Petite mise en situation : je suis né dans une petite ville collée à une préfecture régionale. Cette ville est réputée pour être la banlieue huppée de cette agglomération. C’est, encore aujourd’hui une ville très calme, même si elle a connu une grande croissance.
Je vais commencer aussi loin que ma mémoire me le permet, c’est-à-dire à l’école.
(je n’ai même pas encore commencé que je fais déjà une parenthèse, en fait, quand je me remémore quelque chose, j’ai l’impression de me voir à la 3ème personne, comme si le moi actuel était présent dans le film, mais je ne peux que regarder et pas interagir -en écrivant ces lignes, j’ai pensé au lâché de ballons que l’on a fait à l’école, ne me demandez pas pourquoi-).
J’habitais tout prêt de l’école, presque en face même, donc pas vraiment de contrainte de transport. Ma mère travaillait dans cette même école, pas prof, mais tout ce qui touche à la garderie, les repas… C’était donc assez sécurisant en y repensant qu’elle soit là.
Je vais vite passer sur l’école primaire car je n’ai pas tant de souvenirs que ça, à part le fait que j’ai crisé une fois pour justement voir ma mère (alors qu’il n’y avait aucune raison), et que l’on m’a dit de faire attention avec des ciseaux quand je faisais du découpage. (Wouhou, passionnant n’est-ce pas ? ^^).
Quoique, parmi les choses qui m’ont marqué pendant cette période, il y avait une espèce de structure gonflable sur la place principale de la ville, alors que j’étais dedans, vers le fond de la structure, je vois 2 personnes qui essayent d’ouvrir une camionnette. A ce moment, je leur lance un : « Hey, mais qu’est-ce que vous faite ? » ce à quoi ils m’ont répondu « On est en train de la voler, mais chut ! ». Je ne me rappelle pas de ce que j’ai fait après, mais je sais que pendant longtemps, j’ai eu peur qu’ils me retrouvent s’ils se faisaient attraper. Même aujourd’hui, je ne sais pas s’ils étaient vraiment en train de la voler, ou juste de me dire des conneries. Quoi qu’il en soit, ça m’a fait flipper !
Il y a des brides d’infos qui remontent quand j’écris, c’est assez drôle à vivre : je me rappelle aussi la grosse crise, ou plutôt grosse angoisse à la rentrée de la classe où l’on doit apprendre à lire/écrire. Ma mère m’a dit plus tard que je lui avais raconté que j’avais peur de ne pas réussir à apprendre à lire / écrire comme les autres. (Ouuu, la pression de la masse, elle est toujours là aujourd’hui).
Passons à l’école élémentaire (Yes, la cour des grands ^^) ! La 1ère chose à laquelle je pense, c’est le premier bisous (rowwww, trop mignon ^^). Cette fille m’avait même écrit une lettre avec un timbre nounours ^^. Elle a changé d’école l’année d’après, je me souviens juste de son prénom.
Je continu sur la gent féminine tiens, pendant toute ma scolarité, je n’ai jamais eu d’amiEs, pourquoi ? Je ne leur parlais pas, et elle faisait de même. Mais ça m’était totalement indifférent.
Je ne cherchais vraiment pas à me mettre en avant (ou en danger, enfin, pour moi, se mettre en avant, c’est sortir de sa zone de confort). Il y avait eu un spectacle de l’école, le truc où il réserve la salle des fêtes de 750 personnes. Connaissant l’ampleur des lieux, j’ai choisi un poste dans le spectacle bien à l’abri, où il ne faut rien dire, juste tenir quelque chose pendant 5 minutes et pouf, c’est fini. Les répétitions s’enchainent dans l’école, et la grande gueule de l’époque, qui a le rôle le plus mis en avant, le présentateur, qui reste sur le devant de la scène pendant tout le spectacle, et qui parle ! qui parle aux gens, au public, et bien cette grande gueule c’est fait éjecter par les profs (ne me demandez pas pourquoi, il ne devait pas faire les choses comme voulu). Il en suit que 3 maitresses viennent me voir pour me dire qu’elles veulent que ce soit moi le présentateur -merde-. Elles m’ont convaincu de le faire, en même temps, je n’étais pas bien difficile à convaincre vers 10ans. Je me mets à répéter comme si ma vie en dépendait, je n’ai vraiment pas envie d’un échec. Vient le jour de la présentation, le moment où tu passes des coulisses sur scène, que tu arrives à ta place au-devant de la scène. Que le public te regarde. C’est la première fois où, une fois lancé, je récite comme un automate ce que j’avais appris. Ce que je veux dire par là, c’est que tu es en stress, et dès que tu commences, c’est comme si ton esprit part de ton corps, tu récites alors ton blabla, et ton esprit revient lorsque c’est fini. (j’ai du mal à mettre les bons mots sur ça). Bref, et en somme, tout s’est bien passé. J’étais quand même fier d’avoir réussi cette épreuve, moi le timide.
Une des nouvelles choses qui sont apparues pendant cette période, c’est les voyages. Mon premier voyage scolaire s’est tellement mal passé. Déjà, je ne voulais pas y aller. Pourquoi ? C’est nouveau, c’est loin. Ma mère était donc allée voir la maitresse pour que je ne parte pas. Elle lui a répondu que si je ne partais pas, cela empêcherait tout la classe de partir, que tout le monde saura que c’est à cause de moi que personne ne partira -ce qui est absolument impossible d’ailleurs-. C’est ce que ma mère m’a raconté plus tard. Ma mère s’est laissé manipuler par ce semblant de prof, mais je ne lui en veux pas. Me voilà donc parti pour ce voyage, destination, une espèce de ferme pour jeune a la campagne. Une fois arrivé, je ne me sens pas bien, pas à l’aise. Je n’ai aucune idée du temps où je vais rester là-bas. Les autres ont l’air heureux et contant d’être ici, alors je ne dis rien, car je semble être le seul dans ma position. On doit écrire des cartes postales à nos parents, avec un texte tout fait, je me rappelle le début : « Ici, c’est super […] ». Un jour on doit faire une espèce de course d’orientation, ou une balade je sais plus trop, bref, je ne sais pas si c’est rapport à ce que je venais de manger le midi, mais je vomit tout dans le fossé, le jour d’après, je me fais pipi dessus -je suis mort de rire en écrivant ça- (heu, je tiens à préciser que ça faisait bien longtemps que j’étais propre hein). Mais bon, ça n’a choqué personne, enfin personne n’est venu me demander s’il y avait un problème… Le jour d’après, fin du voyage, tous les parents viennent chercher leurs gamins. Ouf. J’ai couru vers mes parents et première chose que j’ai dit : « Maman, j’ai vomis ». Hahaha,
#fait_sensationnel ^^. C’est encore aujourd’hui, un des seuls sujets qui peut faire pleurer ma mère, de regret de n’avoir pas tenu tête à cette maitresse.
Vient alors la transition école – collège. Elle se fait sans trop de stress, je suis même plutôt content d’aller vers cette nouvelle étape, surtout que je serais encore avec mes amis.
Pendant la 1ère année, je découvre une matière que je vais particulièrement apprécier, à savoir, la techno, utiliser des machines, fabriquer des choses, c’est la seule matière qui me botte vraiment !
Malheureusement, j’ai aussi découvert la SVT, et c’est surtout le V qui me gêne. En fait, tout ce qui touche au médical, au corps humain, je me fais des films, des histoires pas possibles qui peuvent me mener jusqu’au malaise en un minimum de temps. J’allais donc avec la peur au ventre dans chacun de ces cours. Une fois, le prof très intelligent nous a même montré une vidéo d’un gars qui fait un arrêt cardiaque, mais genre le gars il a mal et il est en train de mourir… Avec de jolies images de synthèse sur un cœur avec les mouvements de sang et tout. Mon ami qui se retourne et qui me fait, « Tu es tout vert ». Tu m’étonnes, j’avais de la sueur plein la tête, les oreilles qui bourdonnaient, mais je luttais, car impossible pour moi de demander à sortir, vis-à-vis des autres. Après ce jour, j’ai toujours angoissé de revivre ça quand on me parle de trucs médicaux.
Toujours la 1ère année, la prof d’anglais a dit qu’elle allait prévoir un voyage à Londres -oh merde-. Après explication de mon petit souci avec les voyages, la prof a dit qu’il n’y avait aucun souci, et qu’elle ne me forcera jamais, qu’il faut que ça vienne de moi -Best réponse ever-.
J’ai aussi découvert l’EPS, ainsi que mes capacités sportives en carton ^^. Mais aussi mon attirance pour des sports solitaires, course d’orientation, au détriment des sports co, type basket, foot.
Le collège a donc été plutôt tranquille (mis à part la SVT). Les années passent, et je vois se dessiner un voyage en 4ème sur la 1ère guerre mondiale, Verdun… Et, là, ça m’a dit de le faire. Même si le jour du départ, je voulais rester chez moi, tout annuler. Une fois sur place, j’ai découvert que l’on pouvait s’amuser. L’année suivante, on partait sur les plages du débarquement, là encore, très heureux de l’avoir fait !
La fin du collège arrive, il faut alors choisir une orientation. J’ai découvert qu’il était possible de passer outre la SVT au lycée, au lieu de la typique S-SVT, il existe une S-SI pour science de l’ingénieur ou les heures de SVT sont remplacées par de l’usinage, de la programmation d’automate, … Par contre, cela implique de ne pas prendre le lycée de secteur, donc de choisir la voie de l’inconnu. C’est la voie que j’ai prise.
J’ai donc dit au revoir à mes amis du collège, oui, amis toujours sans e.
Le lycée est dégueulasse comparé au lycée de secteur où je devais aller. C’était un des lycées qui récupérai les racailles, bonjour le choc.
La seconde fut assez difficile, non pas pour les cours, mais pour l’ambiance. Entre drogue, vol, menaces… Depuis plusieurs années, je me dis que ça m’a permis de devenir plus fort (j’ai la sensation de me développer toujours en retard rapport aux autres).
Bon, il y avait aussi des élèves « normaux », donc en demi-teinte cette année, entre amusement et ras le bol.
Le lycée, c’est aussi l’avènement de plus de liberté (la majorité arrive ^^).
Passage en 1ère, les boulets de la classe se sont fait éjecter. Il ne reste donc plus que des gens bien. Avec une fille dans la classe (oui, on est sur des formations techniques industrielles, donc chaque année, il n’y aura qu’une ou deux filles dans la classe).
Ça roule au niveau des cours, je découvre les soirées, trucs totalement nouveaux pour moi. Très vite je m’aperçois que je préfère les soirées avec mon petit groupe d’amis, plutôt que les grosses avec plein de monde. D’ailleurs je ne participe pas à ces grosses soirées. Je ne sors donc pas beaucoup, je suis allé 2 fois en boites, et ce n’est vraiment pas mon truc.
Houlala, ça me fait penser, nouveau sujet : l’alcool. Je ne bois pas une goutte d’alcool, pas pour des raisons de croyances, juste au niveau de l’odeur et du gout, je trouve ça dégueu. J’ai alors découvert une nouvelle forme de pression sociale sur les personnes refusant de boire. Le déroulement classique est le suivant : 1/ on te casse (pd, tapette, t’as peur que ta mère te voie [j’ai même eu bougnoul récemment (rapport à la religion) (je précise que je suis athée avec un physique un peu espagnol ^^]), 2/le raisonnement philosophique (il faut tous tester dans la vie, il faut au moins être pété une fois dans sa vie), 3/la manipulation (allez, pour me faire plaisir, et juste après tout le monde crie ton prénom plusieurs fois). Si ça ne marche pas, on retourne sur la phase 1/. Après plus ou moins de temps, les gens acceptent le fait que tu ne boives pas.
Durant cette année, la fille de la classe est venue me chercher, mais ça a vite coupé cours, étant donné que je n’étais absolument pas prêt pour une relation.
Passage en terminale, whouhou le bac arrive ^^. Je découvre la musique, enfin, l’effet que fait d’écouter la musique. C’est la période rock/electro.
Je découvre aussi le modélisme RC, qui est encore aujourd’hui une de mes passions.
J’obtiens le permis, vraiment heureux de l’avoir eu !
J’obtiens aussi le BAC, sans mention, je n’ai presque plus travaillé en terminale, enfin, le minimum pour passer sans problèmes. Le bac, immense période de stress où je devais prendre des petits cachets pour me déstresser chaque matin avant les épreuves.
Nous voilà partis pour l’université, pour une formation DUT. Ma première priorité est encore de réussir mes études. En même temps que les cours, je parts dans une association étudiante pour faire des challenges inter-écoles. Je sens enfin que je me développe et que je prends confiance en moi.
En parallèle, je revois la fille du lycée, mais nous n’avons pas du tout les mêmes objectifs : je recherche une relation stable et longue durée, elle pas du tout. Bye bye donc.
2ème année : pour l’association, je dois aller réclamer des fonds au conseil d’administration de l’université, ou comment argumenter devant 20 personnes pourquoi notre projet est mieux que les autres. Fait, mais ça n’a pas été une totale partie de plaisir.
Gros revirement musical, bienvenu aux 70’s, 80’s, disco et funk. Je trouve qu’il y a quelque chose dedans qui fait vibrer. Je ne sais pas. Je me fais des petits films dans ma tête qui évolue avec la musique. J’essaye de chercher la musique qui est en adéquation avec mon humeur.
A la fin de la 2ème année, je décide de continuer un peu plus les études et je signe pour une licence pro.
C’est de l’apprentissage, et la boite n’est pas à côté de chez moi, je prends donc mon envol. J’ai un peu de mal à appréhender les codes de l’entreprise surtout avec quelques personnes qui te font de jolis faux sourires.
A la fin de la licence pro, je pense avoir donné satisfaction étant donné que l’entreprise veut m’embaucher.
Mais en discutant avec les collègues, j’ai décidé de tenter une école d’ingénieur (sans apprentissage). Je me dis, si ça marche, tant mieux, si ça ne marche pas, j’aurai testé, et je n’aurai pas de regret.
Me voilà parti dans ma petite voiture vers l’autre bout de la France pour commencer cette nouvelle étape. Et j’ai vite déchanté. Le matin, personne ne se dit bonjour, les personnes de la promo me regardent avec des grands yeux quand je leur serre la main tout le matin. Il règne une atmosphère de compétition, presque malsaine. Bref, je prends congé au bout d’un mois.
Je travaille alors dans une entreprise, une multinationale. Et c’est le paradis par rapport à l’entreprise de la licence pro. Je suis très contant. Mais j’ai quand même envie de retenter une école d’ingé, par apprentissage cette fois.
Ce que je fais, je suis pris. L’entreprise est la même pour la licence pro. Pourquoi j’ai repris celle-ci ? Je ne sais pas vraiment, je me dis qu’en passant 3 ans dans un environnement dur, l’après diplôme n’en sera que plus facile.
Je me mets assez facilement dans le bain de cette école d’ingé. La 1ère année permet de prendre le rythme de travail.
Durant cette année, moi qui pensais ne pas être « populaire », j’ai eu un tout autre son de cloche. Je ne me rappelle pas vraiment comment c’est venu sur le tapis, mais un gars de la promo a déclaré que j’étais le deuxième leader de la classe. Les autres ont approuvé. Ça m’a vraiment surpris d’entendre ça. Et celui qui est considéré comme le leader par la promo, c’est celui que je définit comme l’anti-moi, mon négatif.
J’arrive alors en 2ème année. Voyant que ça roule bien niveau étude, je change mes priorités. Réussir mon diplôme passe maintenant après trouver mon âme sœur. Comme je l’avais dit, mon souhait de créer une relation durable n’a pas changé. Parmi mes camarades, certains appellent les femmes des kebabs : une fois qu’il l’a mangé, il la jette. On s’est d’ailleurs pris la tête plus d’une fois sur ce sujet. J’ai beaucoup de mal à imaginer comment on peut ressortir grandi en utilisant une femme différente par nuits. Pourtant, en racontant leurs « exploits », ils obtiennent les bravos du groupe.
J’ai une vision totalement différente, je cherche vraiment la femme, j’allais dire parfaite, mais parfaite pour moi. Quand je raconte ça à mes amiEs (enfin ^^), elles trouvent que j’ai beaucoup de critères, à cela je leur réponds que pour moi le physique est aussi important que l’esprit. Je ne me vois pas me réveiller tous les matins et dire « tu es belle » alors que je ne le pense pas. Je ne me vois pas avec une femme magnifique qui est con comme ses pieds, et inversement ^^. Je comprends que ça puisse choquer, mais c’est ce que je pense, pour moi c’est 50/50. Idéalement, c’est la belle au bois dormant (rowww, c’est trop mignon). Les adjectifs qui me viennent directement en tête, c’est féminine, douce, gentille, drôle, mince, cheveux longs (oui, ce n’est pas un adjectif).
En parlant de ça, et là, c’est une question pour le coup : quand je vois quelqu’un qui me plait, je ne peux pas m’empêcher de me projeter. Comme pour valider la faisabilité. Est-ce que je suis le seul dans ce cas ? :s
Cette deuxième année à vraiment été sous le signe de l’ouverture. Un nouveau collège de l’entreprise, avec qui on c’est tout de suite très bien entendu (assez bizarre d’ailleurs, d’habitude il me faut pas mal de temps pour « accepter » la personne, et bien cette personne m’a converti au sport ! Moi, faire du sport ! Et le pire, c’est que j’aime bien ça !
J’avais dit que mes priorités ont changé. Etant donné que je n’aime pas participer à des grosses soirées étudiantes, je me suis inscrit sur un site de rencontre par affinité (on répond à des questions et ça donne les % de match). C’est le côté que j’aimais bien. Le côté que j’ai moins aimé, c’est le fait d’avoir un « catalogue » de fille. 1ère conversation avec quelqu’un de la région, le courant passe plutôt bien, on décide de se voir en vrai, et la patatra : les gros blancs bien gênants, personnellement, j’étais complètement bloqué, elle a bien vu que je n’étais pas à l’aise (elle aussi d’ailleurs) mais n’a rien fait pour m’aider. Bref, j’ai bien vu que créer une relation de rien, c’était dur. C’est la seule rencontre physique je j’ai faite, j’ai bien compris que les rencontres numériques ne sont pas pour moi. J’ai aujourd’hui supprimé le compte.
Certains gars de ma promo ont essayé de me convertir à tinder. Je me suis inscrit, j’ai vu, j’ai supprimé.
La seule application que j’ai aujourd’hui, c’est happn, une appli qui « liste » les personnes que tu as croisées. J’aime ce concept de retrouver qui tu viens de croiser (même si je ne pense pas trouver mon ame soeur dessus, c'est plus une mesure pour voir si je plais).
C’est aussi pendant cette année que je me suis intéressé de très près à l’hypnose et au mentalisme. J’arrive aujourd’hui à faire comme Messmer (dans une moindre mesure quand même), des catalepsies, des amnésies, des hallucinations visuelles…
Concernant le mentalisme, je me suis aperçu que j’avais une certaine aisance à décrypter le langage non verbal, alors je m’informe dessus.
Je trouve que ça m’aide dans mes relations avec les autres, et parfois j’arrive même à les aiguiller sur certains de leurs questionnements.
C’est pendant cette année que j’ai découvert le MBTI, en cours d’anglais. J’ai fait le test, et boum j’arrive sur INFJ, alors qu’est que ça ? Je commence à lire les specs du type et plus je lis, plus je me dis que ça me correspond. J’étais déjà tombé sur ce forum, mais je ne m’étais pas inscrit, même si l’idée de faire ce récit avait déjà germé dans ma tête.
En fin de cette 2ème année, il fallait faire un stage à l’étranger. Grosse épreuve en perspective, ça a été la source de pas mal de stress pendant l’année. Je l’ai fait, mais je n’ai pas vraiment pris de plaisir à me retrouver seul dans un pays que je ne connais pas.
On a presque rattrapé le présent dis donc ^^.
Me voilà en dernière année, la formation est presque terminée. Maintenant je commence à chercher un emploi.
Il y a une fille sur le campus que je trouve adorable. J’espère avoir le courage d’aller la voir avant la fin.
Le futur ?
J’aimerais avoir un job, qui m’intéresse, avec une bonne ambiance de travail.
Un travail qui me laisse du temps pour ma future famille.
En réalité, j’ai plus des craintes pour le futur qu’autre chose, j’espère trouver la femme, ce qui me fait peur, c’est de terminer seul. Ou avec un travail qui accapare tout mon temps.
Mais étant optimiste, j’oublie vite tout ça, et je me dis que ça ira !
Bravo si vous êtes arrivés ici ! ^^
Il y a des choses que j’ai dû oublier, des choses que je n’ai volontairement pas dévoilées, mais dans l’ensemble, cela me reflète bien.
Comme je l’avais dit, je n’ai pas de questions spécifiques (mis à part la confirmation du type).
Je suis impatient de lire vos réactions.