Bonjour

- J'ai cherché pendant longtemps mon parfum et depuis deux ans, je me suis arrêtée sur Daisy de Marc Jacobs. C'est un véritable coup de coeur, assez éloigné des fragrances que j'avais pu tester. J'aime beaucoup sa fraîcheur et sa légèreté, ça me rappelle l'été et les vacances; de plus, il n'est pas trop sucré.
- Je préfère les personnes qui portent toujours la même odeur plutôt que celles qui en changent régulièrement. J'aime reconnaître les gens à leur parfum, ça a quelque chose de rassurant, de stable. Je n'aime pas du tout les personnes trop parfumées et celles qui ont des parfums très capiteux/très sucrés. A l'inverse, j'aime essayer de deviner le parfum des autres, surtout quand il est très subtil sur la peau.
- Je n'aime pas les parfums lourds et l'odeur de la pluie. Cependant, j'adore par dessus tout l'odeur un peu iodée de la mer. J'aime beaucoup aussi l'odeur de la forêt le matin et celle de l'huile d'argan et du bois fraîchement coupé.

http://www.hanaemoriparfums.com/hanae-mori-hm-fragrances/20-hanae-mori-hm.html

ENFP caractérise

Je déterre ce sujet, depuis le temps que je songeais et voulais y prendre part, pour répondre aux questions initiales d'abord, ensuite pour apporter quelques précisions, ou éclaircissements, ayant parcouru les quatre pages avant de me décider à poster j'y ai découvert quelques erreurs ça et là.

- quel parfum portez-vous?

Je dois avoir quatre parfums différents, ou cinq, je ne sais plus. J'en porte majoritairement un depuis plus de deux ans maintenant, et cette préférence n'est pas amenée à changer avant longtemps. Ma plus grande peur serait que ce parfum disparaisse, il s'agit de Iris Silver Mist de Serge Lutens, un INFJ. Si vous ne le connaissez pas, il y a une discussion autour de lui sur le site Databank de Segovois. L'avantage de choisir son parfum dans une marque de niche je crois c'est de miser sur sa pérennité, là où les références mainstream ne durent pas plus de cinq-six ans désormais si elles ne réalisent pas des ventes satisfaisantes, et encore, je ne suis pas sûre de cette moyenne que je donne. L'autre avantage aussi je crois, c'est d'être à l'abri de reformulations soudaines, mais il s'agit ici d'une caractéristique qui se trouve plus en lien avec la législation de plus en plus dure pour les parfumeurs qu'avec leur simple volonté subjective. Pour Iris Silver Mist, il s'agit d'un soliflore (parfum concentré autour d'une seule fleur) à base d'iris, comme son nom l'indique. On parle ici d'iris pour son rhizome, non pas pour la fleur. C'est en général ce rhizome qui est utilisé, je connais peu de références traitant la fleur elle-même, il y a je crois Iris Nobile de Acqua di Parma mais je n'en ai pas d'autre en tête.
Pour le reste de ce que je porte, ça varie en fonction des occasions qui se présentent à moi... J'ai tendance à mettre Tea for Two de l'Artisan Parfumeur pour "porter chance", lors d'examens par exemple. J'ai conscience de la superstition forte qui imprègne ce comportement, mais tant qu'il fonctionne ! Je mets aussi Shalimar pour les grandes occasions. Habituellement, je l'ai surtout senti au passage de vieilles dames, ce que je trouve assez rassurant. Beaucoup le qualifient de fait "parfum de grand-mère", mais il possède indéniablement une prestance que peu de références beaucoup plus récentes peuvent revendiquer.
J'ai également un faible pour la violette avec l'Essence de Balenciaga, moindre que pour l'iris néanmoins. En résumé, je pense avoir une affinité pour les floraux, les soliflores justement. Je suis moins attirée par les fleurs opulentes telles les fleurs blanches, comme les gardénias, les tubéreuses dont je reconnais malgré tout le pouvoir enivrant et séduisant.
J'ai également porté récemment quelques autres fragrances qui m'ont positivement marqué : Lys Epona (que je préfère à Baiser Volé de Cartier qui me fait immanquablement penser à une jardinerie parisienne) dont j'ai apprécié l'aspect camphré et suave, et Volutes de Diptyque pour son benjoin résineux à souhait.

- quel rapport avez-vous avec le parfum des autres?

Je fais très attention au parfum de l'autre, je ne peux faire autrement je dirai : je sens bien souvent avant de voir quoi que ce soit. Je crois que l'on se doute à peine d'à quel point une odeur raconte une personne, c'est d'autant plus le cas pour le parfum choisi. Les parfums racontent des faits sociologiques : la catégorie sociale de la personne, son statut, mais pas seulement. Elle indique son rapport à l'odeur, la nature de son caractère, si celle-ci veut se faire remarquer ou rester discrète, ou encore laisser une impression durable, si enfin elle recherche malgré elle l'uniformité.

Je déteste les odeurs sucrées, ce qui me fait facilement froncer le nez quand je sens de bon matin des odeurs dignes de la barbe à papa de foire. J'ai aussi beaucoup de mal avec la fraîcheur-maritime-du-monsieur-lambda qui est porté par le même individu trois mètres plus loin. Souvent, je suis à l'affût des surprises olfactives, des particularités qui illumineront ma journée. Mais de façon générale, ce qui est porté par d'autres m'indispose facilement non pas par l'étendu du sillage, mais par sa médiocrité affirmée.

- quelles sont les odeurs qui vous plaisent/déplaisent?

Pour commencer par le pire et comme je l'affirmais plus haut, je déteste les odeurs chimiques sucrées, de fraise, de tarte à la crème, de bonbons haribo. Pour donner des exemples de références parlantes (pardon par avance si vous êtes concernés), il y a Ange et Démon de Givenchy en tête, Ricci Ricci de Nina Ricci, également La Petite Robe Noire de Guerlain qui n'est pas des pires, mais loin des meilleurs.

Pour parler des odeurs masculines, je n'ai aucune affection pour les "fougères" et les frais classiques, tels Bleu de Chanel, Fuel for Life de Diesel (qu'est-ce que j'en ai marre de le sentir celui-là), quelques Hugo Boss en vrac, et toutes les sorties récentes aux noms qui se confondent tant leurs odeurs sont conformes. Pour donner un exemple concret, je sais que je ne serai pas attirée par un homme qui sent le frais, cette tendance me rebutera.

Enfin, j'ai un moindre désamour pour les parfums épicés que mon nez n'est pas encore arrivé à appréhender, pour la lavande également, que je n'ai jamais su apprécier, beaucoup trop présente dans mon enfance à travers les sachets de senteur pour le linge et les lessives. Je n'aime pas beaucoup non plus l'odeur des pins, que je retrouve dans de Fille en Aiguilles de Serge Lutens.

Pour passer au registre des odeurs que j'aime, il y en a j'espère beaucoup plus. Les fleurs comme je l'indiquais plus haut m'intéressent particulièrement, l'iris, la violette, la rose (bulgare surtout). Je me suis également découvert un gros faible pour les odeurs de tabac, de vanille de gousse, de rhum lacté, et enfin, les résines en tout genre. Je pense notamment à l'encens, à la myrrhe, et surtout au benjoin, tellement résineux qu'il donne l'impression de coller à la peau telle la sève d'un arbre. Oh, et l'ambregris aussi (que je retrouve dans une bouteille d'Eau des Merveilles d'Hermès que je possède).

Enfin, il y a d'autres odeurs envers lesquelles je reste curieuse : le labdanum que je ne connais pas assez, les notes camphrées, l'immortelle qui m'intrigue énormément, et les notes cuirées que j'ai découvert tout récemment à travers Cuir Ottoman de Parfums d'Empire.

- comment associez-vous parfums et types? (Si vous y trouvez un lien)

Très vaste question à laquelle j'ai pas mal réfléchi dans mon coin, et sur laquelle je pourrai répondre en me basant sur deux aspects : mes propres impressions et les catégories de personnes au sens du type qui se passionnent pour les parfums.

Je crois que le second aspect est plus simple à appréhender, je vais commencer par celui-ci. De ce que j'ai constaté sur une aussi grande communauté que celle de auparfum et des quelques personnes en faisant partie avec qui j'ai interagi, il se trouve paradoxalement que la plupart d'entre elles sont INxJ. On retrouve aussi quelques ENFP So par-ci par-là, tout le reste étant plutôt marginal. Parfois, ce mélange peu hétérogène peut laisser une impression de snobisme assez rebutante, malheureusement. Pourtant, si j'ai vu des jugements portés (à mon sens parfaitement légitimes) sur le déclin de la parfumerie en général, je n'ai jamais constaté de jugement envers les personnes, bien au contraire. Ce sont pour la plupart des personnes plutôt avides de faire partager leurs connaissances à ce sujet.

Pour ce qui est de mes impressions, je relis les parfums à trois fonctions : Ni, Se, Si.

Ni d'abord pour le versant mystique que je confère aux parfums. Certes, quand on voit les parfums aujourd'hui c'est une impression dont il est difficile de prouver la légitimité. Néanmoins, il ne faut pas oublier que les parfums avaient d'abord une utilisation religieuse, ils permettaient d'aider les morts dans l'ancienne Egypte si je me rappelle bien à voyager sans encombre vers l'au-delà. En ces temps, beaucoup de guerres ont été menées pour de simples odeurs, notamment pour les arbres à myrrhe, matière très rare et très recherchée alors. Je crois que le parfum regagnerait à retrouver cet aspect insaisissable et mystérieux à la fois.

Se pour le sens utilisé, l'odorat. Sans odorat, pas de parfum. Sans odorat exercé, difficile de distinguer les différentes notes, les odeurs... J'avais lu dans http://www.brainpickings.org/index.php/2014/04/10/how-smell-works-diane-ackerman-senses/ trouvé grâce au forum (indirectement) que chaque jour nous respirons 23040 fois, et dans toutes ces fois qui se produisent sans que la plupart du temps nous en possédions une conscience accrue, il faudrait s'appliquer à faire des distinctions de ce qui nous passe par (ou sous) le nez. Je rajoute encore un argument pour le Se dans la mesure où l'odorat est intimement lié au goût. Fait prouvé, mais également constaté par mes soins lorsque j'ai connu une personne qui parce qu'elle n'avait plus d'odorat perdait peu à peu le goût des aliments.

Enfin, le Si ! Il ne s'agit pas juste de saisir les odeurs par le Se dans le monde extérieur, encore faut-il se constituer un orgue à parfums cérébral géré par le Si qui aide à la modélisation de celui-ci. Une odeur passe, la retrouver devient de plus en plus simple grâce à la mémoire exercée. C'est un travail régulier à effectuer pour que petit à petit cette bibliothèque virtuelle prenne forme. Elle permet non seulement de repérer peu à peu distinctement les parfums à l'identité olfactive claire et définissable, mais aussi à détailler des pyramides olfactives sans leur ensemble en reconnaissant chaque matière.

Je crois que c'est tout pour le moment, je viendrai dès que possible éditer pour réagir à différents posts écrits précédemment. Je me suis volontairement cantonnée aux parfums, si j'avais du parler d'odeurs en général je crois que j'aurai écris beaucoup plus de choses.

Je voulais te répondre quand tu as posté, Clarimonde, et puis ça m'est sorti de la tête ! Chouette que tu sois venue prendre part à la discussion en tout cas...

Lutens est INFJ ?    ça me fait bêtement plaisir, bref...
Je me retrouve dans ce que tu dis sur la possibilité de "garder" son parfum en choisissant une marque de ce type. Et puis, je ne sais pas, il y a un côté un peu "secret d'initié(e)s" qui me plaît aussi, j'avoue..
Merci pour les infos sur l'iris, j'étais perplexe, vu que je ne sentais rien en respirant les fleurs elle-même... alors que j'aime bien Iris nobile..

Clarimonde a écrit:

Je mets aussi Shalimar pour les grandes occasions. Habituellement, je l'ai surtout senti au passage de vieilles dames, ce que je trouve assez rassurant. Beaucoup le qualifient de fait "parfum de grand-mère", mais il possède indéniablement une prestance que peu de références beaucoup plus récentes peuvent revendiquer.

Ma mère le porte, moi je ne l'aime pas trop et je trouve qu'il ne lui ressemble pas. Ma prof porte aussi un parfum qui ne correspond pas à l'image que j'ai d'elle. Est-ce que tu penses que la sensibilité aux parfums change avec l'âge ? Je sais que petite/ado, j'aimais les parfums vanillés, maintenant j'ai souvent beaucoup de mal avec. Du coup, je me demande si ça joue aussi dans le type de parfum porté... voire dans son élaboration par les parfumeurs. On dit que les personnes âgées sentent moins le goût du sel, par exemple, donc il ne me paraît pas choquant qu'il y ait des équivalents "odorat".

Clarimonde a écrit:

De ce que j'ai constaté sur une aussi grande communauté que celle de auparfum et des quelques personnes en faisant partie avec qui j'ai interagi, il se trouve paradoxalement que la plupart d'entre elles sont INxJ.

Surprenant au premier abord, en effet, mais en y réfléchissant....

Clarimonde a écrit:

Ni d'abord pour le versant mystique que je confère aux parfums. [...] Je crois que le parfum regagnerait à retrouver cet aspect insaisissable et mystérieux à la fois.

Complètement d'accord ! Dans le monde indien / bouddhique, il y a des êtres semi-divins qui ne se nourrissent que de parfums et n'ont pas de corps. Si mes souvenirs sont bons, c'est d'ailleurs plus ou moins ce que les hommes deviennent au moment de leur mort, jusqu'à ce que leur karma, sous la forme d'une odeur qui les attire, les entraîne à renaître de nouveau sous une nouvelle forme.

Clarimonde a écrit:

Je crois que c'est tout pour le moment, je viendrai dès que possible éditer pour réagir à différents posts écrits précédemment. Je me suis volontairement cantonnée aux parfums, si j'avais du parler d'odeurs en général je crois que j'aurai écris beaucoup plus de choses.

N'hésite pas, c'est passionnant !

Serge Lutens est probablement INFJ 4w3. Si son cas t'intrigue et t'intéresse, tu peux retrouver une série de cinq podcasts sur France Culture où il parle de lui, de sa vie, de ses souvenirs et de son rapport aux odeurs. Les podcasts sont assez denses, à écouter sans faire autre chose, ils requièrent une certaine concentration pour être parfaitement assimilés. http://www.franceculture.fr/emission-a-voix-nue-serge-lutens-15-2013-09-02. En faisant une recherche sur Google tu trouveras les quatre autres, depuis ce lien-ci je n'ai pas réussi.

La notion de "secret d'initié" est assez étrange dans le contexte du parfum. En somme, personne ne veut que qui que ce soit porte la même odeur que lui. Bien souvent, un parfum est acheté parce que la publicité qui le met en avant a su attirer l'oeil du chaland, ou parce que la vendeuse a su se montrer très convaincante. Il y a rarement une recherche de quête d'identité dans le parfum, recherche qui permet de se demander qui on est, qu'est-ce qui serait le plus susceptible de nous correspondre et de définir une facette de notre personnalité grâce à des notes olfactives. Et paradoxalement, on s'étonne parfois que notre voisin de métro ou de restaurant porte la même chose que nous, on s'en insurge même intérieurement. C'est pourtant le propre de la société consumériste que de lisser les goûts atypiques, particulièrement en parfumerie. Rien n'est original, les tests de consommateurs répondent tous de la même manière, et surtout le cadre légal est si souple qu'un parfum ne peut être breveté, donc copié allègrement. La seule façon de renouer avec cet aspect "secret" est justement d'éduquer soi-même son propre nez, de sortir des sentiers battus.

Les goûts changent facilement avec l'âge, à la fois parce que nous évoluons, et à la fois parce que l'aspect culturel rentre en jeu. Je vais prendre ton propre exemple : enfant, tu dis avoir aimé les parfums vanillés, qui étaient possiblement "à la mode" à ce moment-là. Aujourd'hui, les odeurs sucrées et fruitées sont en tête : pomme rouge, fraise tagada... Même chose pour les parfums destinés au segment classique. Dans les années 90, on portait des aldéhydes, des notes plutôt aqueuses. Aujourd'hui, il faut que ce soit frais, passe-partout, un peu fruité, très genré. Des notes fraîches de fleurs coupés pour les femmes, des odeurs fraîches de fougère pour les hommes. La sensibilité change oui, parce que les goûts diffèrent, mais il reste malgré tout des réminiscences de notre jeune âge, symbolisées par l'effet madeleine de Proust. On peut n'avoir senti une odeur qu'une ou deux fois, si elle reste associée à un souvenir fort, chargé en émotion, son retour des années après nous fera l'effet d'une bombe instantanée. A l'inverse, tu peux avoir senti une odeur plusieurs fois comme dans une sorte de routine et ne jamais vraiment t'en rappeler précisément.

Je ne sais pas si j'ai correctement répondu à ta question, je suis peut-être partie dans tous les sens. N'hésite pas à me recadrer ou à effectuer des précisions aux besoins, on me dit souvent que je réponds à côté de la plaque sans aller droit au but.

Je suis pas mal intriguée par ce que tu me dis sur ces êtres semi-divins. Est-ce que tu aurais des noms, des sources d'ouvrages ou des liens ? Ou si tu le veux bien me faire un résumé un peu plus large, je le lirai avec plaisir !
Je connais très mal le bouddhisme, mais il me semble qu'en Inde une grande partie de la population est végétarienne dans la mesure où il est considéré que la viande "pervertit" en quelque sorte l'enveloppe corporelle et la souille, ou je raconte des bêtises ? Si c'était le cas, je lierai à cette problématique du corps et de l'esprit ce que tu me dis là. Le divin est lié au parfum, à l'odeur, à ce qui est éthéré, dans l'air, invisible mais sentant. C'est une thèse qui rajouterait un argument favorable à la dimension mystique du parfum.

Progressivement je m'y mettrai, demain j'aurai un petit peu de temps donc pourquoi pas.

Clarimonde a écrit:

Serge Lutens est probablement INFJ 4w3. Si son cas t'intrigue et t'intéresse, tu peux retrouver une série de cinq podcasts sur France Culture où il parle de lui, de sa vie, de ses souvenirs et de son rapport aux odeurs.

Merci, je vais essayer de me rappeler d'écouter ça un de ces jours...

Clarimonde a écrit:

Il y a rarement une recherche de quête d'identité dans le parfum, recherche qui permet de se demander qui on est, qu'est-ce qui serait le plus susceptible de nous correspondre et de définir une facette de notre personnalité grâce à des notes olfactives.

Ce qui me surprend toujours, c'est que finalement, hormis les grandes périodes de remise en question, pour beaucoup de gens, il y a rarement une quête d'identité "tout court"... d'où un gros décalage...

Très intéressante, ton analyse sur les changements de goûts avec l'age + facteur culturel/mode.
A vrai dire, ça m'est un peu égal que tu répondes précisément à la question, du moment que j'apprends des trucs intéressants

Je n'ai pas mes cours avec moi, si mes souvenirs sont bons, ces êtres se nomment "gandharva" mais sur internet une recherche rapide ne m'a donné que leur aspect lié à la musique. J'irai rechercher plus précisément dans mes notes à quel endroit/textes ils apparaissent, mais je ne sais pas s'ils ont été traduits en langue occidentale (si tu n'as pas de nouvelles d'ici deux/trois semaines et que tu y repenses, tu peux me le rappeler par MP ? je l'ai noté dans un coin, mais ma mémoire est une passoire en ce moment...)

Honnêtement, je ne suis pas très au point sur les facteurs qui poussent les indiens à être végétariens. Les notions de pureté et de non-violence sont très importantes, mais l'environnement aussi (vu la température qu'il fait, pas forcément envie de manger "lourd". A titre d'exemple, la plupart des tibétains sont bouddhistes et ils mangent essentiellement de la viande, tout simplement parce qu'à cette altitude, les cultures sont réduites...). Je pense qu'il y a une combinaison de raisons...

Clarimonde a écrit:

Si c'était le cas, je lierai à cette problématique du corps et de l'esprit ce que tu me dis là. Le divin est lié au parfum, à l'odeur, à ce qui est éthéré, dans l'air, invisible mais sentant. C'est une thèse qui rajouterait un argument favorable à la dimension mystique du parfum.

Ta transition nourriture - souillure - parfum m'échappe un peu, pour le coup.... mais tu tiens quelque chose par rapport au divin :
quand une divinité est sur le point de se réincarner, elle se met à ... sentir mauvais ! eh oui... c'est l'un des signes qui lui indique qu'elle va quitter son état de dieu (avec les fleurs qui se fânent, la transpiration, etc...).

Je suis tombée sur cette brève qui indique les résultats d'une étude scientifique stipulant que les femmes auraient un odorat plus prononcé que les hommes http://www.auparfum.com/les-femmes-ont-plus-de-nez-c-est-la-science-qui-le-dit#.VHt1vJH8Gdk

Solal a écrit:

Grande amatrice de parfums et odeurs, je suis curieuse de savoir :

- quel parfum portez-vous?
- quel rapport avez-vous avec le parfum des autres?
- quelles sont les odeurs qui vous plaisent/déplaisent?
- comment associez-vous parfums et types? (Si vous y trouvez un lien)

1) 'Eternity' de Calvin Klein et 'Fierce' de Abercrombie and Fitch. Le premier quand je suis d'humeur plus conciliante, le second quand je suis plus rageux et prêt à 'soulever le monde à bout de bras'... ce qui explique que j'aie à peine utilisé 1/5e du premier, alors que le second est déjà facilement à moitié vide.
Mon premier parfum, à 15 ans, était le classique Hugo Boss (je l'ai eu 3x), puis du Porsche Design que j'ai moins aimé. J'en ai eu 3 autres successivement, le premier étant 'Allure Homme Sport' de Channel; le dernier, du Tommy Hilfiger (je "vois" encore la bouteille de l'autre, mais impossible de me rappeler son nom).

2) Complexe. C'est naturel pour moi d'identifier tout ce qui passe par mon nez. J'ai parfois l'impression d'être hyper attentif à cela, surtout en comparaison d'autres gens.

3) La plupart des odeurs de cuisine... durant la cuisine. (et à plus forte raison si c'est moi qui cuisine). L'odeur de l'intérieur d'une voiture neuve. L'odeur de l'essence et du marqueur indélébile. L'odeur de l'amaretto (même si ce n'est pas mon alcool préféré quand il s'agit de le boire).
Je déteste l'odeur de la transpiration, l'odeur de graisse de cuisine. L'odeur de l'humidité et d'un mauvais bâtiment sujet aux infiltrations.

4) Là je ne sais pas... désolé...

- Je préfère largement les odeurs corporelles aux parfums (enfin pas toutes les odeurs corporelles, y'en a que je trouve infâmes). Quand on m'offre un parfum j'en mets deux ou trois fois et après j'oublie carrément que je l'ai, et au bout de plusieurs mois il est foutu, il finit par avoir une odeur bizarre.

- Je m'en fou un peu à vrai dire. Je dois reconnaître que ça peut être agréable d'avoir une odeur de parfum dans le train quand on est tous serrés et que ça pue, c'est rafraîchissant.

- J'aime pas du tout les odeurs chimiques, ça fait mal à la tête.

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C'est marrant, ça fait 3 fois que je passe sur ce topic, et que je me dis qu'est que j'en ai à faire.
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Quel est mon rapport à l'odeur, vraiment nawak.
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- Pourquoi je mets le meme parfum depuis mon adolescence "L'homme de Lanvin", ah, oui tiens pourquoi ?

Parce que je l'aime bien, et qu'à chaque fois, que je le mets on me dit aimer l'odeur ... et du coup, j'en mets quasiment ... jamais ................. Merci

- Quel rapport avez-vous avec le parfum des autres?

Le parfum peut être agréable, si l'odeur est aussi légère que celui d'une fleur (je concède que ça dépends de la fleur). Je reformule : J'aime l'odeur des autres à partir du moment, où je ne me sens pas agressé, si l'odeur est trop forte, je n'écoute rien de ce que l'on me dit. Autres exemples : je ne peux tenir plus de 30 secondes dans les parfumeries, car je me mets à suffoquer.



- Qu'est ce que j'aime comme odeur ?

J'aime l'odeur (parfumée ou non) des membres de ma famille, lorsque je fais un calin à l'un de mes enfants, je les respire autant que nos joues se touchent.
J'aime l'odeur du vent, car elle change suivant ce qu'il porte.

Une odeur est éphémère, donc aucune odeur ne me déplait, car elles sont souvent unique dans l'instant, et sont lié à leur origine.
J'aime les odeurs naturelles (Je vais etre un peu gras, mais bon c'est la vie, mon grand père disait toujours, si tu petes pas cela veut dire que tu es mort, cette odeur ne me dérange pas, cela ne va dire que je la cherche, cela veut dire que je la prends comme elle est une expression éphémère d'un corps humain. Voilà, ça c'est fait ), j'aime quand le parfum se mele à l'odeur de la personne, formant ainsi une odeur assimilable à l'émanation brute de la personne.


Odeur vs MBTI ?
Je ne voit pas de lien.

Vraiment nawak ce topic, pire que le test de Robin des bois

J'ai de la chance de sentir bon au naturel, donc je ne mets pas de déodorant, ni de parfum. L'odeur du savon et des vêtements propres, ça sent frais, et c'est déjà beaucoup.

Mais j'avoue que pour un événement spécial ou une sortie un peu sérieuse, je mets du parfum, et j'essaye d'être chic. Pour me mettre en confiance vis-à-vis des autres. Une personne qui vient te dire que tu sens bon, c'est sympa, et ça ouvre des conversations.

Je ne suis pas sensible aux odeurs naturelles. Comme la pluie ou ce genre de truc. Il faut me le signaler pour que je le remarque. Je peux aimer l'odeur du poulet épicé et cuit, juste parce que je sais ce que je vais manger après. Je peux faire la différence entre une bonne odeur et une mauvaise, mais faut vraiment que ça pue pour que j'y arrive. Certaines jolies filles ont une mauvaise haleine, par exemple. Le contraste me choque parfois, sans être forcément repoussant. Et j'avoue que certaines mauvaises odeurs sont agréables. Désolé si ça peut paraître dégueulasse...

J'ai l'impression que le parfum est surtout une histoire de S. Logique vu que l'odorat est un sens. Au niveau des fonctions, Si est liée à son propre environnement et à ses souvenirs, tandis que Se est tournée vers les choses extérieures, superficielles, mais importantes.