Citation :

Je considère que l'Homme est un robot évolué, et qu'à un moment donné on ne peut plus le réparer. En l'occurrence, si tant est qu'il y ait une forme "d'âme" qui existe, elle fait partie intégrante de ces circuits et disparaît avec la vie.

En considérant que l'âme fait effectivement partie intégrante de la machine qu'est le corps, alors elle pourrait disparaître avec.... Sauf si elle est transférée à l'aide de circuits. Non ?
Et par circuit ici j'entends un phénomène physique que nous n'aurions pas encore découvert, ou qui nous est impossible d'observer.
Rien n'est, pour le moment, impossible lorsqu'il s'agit de la mort.
Tu es dans la croyance.

Haha merci Menta !

De toute façon, je suis toujours plus surpris d'entendre quelqu'un dire 'je ne crois en rien' que 'je crois en Dieu ou blabla'. Parce qu'il n'y pas rien.

mega invincible steak a écrit:

nos circuits neuronaux, que j'aime aussi comparer à l’électronique et dont je suis certain que le fonctionnement est similaire répondent plutôt à la question de intelligence.

Je pense donc je suis.

Mentalink a écrit:

Citation :

Je considère que l'Homme est un robot évolué, et qu'à un moment donné on ne peut plus le réparer. En l'occurrence, si tant est qu'il y ait une forme "d'âme" qui existe, elle fait partie intégrante de ces circuits et disparaît avec la vie.

En considérant que l'âme fait effectivement partie intégrante de la machine qu'est le corps, alors elle pourrait disparaître avec.... Sauf si elle est transférée à l'aide de circuits. Non ?
Et par circuit ici j'entends un phénomène physique que nous n'aurions pas encore découvert, ou qui nous est impossible d'observer.
Rien n'est, pour le moment, impossible lorsqu'il s'agit de la mort.
Tu es dans la croyance.

J'aurais plutôt tendance à dire qu'au lieu d'un transfert d'âme, il serait possible de la cloner en créant une copie exacte de la personne (à distinguer du clonage humain via copie de l'ADN, puisque lors de la création de l'organisme il y a toujours des facteurs aléatoires qui vont modifier le résultat final). Quand je dis qu'elle "fait partie intégrante de[s] circuits", je n'entends pas juste qu'elle se sert desdits "circuits" comme support mais qu'elle est le support.

De toute façon on ne saura qu'à notre mort (en partant du principe qu'on soit conscient qu'on soit mort...)

A une époque, quand j'étais petite, je pensais tout le temps à la mort.

Il y a eu une période, à 5 ans à peu près je crois, pendant laquelle j'ai pris conscience que ça arriverait un jour, et à ce moment-là je me suis mise à en avoir vraiment peur. J'avais l'impression que ça pourrait arriver pour vraiment un rien. Ça m'est passé au bout d'un moment.
Il m'arrive parfois de prendre conscience de l'absurdité de notre condition (pourquoi? comment?) et de me sentir, soudainement, complètement étrangère à ce monde et à moi-même.


Quand j'étais plus jeune, je me demandais aussi souvent ce qu'il y avait après, j'essayais d'imaginer tout ce qui était possible. J'en ai imaginé, des scénarios...
J'aime beaucoup me demander en quoi auraient pu consister mes vies antérieures. Qu'est-ce qui a pu m'arriver, en quoi ça aurait pu impacter mon moi actuel, même. Comme si mes malaises actuels découlaient de là, parce que ces scénarios sont souvent assez dramatiques... Je me suis rendue compte en découvrant l'ennéagramme que c'était assez 4 comme interrogations, d'essayer de trouver une origine aussi lointaine et enfouie dans ses propre origines pour expliquer ses propres failles.
J'ai déjà imaginé que les esprits, fantômes étaient en état intermédiaire entre deux vies, qu'ils "choisissaient" un bébé dans lequel renaître, pas forcément selon nos critères à nous (en tant que fantôme, notre conscience serait altérée, ou du moins différente) pour s'y réincarner.  
J'ai aussi imaginé que notre vie n'était en réalité qu'un rêve que l'on oublierait une fois mort pour renaître sous une autre forme de conscience qui ne nous paraîtrait pas forcément explicable dans notre état actuel, un peu comme si on essayait d'expliquer un 6ème sens. On aurait connu quelque chose de similaire (ou pas?) avant de venir au monde, et la vie ne serait en fait qu'un pli dans quelque chose de beaucoup plus grand, une espèce de toile immense et indescriptible.
Et puis aussi : j'avais imaginé qu'on pourrait toujours, toujours vivre et revivre la même vie en boucle.

Par contre, la théorie du paradis/enfer ne m'a jamais semblé crédible, même à l'époque où j'allais au catéchisme.

Tant qu'à celle comme quoi il n'y aurait rien... Elle me paraît bien fade, et difficile à croire. Effrayante, même. Décevante. Ecrasante. Mais ça reste une possibilité parmi d'autres, malheureusement, et il faut le prendre en compte.

Aujourd'hui, je passe moins de temps à me poser ce genre de question. Je me dis qu'il vaut mieux vivre sa vie, et que je verrai bien ce qui se passera quand je mourrai. Il me tarde, en quelque sorte, de savoir ce qu'il y a après, mais je trouve quand même que ma vie est bien fade. Et j'aimerais qu'elle soit bien remplie avant qu'elle se termine. J'ai peur qu'elle se termine trop tôt, ou de me retourner et me rendre compte que je n'ai rien fait pendant que j'étais encore vivante.

J'aime beaucoup ce topic moi qui me suis toujours préoccupé de la mort dans une société où l'on en parle plus du tout ou pratiquement, on nous y prépare pas.

Sinon bien vu Tic Tac pour le bout du tunnel en rapport avec la sortie d'un nouveau née du vagin de sa mère, je n'y crois pas tellement mais ce serait possible !

J'aimerais bien participer à ce topic et pouvoir tout lire mais pas le temps , en tout les cas n'hésitez pas à poster d'avantage. Je trouve que c'est un sujet inquiétant et intéressant, on devrait en parlé d'avantage surtout que ça nous concerne tous.

notocactus évolution a écrit:

En fait, je crois que ce qui existe, et "la vie" (concept également) ne sert absolument à rien. C'est là, parce que les conditions ont été réunie et de la même manière qu'une plante poussera dans un mur, c'est là, parce que les lois physiques et de cause à effet le permettent. En chercher le sens peut être excitant, drôle, angoissant...vain surtout à mon avis  

Exactement, la vie n'a pas de sens c'est à l'homme de lui en donné un.
Sinon le concept de vie sert bien, il dit seulement qu'une personne vivante est née et mourra. Je n'en vois pas d'autre ?

Sherkdinger a écrit:

On ne parle pas vraiment de la même chose je crois, moi je parle de la vie. En l’occurrence, nous sommes constitués de milliards de cellules toutes vivantes ; nos circuits neuronaux, que j'aime aussi comparer à l’électronique et dont je suis certain que le fonctionnement est similaire répondent plutôt à la question de intelligence. Or, cette question n'est qu'un fragment d'un tout bien plus complexe. Le super-ordinateur que nous somme s'est fabriqué tout seul à partir d'une seule cellule... c'est ça, la magie de la vie, les circuits neuronaux on s'en tape.

Quant à l'âme, j'aime à penser que la nôtre n'est que la conscience collective des milliards de fragments d'énergie vitales qui composent chacune de nos cellules et que celle-ci ne se résume pas qu'au cerveau. Tout comme deux électrons nés de la même énergie communiquent encore entre eux quand ils sont séparés de quelques centaines de mètres, je suis persuadés que chacune de ces cellules sont en communication constante, tout est énergie et tout communique.

c'est beau. Merci.

Pour moi, la mort, c'est la fin de toute chose en tant qu'individu.

Pourquoi vivre alors ?

Car je crois que la somme des inconscients humains, est une entité à part entière. elle est constituée de 7 milliards de cellule, et dont l'intelligence, la vision est si immense qu'il nous est impossible de communiquer directement.

Je pense, que nous pouvons communiquer avec cette entité à notre échelle de cellule. Nous en tant que cellule avons un ou pls job, à opérer pour assurer la survie et l'évolution du tout.

Ainsi à notre mort, nous avons plus ou moins accompli nos jobs. Et c'est la fin, pour nous. Par contre pour l'entité ça continue.

Je pense que nous avons en nous les capacités pour réaliser l'ensemble de ces jobs (que j'appelle également accomplissement), je crois également que la perfection (accomplir l'ensemble des jobs) n'est pas possible.

L'évolution n'est possible que s'il y a dualité entre 2 systèmes, celui de la conscience et celui de l’inconscient. Quelques fois ces deux systèmes coopèrent, quelques fois ils sont en compétition. Si l'ensemble des consciences s'accordent avec l'ensemble des inconscients nous arrivons à l'ordre absolu. Si l'ensemble des consciences s'opposent avec l'ensemble des inconscients nous arrivons au chaos.

je pense que cette entité fait également partie d'un tout, elle-même inclus dans un ensemble plus grand. Je ne vais pas plus loin, car ça va au-dela de ma capacité de concevoir un Paradigme.

Citation :

Pourquoi vivre alors ?

Par envie ? comme tout ce que nous faisons... qui à pour but au final d'assouvir une envie.

Tous les dérèglements proviennent d'un manque d'envie.

Les suicidaires sont ceux n'ayant plus envie de rien... (selon moi)

dorloth a écrit:

Citation :

Pourquoi vivre alors ?

Par envie ? comme tout ce que nous faisons... qui à pour but au final d'assouvir une envie.

D'où nous vient l'envie ?

dorloth a écrit:

Les suicidaires sont ceux n'ayant plus envie de rien... (selon moi)

je comprends ton point de vue.

henri_97 a écrit:

dorloth a écrit:

Citation :

Pourquoi vivre alors ?

Par envie ? comme tout ce que nous faisons... qui à pour but au final d'assouvir une envie.

D'où nous vient l'envie ?

Hormones, pulsions, sentiments, logique,etc... Il peut y avoir pas mal de raisons... (d’où viennent ces raisons... la j'en sais rien du tout.)

Nous parlions de mort et nous sommes arrivés sur des points de vue religieux. Pourquoi la mort implique-t-elle que nous parlions Religion ?

Pour comprendre, il faut parler de la vie et de la mort d'un point de vue scientifique. Je vais définir la mort comme l'absence de vie donc, avant la vie, c'est la mort et après la vie, c'est la mort. Que nous dit la science sur la mort ? Elle dit simplement qu'elle est un état dans lequel un organisme vivant cesse de vivre... C'est tout. Voilà où s'arrête notre connaissance de la mort. Donc, voilà où s'arrête la science.

Nous parlons Religion parce que nous voulons une réponse à une question à laquelle la science est incapable de répondre et qui est la suivante : qu'y a-t-il après la mort ? D'un point de vue scientifique, je n'en sais rien. C'est une question passionnante à laquelle je ne peux pas répondre par la science et c'est là qu'entre en jeu la Religion et la foi.

Comme je ne sais pas ce qu'il y a après la mort, comme je ne sais pas s'il y a quelque chose après la mort, je suis incapable de dire qui a raison et qui a tort. Certains pensent que nous disparaissons totalement, d'autres que nous nous réincarnons, d'autres encore que nous allons au Paradis ou en Enfer...

Je pense, pour ma part, que nous disparaissons totalement le jour où notre souvenir disparaît. C'est pour ça que je pense qu'il incombe aux vivants d'honorer la mémoire des morts. Ça n'a rien de scientifique mais c'est ce en quoi je crois.