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 . [étude bonheur empathie sérotonine]

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Spirit
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Message(#) Sujet: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeMer 13 Jan 2016, 17:22

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Guinea Pig
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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeMer 13 Jan 2016, 18:22

Faut prendre cette étude au sérieux ?
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Rockman
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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeMer 13 Jan 2016, 18:46

Je veux pas démolir le truc, mais il faut bien que quelqu'un se fasse l'avocat du diable face à un article de faible qualité.

D'abord, sur la forme:

Chaque argument est ici invalide pour la simple raison qu'il n'est pas justifié, ou que la justification est éludée.
Ensuite, c'est très orienté comme texte. Plein d'espoir, certes, mais de faux espoirs.

Sur le fond:

Parlons de la sécrétion de sérotonine, par exemple. Elle est produite majoritairement dans l'intestin, soit bien loin du cerveau, et dépend de pas mal de mécanismes. On parle ici uniquement de taux sanguin, je suppose, tout simplement parce que c'est la seule qu'on peut mesurer aisément?
Enfin, le taux de sérotonine est augmenté par tout ce qui apporte du plaisir: consommation de sucre, de tryptophane (parce que la concentration de sérotonine cérébrale dépend principalement du rapport tryptophane sur le reste des acides aminés neutres.), mais aussi sport, lumière, pensées positives etc... (D'ailleurs les aliments hyper protéinés ont tendance à déprimer car le rapport triptophane/autres acides aminés neutres est très bas en général)
Ainsi, "faire une bonne action" est volontaire, et a un but. Le but étant atteint, la sérotonine augmente. Lorsque des voleurs réussissent leur coup, leur taux de sérotonine doit aussi augmenter, mais c'est rarement considéré comme une "bonne action".

Ensuite, si un enfant d'un an en voit un autre en difficulté, il va ou renvoyer la même émotion par miroir, ou chercher à comprendre. S'il a déjà un référentiel (s'il a vu ses parents ou autre agir pour aider), il y a de fortes probabilités qu'il cherche à faire de même. Mais en général, l'enfant sera mû par de la curiosité, pas par la bonté.

Dans les sociétés animales, l'empathie n'est que peu présente. La relation mère/enfant est indispensable à la survie de l'espèce. Pour ce qui est du reste, on parle de symbiose, un rapport gagnant-gagnant. Mais le règne animal et même végétal n'aide pas gratuitement.
Pour les plantes, on citera les interfaces bactéries/racine-rhizome, les nodules fixateurs d'azote, ou des bactéries sont nourries par la plante qui va les "brancher" directement sur le xylème et le phloème (transportant respectivement la sève brute et la sève élaborée). Ces bactéries relâchent des nitrates ainsi que l'enzyme nécessaire pour fixer ces nitrates, la nitrogénase, ce qui sera extrêmement bénéfique pour la plante.
On citera également les mitochondries et chloroplastes, ou toute coopération animale et végétale en fait.
La sélection naturelle favorisera des réactions qui peuvent nous sembler empathique, d'un point de vue anthropomorphique. Or, ce n'est que rarement le cas, et ce ne serait alors que l'exception à la règle.
Pour prendre un exemple, regardons simplement les insectes. Les mâles sont en général "a usage unique" et ceux qui ne meurent pas sont abandonnés ou tués, selon les espèces.
Pour autant, elles ne sont pas maléfiques, tant ces notions de bien et de mal sont le propre de l'Homme.

En ce qui concerne l'entraide, ils parlent de "ces derniers", donc des bénévoles: Par rapport à qui ou quoi ont ils une meilleure qualité de vie? S'agit-il uniquement d'entraide? On peut avancer l'hypothèse que le besoin social étant comblé et que l'absence de dispute diminuera le stress, mais quid d'une personne ayant des besoins sociaux bas? Quid d'une personne dont l'estime d'eux ne dépend pas du regard que porte sur eux la société? Bref, encore un argument vide.

C'est pire en ce qui concerne l'intelligence:
Citation :
Après deux semaines d'entraînement sur l'empathie (via des méditations axées sur des pensées généreuses), le cerveau est comme transformé : des connexions entre le cortex préfrontal et d'autres régions du cerveau liées à la compassion nous rendent plus intuitifs et plus aptes à ressentir les souffrances de l'autre.
Après deux semaines d'entraînement sur n'importe quoi, des connexions se créent. Et surtout, on ne peux pas évaluer l'intuition, donc le résultat semble sorti de nulle part. En revanche, effectivement, après avoir vu, parlé et échangé sur les émotions pendant une semaine, les gens sont plus apte à les comprendre, pas à les ressentir, sinon on aurait là "le" traitement pour la psychopathie

Mais posez-vous la question: Après deux semaines intensives de maths, votre cerveau aura crée de nouvelles connexions et sera plus à même de...comprendre les maths que vous aurez étudié.

Les enfants qui ont eu un enseignement spécial ... réussissent mieux. Tout à fait normal dans la mesure ou l'enseignement devient plus efficace s'il est personnalisé, sans parler du simple levier du stress. Et en effet, les enfants plus sociables sont plus populaires, mieux dans leur peau, DONC potentiellement meilleur en cours à niveau égal par cet effet de réduction de stress qu'engendrent les difficultés sociales dans un milieu hypersocial, l'école.

Enfin, pour le cœur, la générosité et le cœur abaissent le stress physiologique: par quel mécanisme? Parce que, soyons sérieux, quand on est heureux, le rythme cardiaque augmente. Par contre, le bonheur, lui, réduit le niveau de stress, en effet. Mais pas la générosité ou le pardon, qui ne sont, pour certaines personnes, qu'un moyen d'y parvenir.
D'ailleurs, les personnes agréables et généreuses auraient plus de succès? Suffit de regarder les personnes ayant le plus de succès dans la vie pour s'apercevoir qu'il s'agit de crevards en général. Simple constatation.

Pour conclure, je dirai que le but de l'article est noble: nous inciter par la récompense à faire "le bien", mais qu'il ne s'agit, comme la plupart du temps que de simples raccourcis entre faits et conclusion. La notion de bonheur est floue et subjective, comme l'est celle de bien ou de mal. Et il n'y a pas besoin de fausse carotte pour inciter certains à faire "leur bien".
La seule conclusion que peut donner cet article serait qu'il n'y a que des bénéfices à être plus heureux (et pas plus gentil pour le coup)
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Spirit
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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeMer 13 Jan 2016, 21:39

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Dernière édition par Spirit le Sam 16 Jan 2016, 20:36, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeMer 13 Jan 2016, 21:54

Je vais préciser ma pensée:

la notion de bonheur est floue et subjective parce qu'elle ne dépend pas uniquement de ton taux de sérotonine, sans quoi nous nous ferions des shoots Razz
Faire du sport, outre la libération de sérotonine, m'est personnellement très pénible, et je n'en pratique pas hormis celui -nécessaire - à mon boulot. De là, je diverge du modèle général. D'autre part, certaines personnes éprouvent du plaisir à humilier ou à faire du "mal" dans le sens communément admis du mot.
Le bonheur en tant que sensation est dépendant de facteurs physiques et mentaux. De là, c'est un concept subjectif car propre à chacun, qu'on ne saurais réduire au taux de sérotonine ou d'endorphine.

Pour la sérotonine, c'était surtout pour montrer les lacunes du papelard. La sérotonine a énormément d'effets sur le corps, notamment en réponse à l'effraction cutanée, les plaquettes ou thrombocytes libérant cette sérotonine (car ils en sont un des réservoirs), ce qui aura un effet vasoconstricteur.
C'est aussi un facteur de croissance de certaines cellules, un des régulateurs du transit etc etc...

Sauf que le taux sanguin ne donne aucune indication sur le taux cérébral de sérotonine, qui, LUI, va réguler l'humeur, entre autre, car la sérotonine ne passe pas la barrière hémato-encéphalique (contrairement au tryptophane). En l'absence de précision, un taux est considéré comme taux sanguin, et la valeur de l'article est donc nulle.

Voila pour les questions soulevées
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Spirit
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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeJeu 14 Jan 2016, 11:24

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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeJeu 14 Jan 2016, 15:41

Quand on commence à relier un article à une autre théorie, en général c'est bancal.
Quand cette autre théorie est une des plus vaste fumisterie qui existe, ça l'est encore plus. Je m'explique.
L'endocrinopsychologie n'existe pas en tant que science hein. C'est un toubib un peu fou, Jean Gautier, qui a publié a compte d'auteur après la seconde guerre mondiale. En médecine, publier à compte d'auteur, c'est souvent parce que la théorie n'a pas de fondements solides.
Parce que, dans les sciences, il n'y a pas de "conspiration", ou de choses qu'on souhaiterait taire, bien au contraire. Surtout que l'endocrino intéresse hautement les pharmaciens, tant les hormones de synthèses peuvent coûter la peau des fesses.
Je rappelle que les endocrinopsycho"wanabe"logues, fondent leur mythe sur la guérison "miraculeuse" (mais non documentée) d'enfants handicapés grâce à des champs électromagnétiques issus de Tesla. Paye ta véracité, c'est très "secte" déjà.
Ensuite, c'est Jean du Chazaud. Il est à la base un disciple du précédent, tellement qu'il deviendra héritier de ses papelards. Pour une discipline qui se veut scientifique, se choisir un héritier, c'est pas mal.
On ne trouve des infos sur cette "discipline" que sur les sites des intéressés ou sur des blogs perso et des sites de baba cool à côté de naturopathies et autres trucs de hippies.
Ps:Allez voir la page wikipedia de Jean Gautier, jamais vu une page wiki si publicitaire a part celle des dirigeants de la Corée du nord.

Bien, voila pour l'historique.
Maintenant, passons au fond:

L'endocrinopsychologie se base sur le fait que le système endocrinien est le centre du fonctionnement humain, et non le cerveau.

Nonobstant le fait (en même temps, c'était les années 30) que le cerveau régule quasi entièrement le système hormonal par boucle de rétroaction, ce système est juste idiot.
En effet, il classe les gens en catégories, selon "la glande dont ils sont le plus proche", chaque glande étant rattachée à des comportements.

On a la thyroïde, la génitale, l'hypophyse et les surrénales.
Le truc complètement bête, c'est qu'il est déjà hautement prouvé, que retirer la thyroïde à un individu n'altère pas son caractère, sa personnalité. Ça risque de mécaniquement baisser certaines agressivités NON contrôlées.
C'est juste un contre-argument imparable pour prouver que ce n'est que du vent.
Effectivement, nos hormones ont un effet sur les aspects de notre personnalité: agressivité, bonheur, aide à l'endormissement, etc etc...
Mais ce sont souvent des régulateurs, et ils ne sont qu'une façade de ce qui se passe dans le cerveau.
Il a été prouvé à maintes et maintes reprises qu'une pensée positive augmente la sécrétion de sérotonine. La pensée passerait-elle dans vos glandes?
D'ailleurs, je rappelle que les glandes endocrines sont sous contrôle direct de l'hypothalamus, partie du cerveau. Et puis aussi je rappelle qu'on a plus de 4 glandes dans le corps^^

Et pour ta curiosité, sache que nos patients, des vrais fous, des sadiques, des violeurs etc...ont droit à un bilan endocrinien: Il est très très très largement dans les normales. Pas de génitale interstitielle en "hypofonction".

D'ailleurs, réfléchissons une minute comme un scientifique. Génitale intersticielle c'est, pour faire simple, les cellules de Leidig (Source: cours de PCEM2), qui sécrètent de la testostérone.
On sait que la testostérone est un des TRÈS nombreux facteurs de l'agressivité.
Donc une glande génitale interstitielle en hypofonction, signifie en substance qu'elle produit MOINS de testostérone que la norme. Donc on aurait affaire théoriquement à une personne plus calme.

L'endocrinopsychologie, donc, dirait que mes patients, les plus fous de France pour simplifier, sont parfaitement sains, car leur équilibre hormonal est équilibré.

Une autre anecdote: la castration chimique. Elle calme un peu l'impulsivité par la baisse de la testostérone. Mais la gestion de l'agressivité est plus efficace avec un simple bêtabloquant selon les patients.


Pour ce qui est de la question perso, ouaip, certains de mes patients sont très très heureux, au point de faire ce qu'il faut pour rester. D'autres pas. Dans des conditions identique, le "bonheur" varie, parce que c'est un concept propre à chacun.


En règle générale, méfiez-vous, dans le monde scientifique, de tout ce qui serait soi-disant censuré, des complots et autres dérives.
S'il existe des dérives indiscutables, notamment sur les études qui seront financées ou non, c'est surtout du fait du mode de financement, ou les labos pharmas sont légion.
Or, les publications, elles, ne sont pas soumises à ces dérives.
Un système autocentré qui fait sa propre propagande et qui publie à compte d'auteur n'est pas crédible. Toute la théorie de l'endocrinopsychologie est basée sur des recherches fumeuses dans les années 30, jamais reconnues par les autres médecins, et qui ont été largement remises en cause par les recherches modernes (post-seconde guerre mondiale en gros).
De plus, les labos n'auraient aucun intérêt à censurer des travaux ou le remède, une régulation hormonale, pourrait potentiellement mener à de large bénéfices.

Pourquoi la sauce prend avec le MBTI et pas avec l'endocrino? Parce que personne ne peut encore dire qui de Freud ou de Jung à raison, s'ils ont tous les deux raison, dans quelle proportion etc...On a pas de "dosage de surmoi", ou de dissection psychologique. On se base sur des résultats empiriques.
Pour l'endocrino, on part sur du concret, du réel. Normal d'être confronté donc à cette même réalité lorsque qu'on raconte n'importe quoi.

Voila pour l'endocrinopsychologie, à balancer aux côtés de la secte du soleil et de l'astrologie.
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GBat
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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeMar 01 Mar 2016, 23:15

Et bien, ça y va, finalement, pour démolir les théories des autres silent. Bon, je ne me positionnerai pas proprement dit sur la thèse somme toute radicale qui est débattue dans ce topic (l'empathie comme comportement essentiel/fondamental de la nature humaine, si je me souviens bien), ni sur les arguments de l'endoctri.. mince décidément.. je veux dire "de l'endocrinologie".

Je voudrais surtout partager un documentaire récent qui fait part des travaux sur l'empathie, la compassion, et l'altruisme, à base de tests empiriques et d'imagerie cérébrale réalisés en neuroscience ces dernières années.
Ce qui m'y intéresse c'est déjà la différence qui y est faite (enfin) entre empathie et compassion (puisque tu en avais fourni des définitions, Rockman), et car ceci nous permettrai de plus de les corréler chacune aux deux formes du sentiment dont on parle sur ce forum (Fe et Fi); ça aidera sûrement de façon claire ceux qui hésitent beaucoup dans leur typage entre les deux préférences cognitives. Ensuite, et on aborde ici d'avantage ce qui concerne ce topic, l'altruisme est-il inné ou le résultat d'une éducation? Aussi, dans le cas où l'altruisme serait possible voir fréquent dès le plus jeune âge, comment expliquer par la suite la quantité d'horreurs pouvant être produites par des hommes dans le monde entier, y compris des hommes pourtant dépourvus de maladies psychologiques?

Ledocu ici:
Spoiler:


Pour un résumé personnel de ce docu, je dirais :


-L'empathie désigne une connexion immédiate (extraversion) avec l'état d'une personne, principalement sa souffrance, sa douleur; on peut appeler ça une "compréhension directe" du ressenti d'une personne. Ca n'est pas un comportement, mais un "état d'humeur?" fondé sur de l'affect. Il y a effet miroir avec la condition de la personne observée, comme une contagion instantanée; c'est extensif. On souffre avec la personne. C'est aussi pour cela que c'est éprouvant et que certains s'en protègent tout aussi intensément en refoulant ou en évitant de se mettre dans des situations où ils pensent qu'ils pourraient éprouver la douleur qui l'accompagne.
Je pense que c'est le sentiment extraverti (Fe) qui se fonde sur l'empathie. Ça peut déboucher sur un comportement d'aide et donc de l'altruisme, mais ce n'est pas garanti. On peut très bien avoir beaucoup d'empathie et ne rien en faire, se faire souffrir soi même avec, ou bien même faire souffrir les autres en les manipulant (certains cas de malades dont Rockman saura mieux parler que moi).
Fe est la rationalisation de l'empathie, c'est son utilisation dans le processus de jugement et de décision. Avec l'empathie, il y a besoin de partager une expérience de façon immédiate, et sans forcément passer par un retour de conscience.


-La compassion désigne une empathie plus distante, plus imagée (introversion), active dans ce sens qu'elle est enrobée de bienveillance, et contrebalance la souffrance éprouvée. Elle n'est pas tant instantanément contagieuse, car elle implique une compréhension et une action avant tout intérieure, qui peut être travaillée hors des circonstances directes. Elle peut impliquer l'imagination également (ici par la méditation).
Au niveau cognitif et MBTI, c'est le sentiment introverti (Fi) qui en serait une rationalisation. On parle souvent de la "sympathie" naturelle des utilisateurs de Fi, alors que cette sympathie ne se voit pas forcément (pas directement) sur leur visage (pour les Fi dominant). C'est plutôt dans leurs actes (ou leurs créations) qu'ils vont la traduire et la rendre ainsi contagieuse.


-l'altruisme désigne un comportement désintéressé; oeuvrer pour quelqu'un sans chercher à obtenir de récompenses et sans le faire pour sa propre conscience. Bref, un comportement non motivé par des attachements, mais inspirés par la grâce, dirait peut-être Spinoza. Dans un sens, ce serait la superposition de la compassion à l'empathie, traduite dans des actes instantanés ou réfléchis mais toujours indépendamment de l'intérêt personnel qui pourrait en être retiré. Le documentaire explore la possibilité de ce comportement chez l'être humain dès le plus jeune âge.


Bon, j'aimerais expliciter certaines choses en deux paragraphes (sur les conclusions des études réalisées par les chercheurs en neurosciences ainsi que sur la façon de diffuser ça dans la société), mais ça sera peut-être pour demain.

Si vous avez vu le documentaire, que pensez-vous de tout cela?
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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeMer 02 Mar 2016, 03:55

Waw cette résurrection de post !

Greenbat a écrit:
Ce qui m'y intéresse c'est déjà la différence qui y est faite (enfin) entre empathie et compassion (puisque tu en avais fourni des définitions, Rockman), et car ceci nous permettrai de plus de les corréler chacune aux deux formes du sentiment dont on parle sur ce forum (Fe et Fi);

Pourquoi me remercier pour les def si c'est pour en faire d'autres? Smile
Et surtout, pourquoi vouloir tout corréler aux fonctions MBTI? L'empathie n'est absolument pas dépendante d'un quelconque F, et la compassion n'est pas l'apanage des F, même s'ils sont peut être plus susceptible de la montrer.

Pour le documentaire, merci du partage déjà, mais perso je ne suis pas convaincu, déjà parce que l'empathie a été pris dans sa def américaine, qui englobe empathie et compassion/sympathie:
Ici la def U.S
Vous remarquerez les deux composantes: affective/emotional empathy, qui correspond à notre compassion en France et cognitive empathy qui correspond à notre empathie en France.
(Ces def françaises évoluent avec le temps cela dit)

Donc déjà le docu ne va pas permettre d'être clair à ce sujet.

Je vais le résumer et en analyser les points importants. Ça risque d'être peu compréhensible si vous n'avez pas vu la vidéo cela dit.

D'abord, on a des platitudes genre:
-Un ancien trader a tout quitté pour vivre une vie humble. Y'a pas que l'argent dans la vie!
-L'anarchie et le pillage lors de catastrophe est marginal
-les gens qui ont tout perdu se comportent bien, la preuve ils attendent en file qu'on leur file de l'eau calmement. (Sauf que s'énerver va juste, au pire, vous virer de la file)
-Les médias focalisent sur le mauvais (Ah? on savait pas)

Ensuite, le doc prend une phrase d'un mec connu (Davidson), qui est assez pertinente si l'on garde à l'esprit la def américaine, mais ensuite, le reste est assez...emprunt de bonnes intentions.

Les expériences n'ont absolument rien de scientifique lorsqu'il s'agit d'enfants, et présentent de graves biais:
-Lors de l'expérience avec les deux chiens (deux peluches dans un jeu de rôle, une méchante, l'autre gentille, puis l'enfant choisit une peluche), le "méchant" claque un espèce de couvercle en plastique, ce qui peut faire peur à l'enfant (le bruit) et l'inciter à choisir l'autre.
-L'enfant qui ramasse des objets que fait tomber l'adulte ne montre que son intérêt et son envie de participer, pas sa "bienveillance".
-L'enfant qui joue dans sa pauvre piscine à balles mais va quand même ramasser l'objet que l'adulte a fait tomber ne révèle rien d'autre qu'un intérêt plus prononcé de l'enfant pour l'interaction que pour le jeu seul. Cela démontre uniquement l'aspect social de l'être humain.

Bref, la suite en revanche est extrêmement sympa, même si elle s'éloigne du sujet. Ici, on ne parle plus d'empathie ou de compassion, mais de coopération. Et, effectivement, il y a un intérêt pour coopérer, autant chez les animaux que chez les hommes, aussi es-ce normal de voir des gens coopérer. Le type, un mathématicien, le dit très bien:
"Si je vous aide maintenant, vous m'aiderez plus tard"
"Je vous aide pendant que d'autres observent, et le fait d'aider vous donne bonne réputation au sein de la société"
Mais il s'agit aussi de banalités déjà démontrées auparavant, sans forcément aller vers les grands signes (les insectes, notamment). Du coup les "au grand étonnement des chercheurs", est assez marrant.

Après, c'est de nouveau des platitudes: "Les bébés - comme les adultes - aiment ce qui leur ressemble", ou comment expliquer le racisme par la science. D'ailleurs, après, le bébé aime l'animal "méchant" envers le "différent", et le choisit au détriment du "gentil". - toujours à la grande surprise des "chercheurs".

Et ils pensent avoir inventé l'eau chaude.

Puis on rajoute le fait qu'un adulte qui voit un type "opposé" (genre équipe de sport adverse) souffrir va même y prendre un peu de plaisir, histoire de finir d'enfoncer la porte ouverte. Sympa pour un docu sur l'altruisme.

Après on tombe dans les bas-fonds: Interview d'un moine bouddhiste français (qui a été chercheur en bio il y a 40 ans), en remettant notre star Davidson.
On y apprend que, miracle, les gens qui méditent modifient leurs ondes cérébrales. (un peu comme dans les états d'hypnose). D'ailleurs la traduction fr est fun vu qu'ils disent "Le cerveau est modifié en profondeur"...le cerveau, non, ses signaux, oui.
Un peu comme quand on dort quoi.
Anecdote sympa, le chercheur-star lui-même le dit: En fait, jouer une heure et demie aux jeux vidéos modifie aussi le cerveau.
AMAZING!
(Ils précisent pas si c'est mal ou bien, mais si ça intervient après la méditation, la réponse est induite Razz)

La vraie info, et c'est un peu l’intérêt de Davidson, c'est qu'il a prouvé que le cerveau n'est PAS figé et continue de produire des neurones, même à l'âge adulte.

On repasse dans le pathétique après:
Expérience: On prend des enfants à un âge ou le cerveau est encore très plastique (3 ans environ), et on les dresse...euh, on leur apprend à être gentil, par des exercices avec des cours. Ça ressemble à de l'endoctrinement, et ça s'appelle l'éducation.
Résultat bluffant, on assiste à une hausse (non précisée) des comportements généreux des enfants!

Tout ça pour prouver que l'éducation, ça marche! Si on arrive à former des enfants-tueurs dans certains pays, pourquoi pas des enfants gentils par la même méthode?

Ensuite, encore pire: cliché de la ville américaine (Baltimore) sous tension raciale. Trois héros afro-américains allés à la fac et qui en sont revenus (c'est tellement rare qu'il faut préciser?), veulent changer les choses.
Ils vont donc dans une école élémentaire publique.
Et la on se rend compte d'un truc. Déjà, 99% des élèves sont afro-américains, et, si le site officiel de l'école est à jour, il y aurait 2 blancs, 2 hispaniques et un amérindien comme étudiants, et 355 afro-américains.
Niveau tension raciale, ça devrait aller en vrai.

Leur idée, faire 15Mn d'"exercice mentaux" par jour (en fait de la sophrologie). On sait déjà que la sophrologie, ça marche. Bah ouais, le réduction de l’anxiété, c'est tout bénef sur les plans de la violence et de la réussite scolaire. Donc à part le cliché de l'afro-américain, ancien drogué, ancien membre de gang repenti - qui en passant est assez raciste - aucun intérêt.

Ensuite, débandade. Ils parlent de la compassion comme d'un bouclier contre les effets secondaire de l'empathie (la douleur de l'autre qui nous affecte).
Outre la négligence totale du vocabulaire, c'est limite contradictoire.
Sympathie: du grec, Syn+pathos (syn = ensemble, pathos = passion, ici la souffrance). Donc ça signifie: souffrir ensemble.
Compassion: la version en latin: Cum patior, soit "Je souffre avec"
Empathie: du grec ancien ἐν (signifiant "dans, à l'intérieur", et πάθoς (En gros les choses éprouvées ou  plus spécifiquement la souffrance"). Il s'agit d'intérioriser les émotions des autres, de "se mettre à la place de", ce qui est quelque chose d'intellectuel.

Et c'est encore le moine bouddhiste qui raconte que sa "compassion" consiste à souhaiter le meilleur aux gens qui souffrent au lieu de souffrir avec. Ça n'apporte rien à la compréhension.

On arrive aux deux tiers. Et là, interview choc: une infirmière qui a vu des choses horribles en plusieurs décennies. Ça parle de burn out...
On les entraîne mentalement (méditation, plutôt sophrologie), et on leur montre des images choc (sur un programme 3D tout moisi en réalité virtuelle).
Mais miracle, les gens sont plus détendus à la fin.
Encore une fois, on conclue que la réduction du stress, ça marche. C'est pas vrai?! (ironie inside)

Et là, encore une révélation. S'entraîner à la "bienveillance", rend les gens plus "coopératif" dans un jeu. Sérieux?

On poursuit le calvaire avec une expérience sociale: On file 20 dollars à des gens, soit pour eux, soit à dépenser pour des gens random dans la rue.(c'est pas un choix, c'est imposé)
Et miracle, les gens qui entraient de fait en contact avec d'autres gens étaient plus heureux à la fin. C'est pas vrai?!
Sachant que les gens qui vont accepter l'expérience ont de forte chance d'être E, sans compter sur la contagion des sentiments, forcément qu'ils vont être heureux de l'expérience, c'est même pas leur argent et ils n'ont pas le droit de le garder pour eux.

Bref, ils concluent en disant "Donnez plus, ça rend heureux". Ah bon.

Même expérience en Ouganda. Les donneurs sont plus heureux que les keepers (on ne dit pas comment a été mesuré le bonheur cela dit). Et on ne peut mesurer la part du "Je t'aide maintenant (en plus pas avec mon argent) pour que tu m'aides plus tard". C'est de la coopération (et on rappelle qu'ils n'ont pas le choix de garder l'argent pour eux)

Après, une expérience sympa mais sans grand intérêt: Une personne bien traitée traitera mieux les autres. J'ai envie de dire, normal. Ils parlent de "gentillesse en cascade", éludant le fait que ça marche dans l'autre sens aussi.

Du coup, discours moralisateur sur l'effet papillon: Soyez sympa, ça rend les autres plus sympa.

Ensuite, moment un peu horrible pour le moine bouddhiste qui va prêcher la fin de l'égoïsme, qui rappelle de penser aux autres, que "la poursuite du bonheur égoïste est une recette d'échec", en parlant à des mecs pleins aux as qui dînent et qui ont l'air de pas en avoir grand chose à faire.

Épilogue, enfin, avec l'ancien trader qui maintenant balaie le sol de sa classe, des groupes de paroles et des ateliers cuisine. Mais il est heureux (et très probablement toujours riche, mais il est pieds-nus, donc ça va)

Bref, un documentaire qui casse pas trois pattes à un canard. Pas mal de gros clichés et d'interprétations d'expériences sociales, avec un tout petit peu (trop peu) de science, qui, elle, est hors sujet la plupart du temps. Un peu déçu pour un docu sur Arte.

Après, je n'ai rien contre la bienveillance ou la gentillesse hein Very Happy C'est plus le fait d'essayer de faire dire que l'homme est fondamentalement bon ou mauvais, ou enclin à l'un des deux que je trouve particulièrement savoureuse, tant elle est manichéenne et empreinte de la culture occidentale.

D'autres points de vue sont les bienvenus, mais le fil est un peu incompréhensible, vu que son auteur originel a viré ses posts :/
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Guinea Pig
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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeMer 02 Mar 2016, 13:17

Très intéressant le documentaire. Bien aimé. (Un peu long sur la fin...)
Des aspects plus importants que d'autres aussi...


Rockman a écrit:


Et c'est encore le moine bouddhiste qui raconte que sa "compassion" consiste à souhaiter le meilleur aux gens qui souffrent au lieu de souffrir avec. Ça n'apporte rien à la compréhension.


Matthieu Ricard ! Ce n'est pas qu'un moine bouddhiste. Il s'exprime en tant qu'humain aussi, je trouve. Quand il dit que l'empathie peut être parasitaire j'ai trouvé ça très juste. Un NF idéaliste. Assez évident chez lui.
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Message(#) Sujet: Re: . [étude bonheur empathie sérotonine] . [étude bonheur empathie sérotonine]  Icon_minitimeMer 02 Mar 2016, 22:50

Bingo! Grâce à ce documentaire étonnant Gui est redevenu ISFP, sa vraie nature; comme quoi ça marche! Razz

Bon bah, du coup tu as déjà abordé plusieurs points que je voulais traiter (Rockman), sur l'insuffisance de certaines situations et puis surtout le ridicule dans la morale de l'intention et de l'effet papillon (sans oublier les clichés). C'est vrai qu'Arte fournit de très bons docs en général, et celui-ci ne casse pas des briques, mais les sujets abordés me paraissent importants d'être discutés. Et puis là je viens de voir
Spoiler:
doc qui m'a traumatisé en ce qui concerne leur curieux sens de l' "impartialité?". Du coup je me sens d'autant plus tolérant vis à vis d'un doc au ton si bon enfant. Lol mais hier j'avais effectivement à y redire alors je vais m'y employer.


Rockman a écrit:
Pourquoi me remercier pour les def si c'est pour en faire d'autres? Smile
Et surtout, pourquoi vouloir tout corréler aux fonctions MBTI? L'empathie n'est absolument pas dépendante d'un quelconque F, et la compassion n'est pas l'apanage des F, même s'ils sont peut être plus susceptible de la montrer.
Tu pourrais les écrire pour qu'on les ait sous les yeux dans ce topic tes définitions, ce serait intéressant je trouve. Puis je ne me souviens pas de tout ce que tu avais dit.
La corrélation aux fonctions? Bah c'est ce que tu avais fait également. J'ai bien parlé de rationalisation et non d'empathie et de compassion. Les fonctions illustrent des processus incluant certaines aptitudes, qui, ici, sont traitées sous l'angle de l'empathie et de la compassion. Les fonctions F sont des fonctions de jugement qui traitent l'information irrationnelle et produisent des conclusions ainsi que des décisions.
Si je ne me trompe (car j'ai bien l'impression que ces définitions varient selon le modèle), par exemple le MBTI semble littéralement identifier la conclusion et la décision, alors que la socionique semble considérer la conclusion comme faisant partie des processus de la perception et non du jugement.
Ça n'est pas très clair en fait.
M'enfin bref, en tant qu'illustrant des processus de rationalisation, les fonctions F désignent des processus qui s'intéressent d'avantage aux relations entre les gens ou entre les affects émotionnels; donc la corrélation est effectivement pertinente.
Ah! J'ai retrouvé une ancienne discussion sur la CB où tu parlais de comment tu percevais la différence entre empathie et sympathie justement. Je pensais qu'il y avait la compassion aussi mais ça doit être un autre moment (avec moi, puisque tu disais justement que je ne faisais pas Fe pour telle ou telle raison; ce dont je doute un peu avec ce que je connais de mon expérience oh combien contagieuse de l'identification avec la souffrance). Je t'envoie les passages par mp comme ça si tu veux en partager quelque chose tu choisis dedans, ou pas du tout.
Par rapport à ce que tu dis ici, je ne suis pas sûr qu'on puisse dire que l'empathie soit intellectuelle, même si son traitement (lorsqu'il a lieu) doit forcément passer par une intellectualisation. Et il y a effectivement un problème avec les définitions selon le paradigme linguistique-culturel adopté. Il faut qu'on en choisisse un pour s'entendre sinon on n'y arrivera pas; prenons conseil auprès de tonton Wittgenstein: à chaque "mode de vie", un "jeu de langage" (ptain j'arrête plus avec les réf de philosophe  oups ). D'ailleurs, c'est un dilèmme fréquent chez moi, de ne pas savoir si, pour parvenir à communiquer, je dois prendre la définition résultante de l'étymologie des mots ou bien celle qui est communément admise et qui ne correspond pas forcément au sens premier, ou bien encore celle qui je pense nous permettrai d'ouvrir le paradigme à des choses dont nous nous interdisons de parler et qui sont pourtant sensées voir utiles sous cet angle (la créativité verbale, espoir et frein à la communication).

Rockman a écrit:
Pour le documentaire, merci du partage déjà, mais perso je ne suis pas convaincu, déjà parce que l'empathie a été pris dans sa def américaine, qui englobe empathie et compassion/sympathie:
Ici la def U.S
Vous remarquerez les deux composantes: affective/emotional empathy, qui correspond à notre compassion en France et cognitive empathy qui correspond à notre empathie en France.
(Ces def françaises évoluent avec le temps cela dit)
Voilà, donc laquelle on choisit? Very Happy


Rockman a écrit:
Ensuite, le doc prend une phrase d'un mec connu (Davidson), qui est assez pertinente si l'on garde à l'esprit la def américaine, mais ensuite, le reste est assez...emprunt de bonnes intentions.

Les expériences n'ont absolument rien de scientifique lorsqu'il s'agit d'enfants, et présentent de graves biais:
-Lors de l'expérience avec les deux chiens (deux peluches dans un jeu de rôle, une méchante, l'autre gentille, puis l'enfant choisit une peluche), le "méchant" claque un espèce de couvercle en plastique, ce qui peut faire peur à l'enfant (le bruit) et l'inciter à choisir l'autre.
+1 la peur. Ils ont oublié l'imagerie cérébrale pour cette partie là.
Rockman a écrit:
-L'enfant qui ramasse des objets que fait tomber l'adulte ne montre que son intérêt et son envie de participer, pas sa "bienveillance".
-L'enfant qui joue dans sa pauvre piscine à balles mais va quand même ramasser l'objet que l'adulte a fait tomber ne révèle rien d'autre qu'un intérêt plus prononcé de l'enfant pour l'interaction que pour le jeu seul. Cela démontre uniquement l'aspect social de l'être humain.
ça par contre on ne sait pas. C'est la limite de l'observation empirique. Personnellement, je ne crois pas à l'empirisme pur das ce genre de sujet. Toute information est interprétée, mêlée d'attentes et de croyances. Il faut un instrument de mesure plus précis, si c'est possible, ce qui n'est pas garanti (à trop zoomer on ne perçoit plus l'intégralité des facteurs entrant en jeu).


Rockman a écrit:
Bref, la suite en revanche est extrêmement sympa, même si elle s'éloigne du sujet. Ici, on ne parle plus d'empathie ou de compassion, mais de coopération. Et, effectivement, il y a un intérêt pour coopérer, autant chez les animaux que chez les hommes, aussi es-ce normal de voir des gens coopérer. Le type, un mathématicien, le dit très bien:
"Si je vous aide maintenant, vous m'aiderez plus tard"
"Je vous aide pendant que d'autres observent, et le fait d'aider vous donne bonne réputation au sein de la société"
Exacte, d'ailleurs le docu évoque cette position caricaturale de l'Angleterre victorienne qui essayait de justifier un ordre social injuste par, notamment, une interprétation un peu excessive de la théorie de la sélection naturelle darwinienne (petite erreur: ce n'est pas Darwin lui-même qui promouvait une telle conception mais bien un autre scientifique, mettant l'accent sur la compétition en omettant le reste de la théorie). Darwin, même au contraire, soulignait que la capacité à se fédérer faisait partie des critères qui amenait une population à survivre, à être sélectionnée par les circonstances. Par ailleurs, j'ai posté à ce sujet sur un autre topic une discussion fictive entre Darwin et Kropotkine (imaginant qu'ils se soient rencontré de leur vivant) qui remettait un peu au clair ces choses là.

Rockman a écrit:

Après, c'est de nouveau des platitudes: "Les bébés - comme les adultes - aiment ce qui leur ressemble", ou comment expliquer le racisme par la science. D'ailleurs, après, le bébé aime l'animal "méchant" envers le "différent", et le choisit au détriment du "gentil". - toujours à la grande surprise des "chercheurs".

Et ils pensent avoir inventé l'eau chaude.

Puis on rajoute le fait qu'un adulte qui voit un type "opposé" (genre équipe de sport adverse) souffrir va même y prendre un peu de plaisir, histoire de finir d'enfoncer la porte ouverte. Sympa pour un docu sur l'altruisme.
Bah, ça c'est juste une mise en évidence de l'esprit d'appartenance, ou plutôt de l'identification dès le plus jeune âge. Surtout que, le bébé, comme tu l'avais mentionné, il fait avec ce qu'il peut comme information et réactions face à une boîte qui se ferme. Si ça se trouve, il y avait quelque chose dans la boîte qu'il ne fallait pas ouvrir, et un bébé ça voit des choses comme ça tout les jours à la maison, donc il a pu trouver que le soit-disant méchant n'était pas si méchant mais juste au fait de choses dangereuses.
Mais pour l'esprit d'appartenance, il y a vraiment quelque chose en ce qui concerne les adultes, c'est certain. Je ne vais pas évoquer ce qu'en illustre l’ocytocine (hormone souvent associée à ces comportements), mais les gens sont enclins à rejeter ce qui diffère de ce qu'ils aiment (il est d'ailleurs naïf de croire qu'on peut rendre universellement affectueux et aimants les gens en augmentant leur taux d’ocytocine, pour ces même raisons; à moins que l'universalité et surtout un sens de l'altérité soit préalablement inculqué à ces gens, ça augmenterait surtout leur animosité à l'égard de l'extérieur du cercle dans lequel ils s'apprécient.
Moi même, quand on en vient aux questions d'éthique et de morale, j'essaye de partir de mon paradigme identitaire le plus essentiel, c'est à dire "l'être vivant", et surtout ne pas le territorialiser ni le faire émerger d'un principe ou d'un concept (limiter au max la conceptualisation et l'intellectualisation) afin de préserver l'intégralité de ce que signifie "être" et le protéger de nos productions mentales et/ou matérialisées. C'est seulement en gardant ça en tête, la condition d'être sur plusieurs plans non réductibles, que je me rapproche ensuite de toutes ces dimensions qui viennent se rajouter à notre identité par éducation et choix d'appartenance (clans, nationalités, règles et systèmes ordonnant la vie intime et sociale etc...). C'est aussi pour cela que je n'ai pas intérêt non plus à croire que tout le monde part de là, et que je ne pars pas en croisades pour imposer à tout le monde ce fonctionnement bien que je le considère comme plus lucide. En somme, il suffirait d'apprendre à développer son sens de l'altérité, pour avoir un équilibre entre l'appartenance à laquelle nous nous attachons passionnément et la compréhension des prédispositions et de la nécessité du développement des autres. ... puis vient les enjeux de ressources, les jeux de pouvoir, au milieu de quoi tout ceci peut être vite balayé ou même instrumentalisé. Donc ouais, je pense que la conscience (potentiellement moins spontanée) est peut-être plus souhaitable encore que la seule "grâce" (produisant des comportements instinctifs) dont j'ai parlé dans le poste précédent, et une éducation digne de ce nom devrait inculquer la possibilité des deux dans notre développement selon nos capacités propres; l'une ou l'autre sera toujours plus adapté selon la personne.^^
Ce qui est intéressant et que le documentaire aurait pu mentionner, c'est que de telles considérations morales dépendent de bien plus que de constats scientifiques. Réf une des phrases que j'ai mis dans ma signature, la science nous dit simplement ce qui peut être, non ce qui doit être. Elle ne nous dit pas quelle règle d'éthique et de morale imposer, elle nous dit seulement que tel événement va de A à B, que telles choses peuvent se produire. C'est à nous de comprendre ce qui est plus approprié de faire en fonction de nos objectifs moraux et de la substance dont nous sommes faits (les affects et les moyens physiologiques, matériel, et intellectuel, à disposition). Ca implique la pensée, l'intellectualisation, à l'échelle individuelle comme culturelle, même dans les cultures les plus orientées vers des pratiques spirituelles; elles contiennent toutes un minimum de concepts par lesquels elles ordonnent ou recommandent des comportements.
Donc par exemple, pour être dans l'état d'esprit du documentaire, une personne éprouve la souffrance d'une autre en en étant la témoin; si elle décide de l'aider, ça reste une décision avec un processus mental dans le but d'apaiser cette souffrance (la sienne ou directement celle de la personne réellement souffrante, peu importe puisqu'il y a effet miroir); il n'y a pas d'instinct et de comportement déclenché de manière aussi mécanique à moins qu'il ait été inculqué. Et finalement, que ce soit le résultat d'instinct (l'altruiste gracieux) ou d'un retour de conscience (apaiser sa propre souffrance) importe peu dans de telles circonstances, pourvu que résultat il y ait.
A l'inverse, il y a des gens qui aiment se faire souffrir (à faible dose entendons nous bien); ils créent un cadre culturel par l'accord qu'ils entretiennent dans leur activité commune. Mais ils peuvent tout à fait être dans la même situation que le premier cas s'ils y sont confrontés, s'ils ont également appris (d'eux-même ou par éducation) à apaiser ou à supprimer une souffrance éprouvée par une autre personne (ou par eux-même au contact de ce dont ils sont témoin). Car ils feront la différence entre un mode de vie qui leur est propre, régi par des accords auxquels ils ont pris part, et une situation éprouvée par des gens contre leur propre volonté. (Ptain je fais mon spoonerien maintenant  Lol ). Souvent les gens vont comprendre et adopter cette règle de comportement, qu'ils identifient souvent aussi avec leur ressenti parce que de cette manière cela les fait comprendre et agir plus vite.


Rockman a écrit:
Après on tombe dans les bas-fonds: Interview d'un moine bouddhiste français (qui a été chercheur en bio il y a 40 ans), en remettant notre star Davidson.
On y apprend que, miracle, les gens qui méditent modifient leurs ondes cérébrales. (un peu comme dans les états d'hypnose). D'ailleurs la traduction fr est fun vu qu'ils disent "Le cerveau est modifié en profondeur"...le cerveau, non, ses signaux, oui.
Un peu comme quand on dort quoi.
Anecdote sympa, le chercheur-star lui-même le dit: En fait, jouer une heure et demie aux jeux vidéos modifie aussi le cerveau.
AMAZING!
(Ils précisent pas si c'est mal ou bien, mais si ça intervient après la méditation, la réponse est induite Razz)

La vraie info, et c'est un peu l’intérêt de Davidson, c'est qu'il a prouvé que le cerveau n'est PAS figé et continue de produire des neurones, même à l'âge adulte.
Oui. Bon alors moi il y a une extrapolation que j'ai fait en regardant ces passages. Améliorer la relation, la coopération par le biais de séances de méditation (ou de sophrologie) ok. Mais la coopération c'est vaste. Il aurait été intéressant que soient fait des études pour savoir si ça favorisait aussi l'esprit critique, au delà du seul esprit d'équipe. Parce que, soyons sérieux, on sait qu'il existe plusieurs manières de coopérer, et certaines ne s'intéressent pas à "l'individuation" (tiens c'est marrant Kropotkine utilisait ce terme un bon siècle avant Jung).
Au niveau des sociétés, il y a des collectivités sans individualité (que je qualifierais de plutôt traditionnelle en cela que "l'individu", ou plutôt "la personne", n'y existe que pour servir la communauté, l'ordre social, et ne constitue pas d'avantage une fin en soi; tout au plus peut-il y avoir un chef, version tribale, monarchique, impérial, ou guide d'un socialisme autocratique, représentant symbolique de tout ce pour quoi les gens sont sensés se démener).
Il y a également des collectivités plus sophistiquées, où l'individualité est une fin, à travers le développement de la personne comme être social (communisme moderne) ou justement avec accent mis principalement sur l'éducation à l'esprit critique et à la créativité (socialisme démocratique ou libertaire, sociale-démocratie, et d'autres encore).
Sans oublier ces ovnis qui sont un peu entre les deux (la ..."monarchie-marxiste de Corée du Nord?" où une révolution pleine de symboles marxisants a débouché sur la préservation de l'héritage dynastique et de l'indépendance d'une nation, dirigée par son cher leader faisant le lien entre le ciel et la terre, ou truc du genre scratch ... bon il semblerait que le pays ait abandonné toute référence au marxisme à la fin de la décennie 2000, ce qui irait dans le sens d'un peu plus de cohérence...).
Enfin, il y a également ces gens qui pensent que l'individualité est garantie d'avance et que sa liberté tombe du ciel pour s'exprimer à travers les contrats commerciaux essentiellement (le marché est grand  Adoration  Praying), ceci impliquant généralement un tabou sur l'origine et la nature des systèmes d'échange produits, adoptés, et améliorés par les gens au cours de l'histoire, ainsi qu'une conception très peu élaborée de la coopération au delà du profit dans un cadre culturellement déterminé depuis des siècles.
On voit donc que la coopération n'est pas plus garantie d'avance, elle non plus, juste sous prétexte que les gens se soucient les uns des autres. Et lorsque Mathieu Ricard à Davos fait de la morale comportementale devant un groupe d'hallucinés, de perplexes mal à l'aise, ou même de quelques curieux constituant les éléments disons ouverts de l'ensemble, on se doute bien que ça n'est que peu productif, en tout cas plutôt dépourvu de stratégie et d'esprit de marketing.
Dans un sens, il perpétue la tradition de l'atomisme malgré lui, ne voyant les problèmes et les conséquences que dans les personnes, et ainsi dans les solutions. Il y a pourtant des raisons pour lesquels ces gens considèrent les marchés et le système d'échange comme la météo, outre le gout du profit, l’appât du gain (ce qui est facile à critiquer). A aucun moment on ne va un peu foutre la paix à des esprits ayant accumulé plus de 2000 ans de morales en tout genre, qui sont probablement peu ouverts pour en accueillir d'avantage tant elles se ressemblent, et attirer plutôt les regards sur les règles résultants des systèmes auxquels ils jurent allégeance, attirer les regards sur les productions de quelques hommes que des années de gouvernance ont généralisé quoi!  Haussement C'est pourtant là, et à la limite l'altruisme (mais surtout les aptitudes de chercheurs) peuvent jouer un rôle là dedans, pour concevoir ce qui cloche dans un système d'échange dans lequel, même à la plus petite échelle, quelqu'un perd de sa puissance d'échange parce que celle-ci a été identifiée avec la somme d'argent correspondant à la valeur de la ressource ou du service échangé; ceci menant non pas seulement à de l'accumulation d'argent (ce qui est un minimum nécessaire) mais à un appauvrissement équivalent à la somme. C'est mécanique. Et c'est là qu'est le frein à la créativité économique, à la production, et aussi l'essence de la vrai austérité; celle inhérente à la version d'un système vieux de plusieurs siècles et non juste à des politiques de monopole ni à une météo de la nature humaine.


Rockman a écrit:
On repasse dans le pathétique après:
Expérience: On prend des enfants à un âge ou le cerveau est encore très plastique (3 ans environ), et on les dresse...euh, on leur apprend à être gentil, par des exercices avec des cours. Ça ressemble à de l'endoctrinement, et ça s'appelle l'éducation.
Résultat bluffant, on assiste à une hausse (non précisée) des comportements généreux des enfants!

Tout ça pour prouver que l'éducation, ça marche! Si on arrive à former des enfants-tueurs dans certains pays, pourquoi pas des enfants gentils par la même méthode?
Oui l'éducation ça marche hahaha^^ dans le bon comme dans le mauvais sens. Du coup, je me posais la question en voyant ce passage: comment cet outil peut être évité d'être utilisé pour des dérives comme réduire à l'état de larves obéissantes (ici coopérantes) les consciences de personnes innocentes (ou criminelles d'ailleurs)? Je veux dire, encore, qu'il faut plus que de la coopération.


Rockman a écrit:
Ensuite, encore pire: cliché de la ville américaine (Baltimore) sous tension raciale. Trois héros afro-américains allés à la fac et qui en sont revenus (c'est tellement rare qu'il faut préciser?), veulent changer les choses.
Ils vont donc dans une école élémentaire publique.
Et la on se rend compte d'un truc. Déjà, 99% des élèves sont afro-américains, et, si le site officiel de l'école est à jour, il y aurait 2 blancs, 2 hispaniques et un amérindien comme étudiants, et 355 afro-américains.
Niveau tension raciale, ça devrait aller en vrai.

Leur idée, faire 15Mn d'"exercice mentaux" par jour (en fait de la sophrologie). On sait déjà que la sophrologie, ça marche. Bah ouais, le réduction de l’anxiété, c'est tout bénef sur les plans de la violence et de la réussite scolaire. Donc à part le cliché de l'afro-américain, ancien drogué, ancien membre de gang repenti - qui en passant est assez raciste - aucun intérêt.
Bon voilà j'ai pas grand chose sur quoi revenir à partir de là hein. Smile

Rockman a écrit:
Ensuite, débandade. Ils parlent de la compassion comme d'un bouclier contre les effets secondaire de l'empathie (la douleur de l'autre qui nous affecte).
Outre la négligence totale du vocabulaire, c'est limite contradictoire.
Sympathie: du grec, Syn+pathos (syn = ensemble, pathos = passion, ici la souffrance). Donc ça signifie: souffrir ensemble.
Compassion: la version en latin: Cum patior, soit "Je souffre avec"
Empathie: du grec ancien ἐν (signifiant "dans, à l'intérieur", et πάθoς (En gros les choses éprouvées ou  plus spécifiquement la souffrance"). Il s'agit d'intérioriser les émotions des autres, de "se mettre à la place de", ce qui est quelque chose d'intellectuel.

Et c'est encore le moine bouddhiste qui raconte que sa "compassion" consiste à souhaiter le meilleur aux gens qui souffrent au lieu de souffrir avec. Ça n'apporte rien à la compréhension.
D'où l'utilité que nous précisions clairement comment sont définis l'empathie, la compassion, et par extension l'altruisme. Mais alors si tu pouvais aussi nous remettre comment tu avais corréler ça à Fe et Fi ce serait bien (si tu te souviens que tu l'avais fait! :xd)


Rockman a écrit:
On arrive aux deux tiers. Et là, interview choc: une infirmière qui a vu des choses horribles en plusieurs décennies. Ça parle de burn out...
On les entraîne mentalement (méditation, plutôt sophrologie), et on leur montre des images choc (sur un programme 3D tout moisi en réalité virtuelle).
Mais miracle, les gens sont plus détendus à la fin.
Encore une fois, on conclue que la réduction du stress, ça marche. C'est pas vrai?! (ironie inside)
Oui puis je suis un peu embêté par le fait d'essayer juste de détendre des gens dans un environnement qui produit tout ce stress, ... sans rien changer à cet environnement.  Rolling Eyes


Rockman a écrit:
Après, je n'ai rien contre la bienveillance ou la gentillesse hein Very Happy C'est plus le fait d'essayer de faire dire que l'homme est fondamentalement bon ou mauvais, ou enclin à l'un des deux que je trouve particulièrement savoureuse, tant elle est manichéenne et empreinte de la culture occidentale.
erf, bah plus de 2000 ans hein. Mais ça a des bons cotés la morale, si on ne la considérait pas à tous les coups comme une sorte de catégorie séparée des objets sur lesquels elle s'apitoie et qui en seraient dépourvus.

Bon alors, et ces fonctions?? Happy beau
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