L'article : http://www.jack-donovan.com/axis/2015/12/your-bitchy-comment-says-your-life-sucks/

Extrait significatif :

Citation :

When I talk about this with my friends who have their own followings and their own collections of those fucking guys, what we see is boredom and helplessness. We imagine the lonely bastard who wrote this comment or that comment hunched over his computer in his IKEA-furnished apartment, or dorm room, or maybe his parents house. We think of all of the people standing in line, idling in commuter traffic, taking a mandatory 15 minute break, or sitting alone in some sterile corporate lunchroom.

Inutile de préciser que je rejoins le point-de-vue de l'auteur. Une vie remplie et excitante balaye toute envie de s'embarquer dans des argumentaires sans fin et autres mesquineries de désapprobation anonyme qui n'impactent généralement personne.

Construire ce que vous désirez aura toujours plus de puissance que déconstruire ce que vous n'aimez pas, sans compter que le temps est une ressource précieuse dont l'allocation sera forcement sujette à des choix.

Non pas que j'ai toujours évité cette manie - j'ai eu ma période (développement du Ti) où j'argumentais à tire-larigot, pour la moindre bêtise qui traversait mon regard, sous couvert de "logique". Je voulais "simplement être logique"... J'en suis sorti - Dieu merci - car de toute évidence, cela ne m'avançait à rien. Je n'aurais pas eu grand chose à raconter à mon propos si j'avais dû assister à mon propre enterrement en ce temps-là. Je ne bâtissais rien. Quelle perte de temps.

Une fois révolu ce stade primitif de l'immaturité interpersonnelle (et, d'une certaine manière, intrapersonnelle), considérez également que répondre à de tels commentaires est absurde. Voire y prêter attention. Voire les lire, tout simplement. Se concentrer sur ce qui a réellement de l'importance nécessite de lâcher prise sur le superflu (et c'est un 8 qui vous le dit).

En l'occurrence, posez-vous sincèrement la question : un loser pisse-froid qui tue le temps sur Internet mérite-t-il réellement la moindre attention, en particulier la vôtre ?

Spoiler:

Ce n'est qu'une répercussion de ta vie. Il n'y a pas de grand changement entre la vie réelle et celle qu'on a sur le net. Si tu es un loser pisse-froid dans la vie, tu l'es aussi en virtuel. Chercher l'argumentation à tout prix et "emmerder" les gens, c'est se donner de l'importance et essayer à tout prix d'avoir raison. Comme un jeu. Un jeu pervers souvent. Dès qu'on est sur le net, peu importe l'audience, on s'expose aux gens, à un certain public. Donc, on cherche à avoir des échanges en retour. Des critiques et arguments appellent d'autres critiques et arguments, et ainsi de suite... Je trouve que snober l'avis de certains n'est pas la bonne solution. Dans ces-cas là, c'est mieux de ne pas allumer son ordi.

J'ai beaucoup appris (et continue d'apprendre beaucoup) via des discussions argumentées sur internet.
Bien sur cela demande de faire un tri...Mais lorsque l'on est au bon endroit, cela peut faire gagner un temps précieux en discutant avec des gens ayant parfois passé 15 ou 20 ans dans un domaine et connaissant beaucoup de pièges à éviter.

En outre rien n’empêche de bâtir en déconstruisant et rien n'oppose la fréquentation d'internet avec le fait de bâtir qqchose.
Ces deux dichotomies me semblent relativement arbitraires.

Parfois le désaccord avec des gens peut aussi etre fécond.
Parce qu'il apprends la différence, l’altérité...Et la différence de points de vues.

En résumé, il y a un cadeau dans "la haine"

Pourquoi j'ai pensé aux forums de JV.com tout le long de l'article ?!  

SmoothJohn a écrit:

L'article : http://www.jack-donovan.com/axis/2015/12/your-bitchy-comment-says-your-life-sucks/

Extrait significatif :

Citation :

When I talk about this with my friends who have their own followings and their own collections of those fucking guys, what we see is boredom and helplessness. We imagine the lonely bastard who wrote this comment or that comment hunched over his computer in his IKEA-furnished apartment, or dorm room, or maybe his parents house. We think of all of the people standing in line, idling in commuter traffic, taking a mandatory 15 minute break, or sitting alone in some sterile corporate lunchroom.

Inutile de préciser que je rejoins le point-de-vue de l'auteur. Une vie remplie et excitante balaye toute envie de s'embarquer dans des argumentaires sans fin et autres mesquineries de désapprobation anonyme qui n'impactent généralement personne.

Construire ce que vous désirez aura toujours plus de puissance que déconstruire ce que vous n'aimez pas, sans compter que le temps est une ressource précieuse dont l'allocation sera forcement sujette à des choix.

Non pas que j'ai toujours évité cette manie - j'ai eu ma période (développement du Ti) où j'argumentais à tire-larigot, pour la moindre bêtise qui traversait mon regard, sous couvert de "logique". Je voulais "simplement être logique"... J'en suis sorti - Dieu merci - car de toute évidence, cela ne m'avançait à rien. Je n'aurais pas eu grand chose à raconter à mon propos si j'avais dû assister à mon propre enterrement en ce temps-là. Je ne bâtissais rien. Quelle perte de temps.

Une fois révolu ce stade primitif de l'immaturité interpersonnelle (et, d'une certaine manière, intrapersonnelle), considérez également que répondre à de tels commentaires est absurde. Voire y prêter attention. Voire les lire, tout simplement. Se concentrer sur ce qui a réellement de l'importance nécessite de lâcher prise sur le superflu (et c'est un 8 qui vous le dit).

En l'occurrence, posez-vous sincèrement la question : un loser pisse-froid qui tue le temps sur Internet mérite-t-il réellement la moindre attention, en particulier la vôtre ?

Spoiler:

Absolument d'accord ! (et c'est un 3 qui le dit )

Sinon oui je pense qu'il faut savoir distinguer les critiques constructives et la haine gratuite, sauf que malheureusement sur Internet les commentaires haineux sont bien plus nombreux et ce sera toujours ainsi.

Le chat a écrit:

J'ai beaucoup appris (et continue d'apprendre beaucoup) via des discussions argumentées sur internet.
Bien sur cela demande de faire un tri...Mais lorsque l'on est au bon endroit, cela peut faire gagner un temps précieux en discutant avec des gens ayant parfois passé 15 ou 20 ans dans un domaine et connaissant beaucoup de pièges à éviter.

En outre rien n’empêche de bâtir en déconstruisant et rien n'oppose la fréquentation d'internet avec le fait de bâtir qqchose.
Ces deux dichotomies me semblent relativement arbitraires.

Parfois le désaccord avec des gens peut aussi etre fécond.
Parce qu'il apprends la différence, l’altérité...Et la différence de points de vues.

En résumé, il y a un cadeau dans "la haine"

Je ne peux que plussoyer.

L'article posté par Smoothjohn est bidon. D'ailleurs ça sent très fort la projection et la haine de soi déviée. "Oui avant je meublais en postant des commentaires négatifs sur le net et j'étais une merde = ceux qui postent des com négatifs sur le net et notamment sur mon blog ou celui de mes potes sont des merde".

L'ironie de tout ça c'est que l'article en lui même n'est qu'un ... commentaire négatif sur le net. Et un très long. Pas un petit commentaire comme ça en passant que tout un chacun peut poster pour s'amuser entre deux activités d'une vie bien remplie. Signe qu'il n'est pas vraiment sorti de ses vieux réflexes. Mais qu' il a beaucoup de temps et d' energie a consacrer au denigrement et au deni. Smoothjohn de meme visiblement vu qu'il a du temps à perdre à relayer et à commenter.

Si on suit leur logique ils sont donc au chômage  et vivent chez leur mère.

Le déni et le dénigrement pour masquer la haine de soi ne sont pas des attitudes positives.

Lisez bien l'article avant de critiquer : il est question de bitchy comments (littéralement "commentaires vilains"), pas de discussions argumentées ni/ou correctement documentées.

Quant à la haine de soi... il s'agit d'une tendance culturelle que je ne suis pas, merci bien.

C'est vrai pour les réponses/attention à ce genre de commentaires, auxquels je consacrais du temps, mais plus maintenant (d'où mon ajout dans le post de départ, que Goleador repasse partiellement en gras). Si tu veux savoir, à la sortie de l'adolescence, j'en suis venu à réaliser que mon temps était mieux employé dans des activités plus enrichissantes. Sans regret !

J'ai fait un papier dessus il y a quelques années (jusqu'à infiltrer plusieurs forums pour jouer le hâter...Et étudier la persistance des émotions liés à ce phénomène...Dont celui ci, vous avez enfin le fin mot de l'histoire...hu hu).
J'en profites pour m'excuser vis à vis de certains qui se reconnaitrons...Et vous remercier pour la découverte du MBTI que je connaissait tres peu avant mon arrivée ici...Vous m'avez donné envie t'integrer l'outil et vous en remercie.
J'entame à présent la deuxième partie de mon étude : l'impact de la conscience du machin sur les réactions.    

Jusqu'ici pour lui c'était abstrait. Maintenant qu'il a "senti" et plus seulement "mesuré" l'étendue du fossé qui le sépare de l'Humanité, LeChat passe au plan Z.

Regle numéro 1 : les INTj ont toujours un plan

Article de Zak Slayback qui tombe à pic : Why I don't engage with the comments

Extrait (mais l'article entier est recommandable) :

Citation :

You have to look at it this way: if you respond and don’t get the last word, you look like a loser and feel crappy. If you do get the last word, you look like a loser who doesn’t do anything but sit on his ass on Facebook/Medium/Twitter/whatever all day. Either way, you lose. Don’t you have anything better to do? [...]

Ever notice that many of the very most successful people in the world don’t even have Facebook accounts? They’re too busy creating.

What would it look like if Peter Thiel or Mark Cuban or Elon Musk took time to argue with some jerk who disagreed with them?

They’d look silly. They’d be lending credibility to the jerk who disagrees with them. And they’d be taking valuable time away from building things.

At the end of the day, the cost of engaging is simply too high.

Voilà pourquoi, si quelqu’un s’avise de critiquer la Génération Chochotte, ses membres apposent aussitôt sur cette personne l’étiquette de « connard » – point final. Aucune négativité, nous avons seulement besoin d’être admirés.
En savoir plus sur http://www.vanityfair.fr/culture/livre/articles/bret-easton-ellis-disseque-la-generation-chochotte/15831#FDZorLZEEKs1Z17B.99

Génial.

2 extraits frappés au coin du bon sens :

Citation :

avant d’être transformé en victime/héros (c’est la même chose aujourd’hui aux États-Unis)

(...)

S’il n’y a plus de modèle économique pour gravir les échelons, alors la popularité est désormais la seule monnaie en vigueur et voilà pourquoi on désire avoir des milliers et des milliers d’amis sur Twitter, Facebook, Instagram, Tumblr – où l’on essaie désespérément d’être aimé. Un de mes amis – appartenant à la Génération Chochotte – faisait remarquer que les membres de cette génération étaient curateurs plutôt qu’artistes, une « génération d’esthètes... tous les jeunes artistes qui sont sur Tumblr ne désirent pas créer réellement – ils veulent soit piller l’art, soit être l’art ».

Toujours la même idée qui se retrouve.

Ca m'est deja arrive il y a quleques annees de perdre presque une journee entiere a argumenter avec un bouffon sur internet, dont la mauvaise foie et la betise etait evidente, mais dont je m'obstinait a vouloir "vaincre" dans le debat. Ca a ete rude, mais ca m'a servi de lecon. Desormais je sais sentir quand un debat va m'etre trop couteux et identifier les interlocuteurs qui n'ont pas le niveau et me retirer de la discussion avant qu'il soit trop tard. Quitte a donner l'impression de "perdre publiquement la face" et a laisser l'autre se glorioler d'un faux sentiment de victoire. C'est un moindre mal a cote de la perte de temps que je subirais autrement. C'est une question de gestion rationelle du temps tout simplement.

Citation :

Ever notice that many of the very most successful people in the world don’t even have Facebook accounts? They’re too busy creating.

Effectivement.

Mais les "commentaires negatifs" ne constituent qu'un versant parmis d'autres de la cyber-cretinerie. Le versant oppose, celui du "likage" moutonnier de masse qui atteint son sommet dans l'admiration de pseudo-artistes style Norman ou Cyprien ou les operations de manipulation des masses par nos elites politico-mediatique et notre oligarchie mondialiste et trans-nationale type "SWAG", "OBEY", "Je suis Charlie", "PrayforParis" etc est bien pire.

Pour donner un autre exemple, ceux qui postent des dislikes et des coms negatifs sur les videos de Justin Bieber sont peut-etre pas brillants, mais ceux qui postent des likes et des coms positifs sur ces memes videos sont des sous-etres.

Citation :

Voilà pourquoi, si quelqu’un s’avise de critiquer la Génération Chochotte, ses membres apposent aussitôt sur cette personne l’étiquette de « connard » – point final. Aucune négativité, nous avons seulement besoin d’être admirés.
En savoir plus sur http://www.vanityfair.fr/culture/livre/articles/bret-easton-ellis-disseque-la-generation-chochotte/15831#FDZorLZEEKs1Z17B.99

Bret Easton Ellis est ESTP. Un hasard?

Speed Gavroche a écrit:

Ca m'est deja arrive il y a quleques annees de perdre presque une journee entiere a argumenter avec un bouffon sur internet, dont la mauvaise foie et la betise etait evidente, mais dont je m'obstinait a vouloir "vaincre" dans le debat. Ca a ete rude, mais ca m'a servi de lecon. Desormais je sais sentir quand un debat va m'etre trop couteux et identifier les interlocuteurs qui n'ont pas le niveau et me retirer de la discussion avant qu'il soit trop tard. Quitte a donner l'impression de "perdre publiquement la face" et a laisser l'autre se glorioler d'un faux sentiment de victoire. C'est un moindre mal a cote de la perte de temps que je subirais autrement. C'est une question de gestion rationelle du temps tout simplement.

Citation :

Ever notice that many of the very most successful people in the world don’t even have Facebook accounts? They’re too busy creating.

Effectivement.

Mais les "commentaires negatifs" ne constituent qu'un versant parmis d'autres de la cyber-cretinerie. Le versant oppose, celui du "likage" moutonnier de masse qui atteint son sommet dans l'admiration de pseudo-artistes style Norman ou Cyprien ou les operations de manipulation des masses par nos elites politico-mediatique et notre oligarchie mondialiste et trans-nationale type "SWAG", "OBEY", "Je suis Charlie", "PrayforParis" etc est bien pire.

Pour donner un autre exemple, ceux qui postent des dislikes et des coms negatifs sur les videos de Justin Bieber sont peut-etre pas brillants, mais ceux qui postent des likes et des coms positifs sur ces memes videos sont des sous-etres.

Citation :

Voilà pourquoi, si quelqu’un s’avise de critiquer la Génération Chochotte, ses membres apposent aussitôt sur cette personne l’étiquette de « connard » – point final. Aucune négativité, nous avons seulement besoin d’être admirés.
En savoir plus sur http://www.vanityfair.fr/culture/livre/articles/bret-easton-ellis-disseque-la-generation-chochotte/15831#FDZorLZEEKs1Z17B.99

Bret Easton Ellis est ESTP. Un hasard?

Ce que je vais dire est peut-être tout con mais je pense que ce likage moutonnier de masse est simplement dû à l'avènement d'Internet, ou, d'une manière plus générale, de la communication instannée, qui fait que l'esprit moutonnier de l'être humain (bien qu'il ait toujours existé) est aujourd'hui poussé à son paroxysme tout simplement car à notre époque les informations circulent partout dans le monde en un temps record et la communication est plus instantannée qu'elle ne l'a jamais été, ce qui est bien, mais cela renforce les effets "mouton" des individus qui vont tout faire pour ne pas se sentir exclus, et ce même s'ils n'adhèrent pas forcément au phénomène de masse du moment (les "Je suis Charlie" ou "Pray for Paris" sont en effet de très bons exemples).