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| MBTI et crise de la quarantaine | |
| Auteur | Message |
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OdonDeSaintAmand Traducteur
Inscription : 29/10/2012 Messages : 850
| (#) Sujet: MBTI et crise de la quarantaine Mer 07 Nov 2012, 13:48 | |
| Vous êtes plusieurs ici a avoir mentionné qu'avec l'age certaine fonction (inférieure ? auxiliaire ? tertiaire ?) pouvait se manifester avec plus ou moins de violence. Je voulais savoir si selon vous cela pouvait correspondre avec la "crise de la quarantaine" ,si oui, comment elle pouvait se manifester pour chaque type, et enfin quelles fonctions étaient alors susceptibles de prendre le dessus ?
Je m'excuse par avance si cela a déjà été abordé ^^
Odon (qui craint que le plus gros soit encore devant lui ^^)
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| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Mer 07 Nov 2012, 17:43 | |
| Selon la théorie on commence bien sûr par développer les fonctions qui resteront dominantes. Ainsi on développerait notre fonction principale dès le plus jeune âge (elle conditionne notre vision de la vie), puis l'auxiliaire qui se met en place comme un appui vers l'adolescence, puis la tertiaire et enfin la fonction inférieure qui commence sérieusement à se manifester vers la quarantaine, d'où les remises en question. On se retrouve alors en situation de remise en question des axiomes qui régissent notre placement dans le monde... fin je vois ça comme ça |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Mer 07 Nov 2012, 21:25 | |
| En tout les cas je te trouve pas mal F pour un INTP, c'est peut être ta fonction inférieur que tu es entrain de développer et qui a fait que tu as eu besoin d'aventure amoureuse. Oui parce que, tu as l'impression de passer à côté de ta vie, mais particulièrement dans le domaine sentimental, où tu trouve que ça ne va pas et tu es insatisfait. Du moins d'après ce que tu nous a dit (enfin tu nous a pas parlé d'autres problèmes, j'en déduis que c'est celui qui te préoccupe le plus), mais bon ça peut aussi être une simple coincidence. Une personne à dominante F, à ta place dans le même contexte, pourrait peut être aussi avoir besoin d'évasion, par contre je ne suis pas sûr qu'elle serait passé à l'acte ! Elle aurait plutôt essayé de faire renaître l'amour. |
| | | Speed Gavroche Destructureur d'Intemporalité
Type : esTP 6w7(sw7w8)-8w7(sw9w8)- 3w4(sw4w5) Sx/Sp Age : 34 Lieu : Dublin (Irlande) Emploi : Conqueror Of The World Inscription : 29/06/2008 Messages : 1574
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Lun 19 Nov 2012, 23:04 | |
| - Ayahuasca a écrit:
- Selon la théorie on commence bien sûr par développer les fonctions qui resteront dominantes. Ainsi on développerait notre fonction principale dès le plus jeune âge (elle conditionne notre vision de la vie), puis l'auxiliaire qui se met en place comme un appui vers l'adolescence, puis la tertiaire et enfin la fonction inférieure qui commence sérieusement à se manifester vers la quarantaine, d'où les remises en question. On se retrouve alors en situation de remise en question des axiomes qui régissent notre placement dans le monde... fin je vois ça comme ça
On ne "commence" pas à "développer" certaines fonctions à un age précis. Toutes les fonctions se dévelopent plus ou moins dés la naissance. Les différents stades "auxillaire, tertiaire, etc, adolescence, millieu de la vie etc" ne sont relatif qu'au processus d'individuation, quand les fonctions non dominantes peuvent fonctionner toutes seules, sans l'aide de la dominante.
Dernière édition par Speed Gavroche le Lun 19 Nov 2012, 23:24, édité 1 fois |
| | | Zogarok Co-administrateur
Type : INfJ-Ti 1μ ou 5μ, 1w9_5w6_4, Melancholic/Choleric Age : 33 Lieu : L'automne Emploi : Troll repenti Inscription : 01/11/2012 Messages : 1591
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Lun 19 Nov 2012, 23:21 | |
| - Speed Gavroche a écrit:
- Ayahuasca a écrit:
- Selon la théorie on commence bien sûr par développer les fonctions qui resteront dominantes. Ainsi on développerait notre fonction principale dès le plus jeune âge (elle conditionne notre vision de la vie), puis l'auxiliaire qui se met en place comme un appui vers l'adolescence, puis la tertiaire et enfin la fonction inférieure qui commence sérieusement à se manifester vers la quarantaine, d'où les remises en question. On se retrouve alors en situation de remise en question des axiomes qui régissent notre placement dans le monde... fin je vois ça comme ça
On ne "commence" pas à "développer" certaines fonctions à un age précis. Toutes les fonctions se dévelopent plus ou moins dés la naissance. Les différents stades "auxillaire, tertiaire, etc, adolescence, millieu de la vie etc" ne sont relatif qu'au processus d'individuation, quand les fonctions non dominantes peuvent fonctionner toutes seules, sans l'aide de l'auxillaire. D'accord avec ça et heureusement d'ailleurs ; on peut "choisir" entre nos auxiliaires, décider de l'équilibre, se réfugier dans l'une ou l'autre. Certains extravertis cumulent leur fonction extravertie auxiliaire, certains introvertis vont booster leur personnalité "extravertie" ou choisir une individuation plus tournée sur l'accomplissement intérieur ; tout cela, pour le meilleur et pour le pire, mais au moins, ça donne des personnalités "complètes" en elles-mêmes, éventuellement démunies (un I-I perd contact avec le monde). |
| | | OdonDeSaintAmand Traducteur
Inscription : 29/10/2012 Messages : 850
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Mar 20 Nov 2012, 11:52 | |
| Justement, j'étais entrain de douter être un INTP. J'ai des sentiments internes tellement violent! J'ai très longtemps été hypersensible. Des drames dans ma vie m'ont "blindé" mais je sens que j'ai toujours ça à fleur de peau. J'ai des tas de paradoxes que je n'arrivent pas à comprendre et qui s'exacerbent de plus en plus. Juste un exemple : je me déteste pour tout un tas de raisons (en particulier mon introversion), mais en même temps je ne voudrais pas me changer pour tout l'or du monde! (bref, j'ai un gros égo). Des fois j'ai l'impression de faire à la fois un complexe d'infériorité ET de supériorité!!! Mais bon, malgré ces contradictions, à chaque relecture de http://www.16-types.fr/types/INTP/intp.html , je me retrouve tellement a 99% dans ce qui est dit que je ne peux pas etre autre chose qu'INTP. Il y a juste quelques phrases qui, bizarrement, me font tiquer. Par exemple: - Citation :
"Un exemple de ceci est donné lorsqu’il regarde un film de cinéma 'mélo' dans lequel une scène qui arrache le cœur est montrée. L'INTP méprise la tentative du cinéaste d’influencer ses émotions et ricanera plutôt qu’il ne criera. "
Je suis tout le contraire de ça. J'adore le mélo (quand c'est bien fait), et ça déclenche un cataclysme de sentiments en moi (qui font au bout du compte que je pleure très facilement en regardant un (bon) film, dès que ça touche un sujet un peu "sensible" : l'enfance, l'amour, ...) Bref, j'ai en permanence un truc qui bouillonne en moi qui me semble tout le contraire de "la froideur" qu'on attribue habituellement aux INTP. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Dim 17 Fév 2013, 20:32 | |
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Dernière édition par zizania le Dim 21 Avr 2013, 19:17, édité 1 fois |
| | | Eldroth Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 47 Lieu : Montréal Emploi : Gestionnaire de données Inscription : 15/03/2012 Messages : 205
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Dim 17 Fév 2013, 22:56 | |
| Il est faux de croire que les T n'ont pas d'émotions. Dans la citation d'Odon, il est pour moi clair qu'on parle d'un INTP en "crise" en dénie de ses émotions et donc ce n'est pas un INTP typique.
Et d'ailleurs, typique... toutes les descriptions de type décrivent des STÉRÉOTYPES. À ne pas prendre au pied de la lettre. C'est des personnages hypothétique extrémiste à l'extrème. Pour s'y reconnaitre à 100% faudrait, tant qu'à moi, être à 100% chacune de nos lettres respectives. Ce qui est infiniment rare (si même possible).
Il est tout à fait normal (au point que je crois qu'il serait bien d'aller consulter en psychiatrie sinon) pour un T d'avoir des émotions. C'est de la foutaise que de dire le contraire.
Avec les INTP, le monde semble mélanger émotions et Fe. Le Fe est la communication des émotions (vers l'extérieur ("dire" les notres) et vers l'intérieur ("écouter" celles des autres) c'est interaction émotionel. Aucun lien avec vivre des émotions ou pas. C'est comme dire que les les bègues sont incapable de réfléchir. Enlevez-vous ça de la tête, svp.
Pour en venir à la question... Je crois que notre type influence comment la crise va se vivre, mais je ne crois pas que ce soit le "switch" à une fonction inférieur qui fait ça. J'crois que ça coincide simplement avec la réalisation que la vie achève et que c'est ça qui nous force une prise de conscience sur notre vécu et où on voudrait bien aller.
Comme , je crois, ça arrive dans les mêmes temps que le développement de la fonction inférieur (de nos jours. J'suis pas mal certain que dans le temps où l'espérance de vie était de 45 ans, la crise de la "quarantaine" devait aussi avoir lieu, mais plus dans les 20-25 ans), on regarde notre vie et juge si on l'a "aimé" ou pas et comme on est déjà à un tournant (ex. focusser davantage sur le Fe pour les INTP), ce tournant va influencer notre jugement.
Mais certain vont avoir la crise avant ou après avoir commencé à focusser sur sa fonction inférieure et donc pour certain, la "crise" se passera sans trop d'influence de cette fonction. Elle ne sera présente qu'à son habitude. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Lun 18 Fév 2013, 08:33 | |
| - Eldroth a écrit:
- Pour s'y reconnaitre à 100% faudrait, tant qu'à moi, être à 100% chacune de nos
lettres respectives. Ce qui est infiniment rare (si même possible). - Citation :
- fonctions
C'est une question intéressante Odon. Le modèle MBTI suppose le développement de la 3ème fonction se développe à l'âge adulte (ie période "adolescente" terminée), variable en fonction du développement de chacun. A la quarantaine, la 3ème est supposément déjà développée, voire bien développée. Enfin, la 4ème se développe à "mi-vie". Là encore, interprétation... Qu'appelle-t-on "mi-vie" ? Ce n'est pas mécaniquement relié à l'espérance vie puisque celle-ci a beau se développer, la maturation ne change pas véritablement d'âge moyen de générations en générations. Mais la fourchette 40-50 correspondrait à peu près. Ceci dit, pour aller au fond de la question : La "crise de la quarantaine" est une période de remise en question, de "bilan" liée à la sensation de "vieillir", donc ne plus se voir comme "jeune" mais "vieux". C'est quelque chose de présent dans la culture occidentale, et je ne crois pas que ce soit présent dans tous les autres. Mais là mes connaissances manquent... Le mot "culture" est important, puisque cela rejoint certaines conventions sociales et un certain nombre d'idées/traditions/habitudes qui font que cette crise existe. La tranche d'âge correspond à une étape de la vie où, les obstacles de la vie ont changé : peut-être une certaine routine s'installe ou des rêves se révèlent-ils inaccessibles. Ceci dit, en fonction des types, la fonction inférieure n'est pas la même. Comment quelque chose de relativement constant dans les effets et l'âge pourrait être provoqué par cette palette de 8 fonctions différentes ? Je pense que les fonctions peuvent peut-être influer sur la sensibilité à cette crise (correspond-on au citoyen moyen de la société ou est-on détaché de celle-ci ?), mais je ne pense pas que celles-ci puissent expliquer la crise, qui ne correspond à mon avis pas à un fonctionnement personnel mais à une convergence de traditions sociétales. Voilà comment je le vois, en tous cas... |
| | | Eldroth Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 47 Lieu : Montréal Emploi : Gestionnaire de données Inscription : 15/03/2012 Messages : 205
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Lun 18 Fév 2013, 22:06 | |
| - LeConnardDuFond a écrit:
- Eldroth a écrit:
- Pour s'y reconnaitre à 100% faudrait, tant qu'à moi, être à 100% chacune de nos
lettres respectives. Ce qui est infiniment rare (si même possible). - Citation :
- fonctions
J'ai dis lettres en voulant parler des lettres. 100% I/E et 100% J/P (qui ne sont pas des fonctions) en plus des lettres des fonctions T/F et S/N. Car il est impossible d'être à 100 nos fonctions vu qu'à l'intérieure de ces dernière, on a des préférences et donc comment veux-tu dire ça? 100% Ti à 75%, 100% Ne à 15%... ? Et donc, même qq'un qui cotte 100% dans chacune de ses lettres risque de ne pas être comme la "définition" suggérée vu qu'il peut encore aller plus vers sa 2e fonctions ou encore être trop dans son inférieure. |
| | | Qui-Gon-Jinn Aucun rang assigné
Type : ISFJ 9w1 Sp/Sx Age : 47 Lieu : Naboo Emploi : Jedi Inscription : 27/02/2013 Messages : 33
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Lun 25 Mar 2013, 22:56 | |
| Pour ma part, je pense que ça correspond pas trop mal. A cette étape de vie, j'ai l'impression d'être trop rester dans mon coin, j'ai donc plus envie d'aller vers les autres, les connaitre vraiment, d'un point de vue beaucoup plus authentique en fait (leur ressenti, leur pensées, pas les activités qu'ils ont fait le week-end dernier). De même, j'ai appris à dessiner depuis que je suis petit (la technique, le réalisme, la précision du trait, ombres/lumières) mais je m'ouvre maintenant à dessiner ce que je ressens, il y a une partie de moi qui est enfermée loin, très émotionnelle, que j'arrive maintenant à coucher sur le papier, et je ressens un certain soulagement (voire sérénité), celui d'être plus moi-même car j'exprime tout ce que je suis, enfin. En lisant certains sites, je pense que ça corespond à mon Ne (inférieure) en fait.
Y a t-il d'autres personnes qui sont à ce stade et qui ressentent le besoin/envie de se développer autrement par rapport à sa vie passée ? et comment ? |
| | | Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Dim 07 Avr 2013, 00:21 | |
| De mon coté je sens nettement une "bascule" depuis mes 30 ans... pendant tout ce premier temps de ma vie, j'ai développé je dirais ma propre vision du monde, j'ai exploré mes fonctions principales, appris à les tolérer, les rendre légitimes (à mes yeux), etc. J'ai poussé le stéréotype à son paroxysme... et je me suis cognée contre les barreaux de celui-ci. Car voilà que je découvre d'autres réalités, celles des autres, tout aussi légitimes... et passionnantes. Même si je cerne leurs barreaux également. J'ai envie d'explorer les fonctions que j'utilise moins souvent. D'explorer un peu plus les perceptions associées au "S" par exemple.. A l'inverse, je découvre que des gens ayant surtout perçu le monde en mode S se mettent à explorer le mode "N" à la même période ou pas loin... du coup eux vont se mettrent à tenter de discuter de façon "plus abstraite", ou du moins à écouter (et prendre en considération) aussi les points de vue différents... pourquoi pas se mettre aux arts par exemple, mais en mode "émotionnel" (plutôt que progressiste, avec du challenge à la clée) J'en viens à me demander si la crise du milieu de vie n'est pas tout simplement une étape de développement censée nous permettre de nous accomplir totalement. D'ou la fameuse "sagesse des anciens"... Pourquoi? Parce que c'est le meilleur âge pour "transmettre", pour approfondir ses capacités (pédagogiques ou autres) (vu qu'on comprends mieux la différence à ce stade... et que du coup, elle nous enrichit, nous aide à développer nos fonctions inférieures) (on va plus facilement trouver le "bon" mode de communication, parler la même langue d'avec les autres) Cela a peut-être une utilité sociale communautaire? Est-ce pour favoriser la transmission du savoir? Vu que chaque profil a ses spécificités et utilité en société, peut-être que c'est une sorte de favorisation de passage au stade "advanced" (je dis bien favorisation) (même si je suis pas sure que ce mot existe ) qui permettrait la pérennité de sa communauté. Non pas que les personnes plus jeunes n'y contribuent pas, mais elles sont peut-être moins habile à transmettre leurs savoirs, et plus occupée à développer leurs spécificités principales (un temps pour chaque chose donc...) Certaines sociétés mettent beaucoup en valeur le nombre des années par exemple (je pense au Japon...). Je pense aussi au proverbe africain qui dit quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brule. Si les Anciens sont si importants, si utiles, y a une raison; et par ou en sont-ils passés avant d'en arriver là? Surement par une bonne grosse crise de milieu de vie, et un approfondissement de toutes leurs fonctions? (même si léger par rapport aux principales...) Je l'ai ressenti avec une proche centenaire, qui m'a énormément apporté... je connais bien son profil MBTI, je connais beaucoup d'autres personnes bien plus jeunes ayant le même, je vois nettement la différence. Elle a toujours conservé ses spécificités fonctionnelles principales, mais elle avait une telle connaissance de la différence, un tel recul sur son fonctionnement, qu'elle arrivait à communiquer et à s'affirmer tout en laissant la porte ouverte à des fonctionnements très originaux (pour elle). Maturité? Pour autant, elle n'a pas fais le choix de "changer de partenaire" pour y parvenir, elle s'est imprégnée de toutes ses relations, et les difficultés de la vie ont contribué à ce développement (que j'admire beaucoup) Sur le plan communicationnel d'avec ses "semblables différents", et du développement personnel, je précise. Mais, ce n'est pas pour autant que la piste est uniquement sociale / culturelle / lié à des fonctions de pérennité: http://www.scienceshumaines.com/les-singes-ont-aussi-une-crise-de-la-quarantaine_fr_30423.html Apparemment les singes le vivent aussi à leur manière, d'ou une hypothèse biologique qui est évoquée dans pas mal d'articles sur ce sujet (on serait "programmés" par dame nature pour que ça nous arrive à ce stade) Sauf que, on peut être "programmés" justement pour une question sociale / culturelle, non? - Citation :
Pour expliquer cette "crise", les chercheurs évoquent ainsi le besoin de considérer des explications évolutionnaires ou biologiques. Autrement dit, cette tendance de la crise de milieu de vie pourrait découler d'un ancêtre commun et avoir été conservée chez les humains comme chez nos cousins. http://www.maxisciences.com/chimpanz%E9/les-chimpanzes-connaissent-aussi-leur-crise-de-la-quarantaine_art27607.html Quand on se retrouve complètement bouleversé en plein milieu du U, chacun ses stratégies d'adaptation... changer de partenaire, de métier, de relations toutes sphères confondues... je peux juste témoigner de la stratégie de mon proche centenaire. Quand à la mienne, je dirais que c'est passé par une reconversion professionnelle totale, un élargissement de mon réseau social en incluant des personnes fonctionnant dans un mode très différent du mien, et un apprentissage d'acceptation de mes émotions / ressentis (qu'ils me plaisent ou non théoriquement parlant) Je tâtonne encore dans tout ça, mais je découvre plein de nouvelles choses, je me développe, je le sens... je ne sais pas par contre si tout ça est bien lié à une crise de milieu de vie, ou à des évènements qui m'auraient provoqué le même effet à 60 ans. Juste que je sens nettement avoir basculé d'une époque charnière de ma vie, avec un gros passage à vide entre les deux (énormes remises en questions personnelles), à une autre, qui me satisfait bien mieux aujourd'hui (ça a duré 3/4 ans environ) Socialement parlant, je suis encore pleine de maladresses, mais j'ai pu au moins passer le cap de dissocier les différences d'une atteinte à ma légitimité, quand on m'aborde dans un fonctionnement à l'envers du mien, ou contraire à mes valeurs (j'essaye de poser des questions ouvertes... et les réponses me surprennent toujours énormément) (bien souvent je vois que la "vérité est ailleurs" ) Je me rends compte aussi de + en + des limites du langage verbal, et des malentendus qui en découlent. Du coup je bourrine en communication émotionnelle (de façon pas toujours compréhensible pour les autres d'ailleurs) Je pense que l'étape supérieur pour moi sera de ne pas bourriner, et de laisser venir les choses comme elles se présentent... quand bien même la forme ne ressemble en rien à ce que je connaissais, avant... du fait que mon fonctionnement principal avait limité ma vision des choses sur ce point. Est-ce à ça que sert cette crise? A favoriser les liens sociaux entre eux, la transmission du savoir, en passant implicitement par une augmentation des capacités de compréhension de chaque individu (dans la douleur...) (sur lui même d'abord) Petite problématique liée à ce fonctionnement: aujourd'hui on a plus besoin des Anciens comme avant, avec l'hyper spécialisation de chaque chose, la mémoire numérique, etc... donc la personne est moins consciente de sa richesse sur ce plan? D'autant plus qu'il y a des écueils à la transmission du savoir: Un site intéressant sur ce point: http://neamar.fr/Res/Transmission_Du_Savoir/ Si on remonte loiiiiiiin dans le temps, ou les civilisations n'étaient pas aussi bien connectées entre elles (quoique, quand on voit la civilisation mégalithique, et la connaissance des anciens dans plein de domaines scientifiques), l'Ancien était respecté, sans parler d'en faire un grand scientifique de sa discipline ou un maitre "advanced" de son profil MBTI. Bien plus qu'aujourd'hui je pense... Qui prends le temps aujourd'hui d'aller discuter avec les personnes très âgées, d'aller s'enrichir à leurs contacts? Du coup, peut-être que la crise du milieu de vie n'est plus aussi "utile" qu'avant... et qu'on est moins motivé à vieillir, vu qu'on en récolte plus les mêmes bénéfices (le respect, la consultation par les plus jeunes, l'appartenance potentielle un jour à un "conseil" qui comporterait différentes fonctions) Je pense aux trois fonctions qu'on retrouve souvent quand on explore le fonctionnement des anciennes civilisations (et actuelles, selon l'emplacement géographique): le savoir, le sacré / l'autorité, les guerriers / les représentants populaires, artisans, paysans, etc. Chacun avait sa place. Même si l'âge n'est pas synonyme de sagesse pour chaque fonction, une personne experte dans son domaine, ou dans le rôle qu'on attends d'elle, devait à mon sens être quelqu'un d'assez polyvalent tout de même... dans la compréhension de ses propres fonctions, puis de celles des autres. Ou l'inverse: elle a d'abord compris celles des autres, avant de développer les siennes, mais le résultat est le même au bout d'un moment. Ca me parait très utile aux autres des gens comme ça... (même si hélas passé un certain âge dans certaines sociétés peu de personne bénéficient de leur expertise, quelle qu'elle soit) C'est sur que devenir vieux, là c'est pas très réjouissant... ptêtre que c'est encore plus dur d'encaisser de pareils changements à la quarantaine en raison de tout ça? |
| | | Eldroth Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 47 Lieu : Montréal Emploi : Gestionnaire de données Inscription : 15/03/2012 Messages : 205
| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine Mar 09 Avr 2013, 00:48 | |
| - Citation :
- Vu que chaque profil a ses spécificités et utilité en société, peut-être que c'est une sorte de favorisation de passage au stade "advanced" (je dis bien favorisation) (même si je suis pas sure que ce mot existe laughing ) qui permettrait la pérennité de sa communauté.
Non pas que les personnes plus jeunes n'y contribuent pas, mais elles sont peut-être moins habile à transmettre leurs savoirs, et plus occupée à développer leurs spécificités principales (un temps pour chaque chose donc...) Théorie très intéressente. Avec "l'âge" viendrait l'expérience et les connaissances, mais aussi une plus grande facilité à communiquer avec le reste de la communauté, les différents types. De par les nouvelles expériences en s'orientant vers ce qu'on rejetais étant plus jeune, on cré ainsi un pont entre les différentes mentalités (bin, plus facilement). Ça serait une belle évolution sociale en plus que personnelle. - Citation :
- Si on remonte loiiiiiiin dans le temps, ou les civilisations n'étaient pas aussi bien connectées entre elles (quoique, quand on voit la civilisation mégalithique, et la connaissance des anciens dans plein de domaines scientifiques), l'Ancien était respecté, sans parler d'en faire un grand scientifique de sa discipline ou un maitre "advanced" de son profil MBTI. Bien plus qu'aujourd'hui je pense... Qui prends le temps aujourd'hui d'aller discuter avec les personnes très âgées, d'aller s'enrichir à leurs contacts?
Le "problème" est, je crois, dû à la rapidité de l'évolution technologique qu'on a eu dans le dernier "siècle" avec l'importance qu'on lui porte. Les anciens sont maintenant "dépassés" et leur connaissances sont facilement jugés inutiles car elles ne contribuent plus autant à la progression des nouvelles théories et technologies. Ils sont pourant tout autant important au point de vu humain et relationnel, mais comme le focus de la "civilisation" à changer en faveur des technologies au détriment des relations... Les sages sont vu comme inutiles. Mais faut aussi se rappeler que ça ne date pas d'hier que les jeunes se trouvent mature et supérieur, pour se rendre compte plus tard à quel point ils se trompaient. Il y a eu des civilisations/ères où les jeunes et les vieux comprenaient mieux leurs places, oui. J'pense que si l'évolution technologique de ralenti pas, ça m'serait assez surprenant qu'on retourne à ça. Même au Japon, les anciens perdent leur status... |
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| (#) Sujet: Re: MBTI et crise de la quarantaine | |
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