans l'unique but de ne pas finir seul, afin d'avoir des enfants. Elle en aurait eu tout un tas simplement pour combler un vide, alors que financièrement la famille était loin de rouler sur l'or... Je pourrais approfondir en parlant de mon grand frère qui a des problèmes psychologiques (troubles anxiogène sévères) qui ont fait que si les choses ne se passaient pas comme il le voulait, sa colère pouvait être assez grave et gamin, j'en ai fais les frais. J'ai uriné dans mon lit jusqu'à l'âge de 10 ans, simplement car mon frère ne supportait pas que je me lève la nuit pour y aller. Si je me levais, ça se passait pas très bien et je me faisais frapper. Ça m'a tellement traumatisé toute cette affaire que même maintenant je pisse dans un seau haha... J'ose pas me lever la nuit... Allez savoir pourquoi. J'aurais aimé pouvoir exteriorisé mes soucis à l'école, mais j'étais trop bizarre, trop mauvais et j'ai passé une bonne partie de ma scolarité à être harcelé et frappé. On ne va pas mentir, j'ai pas aimé mon collège. J'en ai jamais parlé à ma famille qui avait leurs problèmes de chômage et puis je voulais pas que mon père sache que j'étais non seulement un déchet associal, mais aussi un gamin faible et rejeté. Au lycée je n'étais plus harcelé, mais je suis resté seul dans mon coin et je séchais les cours en restant (non pas chez-moi, car mon père s'y trouvait, étant au chômage, mais sur les bancs du lycée). Les personnes de ma classe de seconde me voyait comme une personne bizarre, et se foutait pas mal de ma poire. J'ai eu mon bac mention bien avec la meilleur note de toute les classes de S...TMG (moins de mérite haha) du lycée. J'ai jamais vu les études comme ma boué de sauvetage, je m'en foutais allègrement de dépasser les autres. Je me servais juste de mes connaissances pour aider les gens à tricher lors des examens (j'ai même aidé un garçon de classe à tricher au bac). Pourquoi je faisais ça ? Peut-être pour me sentir utile et accepté qui sait. Malgré mon dossier confortable, j'ai arrêté les études après le bac. J'avais peur d'aller à la fac haha. Minable hein ?
J'ai bossé en tant que caissier dans une grande surface, et je ne sais pas pourquoi je me la jouais Robin des bois (jolie comparaison qui n'est pas de moi) en ne scannant pas une bonne partie des articles des clients quand il venait à ma caisse... Je culpabilisais de les faire payer trop... Encore une fois un mal pour un bien... J'ai repris mes études depuis nourrissant l'espoir de trouver du sens à ma vie, via des rêves idiots dont j'étais complètement indigne, mais ce ne fut pas vraiment le cas jusqu'en début du mois de juillet où j'ai pu rencontrer une fille peu banale, via une plate-forme peu commune pour faire des rencontres. JVC. Je ne savais même pas que c'était une fille à la base... Malgré tout mes défauts, elle a eu une bonne image de moi, je n'en revenais pas. D'habitude, j'ai tendance à ne pas trop fréquenter les gens, je ne les aime pas trop de manière générale. J'aide les gens, mais je ne les aime pas. Paradoxe... Mais elle, j'avais jamais rencontré de fille comme ça. En même temps des filles je n'en rencontre pas (bien que j'ai eu du succès à une époque, mais j'étais trop timide et les filles en question était assez superficielle et trop dans le paraître plutôt que dans le fond. Elles ne m'intéressait pas et j'avais peur de toute façon de me lancer. Quel homme ce Marc haha. Faut dire que même dans ma façon d'être, j'ai tout du parfait sous-homme. Je ne suis pas petit, maigrelet (quoique en ce moment j'ai perdu de la masse) ou avec un soucis hormonal qui aurait affecté ma voix ou la taille de ma virilité, pourtant je n'ai pas de fierté, ni d'estime de moi. Je ne suis pas laid officiellement, plutôt normal à ce qu'il paraît, mais je ne vois pas où les gens trouvent de la beauté en moi. Peut-être que ma façon de penser découle de mon passé, mais je ne parviens pas à expliquer pourquoi j'ai eu a souffrir.
Ces choses qui me sont arrivés, je ne les ais jamais comprises. Qu'avais-je fais de mal enfant pour être puni? Il devait bien y avoir une raison, mais laquelle ? Je regrette beaucoup d'être né parfois, et je me dis que si j'avais du courage, je ferais ce que j'aurais du faire depuis longtemps afin d'être soulagé. Je ne crois pas vraiment en Dieu, mais je me dis que si il existe, peut-être celui-ci m'a-t-il puni en prévision de celui que j'allais devenir. Peut-être que toutes ces épreuves étaient des tests pour me rendre meilleur, mais que j'ai échoué ? Enfin bon...
Je suis désolé je ferais ce message en deux parties pour expliquer pourquoi j'ai très très mal agi avec cette personne. J'accepterais vos critiques et vos jugements à ce moment là, lorsque je vous dirais tout concernant cette affaire. Je fais juste ce premier message pour vous expliquer qui je suis. Qu'on me comprenne peut-être aussi. Peut-être est-ce de la manipulation pour me faire prendre en compassion une fois que vous saurez la vérité, je ne sais pas trop.
J'essayerais de finir la suite à mon message dans les prochains jours, mais je reste sur ce Forum pour voir si il y a eu des réponses à ce que j'ai énoncé.
Merci à ceux qui ont le courage lire en tout cas. Pardon ça à du paraître très brouillon.
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| | | Procrastination Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 23 Lieu : Système solaire (comment ça, l'échelle est trop petite?) Inscription : 18/06/2020 Messages : 126
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Mar 24 Nov 2020, 19:30 | |
| C'est un peu long et je ne suis pas INTJ. Par ailleurs, je ne sais pas ce que tu attends de nous. Un avis sur ton témoignage ou as tu une question précise (peut-être dans la deuxième partie de ton message?).
Bienvenue sur le forum en tout cas. |
| | | Nusstorte Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 24 Lieu : Rueil-malmaison Inscription : 24/11/2020 Messages : 5
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Mar 24 Nov 2020, 19:54 | |
| Merci, ce Forum me plaît beaucoup. Oui je m'en rend bien compte j'ai écris un gros message assez brouillon. Désolé je voulais expliquer mon vécu et ma façon de voir le monde pour que vous puissiez me comprendre. Je ne sais pas si tu as pu lire, ça a du paraître assez désordonné dans sa structuration j'imagine.
Disons que j'ai un seul espoir qui me tient le plus à coeur et c'est pouvoir redevenir l'ami d'une INTJ, car suite à un comportement qu'elle a eu qui m'a fait perdre pied, je n'ai pas agi comme elle le voulait et j'ai fais quelque chose qu'elle ne souhaite pas excuser, ni oublier. Sans rentrer dans les détails, je n'ai pas respecté son intimité, par incompréhension et peur d'avoir été abandonné. Elle m'a conseillé de passer à autre chose, malgré sa volonté de ne pas me pardonner, me disant qu'elle ne me voyait pas comme une mauvaise personne et qu'elle ne me détestait pas et qu'elle savait que j'avais été sincère. Je n'en suis pas capable et je désespère d'avoir perdu son estime et son amitié. Voilà tout. J'essayerais d'expliquer tout cela plus en détail, mais j'ai conscience que mon cas est assez pathologique au fond. |
| | | Songe d'Automne Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 23 Lieu : France Inscription : 14/05/2020 Messages : 66
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Mar 24 Nov 2020, 22:07 | |
| Ce...ehm... C'est un peu trop long, pas assez synthétique. Que peut-on dire, à part "désolé pour toi" ? C'est une histoire entre toi, ton vécu et les sentiments que tu as envers ces souvenirs. Il n'y a aucun avis à avoir là-dessus, aucune solution miracle. Si tu veux du soutien émotionnel pur, tu devrais t'adresser aux ENFPs, INFP et/ou ESFJ. Les INTJ ici sont plutôt un cliché de gens froids et acerbes. Pourquoi tu te diriges vers ce stéréotype ? Les INTJ ne sont pas des rejetés, au contraire : ils sont adorés dans la communauté MBTI. Ce ne sont pas non plus des malheureux. Je pense sincèrement que tu devrais te tourner vers des personnes plus chaudes pour te consoler et t'aider à appréhender tes émotions. |
| | | Nusstorte Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 24 Lieu : Rueil-malmaison Inscription : 24/11/2020 Messages : 5
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Mar 24 Nov 2020, 23:02 | |
| Je ne saurais t'expliquer mais c'est parceque la personne en question est comme vous ou du moins elle est INTJ, même si elle n'aime pas trop son type, d'après ce qu'elle m'a dit et tout porte à croire que vous êtes les mieux placés pour la comprendre. C'est pour ça que je désire connaître votre avis. Vois-tu mieux ce que je veux dire ? |
| | | Songe d'Automne Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 23 Lieu : France Inscription : 14/05/2020 Messages : 66
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Mar 24 Nov 2020, 23:13 | |
| Bon, bon. Si elle t'en veut, n'espère rien. Je crois que la rancune profonde est typique des INTJ. La meilleure chose que tu pourrais faire serait d'en effet te reconstruire sans elle. Même si tu es encore euphorique à l'idée de lui parler, votre relation avait l'air bancale, aucun de vous n'aurait pu combler les besoins de l'autre. Tu peux la respecter et essayer de vivre de ton côté, ou commettre la même erreur et attiser encore plus sa rancœur, sans compter que ça t'enfoncera encore davantage dans ton malheur. Ça sera de toute façon difficile, mais essaie sincèrement d'aller mieux par toi-même, avec l'aide de psy si besoin. On est déjà complets par essence, l'autre ne nous complète pas, la relation c'est être entier et aimer l'entièreté de l'autre, pas être sa pièce de puzzle correspondante. Bref, elle veut juste ton bien, et elle a besoin d'espace et de vivre sa vie par elle-même. Je te prie de respecter sa décision. |
| | | Nusstorte Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 24 Lieu : Rueil-malmaison Inscription : 24/11/2020 Messages : 5
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Mar 24 Nov 2020, 23:51 | |
| Non c'est ce que je craignais. Alors cela te sembles impossible au final. Je comprend sa rancune, mais à la base mes fautes découlaient d'un comportement injuste qu'elle avait eu vis à vis de moi et qui m'a fait perdre pied. Elle ne m'a jamais dis pourquoi elle avait agi comme ça, à part me dire que cela n'avait plus d'importance. Pourquoi ne pas avoir expliquer ses raisons ? Tu parles de puzzle mais c'est le sentiment que j'ai vis à vis de tout ça. Disons qu'à une époque je lui ai inspiré beaucoup de respect et d'affection. Me reconstruire par moi-même cela ne peut pas être possible. Je n'ai pas votre indépendance ou votre force de caractère.
Pour t'expliquer ma faute : Disons que la chose qu'elle ne veut pas m'excuser, c'est d'être aller parler à sa soeur, afin de lui demander "pourquoi celle-ci était parti comme une voleuse pendant des semaines en sachant comment je le vivais." Sachant qu'elle voyait ceci comme ne nous concernant que moi et elle. J'étais parfaitement d'accord, mais à l'époque je lui en voulais et je ne comprenais pas. J'étais mal comme tout. Elle a décidé de partir au moment où je lui ai dis qu'elle me plaisait. Je ne comprend pas avec les autres elle a décliné leurs offres, mais pas avec moi. Et quand je lui ai demandé si c'est parce-que je ne lui plaisais pas (après cette faute), elle n'a pas voulu me répondre en disant que ça n'avait plus d'intérêt à présent. Comment dois-je le prendre ? Ai-je gâché tout?
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| | | Songe d'Automne Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 23 Lieu : France Inscription : 14/05/2020 Messages : 66
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Mer 25 Nov 2020, 01:32 | |
| Tu as quand même empiété sur son intimité, même si elle n'a pas agi avec respect envers toi. Si elle a fait ça, c'était probablement pour te pousser à la faute, ou à l'attente. Je ne vois pas pourquoi tu voudrais récupérer quelqu'un qui a l'air d'avoir des soucis avec elle-même, et quu en fait profiter les autres. Ce n'est pas parce que tu lui apportais quelque chose un jour qu'elle en a besoin, ou besoin sur le long terme. Rien n'est dû dans une relation, on donne ce qu'on veut donner, sans espoir de redevance. Aujourd'hui peu importe qui avait tort. Il faut que tu t'en détaches, aucun de vous ne vivrait bien un nouveau rapprochement. Refais ta vie. |
| | | Ebrom Aucun rang assigné
Type : Infp-t Age : 103 Lieu : Utopia Emploi : Prisonnier d'une perle de rosée Inscription : 13/11/2019 Messages : 28
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Mer 25 Nov 2020, 23:46 | |
| Salut. Témoignage très touchant. Je sais pas si la saignée biographique est un truc d'infp, mais j'ai toujours du respect pour cette manière sans concession de se livrer.
Pas vraiment de solution à apporter. La relation a l'air compromise. J'ai l'impression qu'elle ne mettait pas les mêmes attentes dans votre relation que toi, et que ton initiative l'a effrayée. Si c'est le cas, tu peux toujours essayer de lui envoyer un message en lui assurant qu'une simple amitié parcellaire te conviendrait, même si j'imagine que t'as déjà tenté. Mieux vaut ne pas forcer, pour elle déjà, et même pour toi.
Le mieux serait d'essayer de tourner la page, comme ça a été dit. Vu ton vécu et ses séquelles, un passage chez le psy serait une bonne chose à envisager je pense. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup à (re)construire au niveau de ta confiance en soi. C'est frappant dans ta manière hyper péjorative de te décrire. Peut-être lié à des troubles de l'humeur (dépression). Je peux comprendre l'état dans lequel te met la situation, mais je pense que tu dois avant tout te concentrer sur ton "développement personnel", et les opportunités de rencontrer des gens, en particulier des filles, s'ouvriront progressivement. Beaucoup de gens sont en mesure de t'offrir compréhension et stimulation, et d'avoir un lien privilégié avec toi. Simplement il faut se donner les moyens de les rencontrer.
Cette fille est pas unique, t'es pas en train de dire adieu à tes rêves, et tu peux profiter de cette "crise" pour entamer une... bon allez soyons ambitieux, une résurrection (trop ambitieux) reconstruction. Comment cela se faire ? Très bonne question. Mais déjà je pense que tu dois arrêter de te culpabiliser. C'est contre-productif. Arrête de t'en vouloir pour ce que t'as fait. Tu peux te reprocher d'avoir agi de manière inappropriée, mais il faut te débarrasser de la valeur affective hyper négative dont ça s'accompagne. Si t'es en dépression sévère cela dit, peut-être que t'es pas capable de porter un regard lucide sur les événements, ni de sortir par toi-même de ces ruminations, et dans ce cas-là, tu peux miser sur une thérapie, un traitement médicamenteux, du temps, ou un hasard de la vie.
Enfin je suis pas psy et j'ai trop peu d'éléments pour juger, mais j'ai l'impression de lire ici un appel à l'aide plus général que la préoccupation situationnelle dont tu nous fais part. Après je tape peut-être complètement à coté et mon pavé n'aura aucune pertinence, m'enfin, ça m'a jamais gêné d'écrire dans le vent. |
| | | Nusstorte Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 24 Lieu : Rueil-malmaison Inscription : 24/11/2020 Messages : 5
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Dim 29 Nov 2020, 18:58 | |
| - Ebrom a écrit:
- Salut.
Témoignage très touchant. Je sais pas si la saignée biographique est un truc d'infp, mais j'ai toujours du respect pour cette manière sans concession de se livrer.
Pas vraiment de solution à apporter. La relation a l'air compromise. J'ai l'impression qu'elle ne mettait pas les mêmes attentes dans votre relation que toi, et que ton initiative l'a effrayée. Si c'est le cas, tu peux toujours essayer de lui envoyer un message en lui assurant qu'une simple amitié parcellaire te conviendrait, même si j'imagine que t'as déjà tenté. Mieux vaut ne pas forcer, pour elle déjà, et même pour toi.
Le mieux serait d'essayer de tourner la page, comme ça a été dit. Vu ton vécu et ses séquelles, un passage chez le psy serait une bonne chose à envisager je pense. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup à (re)construire au niveau de ta confiance en soi. C'est frappant dans ta manière hyper péjorative de te décrire. Peut-être lié à des troubles de l'humeur (dépression). Je peux comprendre l'état dans lequel te met la situation, mais je pense que tu dois avant tout te concentrer sur ton "développement personnel", et les opportunités de rencontrer des gens, en particulier des filles, s'ouvriront progressivement. Beaucoup de gens sont en mesure de t'offrir compréhension et stimulation, et d'avoir un lien privilégié avec toi. Simplement il faut se donner les moyens de les rencontrer.
Cette fille est pas unique, t'es pas en train de dire adieu à tes rêves, et tu peux profiter de cette "crise" pour entamer une... bon allez soyons ambitieux, une résurrection (trop ambitieux) reconstruction. Comment cela se faire ? Très bonne question. Mais déjà je pense que tu dois arrêter de te culpabiliser. C'est contre-productif. Arrête de t'en vouloir pour ce que t'as fait. Tu peux te reprocher d'avoir agi de manière inappropriée, mais il faut te débarrasser de la valeur affective hyper négative dont ça s'accompagne. Si t'es en dépression sévère cela dit, peut-être que t'es pas capable de porter un regard lucide sur les événements, ni de sortir par toi-même de ces ruminations, et dans ce cas-là, tu peux miser sur une thérapie, un traitement médicamenteux, du temps, ou un hasard de la vie.
Enfin je suis pas psy et j'ai trop peu d'éléments pour juger, mais j'ai l'impression de lire ici un appel à l'aide plus général que la préoccupation situationnelle dont tu nous fais part. Après je tape peut-être complètement à coté et mon pavé n'aura aucune pertinence, m'enfin, ça m'a jamais gêné d'écrire dans le vent. Bonjour Ebrom, désolé d'avoir mis autant de temps à répondre, pas trop l'envie ni la forme d'écrire. Aujourd'hui je suis un peu plus neutre. Saigné auto-biographique typique aux INFP? Aucune idée pour le coup. Je ne sais pas trop si je peux me considérer comme un vrai INFP, je dois bien avouer que je ne sais pas trop si je correspond bien à ce type de personnalité. On dit que ça fait partie des types les moins communs du MBTI, peut-être que c'est pour ça que j'ai souvent été en décalage avec pas mal de gens dans ma vision de voir le monde. J'imagine que quand un INFP vit dans un milieu stable et épanouissant, cela peut lui réussir. Si c'est l'inverse, il aura sans doute nettement plus de mal à se reprendre en main qu'un type moins sensible et fragile émotionnellement. Après est-ce que je suis vraiment un INFP ? Je sais pas trop... Chaque fois que j'ai fais le test, je tombe dessus, alors bon... Tu vois cela comment Ebrom ? Non, sa décision est prise, elle veut que j'avance et ne souhaite pas renouveller notre amitié. Elle m'en veut toujours, n'oubliera pas et estime que au fond, c'est moi qui vis trop mal la chose et que la clémence c'est pas son truc. Je n'ai plus sentis d'émotion dans son dernier message, simplement un robot qui essayait de régler le cas qu'elle avait sous les yeux avec le facteur émotionnel incompréhensible pour lui à percevoir. D'une manière générale, j'ai remarqué qu'une situation triste ne lui apparaissait pas triste sur le coup, mais après coup, lors d'une analyse de la situation. C'était pas le genre à exprimer ses émotions. Je crois qu'elle cherchait à comprendre celles-ci en y plaçant la raison. Une fille très brillante intellectuellement, mais émotionnellement plus de difficultés. Je ne sais pas pourquoi, mais si je n'en avais pas les frais, je verrais encore cela comme une qualité. Mais plus maintenant. C'est simplement sa façon d'être, ni bonne ni mauvaise. C'esr sa façon à "Elle", tout simplement. Et j'appréciais énormément cela chez elle. J'aurais tellement voulu la comprendre mieux, être plus parfait pour répondre à ses attentes. Je m'en veux tellement pour ça. Elle méritait que je sois meilleur et j'ai tout gâché par ma faute. J'aurais jamais du mal vivre son ghosting. J'avais peur pourtant qu'elle parte à tout jamais et c'est ce que j'ai fais comme un imbécile. C'est impardonnable d'avoir perdu son amitié pour moi. Comme c'est une Intj elle a appris de son erreur pour agir différemment avec les autres la prochaine fois, mais pour moi rien à faire. J'ai l'impression de lui avoir servis d'exemple, afin qu'elle adapte son comportement à son environnement tel un caméléon... Ça me fait mal de voir ça. Oui peut-être que je n'ai pas eu une enfance merveilleuse, cependant je me dis que c'était une punition mérité en prévision de ce nul que j'allais devenir. Je crois en un monde équilibré, où on rien n'est dû au hasard et où ce qu'on appelle le Karma fait son oeuvre. Je ne veux pas accepter que j'ai eu un passé douloureux gratuitement, ce n'est pas le monde auquel je désire croire. Le monde se doit d'être juste, pas cruel. Sinon où est le sens à tout ça ? Si j'ai souffert gratuitement, alors ce n'est pas une souffrance légitime. Elle n'avait pas lieu d'être. Je comprend que ça paraît absurde, mais j'ai une vision très étriqué sur certaines choses car j'ai énormément de mal à accepter un bouleversement dans ma façon de percevoir le monde. Je ne souhaite pas entendre que tout ce que j'ai eu a subir était complètement gratuit, ça me ferait trop de mal de l'accepter. Je n'ai pas les moyens financiers pour consulter un psychologue, mais je n'apprécie pas non plus l'idée d'aller voir un psy de façon général. Quand aux médicaments, j'ai peur que cela entrave mes facultés de perception et de compréhension de mon environnement. Mon frère est sous traitement et ma mère aussi et ce sont malheureusement des gens amorphes, sans énergie, avec une conscience qui est loin d'être pleinement éveillé. Mon père avait eu l'alcool comme thérapie... Ça n'a pas trop marché... Le temps seulement peut faire son oeuvre. Mais je crois en quelque chose et je ferais tout pour que cela se réalise. |
| | | Majesté Aucun rang assigné
Type : INTP-A Age : 61 Lieu : Paris Inscription : 13/06/2019 Messages : 6
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Jeu 03 Déc 2020, 09:49 | |
| Bonjour Nusstorte, Peu de temps ce matin, j’irai droit au but, avant éventuellement d’y revenir plus tard, en fonction de ta réponse. A la lecture de ton récit, je dirais en premier que tu es très jeune et en pleine construction. Donc tu dois tenir compte de cette donnée : c’est l’âge où l’on peut être torturé, mais où l’on peut commencer à y voir clair. Mais ça peut prendre du temps. Donc, pas d’affolement, ni de précipitation. Paris ne s’est pas fait en un jour… Tu as eu une enfance difficile, dans une famille dysfonctionnelle. Il faudrait essayer d’identifier l’origine de ce problème familiaux, qui peut avoir un lien avec tes propres problèmes. Mais ce n’est pas l’urgence. Encore que tu puisses y réfléchir, si ce n’est pas déjà fait. En premier, et tu l’as bien identifié, tu restes conditionné par ce que tu as vécu. Notamment les relations toxiques avec ton père. Il est très fréquent qu’un enfant/jeune ayant pris l’habitude de vivre avec des parents qui les humilient et les culpabilisent, finissent par rechercher l’acceptation de personnes tout aussi toxiques, sans en être conscients. La personne dont tu parles et que tu sembles idéaliser, ne me parait pas aussi idéale. Le fait d’être, comme tu dis, partie comme une voleuse durant des semaines n’est en aucun cas un comportement acceptable, ni justifiable. Te reprocher de t’être adressé à sa sœur pour essayer de comprendre, n’est en aucun cas une intrusion. Moralement, elle te devait une explication. Ensuite, le prendre aussi mal est totalement disproportionné. Et refuser à présent tout rapport au prétexte que cela devait rester entre vous deux, me fait penser à un comportement manipulateur. D’ailleurs, la façon que tu as de t’accuser, alors que tu es dans ton bon droit, est assez révélatrice. Au début de tes messages, on avait l’impression que tu avais commis la pire des trahisons, voire plus. Tu te poses en criminel, alors que ce que tu as fais, bien que peut-être un peu maladroit, est totalement légitime : c’est elle, en tant qu’amie qui devait tout faire pour que tu comprennes et que tu ne t’inquiète pas de son silence. Les gens qu’on aime, on les ménage. Rien à voir avec son type INTJ. Ce type réputé froid et cérébral n’est pas dispensé d’être empathique. Je suis une caricature d’INTP et mon meilleur ami est INFP. Je ne suis pas comme lui, mais je le comprends et je le ménage. Lui, je le rassure. En essayant de comprendre sa grande sensibilité, je m’humanise et j’apprends à communiquer avec des personnes plus sensibles et émotives que moi. Je pense que tu fais fausse route. Au vu de ce que tu décris, la personne dont tu parles n’agit pas comme une INTJ, mais comme, au mieux, une personne instable ; au pire une personnalité toxique. Or, il est fréquent que des personnes ayant acquis une faible estime de soi à la suite d’humiliations et de brimades étant enfant, cherchent sans en être conscient à renouveler le même type de rapports. Malheureusement, certaines personnes manipulatrices ont le don de percer à jour ce type de profil et de se rendre sympathiques à leurs yeux, afin de jouer plus ou moins consciemment à se les attacher, les rabaisser (toujours très subtilement) et ensuite les abandonner. Souvent parce qu’un témoin entre dans le jeu. Ici, peut-être sa sœur. Ces gens ont besoin de cloisonner. Bref, je te dis en vitesse ce qu’il m’est venu en tête à la lecture de ton message. Je développerai davantage si tu penses que mon explication correspond un peu à ce que tu as vécu. Et il se trouve que le type INFP a bien le profil à plaire à certains manipulateurs, pour leur fragilité apparente. Pour finir, j’irai dans le sens de plusieurs messages. Tu es en pleine construction. Construction qui a été partiellement ralentie par une enfance et une adolescence douloureuse. Tu dois avant tout essayer de comprendre la raison des comportements que toi-même tu identifies comme excessifs. Ton rapport faussé à la morale et à la culpabilité, en premier. Et pour terminer sur une note optimiste, on voit bien que tu es en perpétuelle quête de sens. Saches que c’est, au niveau de la construction identitaire, la première exigence de l’individu. Je pense que tu devrais t’appuyer sur ce trait de caractère pour t’interroger sur les origines et les modalités de tes problèmes psychologiques, afin de mettre en place des solutions. Il est possible que e soit un long travail sur toi-même. N’hésite pas à te faire aider par des professionnels dès que tu le pourras. A plus. _______________________________________ "Veritas est adæquatio rei et intellectus."
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| | | Minuit Aucun rang assigné
Type : INFJ 4w5 Age : 30 Lieu : Montréal Emploi : (là est la question) Inscription : 19/01/2015 Messages : 1
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Ven 04 Déc 2020, 20:51 | |
| Allo.
Je ne suis pas une grande habituée de ce forum, mais je reçois toujours des notifications par mail, et j'aime bien aller lire ce que racontent les gens, je suis assez intéressée par le MBTI, même si ton cas ne semble pas vraiment relever du MBTI lui-même.
Tu sembles en grande souffrance et dans le fond je n'aurais pas grand chose à ajouter à ce qui t'a été dit plus haut (et qui est sage), à part pour approuver moi-même, étant sensible à ton cas. J'ai l'impression de me reconnaître un peu quelques années plus tôt, et de reconnaître des amis un peu "fragiles" que j'avais à cette époque. Par fragile je ne porte pas un jugement de valeur ici : juste le fait d’être, comme d'autres l'ont dit, en construction ; et en l'occurrence en construction compliquée du fait d'une histoire de vie compliquée. Ce qui rend de fait pas hyper stable sur ses deux pattes.
En fait j'avais envie de te répondre, pas spécifiquement pour répondre à ta question (que je n'ai pas vraiment comprise, au demeurant), mais juste pour te manifester un point de vue à la fois empathique ET rationnel, disons : il est très clair dans tout ce que tu racontes de toi (c'est en fait littéralement la seule chose que je retiens de tout ce que j'ai lu) que tu es extrêmement dur avec toi-même et que tu te fais porter tout le poids du monde. C'est sans doute l'effet d'un combo détonnant entre ton histoire + ton fonctionnement un peu sensible/cérébral. Vraiment la lecture de ton message m'a rappelé mes fréquentations de ma vingtaine et le type de souffrance et de sensibilité qui était la nôtre. Je ne suis toujours pas un prodige de santé psychologique et d'acceptation de moi-même mais j'ai quand même un peu gagné en perspective. Je me suis un peu "construite", justement.
Et il devient avec les années de plus en plus clair que, quelle que soit la violence avec laquelle me condamne ma conscience/la voix dans ma tête qui me fait porter tout le poids du monde : elle a tort. La culpabilité a l'air d’être une alliée, quelque chose qui veut te pousser à être une meilleure personne. SPOILER ALERT : c'est faux. C'est juste un poison, elle essaie de te faire croire que tu ne vaux rien et que tu ne seras, au fond, et quels que soient tes efforts, qu'une tâche, un furoncle à la surface de la terre. Je sais que c'est difficile à croire là où tu en es, mais c'est faux. C'est un poison qui s'est insinué dans ton esprit et qui va avoir raison de ta vie et te rendre positivement mauvais si tu ne choisis pas de lui tenir tête un jour ou l'autre. Je ne dis pas que c'est facile ni que j'ai réussi à lui déglinguer la gueule, simplement que je me suis rendue compte que c’était faux, et irrationnel.
Je tiens juste à insister la-dessus, même si ça met du temps à faire son chemin dans ta tête, car c'est vraiment ce qui me saute aux yeux. Puisses-tu un jour découvrir, commencer à intérioriser que tu n'as pas besoin de prouver ta valeur en tant qu’être humain pour exister. En fait tu as le droit d'exister, de respirer, d’être posé là sur terre. Les parents aimants parviennent normalement à ancrer cette certitude dans l’inconscient d'un enfant, dans sa personnalité profonde, dans ses cellules. C'est leur job, à la limite la bouffe sur la table ça peut presque passer après. Eux leur job c'est que tu débarques sur terre et que ta petite âme enregistre qu'elle a foncièrement le droit d’être là, qu'il est même pas question de questionner cela, tu n'as pas de justification à fournir pour être en vie. Tu n'as pas reçu cette certitude, donc tu la chercheras toute ta vie (comme moi). Néanmoins ça ne veut pas dire que tu le "mérites" moins qu'un autre. Ça n'a rien à voir avec toi. Personne ne le "mérite" à la base puisqu'il n'est pas question de mérite. On n'aime pas quelqu'un parce qu'il le mérite, c'est le grand mystère de l'amour ; c'est sa définition. Sans quoi ce n'est pas de l'amour. Après c'est une question de croire ou non en l'existence de l'amour. Dans mon expérience il est une chose excessivement réelle ; rare dans ses manifestations mais tout à fait réelle.
Comme l'ont dit tous les autres, arme-toi de patience. L'âge que tu traverses est vraiment atroce, je ne revivrais mon début de vingtaine pour rien au monde. Ça ne devient pas nécessairement plus facile, mais on prend de la bouteille et on se hait un peu moins passionnément. C'est un long chemin. Je te souhaite de faire de bonnes rencontres et de croire en ta capacité à la bonté. Tu apprendras à aimer les autres et à apprendre d'eux, à te construire et te reconstruire avec eux. On est souvent le pire juge de sa propre valeur, surtout quand les premiers regards posés sur nous ont été des regards de haine. Il va falloir que tu détricotes tout ça, ce sera très difficile mais aussi très beau, par certains aspects. Tu vas être forcé à trouver une source de joie et de vie qui échappe à la plupart des gens, à composter toute la haine qui a été stockée en toi pour finir par faire pousser des trucs dessus, qui finalement te rapprocheront des autres, et de toi-même par la même occasion.
Ce n'est pas qu'une vue de l'esprit, j'ai vu des gens devenir très beaux dans ce processus, même s'ils n'en ont pas toujours conscience. C'est d'ailleurs ce qui fait la beauté de la chose.
Good luck. |
| | | BubbleMaster Aucun rang assigné
Type : INTJ-T 5w4 sx/sp Age : 34 Lieu : Interstellar Inscription : 20/10/2019 Messages : 27
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Dim 06 Déc 2020, 22:22 | |
| J'ai envie de ramener mon grain de sel au topic, sachant que j'ai lu rapidement plus ou moins tous les messages. Mon premier conseil : oublis la fille. En contactant sa soeur tu as trahi la confiance qu'elle pouvait avoir pour toi, et ça crois-moi c'est difficilement réparable ou alors il va falloir t'armer de patience car je pense en effet comme la plupart des autres qu'elle est en "tort" dans cette histoire. Néanmoins ce que tu as fait démontre un manque "d'autonomie", c'est peut être un peu fort ce que je dis, mais en gros en tant qu'INTJ je suis très indépendant et je dirais que notre personnalité tant à se prouver à nous même et aux autres cette capacité à s'abstraire des relations sociales. C'est comme un peu si nous avions conscience du besoin d'être avec les autres, d'avoir des relations mais qu'il nous était nécessaire d'éviter de perdre notre indépendance en nous engageant trop. Et je pense que c'est en partie pour cela que je réagis à ce sujet, c'est que ça m'a fait réaliser quelque chose. Nous attacher à quelqu'un c'est faire preuve de faiblesse, plus on grandit plus on s'affirme et l'on se libére de cela, mais il y a ce besoin de ne jamais risquer de voir notre équilibre flancher à cause d'une perte affective, d'un conflit. Si elle a mis des distances peut être c'est parce qu'elle avait peur que tu prennes de l'importance, trop, et donc elle a eu besoin de se retrouver. Mes amis, je peux ne pas les voir pendant un temps assez long sans que cela ne m'affecte et c'est comme ça que j'envisage mes relations sociales, voir les mêmes personnes tous les jours, tous les week-ends c'est l'horreur ou alors il doit y avoir une démarche, quelque chose de constructif. Mais si c'est pour faire du small talk et passer des moments vides de sens : c'est mort. Si quelqu'un ne comprend pas ça, n'en déplaise, personne n'est triste dans l'histoire (enfin pas moi en tout cas hahaha). Pour finir, ne perd pas espoir, cette fille si elle a apprécié ta compagnie elle ne t'oubliera pas et la meilleure façon de la récupérer va être de te réaliser (sport, études, travail peu importe) mais en gros, si tu n'as rien à lui apporter et surtout si tu te sens incapable de réussir sans elle alors tu peux laisser tomber et aller rencontrer d'autres célibataires. Il faut faire preuve de caractère mais l'erreur serait de chercher à décider pour elle même comment elle doit agir, se comporter. Si elle t'a ghost peut être qu'elle avait de bonne raison de le faire (exam, stress, moment de doutes). Bref, un INTJ mettra toujours de la distance, si tu ne respectes pas cela ça va être très compliqué, donc là si pour l'instant tu es certain qu'elle t'en veut encore, passe à autre chose et revient quand tu auras quelque chose d'intéressant à lui raconter, que tu as avancé dans la vie etc... en tant qu'INTJ j'aime bien savoir que quelqu'un a toujours de l'estime pour moi malgré un long moment sans échanges, le truc est de ne pas montrer ce côté "tu me manques blablabla snif snif" Enfin comme tu le dis si bien, on est tous unique donc peut être que mes conseils sont complétement pourris ! |
| | | Voyh Aucun rang assigné
Type : INFP-T 5W4 mu So Age : 32 Lieu : Ailleurs Inscription : 11/03/2021 Messages : 116
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Jeu 18 Mar 2021, 21:18 | |
| C'est rigolo, j'ai aussi eu une relation avec une INTJ et ce que tu dépeins ça me parle.
Ce que je pense, c'est que cette personne n'as jamais eu de mauvaises intentions à ton égard. De mon point de vue y a deux possibilités :
- un amour inconditionnelle pour la fuite - une incapacité à ressentir autre chose que son émotion/envie/désir le plus fort, s'il n'est pas compris et réaliser...ça sent mauvais ! à partir de là c'est la dégringolade et cherchera à réaliser tout ça ailleurs.
On parle ici, à priori d'INTJ immature à mon sens n'étant pas très porté sur la communication dès lors qu'éventuellement ils puissent ne pas être dans le juste mais dans leur ego.
Et c'est pas grave ! Vraiment ! Il n'y a rien de plus à faire, et ne regrettes aucun des choix que tu as pu faire car ils ont correspondus a tes besoins. Peu importe la nature d'une relation je pense pas qu'elle puisse être saine s'il y a un système de priorité vers les besoins de l'un ou de l'autre ça doit pas être gagnant/perdant mais gagnant/gagnant. Et de ce que j'ai pu lire, là-dessus vous n'étiez pas compatible. Lors d'une rupture il y a toujours deux responsables. Songes à ce que tu as pu mal faire (en-dehors d'avoir parler à sa sœur) et fais en sorte de ne pas reproduire ces schémas. Songes à ce qui te faisais du mal dans cette relation et ne laisse pas une autre personnes te causé les même blessures. J'imagine que j'ai pas besoin de le préciser mais, soit reconnaissant envers les bons moments que vous avez partagés ensemble et le bonheur que vous avez partagés, c'est vraiment que des cadeaux. Elle t'as fourni la preuve qu'il te manquait que tu es digne de recevoir de l'amour même si ça n'as pas duré c'est je pense au moins ce que tu as ressenti à un moment donner. C'est très dur, voire violent une rupture, mais ça dois nous poussez à grandir, pas à dépérir ! Personne ne mérite d'avoir ce pouvoir sur nous
Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort (ouais il me fallait une citation bancale pour conclure !) |
| | | JeanMbti Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 95 Lieu : Nulle part Inscription : 24/04/2019 Messages : 91
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP Sam 10 Juil 2021, 09:22 | |
| T'es tombé sur la mauvaise personne, mais tu t'accroches, comme si elle pouvait te guérir par de l'amour, que tu veux "gagner".
Alors qu'il y en a plein des gens à rencontrer. Donc parle à de nouvelles personnes pour reset cette personne de ta case mémoire.
En plus, j'ai la conviction qu'un xxFP n'a rien à faire avec une personne muni d'une personnalité ne sachant pas gérer son hypersensibilité. (Ça fait trop de sentiments à gérer)
Bon courage |
| | | Contenu sponsorisé
| (#) Sujet: Re: Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP | |
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| | | | Le pardon d'un INTJ + Témoignage de ma vie d'INFP | |
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