En essayant de chopper la première nouvelle d'Harry Potter, je suis tombé sur ça
Whaaaa, je suis sur le cul, j'arrive pas à comprendre pourquoi on échange l'imaginaire contre de la morale.


Pouvez-vous m'aider à comprendre ?

Putain y a des limites arrête de fumer mec

Ben non, justement, j'ai arrêté il y a 2 semaines

En tant que diplomate dans le cirque, tu pourrais au moins faire semblant de comprendre un clown, ... non ?

Par contre j'aimerais vraiment comprendre ce qui nous pousse à vouloir que notre référentiel soit le référentiel commun.

Ah la la au moins tu me fais rire je te mettrais peut-être un vert
je vais lire tous tes messages y a du niveau je sens

Pas compris ton histoire de référentiel, t'as pris des médicaments bizarres avant d'écrire ta phrase ?

moi la seule chose qui me pousse à me demander si tu prends des substances Henri, c'est quand je me demande pourquoi tu mets toujours un "Obiwan Kenobi" au milieu :xd.


Sinon je trouve intéressant et révélateur, que les réponses au sondage soient de toutes les couleurs; ça montre bien que même s'il y a une vision d'auteur certaine (que l'auteure des livres est finalement seule à connaître et à partager ici et là) ce genre de productions cinématographiques où des héros combattent les forces du Mal pour le Bien de tous sont une formidable affaire pour l'industrie du cinéma, parce que tout le monde met dans le "Bien" ce qu'il aime et dans le "Mal" ce qu'il méprise (ou inversement).
Après, bien-sûre, on a vu que au delà de cette forme il y avait un propos un peu plus consistant et pertinent, mais que ce qui apparaît en gros c'est bien cet aspect là de l’œuvre. D'ailleurs une fois que le succès de J. K. Rowling a été assuré, elle a pris beaucoup plus de liberté avec la forme, pour fournir des œuvres plus engagées qui auront forcément été beaucoup moins "grand-public" (lire "The Casual Vacancy" "Une place à prendre"), et avec aussi un choix pour des points de vues plus diverses dans la narration (exit le héros).

Sinon, chapeau l'article, ça m'a amusé ... et presque attendri, toutes ces "bonnes âmes" heurtées par la différence.
C'est d'autant plus révélateur que ceux-là n'arrivent précisément pas à faire ce que l'oeuvre originale parvenait à produire: la conscience et le respect de l'altérité. Hé oui, ils ont leur propre vision du "Bien" et du "Mal" mais se sentent impuissants à produire autour d'eux autre chose que ce pour quoi ils ont intégré près de deux mille ans de culture: la projection de leur culture propre sur celle d'autrui; dommage. C'est ce que tu voulais dire, je suppose, quand tu dis "Par contre j'aimerais vraiment comprendre ce qui nous pousse à vouloir que notre référentiel soit le référentiel commun". Le problème d'une négation du "bien commun" au nom d'une vision "personnelle" ou "collective" mais en tout cas "particulière" du Bien.
Pour moi l'échec de ces personnes à concevoir l'individualité d'autrui autrement qu'à travers leur propre prisme culturel et moral montre la nécessité de promouvoir encore plus la recherche que l'imposition d'un mode de coexistence prétendument "moral par certitude". Le simple fait d'être témoin d'une autre vision des choses devrait nous amener à nous questionner sur ce qu'elle contient d'universel au lieu de la jeter directement dans les poubelles du monde ou dans les prétendues manifestations d'un "Mal" à combattre. Mais quand on a déjà contaminé le champs de la "Morale universelle" par notre "propre morale personnelle et intime" c'est une entreprise qui peut s'avérer inefficace à moins que cette "morale personnelle et intime" ait atteint un niveau d'universalité inégalable mais je crois que c'est très (très) rare.


EDIT: "je trouve "intéressant" et révélateur"" et non pas "inintéressant"; arf saleté de correcteur automatique.

merci pour la réponse.

En fait l'article me choque, car je ne comprends pas quel plaisir, on a à tuer la magie. Attention je ne dis pas c'est bien ou mal, c'est juste que je pige pas l’intérêt.

Un peu comme si on annonçait l'arrivée d'un bébé, et quelqu'un avait une petite phrase du genre "de toute façon on ne sait pas qui est le père".


Edit : (remplacement Carpe Diem par 42)
Pour Obiwan Kenobi, j'adore cette réponse, elle englobe tout et rien à la fois, c'est ma réponse ultime, c'est un peu mon 42 à moi.

42 : c'est LA réponse à LA question.

Pour preuve que je ne suis pas le seul à le penser, le résultat du sondage

EDIT :

Le "inintéressant" avait aussi du sens, celui de dire que le sondage n'apporte rien à la question que je pose .

Le fait que nous n'arrivons pas à nous projeter "universellement" serait donc juste une histoire de capacité intellectuelle ?

Pour moi, chaque humain à le même potentiel, mais pas les mêmes capacités. Il y a vraiment un truc que je pige pas.

Pour des croyants, Dieu est toute chose, non ?
Tous les événements de la vie sont issus de Dieu, non ?
Pourquoi verrait on un changement d'environnement comme un obstacle à soi ?
Pourquoi l'autre s'est toujours l'ennemi ?
Si Dieu est la nature, qui est Satan ?

J'ai bien des réponses, mais je vais encore passé pour un fou  


(et entre nous ça me plait bien   )