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 Saga Harry Potter

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Quel type pour l'oeuvre?
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AuteurMessage
GBat
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GBat

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Message(#) Sujet: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeMar 28 Oct 2014, 15:24

Puisque les derniers volets sont actuellement diffusés à la TV, je propose de typer l'auteure, l'oeuvre, le propos, en général. Et aussi les personnages éventuellement, mais je crois que sur ce dernier point ça a déjà été fait de manière assez rigoureuse.



Au départ, je considérais, un peu comme le faisait beaucoup de monde, J. K. Rowling comme une INFP, à l'imaginaire très riche et fantastique, le coté merveilleux correspondant parfaitement au cliché que l'on se fait des INFPs sur internet. A cela se rajoutait tout le propos un peu "existential", la lutte du Bien contre le Mal en chaque être, tout ceci en total cohérence avec ce qui semble être un parti pris un peu libertaire sur les bords dans le déroulement des aventures de Harry (point assumé littéralement sur le plan politique puisque l'histoire d'une famille anglaise déchirée entre fascisme et anti-fascisme, ainsi que les nombreuses allusions aux termes de "sang-mêlé", "moldus", etc, sont des références confirmées par Rowling).
Sauf que, voilà, l'oeuvre n'est pas directement l'auteure, et lorsqu'on vient en profondeur on peut toujours être surpris. Or, je viens d'apprendre que J. K. Rowling se typerait elle-même INFJ et non pas INFP.
Il est vrai que dans ses interviews elle a un vocabulaire portant souvent sur une recherche objective d'éthique plutôt que sur un ressenti très intérieur et subjectif, et il est vrai également qu'elle planifie beaucoup à l'avance (les 7 tomes de Harry Potter par exemple). Le problème c'est que je fais un peu pareil (rechercher les structures les plus larges "éthiquement" parlant, pouvant dans le même temps contenir les droits légitimes des individualités) et suis pourtant généralement catégorisé INFP, ... ma foi ...
Pour l'instant je retiens pour elle INFJ comme son type, et INFP comme l'état d'esprit de ses oeuvres. On pourrait expliquer cette dichotomie par le vécu de l'auteure: sa préoccupation pour des thèmes comme la mort, l'existence, qui font très INFP, pourrait provenir du fait que ses parents sont disparus très tôt, ce qui l'a poussé à avoir une créativité plus introspective, plutôt que d'une prédisposition psychologique "naturelle". En somme, on aurait une INFJ avec des préoccupations communes sur le terrain des INFP. Cela s'explique d'autant plus, avec tout le coté protection et/ou instrumentalisation des émotions dans les livres et les films, qui fait très INFJ (le rapport ambiguë du professeur Dumbledore avec Harry, la lutte contre les "émotions tristes" incarnées par les Détraqueurs, etc ... ). J'ai d'ailleurs trouvé récemment un lien entre le philosophe Spinoza (INFJ) -
Spoiler:
- et ce combat contre les Détraqueurs qui se nourrissent de la tristesse de leurs victimes.

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Tia
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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeSam 01 Nov 2014, 11:09

Des préoccupations comme la mort et le sens de l'existence, j'en ai aussi, tu sais... ça n'est pas un apanage exclusif des INFP ! Notamment parce que Ni nous pousse à voir "plus loin". Il y a beaucoup de points communs entre les INFP et les INFJ en terme de "questionnements", je pense, et ça se retrouve au niveau de ce qui peut être produit sur le plan créatif. Pour moi, la différence apparaît surtout sur le plan des intentions... et construire une oeuvre en 7 tomes qui prône la tolérance sous couvert d'une agréable lecture pour ado, c'est très INFJ, comme démarche, je pense. L'explication de l'hostilité de Rogue/Snape est un très bon exemple de "je prends en compte le point de vue de chaque partie". C'est un passage que j'ai adoré.

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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeDim 02 Nov 2014, 01:17

Je suis pas d'accord pour le typage de JK. Pour moi, quoi qu'elle en dise (j'ai tendance à douter qu'elle ait abordé le modèle en profondeur), elle est plutôt INFP.

Déjà, le fait de créer un monde pas 100% manichéen n'a rien de spécifiquement Fe. Les Fe peuvent très bien voir tout en noir ou en blanc (c'est visible par exemple, comme Ecr3visse pourrait l'appuyer Wink chez les syndicats étudiants qui ont tendance à diaboliser ceux qui ne suivent pas leur mouvement). Les Fi de leur côté sont au moins aussi aptes à voir le monde de façon plus nuancée car comme je l'ai souligné dans un autre topic, leurs idéaux, souvent propres à eux, leur permettent souvent d'entrer en empathie de façon plus personnifiée avec autrui. D'autant plus qu'avec Snape, c'est moins une question de "prendre en compte tout le monde" que de réaliser que ses motivations propres étaient en réalité viables et d'éclaircir une part de l'intrigue.

De nombreux INFJ n'auraient aussi aucun intérêt à écrire un roman pour ados, justement.
Il y a quelque chose que je lis d'ailleurs de façon assez récurrente (et qui pour moi fait sens) : les INFP sont plus romans (qui font appel à la subjectivité, l'imagination), les INFJ plus essais (plus objectifs, avec prise en compte de la collectivité).

Et JKR se situe assez nettement dans le subjectif et l'imaginatif. Harry reste un personnage rebelle, un peu en porte-à-faux, lui-même Fi. Et on a pas mal de personnages dans le genre, un peu paumés, pas dans la norme (Hagrid, Lupin, Luna…), ce qu'un Fi me semble plus susceptible d'introduire.

Bon, il y a le Fi, mais c'est surtout le Ne-Si qui me paraît particulièrement saillant.
Déjà, le fait d'inventer un univers de la sorte, ça me paraît davantage relever du Ne (créativité). D'autant plus que le monde des sorciers s'inspire beaucoup du monde des moldus, avec des références amusantes un peu partout (typiquement Intuition Extravertie là encore), là où chez un Ni on a souvent quelque chose de moins touffu, plus épuré (exemple : Dune). Là on voit que l'auteur s'est éclatée à trouver des éléments, des noms, des variétés de bonbons… Elle est partie d'une base qu'elle a beaucoup modifié en cours de route (je lisais quantités d'interviews à l'époque), sa vision n'était à mon sens pas aussi limpide que celle d'un Ni.
Tant qu'au Si, il ressort en parallèle du Ne, via ces nombreuses références justement, mais aussi le fait de retrouver un univers familier et confortable dans chaque tome, et de pas mal insister là-dessus, et sur certains détails (la tarte aux citrouilles d'Halloween, la salle commune de Gryffondor), ce qu'un Ni prendrait à mon sens moins goût à faire, insistant davantage sur des choses qui ont du sens pour l'histoire.

Bref, pour moi Harry Potter est un univers INFP et en particulier NP. oups (bien qu'on y trouve finalement peu de INFP)

Tant qu'à l'énnéa de JK Rowling, je l'ai vu typée 9w1 So/Sx et ça me paraît correct.
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Guinea Pig
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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeDim 02 Nov 2014, 01:30

Faut être attardé pour apprécier Harry Potter après avoir passer la vingtaine.
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Titiwilly
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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeDim 02 Nov 2014, 04:19

JK Rowling est une pure INFP, la moindre des lignes de ses bouquins s'en ressens.

Son univers de fiction est un énorme bricolage, qui reprends et amalgame des dizaines de symboles, de créatures ... de grands thèmes propres aux domaine des mythes, de la magie et de l’ésotérisme. On ne peut pas vraiment lui attribuer le mérite d'avoir une "imagination débordante", pas dans le sens ou elle serait une grande créatrice ; elle s'est contentée de piocher partout et de coller tout ça de bric et de broc. Ça n'a rien d'étonnant de la part d'une Ne/Si, ils adorent faire ça en général Saga Harry Potter 2921192289 

Dans le premier livre, on sens à demi qu'elle ne se prends même pas au sérieux, c'est truffé de situations volontairement absurdes, ridicules ; parfois c'est même sincèrement drôle (je veux dire par là qu'on peut en rire même si on a passé l'âge de 8 ans). Ce qui est dommage je trouve, c'est que la démarche n'est pas poussée jusqu'au bout, au final le ton général de l'univers n'est ni franchement sérieux ni franchement parodique; et moi ça me frustre. 

Un univers de fiction foncièrement "sérieux", vraisemblable dans ses fondements et dans ses enjeux, avec de temps en temps quelques saillies humoristiques bien senties (l'univers de Mass Effect par exemple, l'un des plus aboutis dans ce style), là j'approuve. Mais avec Harry Potter on n'y est pas : seules les motivations émotionnelles des protagonistes ont une dimension sérieuse et crédible, l'univers est complètement "enfantin" sur le plan ontologique, qu'il s'agisse de son "Histoire" avec un grand H (cette dimension qui se devrait d'être centrale est copieusement moquée par JK Rowling ; toute référence à l'histoire du monde magique est la plupart du temps complètement absurde ou parodique, quand elle n'est pas imprécise, floue, mythifiée : je pense à la "1ère guerre des sorciers" qui s'achève avec la mort des parents Potter), comme de ses composantes (toutes ces créatures kitsch et ridicules qui côtoient d'autres créatures empreintes de majesté, de symboles forts ... le métissage passe mal. Et aussi cet énorme flou sur la nature de la magie et de sa maîtrise par l'homme : la magie, on ne sait pas ce que c'est, c'est un "truc", et y'a des gens qui sont des sortes d'élus et qui sont en connivence avec ce truc, et quand un élu dit des trucs ou pense un truc, ben ça fait des trucs avec la magie mais attention c'est un truc sérieux hein y'a plein de bonhommes intelligents avec des lunettes et tout qui l'étudient et ya une énorme bibliothèque à Poudlard avec plein de livres qui parlent que de ça ! >> Saga Harry Potter 1668591881 ). On ne pourrait pas reprocher à cet univers d'être enfantin si justement il n'essayait de se donner des airs sérieux, comme si c'était pas seulement des bouquins pour enfants enthousiasmés ou pour adolescents un peu immatures. Comme s'il y avait une morale, une philosophie, des grands symboles, ou des trucs comme ça. C'est une logique bâtarde, qui a du s'aggraver au fur et à mesure que la série s’avançait et qu'il fallait faire "mûrir" les personnages.

Je trouve en revanche que l'élément vraiment abouti de la série, c'est l'école de Poudlard. Ce lieu est, dans ses caractéristiques et dans la vie qui y fourmille, comme la réalisation plus ou moins directe des fantasmes d'une INFP adulte "au cœur d'enfant" embourbée dans la monotonie et la platitude de sa condition de travailleuse du tertiaire (prof de français, il me semble). Dit comme ça c'est moche, mais au final c'est peut-être ce qui fait que cet élément de est le plus consistant et le pus authentique dans cet univers. Ce lieu est mythique, je ne lui vois pas d'équivalence dans d'autres univers de fiction. 

Il y a dans la série quelques éléments récurrents qui évoquent l'INFP-isme kitsch de l'auteur, qui selon le contexte et les point de vues pourront être perçus tour à tour comme "rafraîchissants" ou franchement exaspérants. 

Il y a d'abord la vision de l'autorité et des valeurs : les personnages "cools" sont forcément opposés a quelque autorité abstraite, ils "brisent les règles malgré eux tellement qu'ils sont uniques et sincères", à commencer par le personnage principal qui va souvent être insolent ou décalé, mais toujours malgré lui : il est si bon et si pur qu'il va être insolent non pas par défi ou par amusement, mais parce qu'il a de telles valeurs et un tel courage qu'il ne peut qu'être un rebelle. C'est son destin m'voyez. Son sens des valeurs et ses émotions comptent plus que tout, quitte à manquer de tout détruire ou de faire souffrir des gens suite à un pétage de plomb (avant que le neutral-good de service ne finisse par vous ramener à la raison). Un bon vieil ode aux chaotic-good qui ne manquera pas de faire rouspéter le réactionnaire vieillissant que je suis un otaku amoureux  


Il y a outre cela la notion omniprésente du "foyer", de la chaleur, du confort, de la familiarité ; ce dont parle Apo : tous ces détails sur la vie concrète dans le château, ces "traditions" au sens purement Si du terme (des rituels matériels qui se répètent, encore et toujours, dans des lieux précis, et qui plus que d'être de simples distractions sont des conditions nécessaires à l'équilibre psychologique ; leur absence est troublante voire douloureuse). La salle commune des Gryffondor se veut être le paroxysme de ce confort et de cette chaleur rassurante. Tout ces thèmes sont également présent lorsqu'il est question de la famille Weasley, avec la mère ESFJ 2w1 caricaturale et leur maison vétuste mais toujours si accueillante (peut-être que Molly Weasley est la mère que JK Rowling aurait rêvé d'avoir ?). Tout ceci est à la fois très Si et très F. 

Enfin un dernier point à noter; cette question justement de la "nuance" et du manichéisme, dans les valeurs exprimées. La nuance est fausse, atrocement convenue et artificielle : il y a les gros méchants qui sont méchants parce qu'ils sont perturbés, fous ou malheureux (Voldemort, Quirell, Bellatrix, Barty Jr., Ombrage, Greyback ...); les moyens-méchants qui sont juste des gens fourbes et pitoyables, mais quand même moins destructeurs que les gros méchants parce que eux ils ne sont pas aussi délirants (Pettigrow, Malefoy père et fils, Crabbe & Goyle, et un tas de personnages anecdotiques ...) ; et les faux-méchants qui ont l'air d'être de gros salauds mais qui ont un bon fond. (la moitié des Serpentard, avec Slughorn + spéciale dédicace à Severus Rogue). Qu'on m'explique en quoi cette tripartition est nuancée, en quoi elle présente un regard original sur les questions de moralité et de justice. Au final les gentils sont tous foncièrement purs et bons, "l'amour" est de leur côté, même si de temps en temps elle essaye de "nuancer" sur le même mode puéril que celui des méchants (quand Harry a peur que son père ait été un "salaud" en découvrant ses frasques de jeunesse, quand toutes les vérités sur les engagements passés de Dumbledore reviennent au gout du jour ... ces soupçons qui pèsent sur la pureté des grandes figures du camp des gentils sont rapidement balayé par des explications du style "erreurs de jeunesse" > entre temps ils sont redevenus purs et justes). C'est l'attitude typique qui consiste à se positionner comme suit : "nan mais sai toujoure konplikai vous savé dan la vie tou né pa blanc et tou né pa noare, é sa ile fo que lé jan le konpréne vou voiyé", c'est d'une banalité prodigieuse Sad  C'est tout aussi banal que c'est hypocrite : ce n'est pas parce que l'on décline à l'infini les degrés de gris que l'on entre tout d'un coup dans le monde merveilleux de la tempérance et de l'éclairement ; si l'on décline le gris cela suppose que l'on admette un blanc et un noir hypothétique, donc que l'on reste dans le manichéisme, concrètement. Dans Harry Potter, jamais un gros méchant ne saurait être convainquant : la cause qu'il défends et la cause d'un fou, d'un démon, d'un psychopathe. Pas de place pour la nuance ici. Du Fi/Te mal-luné. 
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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeDim 02 Nov 2014, 14:04

Titiwilly a écrit:
C'est tout aussi banal que c'est hypocrite [?] : ce n'est pas parce que l'on décline à l'infini les degrés de gris que l'on entre tout d'un coup dans le monde merveilleux de la tempérance et de l'éclairement ; si l'on décline le gris cela suppose que l'on admette un blanc et un noir hypothétique, donc que l'on reste dans le manichéisme, concrètement. Dans Harry Potter, jamais un gros méchant ne saurait être convainquant : la cause qu'il défends et la cause d'un fou, d'un démon, d'un psychopathe. Pas de place pour la nuance ici. Du Fi/Te mal-luné.

Est-ce que tu pourrais "développer" cette partie ? Je vois pas ce que tu veux dire. Est-ce que t'aurais un contre-exemple disponible sous le coude où "la nuance existe" ? Toutes les sagas, de manière générale, qu'elles soient cinématographiques ou littéraires, impliquent nécessairement une part de manichéisme non ?
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Titiwilly
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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeDim 02 Nov 2014, 23:56

Il y a des fictions qui sortent de cette logique binaire (bien/mal) qui formaterait le positionnement des personnages, et c'est possible de le faire de plusieurs manières. C'est même pas si rare oups 

Tu peux par exemple proposer un monde dans lequel différents camps s'opposent, chacun ayant un combat moral, une logique et des arguments propres, mais sans que l'auteur ne prenne parti et ne nous impose son filtre de valeurs : il te laisse le choix, c'est toi qui décidera de qui est "gentil" ou "méchant". L'exemple qui me parle le plus ça serait Death Note , avec cette confrontation entre L et Kira qui au final n'a rien d'une simple confrontation entre gentils et méchants : bien sur que le camp de L est plus tempéré, plus réaliste ; mais au final Kira incarnes aussi des idéaux potentiellement attirants, et ses projets semblent nettement moins vains que ceux de ses adversaire (lui travailles à un projet universel de justice, eux essayent juste de l'arrêter pour des motifs un peu rasoirs qui ne semblent pas valoir de tels efforts > respect des lois, il a pas le droit de tuer etc.. et L n'a même pas ces questions de moralité en tête, il est là juste pour le défi) ; de plus il correspond d'avantage que L à l'archétype traditionnel du héros de Shônen, alors même s'il parait comme quelqu'un d'excessif et de plus en plus délirant, on est tenté de lui vouer d'avantage d'affection. L'auteur se contentes de décrire cette confrontation, avec peut être une certaine malice, sans jamais nous indiquer explicitement qui il faudrait soutenir. 

Une autre solution, c'est de proposer un monde amoral ; ou alors un monde dans lequel les combats moraux et les ardeurs justicières restent des affaires personnelles : tel individu aura telles valeurs, aura la prétention d'agir au nom de telle cause, mais c'est son problème car le cœur de la série ne réside pas dans ces combats. La configuration du "monde amoral" est plutôt fréquente dans le fond, on la retrouve dans pas mal de films un peu trash dans lesquels les protagonistes agissent soit en vue de leur enrichissement personnel, soit dans une optique de défi, de goût de la confrontation. J'ai pas d'exemple précis parce que je ne me rappelles plus du nom de ces films que j'ai vu, il y en avait un notamment qui m'avait plu qui parlait de joueurs de pokers; après il y a peut-être Fight Club que je n'ai pas vu (honte à moi un otaku amoureux ) mais qui de ce que j'en sais semble prendre racine dans terreau complètement nihiliste. En revanche je t'accordes que c'est assez dur d'établir une vraie "saga" sur une telle base, ça va rester fade, mais ça passe très bien le temps d'un film ou d'une trilogie, notamment pour des œuvres purement esthétiques (peu scénarisées, axées sur les effets visuels ou les dialogues).

La variante de cet amoralisme total, que j'avais commencé à évoquer, est de proposer un monde dans lequel les intrigues principales et les grands enjeux n'ont rien à voir avec des questions morales, mais ou certains protagonistes (si ce n'est la majorité d'entre eux) ont quand même des valeurs qui les motivent à agir ou qui les poussent à se poser des questions sur ce qu'il font. Les questions de bien et de mal sont uniquement individuelles, et potentiellement très disparates/nuancées d'un personnage à l'autre, dans la mesure ou les intrigues ne seront pas axées sur un combat pour la justice ou autre. C'est une configuration qui se prête très bien à l'élaboration de séries : dans une série le but est de brosser un grand nombre de portraits individuels, il faut que les personnages soient nombreux, différents les un des autres et "attachants" en tant que tels : il faut que leur histoire personnelle nous intéresse. Donc il y aura des individus violemment égoïstes, des individus haineux, des individus neutres, des individus drôles, des individus moraux s'opposant à d'autres individus qui sont aux aussi moraux tout en n'ayant pas la même vision des choses, et cetera. Là tu peux t'en donner à cœur joie dans les nuances. Et tous les personnages n'appartiennent pas à des catégories prédéfinies : l'individu égoïste peut très bien se poser des questions morales, un individu peut évoluer au cours de la série. Tout ce petit monde peut évoluer dans un contexte la question du bien et du mal n'est pas centrale. J'ai en tête une série comme Game of thrones, les nombreux enjeux de pouvoir qui sont dépeint n'ont rien de moral ; il y a en revanche certains individus qui, à leur échelle personnelle, auront l'impression d'agir pour le bien et la justice. Tu est tout à fait susceptible d'apprécier deux personnages qui mènent des combats opposés : comme je l'ai précisé plus haut il n'y a pas de combat qui soit intrinsèquement moral dans cette série, pas de combat auquel tu pourrait vraiment "t'identifier" en termes de valeurs. Il y a plein d'autres séries comme ça. 

Autrement, il peut exister une configuration un peu plus "subtile", qui sous des airs de manichéisme affirmé cache sa nuance : un univers dans lequel il y a bien des méchants et des gentils qui sont clairement catégorisés comme tels, ou toute l'intrigue sera centrée autour des gentils, tu ne pourra t'attacher qu'à eux, tout te poussera à vivre les événements à travers leur prisme ; mais au final, l'évolution des choses sera telle qu'elle te montrera que le combat des gentils et totalement vain, étriqué ou incompatible avec le réel, et qu'en prime le point de vue des méchants est complètement compréhensible et acceptable, sur le plan rationnel sinon même sur le plan moral. Death Note pourrait entrer dans cette catégorie s'il était incontestable que L et sa bande soient les "gentils" ; hors ce n'est pas le cas : l'auteur de Death Note nous laisse largement l'opportunité de pouvoir s'attacher à Kira et le supporter dans son combat, dès les premiers instants de la série. Dans la trilogie de jeux vidéos Mass Effect, les méchants sont catégoriquement impossibles à apprécier ; tu ne combats que des pantins soumis à quelque but abstrait, ce but abstrait incarné par d'obscurs lieutenants eux même biologiquement endoctrinés (pas simplement endoctrinés au sens qu'il auraient été "convaincus" à une cause, ils n'ont pas eu le choix), des machines ou des entités de chair totalement lobotomisées, qui ne sauraient inspirer que l'effroi ou le dégoût. L'opposition est on ne peu plus claire et limpide, c'est d'un côté le monde des émotions, de la familiarité, de la camaraderie, de l'humour, des préoccupations "terrestres"... qui s'oppose à ce monde froid et effrayant, ce projet de destruction totale non négociable. Mais le fait est que toutes ces horreurs trouvent à être justifiées, au fur et à mesure que l'on en apprends sur la nature de ces ennemis, et la nature de leurs objectifs. Les méchants ne sont pas des fous, des égoïstes, des simples d'esprit ou des êtres psychologiquement brisés (comme c'est le cas dans Harry Potter) : ils ont un projet sérieux, holistique, extrêmement brutal mais néanmoins logique et correspondant à une certaine conception de l'harmonie du monde. A côté d'eux, les gentils peuvent paraître bornés, désespérément accrochés à des conceptions illusoires et primitives, car incapable de voir plus loin que leur propre condition. 

Même sans aller aussi loin, d'autres univers proposent aussi des vues nuancées sur le camp qui est combattu, en s'éloignant quelque peu de l'opposition traditionnelle entre la pureté et le mal absolu, en laissant sous entendre que les ennemis, même s'ils restent les "méchants", ne sont pas nécessairement corrompus par le diable, ni corrompus tout court et même mus par leur propre idée de la justice. L'opposition binaire et absolue bien/mal est appréciable et appropriée uniquement lorsqu'elle est assumée, voulue comme telle. Lorsqu'il est question de raconter un mythe, un conte, ou encore d'exprimer une pensée religieuse ; mais certainement pas quand l'on prétends s'orner d'un message nuancé et tolérant Timide

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« L'anarchie profite toujours à quelqu'un ; souvent aux grands, jamais aux petits. » - J.Bainville

« Platon m'est cher, mais la vérité me l'est d'avantage. » - Aristote

« L'homme a voulu tuer Dieu, et il est en train d'en crever… » - M.de Corte

«2 Timothée 4 : Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables...»  

«Ecclésiaste 1, 9 : Ce qui a été, c'est ce qui sera, et c'est ce qui s'est fait, et c'est ce qui se fera ; il n'y a rien de nouveau sous le soleil.»


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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeDim 09 Nov 2014, 23:29

Je typerai l'auteure INFP perso. Hormis sa manière d'écrire, je la voit + P que J.

Voir INTP mais quand on la voit en interview, elle fait vraiment F donc plutôt INFP.

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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeVen 14 Nov 2014, 15:01

Awander a écrit:

Voir INTP mais quand on la voit en interview, elle fait vraiment F donc plutôt INFP.
ça c'est le genre d'impression qu'on a pu avoir plusieurs fois vis à vis de personnes INFJ, justement.
Je vais essayer les interviews avec l'approche Cognitive type pour les expressions faciales, tiens donc.

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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeJeu 20 Nov 2014, 14:42

Greenbat85 a écrit:

Puisque les derniers volets sont actuellement diffusés à la TV, je propose de typer l'auteure, l'oeuvre, le propos, en général. Et aussi les personnages éventuellement, mais je crois que sur ce dernier point ça a déjà été fait de manière assez rigoureuse.


l’auteure

Je trouve le cheminement de Harry Potter au travers de l'oeuvre ... cohérent, je dirais que l’Auteure dispose d’un bon T (inférieur activé à la mort de sa mère ?), qu’est que j’entends par cohérent :
- le tome 1 présente un gamin de 10 ans avec des aventures adaptées à cet age, il n’y aucune once de peur dans cet opus.
- et ainsi de suite pour chaque tome, les aventures et les images grandissent avec le personnage (j’y reviens après Wink
On a même droit à un adolescent (le prisonnier d’Azkaban , l’attitude de Harry Potter est carrément ado en crise de conscience).

Le monde dans lequel évolue Harry Potter est également cohérent, il n’y a qu’à voir les articles wikipédia qui parle de Poudlard. Les gens qui ont lu, ont pu déduire comment fonctionnait l’école, et en lisant les articles je suis sur que certain n’ayant pas lu Harry Potter ont cherché à s’inscrire .

Les actions de chaque personnage, sont cohérentes à travers les livres, le meilleur exemple étant Severus Rogues.

J K Rowling à construit son univers en partant de Harry Potter, elle a donc imaginé une situation puis à construit tout l’univers et l’histoire autour. Le personnage lui est venu comme ça , sans aspiration externe, je dirais donc N, je dirais même Ne, car le personnage lui est venu de la gare de Londres, elle a du observé quelque chose ou quelqu’un, qui lui a fait voir tout le potentiel de cette observation. Je dirais donc Ne en  auxiliaire. Et pourquoi pas en dominante me diriez vous ?, et bien parce que toute l’histoire et les personnages prennent naissances dans les lectures et gens qu’elle a côtoyé durant sa vie.

De source sur, je sais que les Ne ont des tendances (surtout enfant) à faire des trucs, que eux trouvent légitimes, alors que les parents … pas du tout (faire des trous dans le mur, juste pour en faire un, le plus gros possible, nan …  mais allo quoi Very Happy )

A ce niveau là j’ai donc 2 hypothèses

Hypothèse 1 : Ne-Aux, T en inférieur
Fi Ne Si Te – INFP – le guérisseur

Hypothèse 2 : Ne-Aux, T en dominant
Ti Ne Si Fe – INTP – l’architecte

Les sciences ne semblent pas l’intéresser donc on oublie  Ti-Dom, il nous reste  Fi-dom, et J K Rowling INFP – la guérisseuse


Harry Potter et donc l’oeuvre

A travers chaque livre, chaque film, on peut voir et sentir l'évolution du personnage

Tome 1 : l'école des sorciers

La découverte du personnage d'Harry Potter. Voilà un gamin de 10 ans qui a vécu sans aucun soutien 10 ans de sa vie, et qui découvre d'un seul coup, qu'il existe autre chose que sa propre réalité.
Dans cette autre réalité, Harry Potter est considéré comme exceptionnel, il y a des gens qui l'adulent, et d'autres qui le détestent, et il a meme un ennemi héréditaire, et pour couronner le tout il est pété de tune (pactole qu'il n'utilise qu'une seule fois pour l'achat des fournitures scolaires ... Smile )

Personnellement, je trouve que pour un gamin de 10 ans, ça fait beaucoup. mais bon l'auteur, telle une déesse a désigné celui-ci, car elle l'a aussi équipé en terme de potentiel et de capacité. Je m'explique :

Face à ce tsunami d'émotions, je trouve Harry Potter particulièrement solide, voir même indestructible
Rappelez vous : il a vécu 10 ans de sa vie SANS AUCUN SOUTIEN, il a donc tout appris le peu qu'il a, TOUT SEUL.
Vu la famille d'accueil où il est, l'hypothèse S n'a aucun sens, Harry Potter est N, je dirais même Ni, vu qu'avec Ne il serait devenu complètement fou.

Nawak me diriez vous, mais alors comment un gamin de 10 ans, peut il etre aussi stable avec un tel basculement du rien au tout ?
Le cheminement dans pré-au lard pour l'achat l'équipement du sorcier est caractéristique d'un Ni, il observe tout, il est émerveillé par chaque objet, chaque personne, il vit un réve éveillé.

Je pense donc à Harry Potter comme un Ni-Dom.

Dans ce tome, c’est principalement la découverte qui est mis à l’honneur, émerveillement et curiosité.
Les personnages principaux se détachent du décors, en montrant leur principale qualité ou défaut (ça dépend du point de vue  ).


Mon opinion :
En fait, dans le premier tome, on découvre le personnage d’Harry Potter, il est solide, prudent, curieux (trop meme), spontané lorsqu’il est en sécurité.

J’ai donc 2 hypothèses pour Harry Potter
Ni FeTi Se - INFJ – le conseiller
Ni Te Fi Se – INTJ – le stratège


Et on découvre également une des bases du personnage d’Harry Potter, et qui le portera jusqu’à la fin.

Le premier tome répond à la question. Quelle opportunité  Harry Potter voit il dans la pratique de la magie ?


Tome 2 : la chambre des secrets

J’avoue que cet épisode est celui qui me touche le moins. J’en retiens quand même 5 ou 6 choses :

Harry Potter peut, par persuasion ou autorité, réussir à amener Ron au delà (euphémisme) de ça phobie des araignées. Je pencherais plutôt vers la persuasion, mais je ne me rappelle pas du ton et de la manière employés.

Il découvre, sans le savoir son ennemi héréditaire Tom Jedusor alias Voldemort.

Il découvre également la mort du corps. Je m’explique, personne ne meure dans cet opus, ils sont tous changé soit en pierre et guérissent, soit transformé en fantôme et continue d’évoluer dans le château.

Je trouve qu’il fait beaucoup de chose à l’instinct, la dent comme arme pour détruire le livre, si ce n’est pas de l’intuition, j’aimerais bien qu’on me dise ce que c’est.

Dans ce tome il y a un épisode qui me trouble : Quel est le rapport de Harry vis-à-vis de la célébrité du professeur Lockhart. Lors de sa retenue Harry Potter découvre que ça célébrité est basé sur du vent. Je me demande si Harry ne se dit pas que sa propre célébrité est basée également sur du vent.

Après ça cicatrice est bien réelle, la mort de ces parents aussi, et dans cet épisode la menace Voldemort prend corps.

Mon opinion :
Dans ce tome, Harry Potter commence à prendre conscience de son destin, il commence à y croire.

Tome 3 : Le prisonnier d’Azkaban

Un des tomes que j’apprécie le plus. Pourquoi ?
Pour les personnages contrastés tel Lupin, et Sirius.
Pour les détracteurs.
Pour l’intrigue qui émerge un peu plus.

Et surtout pour les scènes du lac.

Pourquoi le Patronnus de Harry Potter est il aussi puissant ?
La réponse est dans le premier tome.

Au tout début de cet opus, Harry perd le contrôle et exprime sa colère en utilisant la magie.

Mon idée est que plus il grandi, plus il croit en lui, plus il croit en lui, plus il exprime ces émotions, et comme tout ado qui se respecte, il le fait plutôt violement et sans contrôle.

L’intrigue centrale, c’est Sirius Black. La relation de parain-filleul n’est connue que des adultes, les adultes sous estiment Harry et le manipulent. Lorsque Harry connaît la vérité, son sentiment est que les adultes se sont vraiment des enfoirés, qu’ils ne sont jamais là quand on a besoin d’eux. Qu’il faut tout faire tout seul, TOUT LE TEMPS (bon là, j’avoue je me projette sur Harry , désolé).

Donc, comme je le disais, les 2 scènes du lac sont surpuissantes. La première scène est qu’Harry touche de peu le plus profond du désespoir, il est sauvé par un bienfaiteur, qu’il pense être son père revenu d’entre les morts pour le sauver. La deuxième, c’est de comprendre que son père ne viendra jamais, qu’il est son seul sauveur. Le plus jouissif dans cette scène du patronus, s’est l’origine du souvenir qui crée le Patronus, la symbolique de l’amour qui écarte le désespoir, perso, moi, ça me pique les yeux, tellement c’est puissant.

Il y a une autre scène que j’aime bien, et qui me confirme Ni, mais surtout Fe.

C’est la scène avec l’hippogriffe, instinctivement Harry arrive à monter sur l’hippogriffe, vous aller me dire oui, mais Hagrid lui dit comment faire, je ne sais pas si vous avez déjà tenté l’expérience de monter sur un cheval sans avoir jamais connu de chevaux avant. Si vous arrivez du premier coup, zetes balaise.
Ma déduction est qu’il utilise son intuition pour savoir quoi faire, mais surtout qu’il observe l’hippogriffe pour lire les émotions du dit animal (oui,oui, je confirme, un INFJ lit les émotions et sait instinctivement comment vous aller potentiellement réagir à ces émotions, référence au roi tsigane INFJ)

Mon opinion :

Vous l’aurez compris pour moi Harry Potter, ben il est INFJ (Ni-Fe-Ti-Se), et dans ce troisième opus il apprend à utiliser Ti (la cohérence, le contrôle).

Accessoirement, dans ce tome, l’intrigue devient une affaire d’adulte, Remus John Lupin, Sirius Black, Peter Pettigrow.

Tome 4 : la coupe de feu.

Celui là, je le trouve marrant, meurtre, manipulation, apparence trompeuse, orgueil, mensonge, …

Je m’explique, sous le couvert d’une épreuve qui sur le papier, t’as presque envie d’y participer, chaque participant joue ça vie sous le regard enjoué des adultes. Contre toute attente Harry est également inscrit au tournoi Very Happy.

Dans cet épisode Harry est confronté au monde des adultes, ces derniers ont imaginé un jeu, où les élèves risquent leur vie pour l’honneur de l’école ou la gloire de l’élève qui remporte le tournoi.

Des 4 concurrents, un seul le fait car il n’a pas le choix, et c’est qui : c’est Harry. Les autres le font pour des raisons d’adultes (gloire, réputation, adulation, et autres conneries)

J’aime bien le passage où Ron comprends que Harry risque ça vie parce que quelqu’un d’autre l’a inscrit.

Le plus comique dans tout ça c’est que les adultes l’aident dans les épreuves (la branchiflore, l’œuf sous l’eau, les dragons), et la seule chose que fait Harry n’est pas la recherche de la gagne, il cherche juste à survivre, et il trouve quand même le temps d’aider les autres. Je ne nie pas qu’il y trouve un certain plaisir dans l’adrénaline du moment, mais tout le reste glisse sur lui comme de l’eau, même la presse désastreuse il s’en branle, de toute façon que peut-il y faire, rien, autant vivre le moment présent (Carpe Diem – Se ? )

Il y a un autre moment que j’aime bien dans le film, c’est la scène du bal, où la seule à comprendre les relation homme femme, ben c’est Hermione, soit dit en passant je trouve que Emma Watson joue très mal dans cet opus (je trouve qu’elle surjoue, ou alors elle se force) La scène entre Ron, Harry, et Hermione est à mourir de rire, les réactions des gars sonnent tellement vrai.

Ce que je note également, c’est que dans cet opus Harry voit la mort pour la première fois, il revoit également ces parents.


Mon opinion :
Cet opus parle d’orgueil, celui d’Harry, des adultes, de Ron.
L’orgueil peut mener à la mort. L’amour sauve des vies (la sœur de Fleur sauvé par Harry, le soutien de ces parents dans le combat contre Voldemort).

Je pense qu’Harry a aussi noté que l’orgueil procure un certain plaisir, confirmé dans l’opus suivant.


Tome 5 : L’ordre du Phenix

Pour moi, ce volume est un peu à part. Ce volume c’est le deuil de l’enfance de Harry Potter.

C’est à partir de ce volume qu’il passe dans l’age jeune adulte.

L’enfance étant les tomes 1 et 2. L’adolescence étant les tomes 3 et 4.

Dans ce tome il y a un truc qui me chiffonne, pourquoi appelle t’il la prophétie "une arme". Je ne comprends pas l’avantage de savoir ça

Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal, mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun ne peut vivre tant que l'autre survit... celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois Et du coups comme s’est considéré comme une arme, et les adultes (principalement dumbledore avec la complicité de tous les autres) décident de cacher l’info à Harry.

D’un côté, je comprends qu’il faille protéger, d’un autre je ne comprends pas pourquoi on n’inclue pas le principal intéressé, enfin si je comprends, c’est un enfant il n y connait rien, il suréagirai, il ne se contrôle pas, bref le nombre de truc que l’on fait en pensant protéger … je ne jette la pierre à personne, je suis le premier à faire ça (incroyable comment je me projette facilement sur Harry Potter, c’est peut être ça le secret du livre Wink.



Pourquoi je dis tout ça, parce que cet état d’esprit explique une chose, comment Harry a réussi à résoudre la culpabilité induite par la mort de Sirius, et par voie de fait, l’entrée par la grande porte dans l’age adulte.

Il y a quelques scènes que je trouve caractéristique du passage dans l’age adulte :
- Celle ou Harry comprends que Dumbledore prends des décisions à ça place, et ça le mets en rage.
- L’apprentissage qu’il peut avoir son indépendance d’esprit, et que son avis n’est ni mieux, ni moins bien que celui d’un adulte. Quelle scène : Il y a en 2 ou 3 je ne sais plus, ce sont celles ou Rogues apprends à Harry l’occlumancie. Surtout Celle où Severus dit à Harry que son père est un connard.
- Les retenues de Dolorès Ombrage, où elle lui fait imprimer en lettre de sang les règles qui font qu’un enfant doit obéir aux règles des adultes. On notera au passage la symbolique que la multiplicité et la complexification des règles peuvent représenter un poids qui peut aller jusqu’à écraser celui qui les promulgue. Harry n’en retiens qu’une chose la douleur, et la révolte.

Les scènes de l’armée de Dumbledore confirme au passage Fe, il n’agit qu’en tant que conseiller, aucunement comme autorité, je trouve les apprentissages emplis d’humilité.

C’est aussi dans ce tome, que Harry va être confronté à la puissance de ces émotions. Je m’explique :
Toute ça courte vie Harry a quasiment toujours tout fait tout seul, il a, je pense, développé un grand sens de l’engagement, et surtout tenir ces engagements quoiqu’il lui en coute, sans penser un seul moment qu’il peut demander de l’aide, qu’il n’est pas obligé de tout faire tout seul.

C'est  sa colère et sa peur d’être à nouveau sans famille, qui l’entraine lui et quelques  jeunes sorciers inexpérimentés dans une bataille contre Voldemort et ces mangemorts, certes il se temporise (à tout casser, 2 secondes, le temps  d’aller au siège de l’ordre pour voir si Sirius est là), mais en gros, personne fait rien, je vais tout gérer tout seul. Attention, là est la nuance, ce qu’il fait n’est pas « c’est moi qui doit faire, parce que je suis Harry Potter », c’est « si je ne fais rien, PERSONNE ne fera rien».

Du coup si la première phrase de Dumbledore, dans le hall du ministère, avait été : «  ne t’inquiète pas Harry, je suis là », je pense qu’il serait mort un tome plus tot.

Harry ne fait rien, car l’arrivée tardive de Dumbledore, lui donne une solution à la culpabilité pour la mort de Sirius. Celle de : Si Dumbledore avait joué franc jeu, Sirus serait encore là.


Mais alors pourquoi Harry Potter aime autant Dumbledore ?
Je pense que pour Harry, Dumbledore est la clef de toutes ces questions.

Mon opinion :
Cet opus enterre l’adolescence et donne naissance à un jeune adulte déterminé à avoir toutes les réponses à ces questions, et de ne plus être le pantin avec lequel les adultes jouent.

La manière dont il porte le role de professeur dans la salle à la demande, montre Fe plutôt que Te et confirme INFJ – le conseiller (Ni-Fe-Ti-Se)


Tome 6 : le prince de sang melé

J’ai un point de vue très contrasté sur cette opus, je trouve le fil conducteur complètement chiant, et sans éclat. Par contre je trouve que la vraie intrigue de l’ensemble de l’œuvre commence à cet opus.

Je m’explique, le fil conducteur c’est : « qui est le prince de sang mêlé », pour qu’au final on apprenne qui c’est , et s’en taper complètement. Vu ce qui se passe à la fin de cet opus (si vous ne voyez pas ce que je veux dire par contraste, demandez vous ce que vous retenez du livre, qui est le prince de sang mêlé, ou autre chose).

Dans cet opus, Harry apprend une magie intéressante, la magie de l’illusion, très économe en énergie, et tout aussi efficace.

Je m’explique :
Comment Harry devient il super bon en potion ?
Comment Harry fait de Ron le meilleur goal de tous les temps ?
Comment Harry arrive t’il à avoir le souvenir des horcruxes ?
Bref, vous l’avez compris, la magie de l’illusion, c’est du pipeau, mais ça marche (quand je vous parlai de contraste  Smile )

Dans cet opus, Harry voit l’intérêt de cette magie, par contre dès qu’il est question de vie ou de mort, cette magie ne sert strictement à rien. Pour exemple, la scène de récupération de l’horcruxe, Harry Potter est complètement à la ramasse, pour s’en sortir il n’y a que la toute puissance de Dumbledore qui est efficace.

D’ailleurs c’est également dans cet opus, qu’Harry fait équipe avec Dumbledore, très vite refroidi (Bon j’accorde que Dumbledore un peu plus que Harry) par la réalité.
Harry se sent redevable de ce vrai intérêt de Dumbledore, par contre au vu de l’ensemble de l’œuvre je trouve que Dumbledore pousse la manipulation de Harry à son paroxysme, tiens, juste une intuition, Dumbledore est la projection de J K Rowling dans le livre, donc Dumbledore INFP.

Dans cet opus, il y a également de la complexité, notamment le personnage de Severus qui s’épaissi de plusieurs feuilles, voir même d’un livre ( Very Happy). Une autre intuition, SI Te Fi Ne ISTJ pour Severus.

Mon opinion

Cet opus c’est le geste du magicien, qui dit « regardez bien ma main droite, n’ayez d’attention que pour ce qu’elle fait ». Ce que fait la main gauche n’est révélé qu’au dernier instant du dernier tome.


Tome 7 : les reliques de la mort

Alors là, je suis dubitatif pour cet opus Il y a des bons moments, il y a des stéréotypes, il y a du gâchis, il y a des longueurs, il y a du spectacle. Je trouve que l’histoire est complètement gâchée par les effets spéciaux, les stéréotypes méchant/gentil.

Comme si ce dernier opus avait été vite fait, mal fait, en ne prenant plus ces sources dans le livre, mais dans les recettes commerciales des blockbusters. Je pense également, qu’ils auraient très bien pu ne faire qu’un seul film.

Je trouve que la mort de Rogue n’est pas à la hauteur du personnage, Dans le livre, si je me souviens bien, la scene est nettement plus puissante.
Je trouve que Voldemort et Bellatrix sont les archétypes des méchants sans âme, aveuglés par leur malfaisance ils ne comprennent pas le monde qui les entoure, ultra prévisible.


Mais j’y trouve quelques perles
Les Malefoy, ils préfèrent l’amour, au choix entre le bien et le mal.
Harry qui détruit une source à emmerde (la baguette de sureau, symbole de la toute puissance) d’un simple geste.

Mon opinion :
C’est plaisant à regarder, mais je n’y retrouve pas la même intensité que dans les autres. Je dirais même que je suis déçu.

Jepense que le typage de Harry Potter s'est fait uniquement sur les 3 ou 4 derniers opus,du coups je suis d'accord avec le typage ISTP (Ti-Dom, Se-Aux, Ni-Ter, Fe-inf), Harry Potter est bien Ti-Se. Mais si onprends l'ensemble des tomes ça donne Ni-Fe-Ti-Se --> INFJ.

Pour J K rowling je maintiens INFP, et pas INFJ sur le seul argument que je suis capable d'imaginer une histoire à partir du monde réel, par contre je suis incapable de concevoir un monde imaginaire dans le détail  à partir d'une histoire.




Et le final :

12 nouvelles d’Harry Potter vont paraître à partir du 12/12/2014.

Quel va être le contenu ?

Allez je me lance, J K Rowling va projeter le monde des sorciers dans notre réalité. Et Harry aura pour rôle de faire cohabiter les deux mondes, à l’aide d’un ou plusieurs personnages moldus.




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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeLun 15 Déc 2014, 18:06

Tiens ... je n'y avais pas pensé ... mais quand J. K. Rowling écrit qu'elle se définit comme "INFJ", ça ne nous dit pas si c'est selon le MBTI ou la Socionique! Et comme pour la Socionique les types introvertis sont souvent nommés avec une inversion sur l'axe P/J, elle pourrait tout à fait être une INFJ-Socionique c'est à dire une INFP selon le MBTI ... ou inversement. Very Happy Qu'en pensez vous?

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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitimeJeu 15 Jan 2015, 09:10

Typage de l'auteure
Si J K Rowling se définit INFJ, pour moi elle est INFJ. Il n'y a qu'elle à savoir ce qu'elle est.

différence socionique/mbti
Personnellement que ce soit socionique ou mbti les tests me donnent INFJ, et ça colle bien, très bien meme, c'est à dire qu'IRL les fonctions cognitives que j'utilise sont, dans l'ordre, clairement Ni Fe Ti Se.

typage Harry Potter
Je suis en train de relire le tome 5 de Harry Potter, qui confirme INFJ pour 2 faits :
- dans la salle d'entrainement Harry Potter agit en tant que conseiller

- le deuxième fait c'est :
Quand Hermione et Ron lui demande d'etre le professeur de défense contre des forces du mal (si il y a un bien un truc que j'aime pas, c'est bien ce titre), Harry s’énerve fortement quand il entend qu'Hermione et Ron lui prête une connaissance qu'il pense ne pas avoir.
Car pour lui, la chose qu'il a fait lors de ces affrontements contre Voldemort n'est lié qu'à la chance, il dit même clairement "j'ai fait avec ce que j'avais, à chaque fois j'ai eut de la chance"


INFJ powa
Et là je dis Ni-Fe, à savoir qu'un INFJ, enfin, moi en l’occurrence, agit comme si je savais exactement ce que je fais, mais en vrai c'est un peu différent, c'est à dire ... que j'agis à l'instinct et la façon de l'exprimer fait qu'on à l'impression que sa fait parti de mes connaissances conscientes depuis toujours, euh ..., pas tout à fait. Embarassed

C'est un peu comme si j'avais toutes les réponses adaptées à moi-même au niveau de l'inconscient, mais pour retrouver les réponses il me faut le bon stimuli qui me mets en lien quasi immédiatement avec la dites réponse. scratch

Notez bien, que la réponse au stimuli n'est parfaitement adapté qu'à une seule personne, celui qui observe le stimuli, si elle s'adapte aux autres, c'est un bienfait/dommage collatéral. silly

savonette:
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Message(#) Sujet: Re: Saga Harry Potter Saga Harry Potter Icon_minitime

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