Bateleur a écrit:

Tu m'as percé à jour: si j'en avais la possibilité j'écouterais de la musique perpétuellement !   
Son influence sur mes humeurs m'amène à y mettre un frein: j'ai peur que la musique ne finisse par devenir plus consistante que je ne le suis moi même...  

sauf si tu écoutes mireille matthieu, alors la, aucun risque

Bienvenue à toi !

Lauterwasser a écrit:

Bateleur a écrit:

Tu m'as percé à jour: si j'en avais la possibilité j'écouterais de la musique perpétuellement !   
Son influence sur mes humeurs m'amène à y mettre un frein: j'ai peur que la musique ne finisse par devenir plus consistante que je ne le suis moi même...  

sauf si tu écoutes mireille matthieu, alors la, aucun risque

Détrompe toi, lors d'un voyage en Biélorussie j'ai été sidéré d'y voir la notoriété dont elle jouit ! Pourtant c'est un pays qui, en l'absence de droits d'auteurs, reprend toute sorte de titres, mais personne ne touche à Mireille Mathieu. La reprise la plus mémorable restera une version chantée en Biélorusse d'Aïcha de Khaled... Mais je digresses.   

Luna a écrit:

 

Bateleur a écrit:

Le perfectionnement continuel est le sens de ma vie. Il est à la fois source de souffrance et d’exaltation. Cependant la souffrance est tellement plus importante que parfois je regrette ne pas avoir choisi une vie plus commode. Mais lorsque les fruits de mes efforts se concrétisent, que je peux observer objectivement l'amélioration que j'ai apporter à mon environnement, j'ai la sensation qu'aucune épreuve n'était de trop. En apportant quelque chose à l'extérieur j'y glisse une partie de moi et j'ai la satisfaction de ne plus uniquement exister pour moi même et par moi même.

En fait je re cite ce passage que j'aime beaucoup, je ne l'ai pas suffisamment exprimé hier soir. C'est beau ce que tu as écris là !

Merci, c'est un plaisir à entendre !   
Je n'ai pas répondu correctement à ta question concernant l'accomplissement d'un idéal et le bonheur personnel. (je suis en période d'examen et le stress teinte mes réactions de manière exagérément dramatique, je préfère alors ne pas me pencher sur certains sujets !)
Mon idéal est en opposition avec mon bonheur personnel. Ces deux éléments conflictuels prennent racine dans une même origine: plusieurs événements traumatiques de mon enfance. Ma personnalité s'est ensuite construite autour de ce noyau refoulé encore jusqu'à récemment. Je me rends compte que la construction de mon égo est bancale et inappropriée: je dois changer, progressivement et avec précaution. Lorsque, abattu, je me réfugie dans le fatalisme et le désespoir, c'est en observant l'harmonie du monde qui m'entoure que je reprends courage. Je ne souhaite plus regarder avec envie ou regret la beauté qui y règne. Mais je m'y sens étranger et potentiellement nocif, car je suis conscient du vide qui siège en moi et qui risquerait de corrompre l'objet de mon admiration. A cet instant né mon idéal de ne plus être soumis qu'à une personnalité réduite à ses composants les plus élémentaires. Je n'obtiendrais pas le bonheur si je deviens une page blanche, je ne l'obtiendrais plus qu'au travers des autres.

C'est très 5 ce que tu viens de dire.

Et de rien, contente de pouvoir te faire plaisir, je trouve que l'on ne ce dit pas suffisamment de choses gentils. On devrait plus souvent faire des remarques positives aux gens qui nous entourent, ce dire de simples petits mots amicaux. Ca changerait bien des choses.

GenerateurDeViande a écrit:

 

Salut le Bateleur, j'en profite également pour te dire Bienvenu :-)

Merci !

Bienvenue Bateleur!