C'est ce que suggèrent des études récentes sur la génétique.

http://www.franceculture.fr/conferences/universcience/peut-souffrir-des-tragedies-vecues-par-nos-ancetres

Oui j'y crois.. Mémoire génétique. #Assassinscreed

Spoiler:

Peur des araignées... Peur des rats... Un héritage de nos ancêtres,  à l'époque où ces bêtes étaient plus grosses.

Ça doit marcher aussi pour certaines tragédies, qui doivent s'inscrire dans "La mémoire génétique" pour aider la descendance à survivre.

En tout cas je crois que c'est les méduses qui se transmettent des trucs de générations en générations.

J'en serais d'autant plus convaincu par transmission d'expériences très tôt dans une vie plutôt que par la "mémoire génétique" seule.
Ok je m'explique. Il est bien connu que l'enfant plus que tout autre personne est d'avantage sensible à son environnement. Et alors même qu'un bébé n'est pas encore né, il vit déjà des choses, emmagasine des sensations, a des émotions, des réactions à ce qui se passe non seulement dans son environnement direct mais aussi à ce que vivent ses parents (sa mère en particulier).
Donc, lorsque ses parents pensent à des tragédies qu'ils ont vécu dans leur enfance, ou bien éprouvent sans savoir à quoi cela se relie (comme une expérience antérieure à leur naissance) des émotions qui étaient elles-même des réactions à un vécu émotionnel de leurs propres parents, ils assimilent cette sorte d'information brute, ce qui revient à une forme de transmission.

GBat a écrit:

J'en serais d'autant plus convaincu par transmission d'expériences très tôt dans une vie plutôt que par la "mémoire génétique" seule.
Ok je m'explique. Il est bien connu que l'enfant plus que tout autre personne est d'avantage sensible à son environnement. Et alors même qu'un bébé n'est pas encore né, il vit déjà des choses, emmagasine des sensations, a des émotions, des réactions à ce qui se passe non seulement dans son environnement direct mais aussi à ce que vivent ses parents (sa mère en particulier).
Donc, lorsque ses parents pensent à des tragédies qu'ils ont vécu dans leur enfance, ou bien éprouvent sans savoir à quoi cela se relie (comme une expérience antérieure à leur naissance) des émotions qui étaient elles-même des réactions à un vécu émotionnel de leurs propres parents, ils assimilent cette sorte d'information brute, ce qui revient à une forme de transmission.

Il y a eu des expériences sur des rats, qui associaient une odeur à une mauvaise expérience et qui transmettaient ensuite le peur de cette odeur  à leur descendance, uniquement par la "mémoire du danger" (génétiquement) sans que lors des faits, les femelles soient enceinte.

Source : http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/biologie-cellulaire/20131203.OBS7959/la-memoire-du-danger-transmise-a-la-descendance-chez-les-souris.html

J'ai aussi vu un reportage sur une petite fille qui était terrifiée à l'endroit précis où sa grand-mère avait faillie mourir lors d'un accident de voiture.
Elle n'en était pas au courante.

Pour le vaginisme, lorsque je me suis renseignée dessus, il est possible aussi que certaines femmes le soient, car l'une de ses ancêtres a connue un viol. Ca peut aussi être cause des troubles sexuels...

Luna a écrit:

Pour le vaginisme, lorsque je me suis renseignée dessus, il est possible aussi que certaines femmes le soient, car l'une de ses ancêtres a connue un viol. Ca peut aussi être cause des troubles sexuels...

J'ai lu un livre il y a déjà quelques années qui traite principalement des traumatismes sexuels vécus par des parents et les conséquences sur les enfants.
C'était dans la section "psychanalyse" de la bibliothèque. Du coup, je pense que ça rejoint ce que @GBat a écrit.
Je me souviens d'un des cas cité dans le livre, où, en gros une femme consultait depuis des années différents médecins parce qu'elle n'arrivait pas à aller à la selle (et ce, depuis qu'elle est bébé). Ses maux n'ont jamais guéri jusqu'à ce qu'elle décide de suivre une psychanalyse ou elle s'est rendu compte qu'elle souffrait du traumatisme de sa mère ou de son arrière-grand mère violée dans son enfance.

Non.

J'ajoute que se considérer comme victime - qu'on le soit ou non - est l'un des moyens les plus efficaces pour ne jamais mener une vie heureuse, épanouissante et prospère.

SmoothJohn a écrit:

Non.

J'ajoute que se considérer comme victime - qu'on le soit ou non - est l'un des moyens les plus efficaces pour ne jamais mener une vie heureuse, épanouissante et prospère.

Exactement. Se positionner en victime c'est nier sa responsabilité individuelle et son libre-arbitre. (au passage, le mec de ton avatar est un vrai génie des temps modernes ! )

Oui on peut en souffrir. Après tout, nos gènes, on ne les choisit pas. Et parfois même les angoisses d'une mère peuvent se transmettre dans l'inconscient de l'enfant également.
Et je rejoins les deux ESTP qui me précèdent où il ne faut pas se placer en position de victime pour autant. Notre héritage, on nous le donne alors qu'on n'a rien demandé. Il faut l'accepter, agir s'il ne nous convient pas, ou trouver des solutions pour s'en accomoder. Une vie épanouie et heureuse ne se définit pas à la naissance ou dans les gènes, c'est à nous d'entre être acteur pour la bâtir à notre manière.

SmoothJohn a écrit:

Non.

Je me demande comment tu peux l'affirmer sans avoir fait aucune recherches dessus ? Je me trompe ?

SmoothJohn : Oui on est tous libre de nos choix, responsable de notre vie, mais dans la limite où on a conscience de ce qu'on fait et qu'on agit pas depuis une impulsion de source inconsciente. Je te rejoins sur le fait qu'on est, en définitive, le capitaine de notre âme, qu'on fait chaque chose que l'ont fait "parce qu'on l'a décidé" et qu'est on est pleinement responsable de notre être et de nos action. Seulement, est-ce la chose la plus utile à faire pour favoriser un processus thérapeutique ? Ou chemin vers la guérison ? Vrai ou pas, cela peut permettre à quelqu'un (pour peu que sa sensibilité puisse trouver du vrai, du sensé avant tout, dans cette idée) d'avancer, d'approcher des démons parfois bien enfoui au point d'en devenir inaccessible à tout raisonnement conscient et de "bon sens". Bien sur, à utiliser dans le but de traiter ces éléments, et non dans celui d'entrer dans une énième "victim story", stratégie qui n'a pas de fin et fait plutôt office de gros pansement génant qu'une belle cicatrice bien claire, honorable et sage, mot du passé nous éclairement sur la sagesse à venir. Libérer, accepter, accueillir et gérer une émotion, voire un traumatisme, permet de nettoyer la crasse enfouie au fin fond la tuyauterie de notre inconscient, lui donner un nouveaux souffle pour accueillir pleinement le dynamisme de la vie.

J'ai vécu l’expérience de mes ayeux, connaissant leurs choix, j'ai fais le contraire, je m'en porte très bien grâce à eux.

Citation :

J'ajoute que se considérer comme victime - qu'on le soit ou non - est l'un des moyens les plus efficaces pour ne jamais mener une vie heureuse, épanouissante et prospère.

Tout à fait d'accord. Sauf... que c'est pas forcement le propos.

D'abord si j'ai bien compris ça parlait de génétique puis de transmission d'expérience (je rejoins Greenbat sur son post).
Ça me semble tout à fait envisageable et plutôt logique qu'on traîne les blessures, conflits de nos aïeux et qu'on soit susceptible de les transmettre à nos enfants à notre tour.
Sauf si on en prend conscience réellement en pratiquant une introspection notamment, ce qui est loin d'être con pour le coup non ?
Pour ce qui est de la psychanalyse transgénérationnelle et le fait de parcourir tout son arbre généalogique là je suis beaucoup plus sceptique : à mon avis pas besoin de remonter plus de deux trois générations pour comprendre.   

En fait ce que vous avez du mal à saisir c'est que certains ont un besoin viscéral de comprendre pour pouvoir agir.
Le processus est plus long est peut apparaître comme de la masturbation intellectuelle parfois mais associer celui-ci automatiquement à de la "victimisation" est un jugement de valeur hâtif.
Certains sont incapable d'agir tête baissée sans un long processus de compréhension alors c'est con ils perdent peut-être du temps, se font du mal mais c'est comme ça. C'est leur fonctionnement.

SmoothJohn a écrit:

Non.

J'ajoute que se considérer comme victime - qu'on le soit ou non - est l'un des moyens les plus efficaces pour ne jamais mener une vie heureuse, épanouissante et prospère.

Assez d'accord avec toi.

Je crois que la science peut apporter énormément d'un point de vue médical. Mais pas quand il s'agit de mélanger la psychologie et un aspect scientifique. Je trouve cela trop bancal... Chaque chose devrait rester dans son domaine. Ce n'est pas le passé qui va déterminer ton comportement ni prédire ton futur. Alors ça serait dommage de se condamner pour rien. "J'ai des ancêtres de merde, je suis foutu."

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Non je ne pense pas