Je vous explique très simplement l'idée :
Dans mon entourage, je suis entouré de quelques 1 et autres 4 qui sont soit T, soit F (rien d'anormal jusque là). Sauf que l'archétype "tragico-romantique" pour un 4 T ne passe pas (je ne parle pas spécialement du terme, je parle du coté émotionnel qu'on attache au 4) et la perfection pour un 1 T et un 1 F n'est pas la même non plus.

Du coup, je me dis que l'expression de l'égo, de l'enneatype est fort influencé par cet axe que le MBTI nous propose.
L'axe S-N me semble moins imposant, je l'écarte volontairement mais rien ne nous empêche d'en parler.


Pour commencer, je vois les 4 T comme étant beaucoup centré dans le coté "individualiste" qu'on donne au 4. Du genre à penser "je me moque des autres, ma logique me suffit" (sur base de 4 avec un Ti). Les 4 F sont plutôt triste ou revanchard du sentiment d'incompréhension.

Pour les 1, je vois les T comme cherchant la perfection objective, mathématique, symétrique, ...
et les F comme cherchant une perfection harmonieuse pour reprendre les mots de ma petite cousine 1w2 INFP.

Qu'en pensez vous?

et donc c quoi la question mdr ? ^^ sinon ouais ce que tu dis me semble cohérent

Il n'y a pas vraiment de questions, j'aimerais avoir d'autres avis, expériences et observation sur le sujet

Xayling, connais-tu la notion de hiérarchie des centres et l'importance du centre de support dans ce contexte?

[Dans l'école française d'ennéa, contrairement à la majorité des courants américains, le centre de support n'est pas prédéfini pour chaque type, il peut être n'importe lequel des 2 centres restants - d'où les notations μ ou α]

Je pense que mes préférences cognitives (NTP), si elles n'ont pas engendré mon ennéatype (9-centre instinctif), sont pour quelque chose dans le "choix" de mes centres de support (centre mental) et réprimé (émotionnel).

Bon, il faut s'être intéressé aux mécanismes de l'ennéa, dans ce cas, et ne pas s'arrêter aux desscriptions comportementales.

je trouve un peu nul les 3 centres perso (très limiter) mais bon, ok.

Je suis au courant de cette hierarchie et c'est d'ailleurs ce qui m'a orienté vers mon tri-type, j'ai le centre mental rejeté ^^ cela a du sens avec ce que tu me dis car je fais tout pour eviter de reflechir (SFP ou les "profiteurs de la vie" par excellence ^^).

Xayling a écrit:

Je suis au courant de cette hierarchie et c'est d'ailleurs ce qui m'a orienté vers mon tri-type, j'ai le centre mental rejeté ^^ cela a du sens avec ce que tu me dis car je fais tout pour eviter de reflechir (SFP ou les "profiteurs de la vie" par excellence ^^).

Ah.
C'est pourtant deux approches totalement différentes, le tri-type américain et les variantes μ ou α de l'école française (avec la hiérarchie des centres dont je te parlais).

http://www.enneagramme.com a écrit:

Connaître son centre préféré permet déjà de mieux comprendre le fonctionnement de sa personnalité. Toutefois, on peut aller plus loin dans l'analyse de notre utilisation des centres.

Un des trois centres est réprimé : son utilisation est négligée par rapport aux deux autres centres ; elle est perçue comme difficile, ou dangereuse, ou source potentielle de souffrance.

Alors que nous sommes souvent conscient de notre centre préféré, nous le sommes peu de notre centre réprimé. Pourtant, selon la belle formule de Kathleen V. Hurley et Theodorre E. Donson, "le centre réprimé contrôle silencieusement notre personnalité".

Réprimer le centre instinctif, c'est notamment être peu orienté vers l'action et avoir une tendance au retrait, à l'observation et/ou à la réflexion.

Réprimer le centre émotionnel, c'est principalement exprimer peu ses émotions et ne pas trop prendre en compte les facteurs humains pour atteindre ses buts.

Réprimer le centre mental, c'est avant tout être un peu confus à propos du futur, ne pas toujours avoir une vision globale des choses et tourner son attention vers les détails et/ou vers les réactions des autres.

Chacun d'entre nous est donc caractérisé par une hiérarchie des centres :

le centre préféré et son utilisation vers l'intérieur et/ou l'extérieur qui est sur-utilisé,
le centre secondaire, dit aussi de support, qui est utilisé pour satisfaire les objectifs du centre préféré,
le centre réprimé qui est sous-utilisé.

La prise en compte détaillée du centre réprimé, de son indépendance par rapport au centre préféré et de ses conséquences en termes d'intégration et de désintégration de la personnalité constituent la base du Modèle Unifié de l'Ennéagramme®.

Je connais trop peu le modèle tri-type pour dire quelle est la correspondance entre leur concept de "hiérarchie des centres" et celui de l'école française, mais les différences en termes de mécanisme comptent...

En vérité, le tri-type, dans sa version que je connais, ne fait pas attention à l'ordre des centre.
Les (tri-)types 469, 496, 946, ... portent le même nom et fonctionne dans le même ordre d'idée avec 3 préférences en fonction du type principal. Le mien s'appelle "the seeker", un tri-type à la recherche d'une sorte de vérité cachée qu'il cherche sans cesse.
Néanmoins, pour trouver l'ordre de mes types, il a fallu que je m’intéresse à l'ordre de mes centres et de la même manière que pour l'intégration ou la désintégration, je ne suis pas convaincu qu'il existe un sens défini par notre type.

Citation :

Réprimer le centre instinctif, c'est notamment être peu orienté vers l'action et avoir une tendance au retrait, à l'observation et/ou à la réflexion.

Réprimer le centre émotionnel, c'est principalement exprimer peu ses émotions et ne pas trop prendre en compte les facteurs humains pour atteindre ses buts.

Réprimer le centre mental, c'est avant tout être un peu confus à propos du futur, ne pas toujours avoir une vision globale des choses et tourner son attention vers les détails et/ou vers les réactions des autres.

Bien que passant énormément de temps à réfléchir (sur mes valeurs, mes réactions, mes émotions, ...), je sais que le centre mental est réprimé (entre autre grâce à ce site) car je suis beaucoup plus dans l'action que dans la réflexion. C'est juste à cause des douleurs que j'ai eu à cause de mon manque de réflexion que ma conscience s'est développée au delà de ma propre personne.
Cela part d'un sentiment égoïste mais si les gens autour de moi sont heureux, je suis heureux. Ou plutôt dans l'autre sens, s'ils ne sont pas heureux, je suis malheureux.
Malgré ces réflexions, je ne peux qu'admettre n'avoir aucune idée sur mon devenir. Cela fait par exemple 3 ans que j'étudie l'informatique mais au final, je me rends compte que c'est peut-être pas le bon choix et je ferai une formation l'an prochain pour m'aider à trouver ce que je veux faire.

J'espère ne pas avoir donner trop de données inutiles ^^