Bonjour,
Cela fait un bon moment que je n'ai plus vraiment de doute d'être INFJ, après avoir déjà envisagé d'autres pistes sur d'autres profils.

Je m'interrogeais récemment sur le côté altruiste de l'INFJ, qui peut être une façade cordiale, un désir d'harmonie, un aspect chaleureux parfois au détriment de son propre besoin, peu conscient, mais qui derrière renferme comme chez chacun un côté égoïste, bien qu'ici, il ne soit pas le plus apparent.
Être davantage tourné vers les besoins ou les soucis des autres, les "comprendre" par le prisme Ni Fe et éventuellement Ti, peut finir par fatiguer l'INFJ, surtout si la réciproque ne vient pas, comme son intériorité est peu exprimable par lui-même, elle passe parfois souvent en arrière-plan, ce qui peut rendre le jeu frustrant des deux parts dans une relation.
J'ai aussi remarqué chez moi une certaine tendance à avoir des cycles d'ouverture puis fermeture, caractérisées par le besoin de liens authentiques et véritables, mais aussi d'insatisfactions des autres même si chacun suit sa nature, puis de retour à la solitude, ainsi de suite, et à une boucle sans fin sur ce schéma.

Je lisais aussi justement que l'INFJ, contrairement aux SFJ, a un Fe très individualiste, et en arrière un système de valeurs très personnelles et qui ne suivent pas ce qui est "traditionnel" ou "conventionnel" au sens de la société, une sensibilité incivilisée qui s'écorche dans le monde tel qu'il se présente.
Un INFJ allant vers son Fi ombre peut donc sembler encore plus égoïste et misanthrope que d'autres.
J'ai déjà constaté ça chez un ENFJ très sociable, mais en venant à ne plus supporter personne, allant de l'altruisme à l'aversion des autres.

Voilà, je ne sais pas vraiment quelles réponses j'attendais à ce post mais je souhaitais m'exprimer un peu et peut-être amener des témoignages ou des échanges.

Je me demande si l'altruisme ne diminue pas avec l'âge. J'ai souvent pour pas dire toujours placé le bonheur des autres avant le mien. Me soucier des autres avant tout. Me compliquer le vie si elle peut améliorer celle d'autrui. etc

Jusqu'à épuisement. Une espèce de burn out. J'ai toujours des élans "à vouloir me rendre utile" mais il y'a comme une petite voix qui me dit: arrête, les gens n'en valent pas réellement la peine. Ne remet pas le pied dans cet engrenage.

Même si je suis en général perçue comme aimable, je sais au fond de moi, que je ne fais plus les choses aussi innocemment qu'avant. Je pense à ma gueule.

Même si je peux encore parfois être émotionnellement secouée par l'injustice, je n'irais plus me mettre en situation délicate.

Est ce de l'égoïsme, une forme d'auto-protection ?

Je ne sais pas bien.

loupalladium a écrit:

Est ce de l'égoïsme, une forme d'auto-protection ?

Je ne sais pas bien.

Merci de ta réponse loupalladium

Je pense que c'est l'acceptation que beaucoup de causes sont perdues, aussi.
Pour s'occuper d'autres, peut-être., s'il y en a