Bienvenue à toi,
Je trouve cela vraiment intéressant ce que tu expliques sur ta situation, une idée me vient sur le "rapport au temps" que les ENFP ont (par rapport aussi aux INFJ). J'ai toujours l'impression que mon ex (ENFJ?P?) courrait après le temps, jamais le temps de ... (et avec ce paradoxe de pourtant toujours me dire "j'ai toujours du temps pour toi"?!) Même notre relation, sitôt arrivé, il fallait enchaîner avec lui 50 trucs et je ne comprenais pas.
Un bon exemple (sachant que avant j'étais une espèce de ENFP dans le cadre spécial du boulot justement):
avant je voulais du résultat non stop, je n'étais jamais satisfaite des choses en cours tout en disant combien les résultats produits par mes élèves étaient super (je le pensais et je pensais aussi que je ne faisais pas assez bien donc je crois que je mettais la pression aussi à tout le monde un peu en mode stakanoviste)
aujourd'hui après 2 ans de recentrage sur moi hors du boulot (ben oui, stakanovisme => burn out à fond), je me suis bien calmée: mon agenda est 2 fois moins chargé, mon téléphone sonne littéralement au moins 10 fois moins qu'avant par jour, les 50.000 sollicitations de pubs, promotions, messages SMS/emails/coups de fil/t'as pas 5 minutes pour parler qui font 1 heure se résumant à une pauvre centaine par semaine (respiration), je consomme moins certaines choses aussi (j'ai listé ainsi en 2 ans mes "essentiels vitaux", mes "optionnels confort" et mes "superflus" et adapté ma vie à mon salaire, je fais moins d'heures sup, je vis plus simplement, je profite plus)
Avant j'aurais adoré regarder une fleur plantée dans mon jardin mais mon agenda étant chargé, j'aurais enchainé. Pareil, sitôt une amie arrivée, j'aurais commencé à bombarder de 50 questions, 50 théories, 50 débats, pour finir épuisée après 2 heures et pareil bombardement de 50 plats, 50 offres de boissons, et finalement pas peut-être su assez profiter. Au final j'aurais profité uniquement quand j'aurais été morte de fatigue parce que là à part être assise et écouter et juste parler calmement, j'aurais plus rien pu faire d'autre (en gros ce que j'appelais être fatiguée avant, je me demande si dans une certaine mesure souvent ce n'était simplement pas 'être moi', être calme, dans l'appréciation du moment, etc.)
Je ne dis pas que j'ai raison d'avoir fait cela, je décris comment j'ai réagi à une situation où je me sentais absolument sursollicitée, vidée, à ne plus savoir qui satisfaire sur des journées de 24 heures à l'époque (et après des années de ce régime)
Quelques pensées qui me viennent en lien avec ce que tu décris de ta situation: penses tu que travailler à identifier plus encore tes essentiels pourrait être pertinent dans ton cas?