Bonjour,

il semble qu'une présentation ait déjà été effectuée après mon inscription sur le forum en 2010, alors cette nouvelle présentation pourrait au besoin seulement "servir" de centre d'intérêt à l'étude de l'évolution de la personnalité au point de vue MBTI.

En ce qui me concerne, je (re) découvre qu'en 2010, mes réponses aux tests pouvaient me situer dans un profil plutôt INFP, profil qui, ne me satisfaisant pas tout à fait, m'avait conduit à refaire ces tests à plusieurs reprises, pour me situer ensuite dans trois modèles, ISTP - ENTP et INFP.

En définitive, ce que ces tests m'ont fait comprendre, c'est qu'ils montrent de quelle façon notre personnalité du moment se reflète dans le quotidien, que celle-ci est (bien entendu) une tendance, qu'elle peut évoluer, se peaufiner, se consolider et même s'adoucir. Ils peuvent servir de point d'appuie ou à pas grand chose.

Curieusement, le fait de me sentir "capable de tout" ne m'a jamais vraiment étonné. Au vue de ma personnalité relativement "complexe", voire "naïvement torturée" de questions sans réponse, je ne sais toujours pas comment construire aujourd'hui quelque chose autour et à partir de ce genre d'information. Professionnellement, c'est juste usant, car cela m'a conduit dans l'intervalle de ces 10 dernières années à occuper plusieurs métiers différents, en maîtriser un seul, vraiment, avant de finir par l'abandonner en 2016. Burn out. Personnellement, je vis une recherche et un approfondissement continue de sujets, de n'importe quel sujet, avec une préférence notable pour la psychologie (neuroscience, psychopathologie, science sociale), l'histoire (Japon, monde précolombien, Egypte ancienne, monde nordique, histoire des dieux, récits mythologies du monde, entre autre), l'anthropologie (la pratique du chamanisme dans les cultures du monde entier, en particulier).

Pour finir, j'ai refait ces tests, cette année au mois d'août et une nouvelle fois, il y a quelques jours. La tendance actuelle me situerait aujourd'hui dans le type INTJ-T. Je pense que ce qui reste des autres type se sublime dans celui-ci. L'âge peut-il jouer un rôle ? Je l'ignore, car je n'ai pas gagné en adresse pour discuter avec les autres.

Pourtant je ne mords personne.

Welcome !

Je suis aussi INTJ-T et je reste continuellement en recherche d'information... certainement une caractéristique propre aux INTJ. La quête de la perfection me rend la vie compliqué notamment à cause du stress que cela peut entraîner mais aussi l'isolement. Dans mon rapport aux autres, je pars toujours d'une position où je me sens plutôt inférieur, ce qui fait que je ne vais pas aller au contact des gens, et quand quelqu'un vient pour engager la discussion ne serait-ce que par politesse j'ai tendance à être sur la défensive et je dois donc apparaître comme quelqu'un d'arrogant pour beaucoup de personnes et c'est horrible rien que d'y penser. Mais le propre du Turbulent est quand même son adaptabilité pour travailler en groupe et pour ça je suis bien content de ne pas être Assertif.

Concernant la détermination du profil je considère qu'il est tout à fait possible d'évoluer au cours de sa vie néanmoins la lecture du type INTJ-T a été une révélation pour moi et décris plutôt bien mon existence : un véritable loup solitaire qui ne ferait pas de mal à une mouche. Donc faut voir ce que les autres membres du forum en pense, je ne prétends pas connaître les caractéristiques du MBTI.

Tchuss

Guten morgen, BubbleMaster

je vous rejoinds dans vos propos sur cette façon de se positionner face au regard de l'autre, ainsi que par la manière d'y faire face en analysant tout ce qui peut l'être ; je connais aussi cette forme d'adaptabilité qui, sans être toujours bien perçue (par les autres : jalousie, moquerie, rejet), est souvent responsable du stress sous-jacent, du fait de chercher à s'améliorer, ce qui se traduit souvent par le fait d'améliorer aussi la qualité de ses relations et accessoirement, d'ordonner sans le vouloir vraiment le point de vue de l'autre à son propre point de vue.

Si j'ai compris sur le tard que cette pratique était surtout une source de douleur, il m'a fallut pour le comprendre atteindre les limites du stress pour entrer dans celles de l'anxiété, et sombrer dans des formes variés de dépressions, en jurant ensuite qu'on ne m'y reprendrait plus. S'il s'agit d'une addiction au perfectionnisme, j'avoue avoir longuement refléchi à la rendre moins envahissante (pour les autres et surtout pour moi-même), mais force est de reconnaître que l'on ne chasse pas aussi facilement le naturel. Bien sûr, il est toujours possible de prendre assez de recul pour décider quand s'investir dans telle situation plutôt qu'une autre ; en fait, pris de manière séquentielle, c'est tout ç fait gérable; mais par expérience, dès qu'il se produit une succession d'évènements à forte charge émotionnelle, cette situation peut très bien conduire à un désinvestissement total et au dégout.

Au bout du compte, je ne pense pas que ces situations qui génèrent beaucoup de stress soient le moteur d'une quelconque amélioration, et encore moins une façon d'améliorer sa relation au stress ; si l'on évoque simplement l'idée de tolérance (au stress, dans une relation, au travail, etc), on peut voir à quel point on est sans cesse à repousser ses propres limites.

Au point de vue des limites, je crois avoir bien compris que le corps a les siennes et qu'à partir d'un certain seuil de stress, c'est lui qui nous en impose une, peu importe que l'on soit ou non capable mentalement de franchir cette difficulté. Plus jeune, je me sentais comme un conquérant ; aujourd'hui, le conquérant à plutôt les dents usées.... La limite est due au corps (pas seulement parce qu'il vieillit, mais parce qu'il est cabossé), il faut juste s'en souvenir.

En définitive, je ne sais pas si ce fonctionnement est particulier aux INTJ -T ou A, mais ce que j'ai lu à ce sujet ici par exemple aurait tendance à ce faire croire que je suis INTJ depuis l'enfance, et que les galères successives à tenter de m'intégrer socialement et professionnellement, ne pouvaient pas mieux s'expliquer que par cette facheuse tendance à vouloir "améliorer le monde" et accessoirement le quotidien de chaque individu. J'aurai apprécié de pouvoir me poser, et jouir d'une "retraite" bien mérité. C'est pas faute de la chercher.

buona giornata, BubbleMaster  

Salut zac, re-bienvenue!

INFP, ISTP, ENTP, INTJ... ça fait un éventail assez varié de fonctions en jeu D'ailleurs, est-ce que tu t'es intéressé aux fonctions, ou juste aux dichotomies de lettres?

Concernant l'évolution avec l'âge, il y a plusieurs thèses:

- la fameuse individuation: on maitrise dans l'enfance la dominante, puis on s'appuie davantage sur l'auxiliaire, puis la tertiaire et enfin on peut manier l'inférieure avec plus ou moins de succès (ce n'est pas donné à tout le monde, la majorité jongle entre ses 3 premières fonctions)
--> trouver son type serait plus compliqué avec l'âge

- la spécialisation: à force d'utiliser sa dominante et son auxiliaire, elles deviennent nos "autoroutes cognitives"
--> sont plus faciles à repérer pour se typer avec l'âge.

Bonjour Mamie Mougeot,

je me suis à la fois intéressé aux fonctions et aux dichotomies, principalement dans le but de valider mes compétences, rapports aux autres, objectif, pour mieux cerner les améliorations à envisager... La difficulté a été de considérer l'évolution des types de personnalité par rapport à celui qui s'exprime aujourd'hui, ce que j'ai fini par abandonner, ne considérant pas ce travail forcément porteur d'un grand intérêt.

j'ai également repérer dans les fonctions dominantes, auxiliaire, tertiaire et intérieure, que je n'avais apparemment aucun mal à me situer dans l'intérieur, et même que c'était mon état courant, et aussi que c'est principalement dans cet état que mon précédent métier s'exercait (celui de magnétiseur). Seul bémol, autant cette fonction offre une acuité élevée sur son environnement et les autres, correct et parfois pionnière en matière de ressenti (tant décriée dans le monde scientifique), autant, elle a fini par devenir (pour moi du moins) un problème récurrent au quotidien, à cause de tout ce "bruit" que capte sans arrêt mes perceptions (antenne humaine au contact des autres et de l'environnement). Si la fonction intérieure offre de réels potentiels d'amélioration pour les gens et pour l'environnement, la tendance aura été avec beaucoup de volonté de s'empêcher d'être trop souvent dans cet état intérieur, car, quoi que l'on en pense, elle est source de stress, et pas des moindres. En d'autres mots, dans cet état, je crois que l'on subit beaucoup son environnement, et cela nécessite donc d'apprendre à "débrancher" avant que cela deviennent trop envahissant. S'il y a quelque chose à faire dans cet état, alors je ne sait comment mieux l'utiliser.

En fait, j'en suis là. Trop de perception à ne pas savoir qu'en faire qui se s'appuit sur un potentiel INTJ à ne pas savoir qu'en faire.

c'est grave docteur ?

Domo arigato.