Bonjour,

j'ai le sentiment qu'on associe INTJ à généralement une forte compétence. Alors à tout mes confrères INTJ:

1°) vous sentez/savez vous compétent ?
2°) Si oui dans quel domaine et comment avez-vous acquis/construit cette (ces) compétence(s) ?
3°) Comment faites-vous face à la remise en question de cette (ces) compétence(s), que cette remise en question est faite par autrui ou par vous même ?

C'est juste quelques petites questions qui me sont venues à l'esprit, libre à vous de répondre ou non.

Citation :

1°) vous sentez/savez vous compétent ?

Compétent, ça me semble relatif... objectivement, ou par rapport à ceux qui nous entourent ?
Par exemple, j'écris beaucoup, or ce que j'écris ne me plait pas forcément, je ne me trouve pas compétent dans le domaine, mais je suis de loin le plus compétent de toutes les personnes qui m'entourent.

Citation :

2°) Si oui dans quel domaine et comment avez-vous acquis/construit cette (ces) compétence(s) ?

En général pas par le travail, chez moi, soit c'est inné, soit je m'en désintéresse...

Citation :

3°) Comment faites-vous face à la remise en question de cette (ces) compétence(s), que cette remise en question est faite par autrui ou par vous même ?

j'évite autant que possible que les autres voient mes incompétences, donc ils n'ont jamais l'occasion de juger. Je déteste quand on me prend en flagrant délit de manque d'assurance (en cours, à l'oral, par exemple).
Quand il s'agit de me remettre en question moi-même, ça arrive souvent, et finalement, je suis très rarement totalement satisfait par les résultats que j'obtiens. Donc à force, je m'habitue à cette frustration, même si c'est toujours un peu déprimant sur le coup.

1)- Compétent Oui ; auto-satisfait Non.

2)- Travail et loisirs, en ramant contre vents et marées.

3)- La remise en question c'est un cadeau de l'autre ; une main tendue qui nous aide à sortir de la stagnation.

Pardon j'ai laissé un peu le sujet à l'abandon...

En tout cas merci pour vos réponses, ça me rassure un peu, surtout de confirmer que nous sommes plus que ce que nous voudrions laisser paraître.

Khendrin a écrit:

1°) vous sentez/savez vous compétent ?

Globalement, on me dit plus compétent que la moyenne (voire surdoué).
Personnellement, je pense que je suis très compétent dans ce qui m'intéresse et très nul dans le reste.
Quoique le dessin, je m'y intéresse, mais je suis très nul (et comme il faut du temps, et que je ne peux pas l'intellectualiser, du coup, c'est passé à la trappe)

Khendrin a écrit:

2°) Si oui dans quel domaine et comment avez-vous acquis/construit cette (ces) compétence(s) ?

L'informatique, et la programmation plus spécifiquement.
J'ai l'impression que pour moi, un raisonnement algorithmique et la mise en pratique de cet algo sont inné.
Je suis tombé dans l'informatique quand j'étais petit. J'ai commencé à programmer en CE2 en LOGO (un langage éducatif qui permet de faire des dessins avec des commandes simples), et j'ai toujours cherché à en savoir plus.

Khendrin a écrit:

3°) Comment faites-vous face à la remise en question de cette (ces) compétence(s), que cette remise en question est faite par autrui ou par vous même ?

Je ne peux pas en parler, je n'ai jamais eu ce soucis là.
J'ai relativisé mes compétences face à des personnes plus expérimentées, certes, mais jamais eu besoin de remettre en question mes propres compétences dans ce domaine.
Sur mes compétences en règles générales, je n'ai jamais eu vraiment à remettre en question, à part le coté humain. Mais je ne pense pas que ce soit ce genre de compétence dont tu parlais, si ?

@Isammoc: Merci pour ton éclairage. Effectivement, je parlais de compétences autres que les relations humaines. En gros dans un domaine où l'on est un peu un "expert".

Je repondrais la même que Isammoc, sur tous les points même l'anecdote du langage logo et de l'informatique.

J'ajouterai pour les remises en cause un point très grave: j'avouerai manquer de créativité au détriment de mon constructivisme, et ça, c'est la faute à ma peur de ne rien trouver. Et ceci me suffit pour me casser dans mon amour propre.

Citation :

1°) vous sentez/savez vous compétent ?

Oui...et je sait aussi dans quels domaines je ne le suis pas ou peu.

Citation :

2°) Si oui dans quel domaine et comment avez-vous acquis/construit cette (ces) compétence(s) ?

Travail travail travail...Curiosité, recherches, rencontres, échanges, test dans le réel...feed back, recherche hors du cadre, mise en commun avec des pairs de bon niveau etc.

Citation :

3°) Comment faites-vous face à la remise en question de cette (ces) compétence(s), que cette remise en question est faite par autrui ou par vous même

Je n'ai pas de problèmes avec la remise en cause de ma compétence tant que ceci est éttayé sur des bases solides/plus solides que les miennes...
Au contraire ! C'est un bon moyen d'avancer et d'apprendre.
Ce qui me semble beaucoup moins intéressant c'est de voir des personnes novices/en formation/ fraichement sorties de formations et pas encore expérimentées qui essaient de donner des leçons.
Alors que je trouve, parallèlement très bien qu'elles s'autorisent à penser hors du cadre...Tant qu'elles sont consciente de le faire.

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Merci pour toutes ces réponses.

Aythiro: Impressionnant, je me reconnais énormément. Au moins, ça rassure un peu de se rendre compte que nous ne sommes pas seuls. (et bonne vacances)

Perso je ne sais pas bien évaluer intérieurement avec certitude mon niveau de compétence (quel que soit le domaine), c'est pourquoi j'ai toujours une peur plus ou moins implicite de ne pas l'être "assez". ça ne pose pas de problème pratique, sauf quand j'ai affaire à des gens de mon domaine, j'ai peur d'être "démasqué" (un peu comme le syndrome de l'imposteur), et ça peut aussi me stresser au moment de l'apprentissage d'y penser.

J'ai beau savoir que ça ne rime à rien de se comparer aux meilleurs (tout comme ça ne rime à rien de se comparer aux plus nuls, d'ailleurs), c'est plus fort que moi et ça me rend dingue de penser que quel que soit le domaine, il y a toujours des gens à qui je n'arrive pas à la cheville. Ça entraine une remise en question perpétuelle pas toujours facile à gérer et digérer parce que je me sens incompétent. Les compliments qu'on peut me faire me paraissent toujours complaisants, indulgents, voire parfois d'une hypocrite politesse.

Parfois, cette remise en question va me stimuler, je vais bosser d'arrache-pied pour maitriser telle ou telle chose et passer un palier. Parfois, ça va juste être des épisodes dépressifs d'inactivité, soit parce que je me sens nul, soit parce qu'un évènement vient me montrer que la société dévalorise la compétence (et que ma quête d'amélioration est donc inutile).

Le pendant de mon insensibilité aux compliments, c'est que les critiques ne me font pas mal.
Quand ça vient d'un incompétent: rien à foutre. Le plus souvent, je ne réagirai même pas. Mais il m'arrive de céder à la tentation de le ridiculiser, juste pour garder ma capacité d'argumentation aiguisée. J'essaie de moins le faire, ça n'est pas charitable et ça me fait perdre du temps.
Quand ça vient de quelqu'un de compétent, je suis très preneur. Même si le ton est dur ou violent. D'une part ils vont peut-être m'apporter quelque chose que je n'ai pas, d'autre part, le simple fait qu'ils regardent le sujet en question d'un autre angle que moi permettra de lever des erreurs que j'aurais pu voir moi-même si je n'avais pas le nez dans le guidon (ils amènent l'objectivité que j'ai pu perdre en m'enfonçant trop profondément et trop longtemps dans le sujet). Le seul problème de ces gens c'est qu'ils sont trop rares.


Jeune, j'avais beaucoup de facilité dans l'apprentissage théorique. J'écoutais en cours et ça suffisait. Arrivé en prépa, y'avait trop de données à la seconde pour que j'assimile instantanément, alors j'ai été obligé de bosser (j'avais encore jamais noté de cours de ma vie, ça m'a fait drôle).
Je dirais que je base mes compétences sur de la théorie (parce que j'aime ça et que je me sens facile avec), mais ensuite, rien ne remplace la pratique. Par théorie, j'entend aussi bien des lectures que des conseils de personnes "qualifiées". Je regarde aussi beaucoup ce que font les autres et comment ils le font, surtout en dessin. Mais à part dans la facilité d'apprentissage du théorique, je n'ai pas l'impression d'acquérir des compétences d'une façon différente du reste du monde.
Sauf peut-être que comme Aythiro, je ferme ma gueule sur un sujet que je ne connais pas Et j'ai mis très longtemps à comprendre que des gens pouvaient raconter n'importe quoi avec aplomb sur un sujet qu'ils ne maitrisaient pas.

Parce que le plus dur à encaisser, c'est pas d'être mauvais: c'est de croiser tous les jours des gens pires qui s'en sortent mieux. Des soi-disant ingénieurs qui savaient pas faire une règle de trois, des architectes qui savaient pas calculer une poutre, des dessinateurs pros avec un niveau "gamin de 5ans"... c'est la double peine: outre la jalousie de les voir usurper des postes ou des contrats qui pourraient te revenir, il y a le fait de savoir que ces imposteurs rendent petit à petit le Monde plus laid, plus nul, plus mal foutu.

1°) vous sentez/savez vous compétent ? OUI

2°) Si oui dans quel domaine et comment avez-vous acquis/construit cette (ces) compétence(s) ? BEAUCOUP DE DOMAINES DIFFÉRENTS + JE ME SUIS CONSTRUITE SEULE

3°) Comment faites-vous face à la remise en question de cette (ces) compétence(s), que cette remise en question est faite par autrui ou par vous même ? JE SAIS MIEUX QUE PERSONNE CE QUE JE DOIS CHANGER EN MOI CAR JE SUIS TRÈS INTROSPECTIVE ET SANS COMPLAISANCE. PAR CONTRE JE VIS L'INTRUSION D'UN CONSEIL COMME UNE AGRESSION.

Si oui dans quel domaine et comment avez-vous acquis/construit cette (ces) compétence(s) ?
dans tout, j'ai l'impression d'avoir une avance sur les autres dans tout les domaines
j'en ai même penser que ce que je pensais c'était mauvais, les autres ne l'avaient jamais penser avant moi parce que ça me paraissait impossible puisque c'était si évident pour moi, mais pas pour les autres

1)Les domaines qui m'intéresse étant en constante évolution, il m'est difficile de me prétendre compétent. Cependant, vue que je m'efforce de travailler sur mes connaissances chaque jour, on peut dire que j'en ai un certain degré.
2)Programmation (Python pour l'instant), philosophie et biologie . Je compte m'intéresser de plus près à la physique et chimie une fois que j'aurai plus de temps et les moyens (matériellement parlant). Par l'étude des sources et en autodidacte.
3)Comme dit plus haut, mes centres d'intérêts étant en constante évolution, il est nécessaire pour moi de travailler mes connaissances, ce qui induit une remise en question constante afin de me permettre de savoir et non croire.