Shadow a écrit:

Lauterwasser a écrit:

quand je dors seul j'ai un commeil court et cahotique

quand je dors avec ma compagne, je dors mieux, plus longtemps, et m'endors plus facilement.

sans doute est-ce corrélé aux phéromones et à quelquechose de "rassurant" d'être en couple.

Ah c'est marrant, je pourrais dire à peu près l'inverse :

Quand je dors avec une compagne, je dors plus plus mal, moins longtemps et je m'endors plus difficilement.

Sans doute est-ce corrélé à l'instinct de survie et à quelquechose "d'inquiétant" d'être en couple  

Ou à votre type de relation d'attachement (cf la théorie d'attachement de Bowlby). Un individu de type dépendant a souvent besoin de son objet d'attachement -ex : compagne) pour se sentir en confort pendant le sommeil par exemple, tandis qu'un évitant est souvent dérangé quand un potentiel objet d'attachement partage ce genre de moment qu'il considère meilleur en solitaire. Perso, je dors très mal avec quelqu'un près de moi. Et sinon sommeil en général chaotique, je peux dormir 12h d'affilée comme pas du tout, même si je pionce beaucoup quand même.

Merci du rappel Chase !

Comme ce n'est pas la première fois que j'en entend parler je me suis offert un petit rafraîchissement de mémoire. Si ça intéresse quelqu'un : LA THÉORIE DE L’ATTACHEMENT (pour une vision synthétique, sinon y'a plus long et plus compliqué ailleurs hein).

Par contre, ça craint un peu :

"À long terme, les enfants avec un attachement insécurisant ont davantage de problèmes dans leur fonctionnement émotionnel, social et cognitif. Une fois le modèle de représentation établi, il devient difficile à changer. Des études ont montré un taux de concordance de 70% entre le type d’attachement à l’âge d’un an et à l’âge adulte."

Lauterwasser est pas prêt de lâcher son doudou 

Faudrait faire un sujet là dessus d'ailleurs, j'aimerais bien voir si on peut faire d'éventuelles corrélations entre type d'attachement et types mbti..

Justement, je me posais la question !

L'insécure-évitant éprouvera rapidement la peur du ridicule, du mépris, de l’humiliation, de la dévalorisation et du reproche. ---> type 1, peur de mal faire, perfectionnisme pour éviter la critique.

L’insécure-ambivalent sera, quant à lui, habité de la peur du rejet, du refus, de la non-reconnaissance, de la dévalorisation et de la stigmatisation. ---> type 6, peur de la trahison, comportement phobiques ou contrephobique pour éviter le rejet

Enfin, l’attachement désorganisé, représente ce que l’on retrouve chez la personne qui veut entrer en relation, mais sera mal pourvue en termes d’habiletés pour le faire. Cette personne aura tendance à ne pas entrer en relation pour, paradoxalement, assurer sa sécurité car elle est trop certaine d’y trouver de la souffrance, du fait de ne pas voir ses attentes comblées. ---> type 5, peur de l'envahissement (tout en aspirant à entrer en relation), recherche de la solitude pour éviter la souffrance.

(source : Traitement des troubles et des pathologies de  l’attachement selon la théorie de l’attachement )

Par contre par rapport au mbti...  , j'ai tendance à penser que les comportements névrotiques ont des conséquences bien mieux décrites par le système de l'ennéagramme que par celui des préférences cognitives. Les deux approches n'ont pas le même objet.

Pas mal le lien avec l'ennéa ! J'y avais pas pensé.

Mais pour le MBTI, des stats avec le pourcentage de chaque type d'attachement dans chaque type mbti seraient.. intéressantes. Evidemment on ne peut que théoriser mais tu pense à quoi si je te dis qu'il y aurait plus d'évitants chez les I par exemple (IxTx surtout tiens) ? La grande majorité des INTx que j'ai rencontré étaient souvent de gros évitants.. Ou un pourcentage (d'après observations persos) d'ENFP anxieux ambivalents plus important, peut être, que pour d'autres types.. C'est sûr que c'est clairement plus "facile" à théoriser avec l'ennéa (qui est moins mon truc, mais bon).

Sinon je me reconnais complètement dans l'insécure-ambivalent et le 6, la peur de la trahison et tout ça..

Je ne saurais dire, le mbti étant moins mon truc

J'aurais quand même tendance à penser que les I sont moins évitant par peur du rejet que par difficulté à partager leur monde intérieur (où ils se sentent bien) alors qu'un E sera prêt à affronter n'importe quel rejet plutôt que de rester seul (quitte à s'en plaindre un peu après, mais pas trop).

Si on veut rattacher les deux, je dirais effectivement en allant dans ton sens :

Attachement insécurisant de type anxieux/évitant (type A) chez les Introvertis :
L’enfant explore l’environnement sans s’occuper de la présence ou de l’absence du parent. Il ne montre pas de signe de détresse lors de son départ. Après son retour, il ignore ses tentatives d’entrer en interaction.

Attachement insécurisant de type anxieux/ambivalent (type C) chez les Extravertis :
L’enfant est anxieux dès l’entrée. Il n’explore pas, reste collé sur son parent et le sollicite avec insistance. Il manifeste une très grande détresse lorsque la séparation survient. Lors de la réunion, il résiste au contact du parent et n’est pas consolé par lui.

Mais pas forcément chez tous, uniquement chez ceux ayant développé un problème d'attachement insécure (je veux dire par là que l'approche de l'eag est foncièrement pathologique, chaque type est défini par rapport à une blessure originelle ; ce qui n'est pas le cas du mbti). Dans cette optique donc, il est possible qu'il y ait une prévalence.

EDIT :

Il semblerait que l'observation contredise cette hypothèse :

"On a établi des parallèles entre un certain style d’attachement et des troubles de la personnalité, mettant en évidence un lien entre qualité de l’attachement et psychopathologie chez l’enfant. Par exemple, des études spécifiques indiquent des liens entre attachement évitant et trouble d’externalisation (hyperactivité et trouble des conduites) d’une part et d’autre part entre attachement ambivalent et troubles d’internalisation (anxiété, dépression)."

Vu que le type A produit des comportements plutôt Extravertis (trouble d'externalisation) et le type C l'inverse (troubles d'internalisation)

(source : La théorie de l’attachement : pour le meilleur et pour le pire)

théorie intéressante et pertinente, mais dans mon cas, ça ne marche pas, parceque c'est elle qui est attachée, pas moi.
elle m'exaspère tellement dans la journée que généralement j'essaie de faire en sorte qu'on se voit le soir, genre, un ciné, une bouffe et au lit.

c'est pas de l'attachement c'est juste des endorphines.

Possible.

Possible aussi qu'une présence à tes côtés quand tu dors ait un effet calmant quand bien même une fois éveillé cette personne t'exaspère. Note que dans mon cas c'est exactement l'inverse qui se passe. Je suis super content de papoter ou de câliner avant ou après le dodo et je me sens tout à fait en confiance, seulement mais dés qu'il s'agit de dormir, ça devient... compliqué.

La théorie de l'attachement ne parle pas de dépendance affective ou de misanthropie pathologique il me semble. Dans cette optique tu pourrais faire partie des personnes rassurées hors état de veille même pas des personnes qui t'exaspèrent en temps normal (mais dont tu n'as pas peur pour autant) et moi de la catégorie qui serait inquiet même de la présence de personne en qui j'ai confiance. C'est à un niveau inconscient que ça se passe.

Bon maintenant je dis peut-être n'importe quoi, je ne suis pas familier de la théorie en pratique et je ne suis pas psy alors, bon, j'extrapole ^^

nonon, tu extrapoles, je suis comme toi, inquiet dans la journée, et n'aimant pas dormir avec quelqu’un.

la situation dont je te parle c'est juste une phénomène "sexuel" en fait les odeurs, les phéromones, les endorphines, bref, bref, mes résistances tombent et je m'endors.

quand je dis, elle m’exaspère c'est pas continu, on à des centres d’intérêts communs mais des façon de faire différentes, ce qui crée de l'agacement, mais c'est un rapport complexe qui est de toute façon hors-sujet du topic.

en bref je tenais juste à dire que les calins et les odeurs qui s'en dégagent sont super soporifiques pour ma part, je pensais que l'effet des endorphines était un phénomène applicable à tous, mais peut-être je me trompe.

Ok, j'extrapolais donc bien ^^

Pour les endorphines peut-être que tu as raison. Après y'a peut-être d'autres mécanismes qui peuvent faire barrage sûrement.