Bon, déjà, il y a un nombre limité de mots que l'on peut placer dans la barre de titre, du coup, je n'ai pas pu tout mettre.

Ma question est : comment prendre pleinement conscience de son potentiel créatif quand on est INFP ?

Je précise pour les INFP et je pose le sujet ici, parce que je me doute bien que la créativité n'est pas le propre de ce type là, mais j'aimerais savoir comment les INFP créatifs ont fait pour prendre conscience de leur potentiel et surtout le développer de manière régulière, voire, soyons fous, parvenir à l'approfondir, malgré cette forte tendance à se laisser happer par son imagination, à se demander si ce qu'on fait est bien ou mal, ou utile ou non... et en étant en même temps totalement dépourvu du moindre sens de l'organisation temporelle (tenir un agenda, se presser, travailler régulièrement etc) ?

Personnellement, je parviens maintenant à boucler des projets, et même à les montrer, mais il m'est très difficile de voir ce qu'il y a de particulièrement bien, utile, ou original dans ces projets-là. Je me dis que tout le monde pourrait les faire. Donc j'ai du mal à en voir l'intérêt. Aussi, comme j'ai du mal avec tout ce qui est règles/méthodes/travail/rigueur/discipline, je ne travaille pas de façon régulière...

J'aimerais donc avoir des témoignages, s'il y a ici des INFP créatifs, comment avez-vous fait et comment faites-vous maintenant au quotidien ?

Merci

Salut Ophélia!

Citation :

Personnellement, je parviens maintenant à boucler des projets, et même à les montrer, mais il m'est très difficile de voir ce qu'il y a de particulièrement bien, utile, ou original dans ces projets-là. Je me dis que tout le monde pourrait les faire.

N'est-ce pas trouver du sens dans ce que tu fais qui importe le plus? Plutôt que le fait d'être créatif?

Citation :

Aussi, comme j'ai du mal avec tout ce qui est règles/méthodes/travail/rigueur/discipline, je ne travaille pas de façon régulière...

Pareil pour moi, mais justement l'INFP doit apprendre à le faire, c'est bénéfique pour lui d'être plus discipliné. Cela lui permet de mieux gérer son stress, d'être plus cohérents, de prendre plus de recul sur sa subjectivité. C'est en développant la fonction inférieur Te, qu'on y arrive.

Citation :

J'aimerais donc avoir des témoignages, s'il y a ici des INFP créatifs, comment avez-vous fait et comment faites-vous maintenant au quotidien ?

J'ai jamais été très créatif et j'ai pas trop la tête à ça en ce moment, mais je dirais qu'on peut l'être si on a des messages à faire passé, ou ça peut nous servir d'exutoire en quelque ayant un Fi dominant. En tous cas c'est comme ça que moi je le conçoit. Victor Hugo n'as-t-il pas que le poète se doit être prophète? Qu'il faut l'écouter? ( je trouve cela un peu prétentieux, mais l'INFP c'est un peu le type même du poète ( maudit ou pas... ) )Surement parce que c'est plus idéaliste, celui qui prête le plus d'importance aux valeurs. Par le passé j'écrivais des idées qui me passé par la tête, sur le monde, les gens... Ou sinon j'aime bien écrire de temps en temps avec un certains lyrisme, en utilisant des symboles, etc, pour me "lâcher", extérioriser ce qu'il y a en moi.
En gros pour créer faut que cela ai du sens, d'abord de le faire, et ensuite ce que j'exprime...

Ce que je me demande c'est pourquoi désire-tu être créative? Pratique-tu des activités qui te le permette? Ou est-ce que tu veux, dans ta manière de vivre au quotidien, être créative?

Merci Spirit pour ta réponse,

Oui, adopter une attitude plus disciplinaire me semble (hélas) indispensable à un moment donné... Mais qu'est-ce que c'est dur !

Trouver du sens à ce qu'on fait c'est dur aussi je trouve, ayant une grande tendance de mon côté à remettre toujours les sens en question...

Si je cherche à prendre conscience de ma créativité c'est parce que c'est une partie de mon métier, avoir un peu plus confiance en moi à niveau-là me permettrait sans doute de mieux vivre ce que j'ai envie de faire, et de l'apronfondir un peu plus.

Sinon totalement d'accord pour les messages à faire passer et/ou le Fi dominant, il faut bien que tout cela aille quelque part.
C'est aussi, en tout cas pour moi, une façon de vivre dans une société qui me correspond pas trop, d'y trouver ma place, et le moyen de dire tout ce que j'en pense sans saouler mon interlocuteur avec de longs monologues... Ca passe quand même mieux sous une forme artistique, c'est plus attrayant   

Citation :

Oui, adopter une attitude plus disciplinaire me semble (hélas) indispensable à un moment donné... Mais qu'est-ce que c'est dur !

Je te le fais pas dire ^^! Mais à force de se battre je suis sur qu'on peut y arriver ! Le problème avec nous INFP c'est que quand il s'agit de faire des plans, d'introspecter, on est très bon mais quand il s'agit d'agir, ça devient une autre pair de manche! Mais avec l'habitude je suis persuadé que ça vient! ( je radote un peu... )

Citation :

Trouver du sens à ce qu'on fait c'est dur aussi je trouve, ayant une grande tendance de mon côté à remettre toujours les sens en question...

Je dirais que l'important c'est de se lancer dans quelque chose en cohésion avec nos valeurs, ou quelque chose qui nous botte!

Citation :

Si je cherche à prendre conscience de ma créativité c'est parce que c'est une partie de mon métier, avoir un peu plus confiance en moi à niveau-là me permettrait sans doute de mieux vivre ce que j'ai envie de faire, et de l'apronfondir un peu plus.

Je suis pas sur de ce que je vais te dire, mais pour moi un des gros problèmes de l'INFP c'est de lâcher-prise, pas au sens de laisser tombé bien sûr, ( là il n'y a pas de soucis ^^' ) mais au sens de perdre le contrôle de soi, et je pense que ça nuit complétement à sa créativité! Après il faut aussi chercher de l'inspiration, dans tes observations, dans tes relations, dans ta perception du monde, etc... Mais j'ai du mal à penser qu'on puisse être régulièrement créatif par contre, on peut, peut-être plus ou moins entretenir sa créativité mais il y a forcément des passages à vides, d'où la pression que peuvent ressentir les personnes vivant d'un métier où il se doivent d'être créatif ( Musique, mode, etc... ).

Citation :

C'est aussi, en tout cas pour moi, une façon de vivre dans une société qui me correspond pas trop, d'y trouver ma place, et le moyen de dire tout ce que j'en pense sans saouler mon interlocuteur avec de longs monologues... Ca passe quand même mieux sous une forme artistique, c'est plus attrayant

C'est déjà très bien de ta part d'essayé de rendre plus vivant ton métier pour les autres, mais si jamais ça vient pas laisse tombé et ne te juge pas, tu sera parti avec de bonnes intentions    ! ( Il y a un nombre incalculable de personnes faisant leur travail par dessus la jambe... )

ophelia a écrit:

Je précise pour les INFP et je pose le sujet ici, parce que je me doute bien que la créativité n'est pas le propre de ce type là, mais j'aimerais savoir comment les INFP créatifs ont fait pour prendre conscience de leur potentiel et surtout le développer de manière régulière, voire, soyons fous, parvenir à l'approfondir, malgré cette forte tendance à se laisser happer par son imagination, à se demander si ce qu'on fait est bien ou mal, ou utile ou non... et en étant en même temps totalement dépourvu du moindre sens de l'organisation temporelle (tenir un agenda, se presser, travailler régulièrement etc) ?

Personnellement, je parviens maintenant à boucler des projets, et même à les montrer, mais il m'est très difficile de voir ce qu'il y a de particulièrement bien, utile, ou original dans ces projets-là. Je me dis que tout le monde pourrait les faire. Donc j'ai du mal à en voir l'intérêt. Aussi, comme j'ai du mal avec tout ce qui est règles/méthodes/travail/rigueur/discipline, je ne travaille pas de façon régulière...

J'aimerais donc avoir des témoignages, s'il y a ici des INFP créatifs, comment avez-vous fait et comment faites-vous maintenant au quotidien ?

Je ne tiens pas d'agenda, ne me presse jamais (ou presque) et travaille irrégulièrement.
il n'est pas nécessaire d'être J pour être créatif.
par contre tu peux te fixer des avancements pour pas t'enliser, par exemple :
"je veux que tel projet soit avancé à tel niveau quand j'arriverais à telle période"
bien sur il faut que ce soit un projet qui te plaise, pour lequel tu aurais automatiquement des choses à créer, comme un appel.
"ouah, j'ai trop envie de faire ça, je sens que j'ai des choses à y faire sans que je me sente contrainte".
on s'en fout que ce soit utile.
si ça l'est tant mieux, mais ça doit pas être un critère discriminant.
de plus, c'est impossible de juger objectivement l'utilité d'une chose.

j'aime beaucoup le proverbe suivant :
- ton chemin c'est la plante de tes pieds.

mets un pieds devant l'autre dans une direction qui t'enchantes.

sois curieuse, intéresse toi à divers disciplines, et ya des choses qui vont faire tilt.

Technique qui marche bien pour les P !  

Pour le laisser tomber et le métier par dessus la jambe ça m'a bien fait rire Spirit !

Alors je l'ai choisi ce métier, même si je le cumule avec un autre (très chiant d'ailleurs) pour pouvoir vivre. C'est vrai que j'aurais du développer un peu la situation...

J'aime depuis toute petite créer des univers, par l'écriture, alors ça peut prendre la forme de tout et n'importe quoi, une pièce, un conte, une histoire, un scénario... du moment qu'il y a un univers, tout va bien
Puis j'ai grandi et essayé de vivre comme les autres, de faire des études, puis d'avoir un travail, mais je ne tenais en place nulle part, je finissais toujours par fuir ou démissionner, c'était inévitable, j'étouffais, c'était physique, ça me brûlait le ventre, je me sentais pas libre, il me fallait absolument savoir que je pouvais écrire, sinon j'en devenais malade...

Ont suivi ensuite quelques années où je me suis employée à faire sauter un à un les verrous qui m'empêchait de le faire (perfectionnisme, dilettantisme, rationalisation à outrance, cocktail de peurs diverses et variées...).

Aujourd'hui j'en suis à faire mes premiers pas, et c'est justement là que ça coince, je fais des petites choses créatives par ci par là, mais c'est comme si je faisais rien, une fois que c'est terminé j'oublie. Il m'est très difficile d'en retirer une satisfaction. Je n'arrive pas à être contente de ce que j'ai fait, même si on me dit que c'est bien et que ça plait à d'autres, et même si ça correspond à mes valeurs... Et ceci à mon avis me bloque pour en faire plus (car j'ai bien envie d'approfondir maintenant !).

Peut-être effectivement que je devrais appendre la patience... ou le contentement...

Dans l'énné je suis 4 d'ailleurs, et il me semble que c'est ce que ce type a à apprendre, le contentement...

GreenMo, merci pour la vidéo, c'est pas con ça faire des petites croix quand on a fait quelque chose, ça me permettra sans doute justement de réaliser que j'avance, même si de l'intérieur de moi-même ça va pas assez vite.
Je pense que je vais essayer

Ophélia a écrit:

J'aimerais donc avoir des témoignages, s'il y a ici des INFP créatifs, comment avez-vous fait et comment faites-vous maintenant au quotidien ?

Merci

Voici une vidéo qui traite ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=HtrwBIGngWw (3:27 et 5:15).


Personnellement j'ai trouvé écho dans ce qu'il dit dans la deuxième partie (5:15) : mes plus moments de créativité les plus effrénés ont toujours eu lieu suite à une frustration sociale (le genre de moments où tu t'enfermes la tête bourdonnante et remplie d'énergie que tu n'as pas pu évacuer dans les interactions sociales, ou pire : mijotant une théorie pour s'expliquer que les autres ne vont pas bien, le monde tourne pas rond et analysant les moindres défauts du système).

Ca ne veut pas dire que ce sont les oeuvres de créativité dont je suis le plus fier.
Une fois qu'on a appris à maîtriser sa créativité on l'active seulement dans les bons moments.
Dans les moments de stress, d'angoisse sociale fuir dans l'écriture ou la création n'est pas une solution je pense. Ca apaise mais ça ne résout pas les problèmes.