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| La gestion émotionnelle chez les F | |
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Auteur | Message |
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GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: La gestion émotionnelle chez les F Mer 14 Déc 2016, 23:13 | |
| Je partage car je pense que cela peut aider des introvertis tournés vers l'extérieure, c.a.d des introvertis étant confrontés à la projection. Je crois que j'ai trouvé un moyen de canaliser certaines des manifestations les plus irrationnelles chez moi, les plus oppressantes et destructives pour moi. J'ai réussi en gros, par le biais d'une rationalisation rapide lorsqu'elles surgissent en ma conscience, à leur ôter leur objectivation : en me rappelant l'évidence (tellement évidente que l'idéaliste que je suis ne la considère même pas d'ordinaire) que l'émotion désagréable et non moins réelle par laquelle je réagis, est une réponse à un processus interne, et non à des gens ou des événements réels hors de moi. Elle survient en mémoire d'événements ou de discussions passées sinon mentalement élaborées, éventuellement, mais pas selon le présent. Mais plus encore, il m'a paru sacrément efficace de me dire très très rapidement et de façon répétée lorsque ça survient et jusqu'à disparition de la réaction, que en quelque sorte ce que je vois en moi n'est rien d'autre que moi m'adressant à moi, dans les circonstances présentes. Donc, lorsque c'est désagréable, c'est mille-moi s'en prenant à moi et ce n'est même pas réel, alors pourquoi réagir/ressentir réellement ? En clair, désamorcer la projection, défier l'artifice, aussi magnifique et utile puisse t-il être dans d'autres circonstances, devient votre clef pour garder le contrôle. Centre mental, peut-être, instinctif dirons d'autres, et hop finit l'angoisse, la colère, le sentiment de défiance ou d'insécurité le plus destructeur. J'ignore si c'est une bonne chose appliqué de façon générale vue la radicalité de la méthode, mais dans les cas de figure en question ça me permet de me recentrer dans ce que je fais concrètement, ce qui est indispensable à un moment ou à un autre du quotidien; ça l'est particulièrement lorsque vous passiez, en fait, tout votre temps dans votre tête, au point de ne plus jamais être en phase avec la direction de votre corps, d'être toujours préoccupé, et que ça prenait des proportions où vous aviez des angoisses que vous n'aviez jamais eu auparavant. (Contexte) Auparavant, justement, je considérais un peu précieusement tout ce que j'avais en moi pour plusieurs raisons, certaines bonnes d'autres certainement plus handicapantes. (1) Si je me centrais trop sur ce que je faisais concrètement, je craignais, par exemple, de perdre mon imagination (une imagination déjà bien souvent furtive, au processus de verbalisation/de répétition parsemé d'obstacles, presque comme un dyslexique désespérément à l'affût de ce qu'il ne parvient à garder captif). (2) Je craignais, par ailleurs en restreignant ma pensée, de ne pas traiter sérieusement ce qui se devait de l'être. Perdre mon sens de la justice par exemple. Quelqu'un qui n'est préoccupé par rien, qui survit dans l'instant, ne traite plus que de l'information, plus que des séquences, sans grande précaution pour ce qui l'entoure. (3) Et puis, il y a cette manie que j'avais prise de travailler des pensées sous forme de dialogues en moi; calqués grosso modo sur le style des débats que l'on peut entendre, voir, ou auxquels on participe chaque jour extérieurement. Ça me faisait travailler ma répartie en quelques sortes, ce dont j'avais bien besoin. Ça a d'ailleurs bien fonctionné et cela se voit peut-être un peu. Mais là aussi ça a pris une tournure assez compulsive, d'autant plus depuis que j'ai eu tout mon temps libre après mes études pour penser à tout un tas de choses/revoir tout un tas de discussions en moi ou bien imaginer leur continuité en en reprenant au moins la tonalité, en faisant parler mes interlocuteurs en moi etc. Il y avait ainsi des gens en moi comme si je n'étais plus jamais seul, ...plus jamais tranquille, en fait, et c'est bien là le truc poussif. Ça c'était pour le contexte. Je n'ai pas eu l'idée de construire quel plan que ce soit pour répondre à ces problèmes, ou alors pas consciemment. Et puis, je ne sais même pas si j'ai vraiment cherché à y remédier, croyant seulement que j'avais incontestablement du mal à parvenir au bout de certaines réflexions me pompant de l'énergie ou bien que j'étais d'un naturel anxieux tout simplement. Il y a du vrai là dedans, mais les vrais problèmes posés étaient plus gérables, ils devaient forcément l'être. Non, j'ai trouvé cette solution qui vaut ce qu'elle vaut de la façon la plus banale et passive qui soit (banale sauf peut-être pour un idéaliste) en étant spectateur d'une scène de série ... que dis-je, une réplique d'une scène de série ! Ça a peut-être finalisé quelque chose que j'avais déjà entamé auparavant mais je ne me souviens plus ni de quoi ni de comment, alors ce sera mon repère pratique. Prenez, Westworld, c'est actuellement la panacée du programme télé-visuel qui met au centre de sa petite histoire le développement humain, du moins pour l'instant le développement d'une conscience. L'un des principes fondamentaux d'une conscience c'est d'être réflexive. On prend conscience de soi comme du monde, on apprend à nous connaître, notre particularité sensible étant confrontée à nos affects, à sa différAnce (les processus de mémoire et d'imagination), (à saisir notre propre condition) par delà ce que l'on nous a fait entendre de ce que le monde et nous-même étions jusque là. Mais tout du long, la plupart du temps inconscients car nous grandissons en vivant par les mots de nos parents/tuteurs et de nos maîtres/enseignants. Et puis un jour on comprend qu'on a jamais vraiment été aussi clairement ce qu'on pensait être : avoir de la liberté, du contrôle sur soi, dans sa vie, etc. Moi qui appréciais Spinoza j'ai été servi même si l'auteur ne semble pas délibérément de la partie dans ce show. Enfin bref, la série traite de bien plus mais je voulais l'aborder ici dans le sens de la maîtrise de soi, puisque nous parlons de gestion émotionnelle. Ça pourrait se tenir en trois ou quatre petits mots : this ... is ... all ... "there" (ou "within", vous pouvez mettre les mots que vous voulez tant que la logique de la chose y est, c'est tout aussi efficace). Mettez une voix différente d'une personne réelle que vous connaissez et qui vous a marqué en bien ou en mal récemment, pour chaque mot sauf le dernier que vous vous réservez. En fait, choisissez les mots imaginés ou remémorés qui vous oppriment, qui suscitent en vous le pire de vous-même, votre rancœur, ou votre soumission. Et au lieu de dialoguer avec alors que ces pensées vous sont venues comme ça tandis que vous aviez autre chose à résoudre de plus important ou de constructif, rappelez vous et répétez le dernier mot : "là", "ici", "en moi", "moi", "oui c'est moi qui le dit, ces voix sont ma mémoire et mon imagination bon sang il n'y a rien à résoudre dans cet instant car ce n'est que moi envers moi, je ne vais quand-même pas me battre avec moi". Cela devrait vous alléger de bien des passions inutiles et vous rendre votre qualité de sujet. Et si vous craignez de passer à coté d'une occasion d'écouter une voix qui suscitait légitimement votre sens de la justice, notamment une critique légitime à votre égard, assurez vous juste la première fois que vous y pensez que ça se relie vraiment à quelque chose que vous avez manqué. Et fort de votre conclusion, réservez vos bon actes pour le bon moment, ne vous torturez pas l'esprit les autres fois où ça vous revient, grâce à cette méthode. Vous pouvez l'appliquer à la vie du forum aussi puisque en tant que lecteur vous n'êtes finalement que face à vous-même, face à votre propre imagination du ton, quoique les parties irrationnelles (et non moins indispensables) de vous-même en disent sur le moment. Je ne pense pas que ça relève vraiment de la répression des émotions (ici des émotions vraiment très négatives qui peuvent vous bouffer l'esprit). Mais peut-être plus de la canalisation, car il s'agit de séparer une émotion de son support factice et non de chercher directement à étouffer violemment. N'ayant plus d'attache, elle disparaît toute seule devant votre conviction quant au réel. Je n'ose recommander cette méthode à tout profil, car il va de soi que ça semble calibré particulièrement pour les personnes au centre mental ou instinctif préféré dont l'orientation se fait tant vers l'extérieure (3) que vers l'intérieure (1 et 2). Bref pour vous donner des repères avec l'énnéagramme, puisque c'est une référence incontournable sur ce forum, ce serait sûrement utile aux énnéatypes 6 et 9, mais on peut envisager de l'adapter dans une version pour le 4 qui se martyriserait avec sa honte. EDIT : Si j'étais en fait un INTx au fond émotif dans le sens où on l'entend dans le BigFive ou que sais-je je m'excuse pour ce qui aura alors été un hors sujet dans ce topic mais je pense que peu de gens croient à cette hypothèse et à vrai dire moi-même je n'y crois plus depuis pas mal de temps. |
| | | Jud Aucun rang assigné
Type : INFP sp/sx Age : 29 Lieu : Paris Emploi : Vole(use de livres) Inscription : 21/05/2015 Messages : 45
| (#) Sujet: Re: La gestion émotionnelle chez les F Lun 02 Jan 2017, 01:46 | |
| - Cratere a écrit:
- Ce qui me serait utile, comme une machine idéale, c'est un appareil branché à l'oreille interne qui enregistre ce que je formule par la pensée et le retranscrive immédiatement par l'écriture. Mais ça n'existe pas encore, alors en attendant je me saisis d'un cahier de poche, et j'envisage de m'enregistrer par la voix. Y'a des NT qui sont motivés ?
Ahah, j'ai pensé tant de fois à un appareil semblable ! Je me retrouve dans tes mots. Pour ma part, l'écriture est aussi un bon moyen d'expression, m'a beaucoup aidé à libérer mes émotions. Par moments c'est si intense, j'arrive à entrer dans une connexion si forte que j'arrive à taper sur mon clavier comme jamais, les mots arrivent à flots. C'est transcendant, et si bon ! Mais il m'arrive aussi à l'écrit de chercher exactement comment formuler ce qui m’apparaît si clair dans mon esprit ; et à la fois insaisissable, difficile à exprimer... C'est aussi un peu comme si les pensées me traversaient, en un éclair, puis repartaient trop vite pour les capturer. (Bref, je dévie un peu.) J'ai parfois l'impression d'être emprisonnée par mes émotions. J'ose donner mon impression qu'elles m'empêchent de réfléchir objectivement, même parfois qu'elles entravent mes capacités cognitives et attentionnelles. Mais je reconnais que ce F peut être une force incroyable, si beau ; il faudrait pouvoir le malléabiliser, s'en distancer aux moments propices, s'en enivrer en d'autres instants sans peurs, ni retenues, parce que ce F est inspirant, nous donne une vision du monde spéciale. Je m'en enivre à travers l'art (surtout l'écriture et la musique). On m'a souvent dit que j'étais très Fi, très (trop ?) sensible, bien que je réprime l'expression de ces émotions qui m'envahissent si fort par instants. Si quelque chose me met mal à l'aise, me dérange ou m'agace, je bouillonne de l'intérieur. Les pensées vont me parasiter... J'essaie de dissimuler ce malaise. De me créer une carapace. Difficile à apaiser. Par contre, je n'ai jamais explosé d'un point de vue extérieur. Vraiment explosé. Ou bien à retardement... J'y suis, je suis prête à affronter la chose, mais c'est trop tard. Pour le coup, je crois que trop contenir ses émotions dans les moments où elles sont justifiés et où elles ont la légitimité d'être exprimées est mauvais. Risque d'engendrer de trop grandes frustrations... (je parle particulièrement pour les I) Du coup je te remercie GBat pour ce partage, qui je pense parlera aussi à d'autres membres. Sinon je ne sais pas pour vous mais j'ai tendance avoir des fluctuations émotionnelles rapides. Un détail dans mon quotidien peut m'amener à m'emplir subitement d'une joie intense, ou au contraire, à me plonger dans une tristesse importante, puis un autre survient et cet état se contrebalance. Et vous ? |
| | | Cratere Aucun rang assigné
Type : INFP 4w5/6w7 Age : 30 Lieu : Paris Emploi : Stinky Feet On The Moon Inscription : 03/11/2016 Messages : 73
| (#) Sujet: Re: La gestion émotionnelle chez les F Lun 02 Jan 2017, 18:01 | |
| - Jud a écrit:
- Et vous ?
Je me reconnais beaucoup dans ce que tu écris, et sur la façon dont ça t'enivre, dont ça t'échappe. |
| | | Mélos Aucun rang assigné
Type : INFP 9 Age : 28 Lieu : Outside The Box Emploi : 【=◈︿◈=】 Inscription : 11/04/2015 Messages : 995
| (#) Sujet: Re: La gestion émotionnelle chez les F Lun 02 Jan 2017, 21:29 | |
| - Cratere a écrit:
- Ce qui me serait utile, comme une machine idéale, c'est un appareil branché à l'oreille interne qui enregistre ce que je formule par la pensée et le retranscrive immédiatement par l'écriture. Mais ça n'existe pas encore, alors en attendant je me saisis d'un cahier de poche, et j'envisage de m'enregistrer par la voix. Y'a des NT qui sont motivés ?
Pas besoin, le travail de formulation de la pensée pour la retranscrire par l'écriture fait aussi le charme de cet art. ^^ - Jud a écrit:
On m'a souvent dit que j'étais très Fi, très (trop ?) sensible, bien que je réprime l'expression de ces émotions qui m'envahissent si fort par instants. Si quelque chose me met mal à l'aise, me dérange ou m'agace, je bouillonne de l'intérieur. Les pensées vont me parasiter... J'essaie de dissimuler ce malaise. De me créer une carapace. Difficile à apaiser. Par contre, je n'ai jamais explosé d'un point de vue extérieur. Vraiment explosé. Ou bien à retardement... J'y suis, je suis prête à affronter la chose, mais c'est trop tard. Pour le coup, je crois que trop contenir ses émotions dans les moments où elles sont justifiés et où elles ont la légitimité d'être exprimées est mauvais. Risque d'engendrer de trop grandes frustrations... (je parle particulièrement pour les I) Du coup je te remercie GBat pour ce partage, qui je pense parlera aussi à d'autres membres.
Je suis intrigué, pourquoi préfère tu garder ta frustration pour toi ? |
| | | Jud Aucun rang assigné
Type : INFP sp/sx Age : 29 Lieu : Paris Emploi : Vole(use de livres) Inscription : 21/05/2015 Messages : 45
| (#) Sujet: Re: La gestion émotionnelle chez les F Lun 02 Jan 2017, 22:59 | |
| - Mélos a écrit:
- Je suis intrigué, pourquoi préfère tu garder ta frustration pour toi ?
Je n'ai pas un si grand contrôle sur ça en fin de compte, c'est un peu devenu une manière de me protéger. On me le reproche souvent d'ailleurs, de ne pas assez me dévoiler. J'ai peur de gêner l'autre, et peur que mon monde interne soit trop "absurde" pour être saisis. Mais surtout de ne pas trouver les bons mots pour le décrire. Il m'arrive d'essayer mais de me retrouver béate face à mon incohérence... Et cette frustration augmente d'autant plus lorsque je contemple l'autre, et que je réalise à quel point je n'arrive pas à l'extérioriser. |
| | | henki Aucun rang assigné
Type : infj(p) Age : 31 Lieu : France Inscription : 03/10/2016 Messages : 84
| (#) Sujet: Re: La gestion émotionnelle chez les F Lun 02 Jan 2017, 23:33 | |
| Jud, je suis également du genre à changer très souvent d'humeur au cours de la journée. Et même un peu trop à mon goût. Je peux me lever le matin avec un goût d'amertume, puis petit-déjeuner en étant tout à fait joyeux après avoir pensé à certaines choses, puis sortir de chez moi et avoir un coup de blues. Ca peut être très gênant car si je ne fais pas attention, mes émotions me mènent par le bout du nez.
En fait, on ne peut pas juger un ressenti puisque personne n'est responsable de ce qu'il ressent vraiment. Si tu as envie de faire quelque chose de tes émotions, je te conseillerais de faire un loisir créatif. Si les mots ne te suffisent pas, tu peux t'essayer au dessin par ex. ("Une image vaut mille mots") Je pense qu'il y a pas mal de personnes qui seraient capables autour de toi de compatir à ce que tu ressens (encore faudrait-il pouvoir les repérer^^)
Une autre astuce, on ne sait jamais : la colère peut être une bonne occasion de faire "ressortir" ce que tu as dans le ventre. Quand on se sent révolté ou injustement traité, on a moins peur de déranger l'autre. Peut-être que tu auras exprimé un peu maladroitement ce que tu voulais dire, mais au moins tu auras essayé. En plus d'avoir moins de frustration, il y a de fortes chances pour que tes proches ne restent pas indifférents à cela. (les colères des INFP ne passent pas inaperçues !!!)
Après, c'est vrai que c'est facile pour moi de t'écrire ça. Pas de quoi faire le malin. J'analyse moi-même très peu les émotions, bien que j'interprète beaucoup celles des autres. Il est facile de donner des conseils, mais moins facile de les suivre. |
| | | Mélos Aucun rang assigné
Type : INFP 9 Age : 28 Lieu : Outside The Box Emploi : 【=◈︿◈=】 Inscription : 11/04/2015 Messages : 995
| (#) Sujet: Re: La gestion émotionnelle chez les F Mar 03 Jan 2017, 03:02 | |
| - Jud a écrit:
- Je n'ai pas un si grand contrôle sur ça en fin de compte, c'est un peu devenu une manière de me protéger. On me le reproche souvent d'ailleurs, de ne pas assez me dévoiler.
____Te protéger de quoi ? Des remarques négatives extérieures et de l'incompréhension de ton entourage ou de toi-même ? ____Par exemple: Je sais que moi personnellement, en cas de conflit, j'ai tendance à refouler la colère inconsciemment et à garder mon sang-froid. Je me convaincs de ne pas être en colère et du coup je ne le suis pas, donc au final je ne sais pas si je le suis ou pas (c'est compliqué). Du coup, quand je garde ma frustration en moi, c'est plus une protection face à moi-même que face à l'entourage. - henki a écrit:
- Une autre astuce, on ne sait jamais : la colère peut être une bonne occasion de faire "ressortir" ce que tu as dans le ventre. Quand on se sent révolté ou injustement traité, on a moins peur de déranger l'autre. Peut-être que tu auras exprimé un peu maladroitement ce que tu voulais dire, mais au moins tu auras essayé. En plus d'avoir moins de frustration, il y a de fortes chances pour que tes proches ne restent pas indifférents à cela. (les colères des INFP ne passent pas inaperçues !!!)
_____Bien dit henki, un bon coup de colère c'est bien mais l'idéal est de canaliser la cocotte -avant débordement- et de régler les problèmes avec calme, tact, en se montrant raisonnable et en incitant le ou les concerné(s) à en faire autant. (mise en place/rappel de principes éthiques et relationnels de bases tels que la réciprocité et le respect). _____Jud, tu dis avoir "peur de gêner l'autre" et "peur que ton monde interne soit trop "absurde" pour être saisis", mais es-tu déjà allé jusqu'au bout de la chose ? As-tu déjà essayé de le faire ? Et même, si tu gêne réellement la/les personne(s) de ton entourage ou si ton monde interne est vraiment trop absurde pour être saisis, que ce passera t'il ? Car il n'y aura pas que de mauvais points au fond. ______Tu modules ton environnement en fonction de ce que tu montres de toi et si tu oses montrer ce que cache ton monde interne, ton environnement sera s'adapter d'une manière ou d'une autre (qui te seras forcément bénéfique en fin de compte, à court ou à long terme). Avec un peu de chance, tu seras peut-être même surprise de constater à quel point les gens peuvent être plus ouverts aux sentiments d'autrui (et en l’occurrence aux tiens) que l'on serai prêt à penser. |
| | | henki Aucun rang assigné
Type : infj(p) Age : 31 Lieu : France Inscription : 03/10/2016 Messages : 84
| (#) Sujet: Re: La gestion émotionnelle chez les F Mar 03 Jan 2017, 20:16 | |
| - Mélos a écrit:
- @henki a écrit:
Une autre astuce, on ne sait jamais : la colère peut être une bonne occasion de faire "ressortir" ce que tu as dans le ventre. Quand on se sent révolté ou injustement traité, on a moins peur de déranger l'autre. Peut-être que tu auras exprimé un peu maladroitement ce que tu voulais dire, mais au moins tu auras essayé. En plus d'avoir moins de frustration, il y a de fortes chances pour que tes proches ne restent pas indifférents à cela. (les colères des INFP ne passent pas inaperçues !!!)
_____Bien dit henki, un bon coup de colère c'est bien mais l'idéal est de canaliser la cocotte -avant débordement- et de régler les problèmes avec calme, tact, en se montrant raisonnable et en incitant le ou les concerné(s) à en faire autant. (mise en place/rappel de principes éthiques et relationnels de bases tels que la réciprocité et le respect). Quant on est introverti, on a beaucoup plus de chance de faire la cocotte minute. Les extravertis ne connaissent vraisemblablement pas ce problème puisqu'ils disent ce qu'ils leur passe par la tête. Même si l'idéal est de régler les problèmes en accord avec la personne dans le calme, ce n'est malheureusement pas toujours le cas. Il y a la colère négative qui fâche/crispe l'interlocuteur ; d'un autre côté, il y a la bonne colère qui sert à se sortir d'une situation aliénante. Mais tu fais bien de nuancer mon conseil Mélos. ^^ Jud, ne te laisse pas envahir par ton "incompétence" ! Les INFP sont parmi ceux qui s'intéressent le plus à leur monde intérieur, ils sont donc particulièrement bien placés pour se rendre compte que chaque personne est un iceberg avec une immense partie qui est cachée sous la surface. Ce monde intérieur est parfois décalé, drôle, absurde, mais aussi riche et précieux. Beaucoup d'autres types n'ont pas conscience de cela parce qu'ils sont tellement pris par leur vie. En fait, tu n'est pas "incompétente", mais, peut-être qu'il faudrait éviter de te laisser envahir par ta frustration pour avoir davantage l'occasion d'améliorer ta manière de communiquer ton ressenti. Cela se travaille... |
| | | Kal Aucun rang assigné
Type : ENFJ Age : 38 Lieu : Paris Inscription : 08/10/2024 Messages : 10
| (#) Sujet: Re: La gestion émotionnelle chez les F Sam 12 Oct 2024, 00:35 | |
| Donc, comment vivez-vous vos émotions ? Bien. C'est d'en avoir autant qui me fatigue.
Arrivez-vous à les reconnaître (Peur, colère, joie, agacement...) ? Je pense que oui mais mon psy dirait probablement le contraire. haha. Le mieux, c'est que je donne son tel pour qu'on aille plus vite ! Plus sérieusement, la meilleure situation à vivre c'est lorsque plusieurs émotions à la fois se présentent. Ca fait un gloubi-boulga pas très savoureux. Ca tempête à l'intérieur, c'est n'importe quoi.
A les gérer, si oui comment ? Ca, c'est la question de toute ma vie. Je n'ai pas la réponse. Pas maintenant en tout cas.
Avez-vous des "paliers" au-delà desquels vous êtes capables d'exploser ? Exploser à cause de moi ou à cause des autres ? Si c'est à cause des autres, je suis capable d'exploser seulement si l'autre a appuyé sur le bouton rouge. Et, en effet, quand on appuie sur le bouton rouge, je peux être hors de moi. Sinon, sans intervention d'un tiers, je n'ai pas de gros souci d'explosion. J'ai plutôt une bonne capacité à emmagasiner beaucoup (trop). Ceci étant, quand je sens que je vais monter trop haut en pression (j'appelle ça "mon burn-out"), je me déconnecte du Monde pendant un moment. Je rentre dans ma coquille. Je regarde des films, je fais mon ménage, je me promène dans la nature, je mange que du sucré, je discute avec le chat, je m'interdis de penser à quelqu'un d'autre qu'à moi-même etc. Gérer l'explosion est un travail que je fais sur moi depuis un moment : devenir plus souple, plus acceptante, poser des limites etc. Compliqué... J'ai beau essayer de m'assouplir tous les matins avec le grand écart, je reste coincée. |
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