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 Les trois théories de l'humour.

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M.Noir
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M.Noir

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Message(#) Sujet: Les trois théories de l'humour. Les trois théories de l'humour. Icon_minitimeLun 21 Aoû 2017, 07:32

L'humour, c'est le truc que je préfère dans la vie. Mais ce phénomène est tout de même énigmatique... Trois penseurs sont parvenus à une théorie satisfaisante du rire. Elles sont à la fois proches et différentes. (Le typage est mien, mais toute contestation de mon intelligence est autorisé.)

Schopenhauer INTJ

" L'origine du ridicule est toujours dans la subsomption paradoxale et conséquemment inattendue d'un objet sous un concept qui lui est par ailleurs hétérogène, et le phénomène du rire révèle toujours la perception subite d'un désaccord entre un tel concept et l'objet réel qu'il sert à représenter, c'est-à-dire entre l'abstrait et l'intuitif. Plus ce désaccord paraîtra frappant à la personne qui rit, plus vif sera son rire.
Donc tout ce qui excite le rire renferme deux éléments, un concept et quelque chose de particulier, objet ou événement; cet objet particulier peut sans doute être subsumé sous ce concept, et pensé par son entremise; mais à un autre point de vue, essentiel celui-là, il n'en relève aucunement, et au contraire est radicalement distinct des objets que ce concept représente à l'ordinaire.
Si, comme cela est souvent le cas pour les traits d'esprit, au lieu d'un objet réel et intuitif, nous avons affaire à un concept spécifique subordonné à un concept générique, ce concept n'excitera le rire que lorsque l'imagination l'aura réalisé, c'est-à-dire remplacé par un substitut intuitif, et que, de la sorte, aura lieu le conflit entre la représentation conceptuelle et la représentation intuitive."

Sur la théorie du ridicule, (Le Monde Vol. II)

"Je ne m’arrêterai pas ici à raconter des anecdotes à l’appui de ma théorie ; car elle est si simple et si facile à comprendre, qu’elle n’en a pas besoin, et les souvenirs du lecteur, en tant que preuves ou commentaires, auraient exactement la même valeur. Mais cette théorie affirme et prouve en même temps la distinction qu’il y a à établir entre les deux espèces de rire.
D’abord, cette distinction ressort bien, en effet, de ladite théorie : ou bien deux ou plusieurs objets réels, deux ou plusieurs représentations intuitives sont données dans la connaissance, et on les identifie volontairement sous l’unité d’un concept qui les embrasse tous deux : cette espèce de comique s’appelle esprit ; ou bien et inversement, le concept existe d’abord dans la connaissance, et on va de lui à la réalité et à notre mode d’agir sur elle, c’est-à-dire à la pratique : des objets, qui d’ailleurs diffèrent profondément, mais toutefois sont réunis sous le même concept, sont considérés et traités de la même manière, jusqu’à ce que la grande différence qui existe entre eux par ailleurs se produise tout à coup, à la surprise et à l’étonnement de celui qui agit ; ce genre de comique, c’est la bouffonnerie.
Par conséquent, tout ce qui fait rire est un trait d’esprit ou un acte bouffon, suivant qu’on est allé de la disconvenance des objets à l’identité du concept, ou vice versa : le premier cas est toujours volontaire ; le second, toujours involontaire et nécessité par le dehors. Renverser visiblement ce point de vue et déguiser l’esprit en bouffonnerie, c’est l’art du fou de cour et de l’arlequin. Tous deux ont conscience de la diversité des objets qu’ils réunissent en un même concept, avec une malice cachée, après quoi ils éprouvent la surprise qu’ils ont préparée eux-mêmes, à la vue de la diversité qui se découvre. Il résulte de cette courte mais suffisante théorie du rire, qu’en mettant à part cette dernière catégorie, des fous de cour, l’esprit se manifeste toujours en paroles, et l’extravagance la plupart du temps en actions, — bien qu’elle se traduise également en mots, lorsqu’elle se borne à annoncer une intention, sans l’exécuter, ou à formuler un simple jugement, ou encore un avis.

A la bouffonnerie se rattache aussi le comique pédant :il consiste à accorder peu de confiance à son propre entendement, et par conséquent à ne pouvoir pas lui permettre de distinguer immédiatement ce qui est juste dans un cas particulier ; à le placer alors sous la tutelle de la raison, et à se servir d’elle dans toutes les occasions, c’est-à-dire à partir toujours de concepts généraux, de règles ou de maximes, et à s’y conformer exactement, dans la vie, dans l’art, et même dans la conduite morale. De là cet attachement du pédant pour la forme, les manières, les expressions et les mots, qui tiennent chez lui la place de la réalité, des choses.
Alors apparaît bientôt la disconvenance du concept avec la réalité ; alors on voit que le concept ne descend jamais jusqu’au particulier, et que sa généralité en même temps que sa détermination si précise ne lui permettent pas de cadrer avec les fines nuances et les modifications multiples du réel. C’est pourquoi le pédant, avec ses maximes générales, est presque toujours pris au dépourvu dans la vie ; il est imprudent, sot et inutile. En art, où les idées générales n’ont rien à faire, il produit des œuvres manquées, sans vie, raides et maniérées.
Même en morale, on a beau former le projet d’être probe, ou généreux, on ne peut pas toujours le réaliser avec des maximes abstraites ; dans bien des cas, la nature même des circonstances, dont les nuances sont infinies, exige que l’homme, pour choisir la meilleure voie, ne consulte directement que son caractère ; car la simple application des maximes abstraites, tantôt donne de faux résultats, parce que ces maximes ne conviennent qu’à demi, tantôt est impraticable parce qu’elles sont étrangères au caractère individuel de celui qui agit et que le caractère ne se laisse jamais complètement tromper : et de là des inconséquences."

Exemple : https://www.youtube.com/watch?v=IJXevHmF-r0

Le principe de raison suffisante §13 (Le Monde Vol. I)

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Schopenhauer_-_Le_Monde_comme_volont%C3%A9_et_comme_repr%C3%A9sentation,_Burdeau,_tome_1,_1912.djvu/86



Bergson INTP

"Du mécanique plaqué sur du vivant, voilà encore notre point de départ. D’où venait ici le comique ? De ce que le corps vivant se raidissait en machine. Le corps vivant nous semblait donc devoir être la souplesse parfaite, l’activité toujours en éveil d’un principe toujours en travail. Mais cette activité appartiendrait réellement à l’âme plutôt qu’au corps. Elle serait la flamme même de la vie, allumée en nous par un principe supérieur, et aperçue à tra­vers le corps par un effet de transparence.
Quand nous ne voyons dans le corps vivant que grâce et souplesse, c’est que nous négligeons ce qu’il y a en lui de pesant, de résistant, de matériel enfin ; nous oublions sa matérialité pour ne penser qu’à sa vitalité, vitalité que notre imagination attribue au principe même de la vie intellectuelle et morale. Mais supposons qu’on appelle notre attention sur cette matérialité du corps. Supposons qu’au lieu de participer de la légèreté du principe qui l’anime, le corps ne soit plus à nos yeux qu’une enveloppe lourde et embarrassante, lest importun qui retient à terre une âme impatiente de quitter le sol. Alors le corps deviendra pour l’âme ce que le vêtement était tout à l’heure pour le corps lui-même, une matière inerte posée sur une énergie vivante. Et l’impression du comique se produira dès que nous aurons le sentiment net de cette superposition.
Nous l’aurons surtout quand on nous montrera l’âme taquinée par les besoins du corps, — d’un côté la person­nalité morale avec son énergie intelligemment variée, de l’autre le corps stupidement monotone, intervenant et interrompant avec son obstination de machine. Plus ces exigences du corps seront mesquines et uniformément répétées, plus l’effet sera saisissant. Mais ce n’est là qu’une question de degré, et la loi générale de ces phénomènes pourrait se formuler ainsi : Est comique tout incident qui appelle notre attention sur le physique d’une personne alors que le moral est en cause."

Exemple : https://www.youtube.com/watch?v=wKOrjT1nza8

"Est comique tout arrangement d’actes et d’événements qui nous donne, insérées l’une dans l’autre, l’illusion de la vie et la sensation nette d’un agencement mécanique."

Trois techniques :

I. — Le diable à ressort.— "Nous avons tous joué autrefois avec le diable qui sort de sa boîte. On l’aplatit, il se redresse. On le repousse plus bas, il rebondit plus haut. On l’écrase sous son couvercle, et souvent il fait tout sauter. Je ne sais si ce jouet est très ancien, mais le genre d’amusement qu’il renferme est certainement de tous les temps. C’est le conflit de deux obstina­tions, dont l’une, purement mécanique, finit pourtant d’ordinaire par céder à l’autre, qui s’en amuse. Le chat qui joue avec la souris, qui la laisse chaque fois partir comme un ressort pour l’arrêter net d’un coup de patte, se donne un amusement du même genre."

II. — Le pantin à ficelles. — "Innombrables sont les scènes de comédie où un personnage croit parler et agir librement, où ce personnage conserve par conséquent l’essentiel de la vie, alors qu’envisagé d’un certain côté il apparaît comme un simple jouet entre les mains d’un autre qui s’en amuse. Du pantin que l’enfant manœuvre avec une ficelle à Géronte et à Argante manipulés par Scapin, l’intervalle est facile à franchir."

III. — La boule de neige. —"Nous pourrions aussi bien penser à des soldats de plomb rangés à la file les uns des autres : si l’on pousse le premier, il tombe sur le second, lequel abat le troisième, et la situation va s’aggravant jusqu’à ce que tous soient par terre. Ou bien encore ce sera un château de cartes laborieusement monté : la première qu’on touche hésite à se déranger, sa voisine ébranlée se décide plus vite, et le travail de destruction, s’accélérant en route, court vertigineusement à la catastrophe finale. Tous ces objets sont très différents, mais ils nous suggèrent, pourrait-on dire, la même vision abstraite, celle d’un effet qui se propage en s’ajoutant à lui-même, de sorte que la cause, insignifiante à l’origine, aboutit par un progrès nécessaire à un résultat aussi important qu’inattendu."

http://classiques.uqac.ca/classiques/bergson_henri/le_rire/le_rire.html



Freud ISTJ

"Le plaisir de l'esprit nous semblait conditionné par l'épargne de la dépense nécessitée par l'inhibition; celle du comique par l'épargne de la dépense nécessitée par la représentation (ou par l'investissement); celle de l'humour par l'épargne de la dépense nécessitée par le sentiment. Dans les trois modes de fonctionnement de notre appareil psychique, le plaisir découle d'une épargne; tous trois s'accordent sur ce point: ils représentent des méthodes permettant de regagner, par le jeu de notre activité psychique, un plaisir qu'en réalité le développement seul de cette même activité nous avait fait perdre. Car cette
euphorie, à laquelle nous nous efforçons par-là d'atteindre, n'est rien autre que l'humeur d'un âge où notre activité psychique s'exerçait à peu de
frais, l'humeur de notre enfance, temps auquel nous ignorions le comique, étions incapables d'esprit et n'avions que faire de l'humour pour goûter la joie de vivre."


http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/le_mot_d_esprit/freud_le_mot_d_esprit.pdf


Dernière édition par M.Noir le Ven 22 Sep 2017, 00:05, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: Les trois théories de l'humour. Les trois théories de l'humour. Icon_minitimeLun 21 Aoû 2017, 07:54

Si je voulais faire une petite synthèse personnelle, je dirais que le rire est une décharge électrique dans le système nerveux, une sorte de "court-circuit", ou d'explosion. C'est quelque chose de matériel qui submerge notre conscience.

Schopenhauer insiste sur le côté inattendue du rire, qui échappe à notre conscience, notre connaissance, qui est toujours une surprise qui mobilise brusquement nos nerfs.

Bergson insiste lui sur l'étrangeté de l'impression comique, sur le fait que le rire, c'est le physique qui détruit le psychique.

Freud, sur le soulagement nerveux qui en est la cause. En bon ISTJ, il est le plus matérialiste sur la question. Cependant son traité est intellectuellement très puissant. Vous typez N des intellectuels comme Zemmour et Onfray, mais à mon avis, ils sont du même type que Freud : des SJ très intellectuellement développés. Ils sont sur les N l'avantage de ne pas s'égarer dans des spéculations et de rester empirique, concret. Et comme désavantage de se croire toujours plus véridique que les autres.

Sinon, je crois que les TP sont les plus "drôles" dans le sens où la plaisanterie fait partie de leurs fonctionnement. Alors que chez les autres types, l'humour est plutôt accessoire. Enfin, je crois que les Extravertis préfèrent rire par la bouffonnerie, au sens de Schopenhauer, et les Introvertis par le mot d'esprit.

On aurait pu ajouter Baudelaire, qui a écrit un texte intéressant sur le rire, https://fr.wikisource.org/wiki/De_l%E2%80%99essence_du_rire
En bon INFJ, il en a une interprétation religieuse, le rire est pour lui satanique.
Il est plaisant de constater qu'en prenant l'inverse d'une théorie d'un autre INFJ, Platon, avec qui Baudelaire a une vision assez proche de l'existence ; on obtient presque une description des choses comiques, exprimant l'éphémere de l'existence face à l'Eternité des Idées.
Ainsi, si les Idées éternelles sont le Bien, le Beau et le Vrai ; le Mauvais, le Laid et le Faux sont comique.
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Message(#) Sujet: Re: Les trois théories de l'humour. Les trois théories de l'humour. Icon_minitimeLun 11 Sep 2017, 17:54

Si on résume chacun en une phrase, vous trouvez que ça colle avec le type ? Et laquelle préférez vous ?


L’origine du ridicule est toujours dans la subsomption paradoxale et conséquemment inattendue d’un objet sous un concept hétérogène, et le phénomène du rire révèle toujours la perception subite d’un désaccord entre un tel concept et l’objet réel qu’il sert à représenter, c’est-à-dire entre l’abstrait et l’intuitif.

Schopenhauer INTJ


Le rire est satanique, il est donc profondément humain. Il est dans l’homme la conséquence de l’idée de sa propre supériorité ; et, en effet, comme le rire est essentiellement humain, il est essentiellement contradictoire, c’est-à-dire qu’il est à la fois signe d’une grandeur infinie et d’une misère infinie, misère infinie relativement à l’Être absolu dont il possède la conception, grandeur infinie relativement aux animaux. C’est du choc perpétuel de ces deux infinis que se dégage le rire.

Baudelaire INFJ


Est comique tout arrangement d’actes et d’événements qui nous donne, insérées l’une dans l’autre, l’illusion de la vie et la sensation nette d’un agencement mécanique.

Bergson INTP


Le rire naît quand une certaine quantité d’énergie psychique auparavant employée à l’investissement de certains chemins psychiques est devenue inutilisable, de telle sorte qu’elle peut éprouver une libre éconduction.

Freud ISTJ

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Message(#) Sujet: Re: Les trois théories de l'humour. Les trois théories de l'humour. Icon_minitimeLun 11 Sep 2017, 20:17

Si quelqu'un veut bien dire quelque chose pour me tirer de ma grotte merci !

silly silly silly silly silly silly silly silly

YMCA

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Message(#) Sujet: Re: Les trois théories de l'humour. Les trois théories de l'humour. Icon_minitimeLun 11 Sep 2017, 22:24

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Message(#) Sujet: Re: Les trois théories de l'humour. Les trois théories de l'humour. Icon_minitimeLun 11 Sep 2017, 22:34

Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette Mitraillette


Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu Pendu

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Message(#) Sujet: Re: Les trois théories de l'humour. Les trois théories de l'humour. Icon_minitimeMer 13 Sep 2017, 06:13

Les quatre citations sont parlantes, n'est-ce pas ? Ma préféré serait celle de Schopenhauer, et chacune des autres dérivent de son type INTJ d'une seule lettre.

- Baudelaire, au lieu de théoriser scientifiquement, emploie des références religieuses, et décrit le rire comme hiatus entre la trivialité animale et la sublimité cosmique, manifestation de la conscience métaphysique face à la morbidité du réel. Les deux infinis de Pascal en quelque sorte.

- Bergson a la théorie la plus étrange et la plus analytique, sa synthèse est un peu vague, mais il décrit mieux et plus longuement.

- Freud garde le principe de Schopenhauer mais substitue au concept quelque chose de concret, "l'énergie psychique", l'électricité nerveuse. (C'était déjà plus ou moins le cas entre Kant et Spencer)


Et à partir des fonctions :

Schopenhauer : Fonction Te qui cherche à se représenter les concepts comme adéquat aux objets.
Baudelaire : Fonction Ni qui donne une dimension métaphysique au rire et Fe qui soupire devant la pauvreté spirituelle de l'homme.
Bergson : Ti qui analyse abstraitement et Ne qui constate l'étrangeté des choses risibles, le "vivant semblant mécanique".
Freud : Si qui considère le psychique sous un angle matérialiste.


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Message(#) Sujet: Re: Les trois théories de l'humour. Les trois théories de l'humour. Icon_minitimeJeu 21 Sep 2017, 11:40

M.Noir a écrit:
Si on résume chacun en une phrase, vous trouvez que ça colle avec le type ? Et laquelle préférez vous ?



Est comique tout arrangement d’actes et d’événements qui nous donne, insérées l’une dans l’autre, l’illusion de la vie et la sensation nette d’un agencement mécanique.

Bergson INTP

Merci Smile j'adore le sujet, j'étais entrain de rechercher des choses dessus parce que parfois je ne comprends pas les .... incompréhensions de l'humour !

perso cet humour INTP est vrai !! Je dirai que c'est l'humour que j'ai souvent quand je rigole seule "ah oui c'est marrant cette situation, en plus si patatati..." mais j'adore rire de beaucoup de choses.... quand j'aime bien les personnes et qu'elles m'émeuvent aussi... la chaleur, le sourire, mais pas la bêtise, quand c'est bête ça ne me fait jamais rire. J'aime le sarcasme quand je sais que celui qui parle ne le pense vraiment pas en revanche sinon ça me vexe, je me demande s'il le pense vraiment! Mais alors mon copain ENTP qui me montre des trucs comme OSS117 ou françois l'embrouille ou je ne sais quoi je ris même pas devant, aucun intérêt, aucune émotion, je ne ris pas Sad alors que je fais des jeux de maux à 2 balles.......... Neutre
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