- Kinnie May a écrit:
- Hum... intéressant ce sujet mais je ne suis pas sûre d'avoir tout compris surtout que vos avis diffèrent.
1) Le doorslam est-il forcément motivé par la colère? Par exemple, si quelqu'un me blesse vraiment et ne fait rien pour réparer, je détruis toute émotion concernant cette personne pour mettre fin à la souffrance (un eu effrayant vu de l'extérieur). Est-ce un doorslam?
2) Du coup la question que je me pose est "le doorslam est-il vraiment lié à des types ou à des lettres?" parce que je pense être concernée mais je pense aussi être ENFP...
J'attends vos avis éclairés avec impatience!
Je vais essayer de reprendre (ce sera ptêt un peu différent de mes premiers avis que j'ai la flemme de relire, mais j'essaie d'affiner mon idée au fur et à mesure de la discussion).
Pour moi, dans "doorslam", il y a "blessure" et changement de relationnel radical, mais pas nécessairement colère, en fait. Je ne qualifie pas de doorslam le fait de ne pas intégrer une nouvelle personne dans mon cercle relationnel : la porte n'a jamais été ouverte ...
Il s'agit toujours de quelqu'un en qui j'ai "cru", qui a été assez proche et qui a un moment m'a déçue, du coup j'arrête de voir cette personne. Par contre, pour répondre à ta question 1, Kinnie, je partage le ressenti de Lunaire : c'est toujours douloureux. Parce que j'y ai cru, j'ai été amie avec cette personne. Des années après, c'est encore douloureux. J'aimerais parfois pouvoir couper l'émotionnel, d'ailleurs... Un doorslam, c'est un avis d'impuissance : j'ai tout tenté mais ça ne marche pas, il faut partir. Parfois il y a de la colère, mais quand j'y réfléchis, je ne pense pas que les personnes ait voulu me blesser délibérément, c'est juste qu'on n'est pas compatible, du coup la colère s'évanouit assez vite. Parfois il n'y a même pas de colère, tout a été dit, tenté, on ne peut pas en vouloir à quelqu'un de ne pas être tout ce qu'on souhaiterait, d'autant qu'on l'a apprécié pour certaines de ses qualités... Plus jeune il y avait plus de colère, parce que mon point de vue était différent. Maintenant c'est plus de la déception et de la tristesse, en fait.
Quand à la question 2, je pense que tous les types sont susceptible de le faire, mais que c'est plus fréquent chez les INFJ, parce que nous avons l'envie de relations assez fusionnelles, un haut niveau d'attente en terme de relationnel, et un côté très borné. Les gens sont des amis très proches ou pas, nous avons peu de personnes "intermédiaires", donc la personne se fait brutalement éjecter hors de nos vie, du jour au lendemain.
Ceci dit, la plupart des INFJ s'accordent pour dire qu'ils ont tout essayé auparavant. Ca n'arrive pas comme une surprise, non plus. Le dernier que j'ai fait, j'ai prévenu trois ou quatre fois à environ 6 mois d'intervalles que je ne pourrais pas continuer comme ça pendant longtemps (j'ai donc quand même tenu deux ans..). Mais les gens ont toujours l'air de croire qu'on lance des menaces en l'air et que tout va toujours s'arranger.
Scoop : si un INFJ en arrive à dire qu'il y a un gros problème, il est en train d'aller à l'encontre de tout son Fe pour sauver la relation : même si c'est douloureux, ayez le courage d'en parler avec lui. Sinon il va partir.
D'un point de vue extérieur, il y a peut-être aussi d'autres types qui lient cette attitude à la nôtre précisément parce qu'ils ont la sensation de s'être pris une porte dans la figure alors que de notre point de vue elle n'a jamais été ouverte.. on a juste été poli et souriant, c'est vite sur-interprété.