Bonjour !
Comme ça, ta description me fait plutôt penser à 7, 7w6 plus précisément.
Plusieurs choses me semblent contradictoires avec le type 4 dans ce que tu évoques :
- L'optimisme général qui ressort de ta description. De façon générale, sans être un pessimiste chronique comme peuvent notamment l'être certains 6, les 4 tendent à être des personnes assez négatives. Certains 4w3 peuvent avoir l'air optimistes, mais il me semble que c'est une forme de compensation qui peut retomber aussi vite (à moins qu'ils soient particulièrement sains et là c'est une autre histoire).
- La culpabilisation que tu évoques ne me semble pas être particulièrement 4. C'est plutôt du 7 justement (le 7 va avoir tendance à essayer d'éviter ce qui le fait souffrir, puis à culpabiliser derrière). Ça peut aussi faire 6 ou 1 notamment, mais le fait que tu essaies de l'ignorer renforce l'hypothèse 7 à mes yeux.
- Le fait que tes émotions soient moins intenses qu'il n'y paraît et que tu n'y prêtes pas attention me paraît aller particulièrement contre le type 4. Au contraire, c'est un type qui s'identifie trop à ses émotions ! Mais le 4 n'a pas le monopole du drama.
En fait, je dirais que la plupart des types peuvent l'être à leur façon (sans doute moins pour le 5)
Pour les points discordants avec le 7 :
- Certains de ceux que tu évoques me semblent un peu superficiels (pour les sucreries notamment).
- Le truc de l'orientation vers la joie, le bonheur. Bon après je dirais que les orientations de l'énnéa sont en général inconscientes (elles sont vraiment là malgré nous, à notre insu, comme des sales bêtes !) donc, à voir. Je ne suis pas sûre, mais peut être que les instincts peuvent eux-aussi jouer là-dessus, certaines variantes sont a priori plus sombres que d'autres. Reste qu'a priori le 7, en évitant la souffrance, peut tendre vers ce qui s'oppose à elle, et la joie en fait partie.
- Le côté catharsis colle pas forcément à la description du 7 mais je n'irais pas forcément jusqu'à dire que quelqu'un qui fait ça ne peut pas être 7. Je crois que chez le 7, ça serait quelque chose de sain (intégration en 5), tandis que chez le 4 ce serait souvent plus malsain (parce que ça les enfonce dans leurs propres compulsions, et qu'ils peuvent aller trop loin avec ça).
- L'attirance pour les tréfonds ? A première vue oui, mais je pense que c'est un peu la même chose, il faut voir la motivation derrière. Je pense que si tu es 7 Sx par exemple, c'est assez logique d'être attirée par une certaine intensité, jusqu'à une addiction pas très saine (l'instinct Sx peut donner une coloration 4 à tous les types, en fait).
Longue description du 7 Sx ici : https://www.enneagramme.com/Articles/2001/EM_0104_a2.htm
Description du 4 : https://www.enneagramme.com/Articles/2000/EM_0005_a2.htm
Après, j'ai trouvé cette description pour la différence 4/7 (un peu sévère pour les 7 je trouve
) :
- Citation :
- Fours and Sevens are vastly different, and except for a superficial similarity at Level 6 of both types, it would be difficult to see how anyone familiar with both could misidentify them for long.
It seems, however, that the basis for mistaking them is that both types tend to be excessive–Sevens go to extremes in the external, material world with the lavishness and number of possessions and experiences they acquire. Highly materialistic, Sevens tend to become jaded and hardened, insensitive and demanding, selfish and uncaring about others. At Level 6, we have characterized them as The Excessive Materialist.
Fours at the same Level (The Self-Indulgent Aesthete) are also excessive and go to extremes, although emotional extremes. Emotionally self-indulgent, average Fours go for the big emotional charge in their fantasy lives, allowing themselves to feel and imagine anything, no matter how ultimately unrealistic or emotionally debilitating it might be. They wallow in their feelings and fantasies, squeezing the last breath of life from them to reinforce their sense of self. Thus the Four's self-indulgences are more internal and private, centered on the emotional world they inhabit. Outwardly, their emotional excess is expressed in an increasing preciosity and impracticality, an effete, over ripe decadence and sensuality that is the main point of similarity between the two types. While both types may become decadent and sensual, Sevens do so to dissipate themselves and thus flee from anxiety. By contrast, Fours embrace sensuality, luxuriating in sex or drink or drugs to heighten their emotions and to deaden the pain of their self-consciousness.
Both types share a love of fine, expensive things, although here too there are differences. Fours make do with fewer material things, cherishing beautiful objects for the sake of their beauty and the feelings that beauty awakens in them. A stone picked up on the beach or a twig with a single bud can quicken their aesthetic feelings and satisfy them. By contrast, while average Sevens want to possess beautiful objects, they become increasingly unappreciative and insensitive to the beauty or value of those objects. They become acquisitive not because they enjoy things for themselves but because possessing things provides a sense of security. And even more fundamentally, what excites Sevens is the stimulation they feel when they desire something new. The stimulation of their appetites reinforces their sense of self, although once they have actually acquired what they want, they usually lose interest in they acquisition. The pair of shoes that they were "dying" to have joins the racks with dozens of others; the fur coat they were drooling over for weeks suddenly becomes "that old thing" as they turn their attention to acquiring something else. In short, average Sevens tend to be acquisitive materialists, while average Fours tend to be languishing aesthetes–very different types. Compare the styles of Bob Dylan (a Four) and of Elton John (a Seven) and those of Ingmar Bergman (a Four) with Steven Spielberg (a Seven) to understand the difference.
J'avoue que ton style d'écriture fait déjà un peu 7 aussi, mais après tout, même si je me suis un peu calmée je peux avoir un style d'écriture très... expressif aussi.
Cela dit, pour être sûr à 100%, il reste peut être des choses à développer : quelle est ta relation à l'envie, à l'évitement de la banalité ?
Pourquoi cette envie d'aller vers les tréfonds ?