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 Le jeu : l'histoire sans fin

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Sylphira
Mère de Cthulhu
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Message(#) Sujet: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeVen 03 Avr 2015, 15:26

Hi everyone!
J'ai vu comment plein de gens s'éclataient à poursuivre les associations de mots... Ca m'a donné une idée!
Et si on écrivait une histoire, on la "déroulait" les uns après les autres...? Pas besoin que le poste soit super long à chaque fois, mais ce serait vraiment marrant de voir comment chacun rebondirait sur les phrases de l'autre.

La seule condition? Que la dernière phrase ne soit pas fermée. Que ça ne se termine pas sur un point, mais sur un verbe, un sujet, histoire que tout le monde puisse compléter et laisser le champ libre au suivant.

Allé, je me lance.


Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses. Elle...
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeVen 03 Avr 2015, 15:39

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.
Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...
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Sylphira
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeVen 03 Avr 2015, 15:47

(aaah et de mettre en italique les phrases précédentes aussi ça peut aider visuellement Wink )

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.
Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...


se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres. Alors qu'il...
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeVen 03 Avr 2015, 16:15

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...

se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.


Alors qu'il prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une ...
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Sylphira
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeVen 03 Avr 2015, 21:55

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...

se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.

Alors qu'il prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une ...


Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et...
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeVen 03 Avr 2015, 22:22

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...

se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.

Alors qu'il prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une ...

Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et...


Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.
L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
Satan t’accule avec ses tentacules !...
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeSam 04 Avr 2015, 10:45

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...
se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il
...
prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une
...
Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et...
...
Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.
L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
Satan t’accule avec ses tentacules !

...
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
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Sylphira
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeSam 04 Avr 2015, 12:08

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...
se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il
...
prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une
...
Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et...
...
Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.
L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
Satan t’accule avec ses tentacules !
...
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...


De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde. Ce visage de fumée, c'était celui de...
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Gullivère
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeSam 04 Avr 2015, 13:26

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...
se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il
...
prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une
...
Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et...
...
Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.
L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
Satan t’accule avec ses tentacules !
...
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...

De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde.


Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeSam 04 Avr 2015, 13:59

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...
se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il
...
prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.
L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
Satan t’accule avec ses tentacules !
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde.
Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :


"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et...
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeSam 04 Avr 2015, 15:41

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...
se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il
...
prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.
L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
Satan t’accule avec ses tentacules !
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde.
Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :

"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et...




et sa grand mere arriva en courant, l'air catastrophée.
il avait découvert le secret ! tout était fichu, la vie de Gilbert serait irrémédiablement chamboulée.
la grand mêre lui raconta tout : la famille était en guerre depuis des siècles à cause d'un grand père qui aurait trébuché contre un quignon de pain rassis que son oncle aurait négligemment jeté par terre.
Gilbert du rassembler tout son courage.
oui Gilbert, le grand Gilbert de la montagne, dit "Gilbert montagnier".
-en avant gamin ! va donc résoudre cette affaire de tes propres mains !
et elle lui botta les fesse pour le faire choir dans le meuble dont le fond amenait à un univers parallèle correspondant à sa famille telle qu'elle était en 1574.
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeSam 04 Avr 2015, 16:16

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...
se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il
...
prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.
L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
Satan t’accule avec ses tentacules !
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde.
Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :

"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et...



et sa grand mere arriva en courant, l'air catastrophée.
il avait découvert le secret ! tout était fichu, la vie de Gilbert serait irrémédiablement chamboulée.
la grand mêre lui raconta tout : la famille était en guerre depuis des siècles à cause d'un grand père qui aurait trébuché contre un quignon de pain rassis que son oncle aurait négligemment jeté par terre.
Gilbert du rassembler tout son courage.
oui Gilbert, le grand Gilbert de la montagne, dit "Gilbert montagnier".
-en avant gamin ! va donc résoudre cette affaire de tes propres mains !
et elle lui botta les fesse pour le faire choir dans le meuble dont le fond amenait à un univers parallèle correspondant à sa famille telle qu'elle était en 1574.


Gilbert eut l'impression passablement désagréable de tomber dans un tunnel sombre dont il ne voyait pas le fond. Puis, au terme de cette chute, atterrit violemment sur le sol gadouilleux d'un endroit indéterminé, ressemblant à une vaste prairie.
Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits, une voix s'éleva dans son dos :
"Hé là jeune larron, quéqu'c'est-y qu'ce tombement qu'on oye, c'est-y donc ainsi qu'on daigne apparoir au beau milieu du champ des prez en prov'nant d'par delà l'ciel comme nostre seigneur jésus christ ??"

Gilbert péniblement se retourna...
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeSam 04 Avr 2015, 17:13

[ATTENTION : je rappelle qu'on doit terminer par une phrase "ouverte" sur un verbe ou autre chose, mais avec "..." pour laisser le prochain compléter, n'est-ce pas Lauter Wink ]

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...
se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il
...
prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.
L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
Satan t’accule avec ses tentacules !
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde.
Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :

"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et sa grand mere arriva en courant, l'air catastrophée.
il avait découvert le secret ! tout était fichu, la vie de Gilbert serait irrémédiablement chamboulée.
la grand mêre lui raconta tout : la famille était en guerre depuis des siècles à cause d'un grand père qui aurait trébuché contre un quignon de pain rassis que son oncle aurait négligemment jeté par terre.
Gilbert du rassembler tout son courage.
oui Gilbert, le grand Gilbert de la montagne, dit "Gilbert montagnier".
-en avant gamin ! va donc résoudre cette affaire de tes propres mains !
et elle lui botta les fesse pour le faire choir dans le meuble dont le fond amenait à un univers parallèle correspondant à sa famille telle qu'elle était en 1574.

Gilbert eut l'impression passablement désagréable de tomber dans un tunnel sombre dont il ne voyait pas le fond. Puis, au terme de cette chute, atterrit violemment sur le sol gadouilleux d'un endroit indéterminé, ressemblant à une vaste prairie.
Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits, une voix s'éleva dans son dos :
"Hé là jeune larron, quéqu'c'est-y qu'ce tombement qu'on oye, c'est-y donc ainsi qu'on daigne apparoir au beau milieu du champ des prez en prov'nant d'par delà l'ciel comme nostre seigneur jésus christ ??"

Gilbert péniblement se retourna...


Et tomba nez à nez avec un grand bonhomme plus sec qu'une trique, au visage buriné et brulé par le sol. Ses grandes mains caleuses enserraient nonchalamment une large fourche... Gilbert eut du mal à bouger, vu sa cote cassée. Il se contenta de grimacer en regardant le bon paysan.

"Oh bindiou! On dirait pas qu't'as mal queq'part toué?! Guertrude! Vaste truie, amene z'y donc un pti remontant pour le ptit!"

"Vaste truie" était en effet un doux euphémisme pour l'énorme femme qui s'approcha à grands pas de lui. Avec une vague appréhension, Gilbert se demanda si elle n'allait pas l'avaler tout rond. Mais non. La femme s'agenouilla, et lui présenta une gourde ouverte, juste sous son nez. L'odeur était insupportable, mais en comparaison de la douleur... Il but quelques goulées.

"C'est la dame du château qui prépare des charmes! annonça Guertrude. Ca va guérir ta cote, mon pti."

Puis elle se tourna vers le paysan.

"Patruck, le pti, y ressemble au seigneur, jte l'dis! Pis regarrde mwé comment il est vestu!"

Le dénommé Patruck resta un instant songeur. Puis décréta...
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeSam 04 Avr 2015, 17:36

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et ...
se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il
...
prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.
L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
Satan t’accule avec ses tentacules !
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde.
Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :

"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et sa grand mere arriva en courant, l'air catastrophée.
il avait découvert le secret ! tout était fichu, la vie de Gilbert serait irrémédiablement chamboulée.
la grand mêre lui raconta tout : la famille était en guerre depuis des siècles à cause d'un grand père qui aurait trébuché contre un quignon de pain rassis que son oncle aurait négligemment jeté par terre.
Gilbert du rassembler tout son courage.
oui Gilbert, le grand Gilbert de la montagne, dit "Gilbert montagnier".
-en avant gamin ! va donc résoudre cette affaire de tes propres mains !
et elle lui botta les fesse pour le faire choir dans le meuble dont le fond amenait à un univers parallèle correspondant à sa famille telle qu'elle était en 1574.

Gilbert eut l'impression passablement désagréable de tomber dans un tunnel sombre dont il ne voyait pas le fond. Puis, au terme de cette chute, atterrit violemment sur le sol gadouilleux d'un endroit indéterminé, ressemblant à une vaste prairie.
Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits, une voix s'éleva dans son dos :
"Hé là jeune larron, quéqu'c'est-y qu'ce tombement qu'on oye, c'est-y donc ainsi qu'on daigne apparoir au beau milieu du champ des prez en prov'nant d'par delà l'ciel comme nostre seigneur jésus christ ??"

Gilbert péniblement se retourna...

Et tomba nez à nez avec un grand bonhomme plus sec qu'une trique, au visage buriné et brulé par le sol. Ses grandes mains caleuses enserraient nonchalamment une large fourche... Gilbert eut du mal à bouger, vu sa cote cassée. Il se contenta de grimacer en regardant le bon paysan.

"Oh bindiou! On dirait pas qu't'as mal queq'part toué?! Guertrude! Vaste truie, amene z'y donc un pti remontant pour le ptit!"

"Vaste truie" était en effet un doux euphémisme pour l'énorme femme qui s'approcha à grands pas de lui. Avec une vague appréhension, Gilbert se demanda si elle n'allait pas l'avaler tout rond. Mais non. La femme s'agenouilla, et lui présenta une gourde ouverte, juste sous son nez. L'odeur était insupportable, mais en comparaison de la douleur... Il but quelques goulées.

"C'est la dame du château qui prépare des charmes! annonça Guertrude. Ca va guérir ta cote, mon pti."

Puis elle se tourna vers le paysan.

"Patruck, le pti, y ressemble au seigneur, jte l'dis! Pis regarrde mwé comment il est vestu!"

Le dénommé Patruck resta un instant songeur. Puis décréta :


"Ma foué, s'tantôt vrai s'que tu jactes là la gueuse, s'bien l'même sorte de trogne qu'nostre bon hobereau, avec son blair d'impérator pis son ptit r'gard chafouin..."

"Pis mire-moi donc qu'est qu'c'est-y qu'ces drôles de souliers là !" glapit l'imposante paysanne fascinée par les New Balance U420 que Gilbert portait aux pieds, cadeau de son aïeule parce qu'être une sorcière ça empêche pas d'être swag.

Ces remarques faites, "Patruck" chargea vaillamment le jeune homme sur son dos avec l'aide de sa femme. "Allez mon gars, pardi t'vas pas t'languir dans c't'état d'dégradation toute la sainte journée, on t'emmène à..."
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeSam 04 Avr 2015, 18:32


(Par la barbe de Merlin, j'me suis étouffée dans mon verre en lisant ta version du pequenot pégu xD)

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
"Satan t’accule avec ses tentacules !"
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde. Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :

"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et sa grand mere arriva en courant, l'air catastrophée.
il avait découvert le secret ! tout était fichu, la vie de Gilbert serait irrémédiablement chamboulée.
la grand mêre lui raconta tout : la famille était en guerre depuis des siècles à cause d'un grand père qui aurait trébuché contre un quignon de pain rassis que son oncle aurait négligemment jeté par terre.
Gilbert du rassembler tout son courage.
oui Gilbert, le grand Gilbert de la montagne, dit "Gilbert montagnier".
-en avant gamin ! va donc résoudre cette affaire de tes propres mains !
et elle lui botta les fesse pour le faire choir dans le meuble dont le fond amenait à un univers parallèle correspondant à sa famille telle qu'elle était en 1574.
Gilbert eut l'impression passablement désagréable de tomber dans un tunnel sombre dont il ne voyait pas le fond. Puis, au terme de cette chute, atterrit violemment sur le sol gadouilleux d'un endroit indéterminé, ressemblant à une vaste prairie.
Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits, une voix s'éleva dans son dos :
"Hé là jeune larron, quéqu'c'est-y qu'ce tombement qu'on oye, c'est-y donc ainsi qu'on daigne apparoir au beau milieu du champ des prez en prov'nant d'par delà l'ciel comme nostre seigneur jésus christ ??"

Gilbert péniblement se retourna... Et tomba nez à nez avec un grand bonhomme plus sec qu'une trique, au visage buriné et brulé par le sol. Ses grandes mains caleuses enserraient nonchalamment une large fourche... Gilbert eut du mal à bouger, vu sa cote cassée. Il se contenta de grimacer en regardant le bon paysan.

"Oh bindiou! On dirait pas qu't'as mal queq'part toué?! Guertrude! Vaste truie, amene z'y donc un pti remontant pour le ptit!"

"Vaste truie" était en effet un doux euphémisme pour l'énorme femme qui s'approcha à grands pas de lui. Avec une vague appréhension, Gilbert se demanda si elle n'allait pas l'avaler tout rond. Mais non. La femme s'agenouilla, et lui présenta une gourde ouverte, juste sous son nez. L'odeur était insupportable, mais en comparaison de la douleur... Il but quelques goulées.

"C'est la dame du château qui prépare des charmes! annonça Guertrude. Ca va guérir ta cote, mon pti."

Puis elle se tourna vers le paysan.

"Patruck, le pti, y ressemble au seigneur, jte l'dis! Pis regarrde mwé comment il est vestu!"

Le dénommé Patruck resta un instant songeur. Puis décréta :

"Ma foué, s'tantôt vrai s'que tu jactes là la gueuse, s'bien l'même sorte de trogne qu'nostre bon hobereau, avec son blair d'impérator pis son ptit r'gard chafouin..."

"Pis mire-moi donc qu'est qu'c'est-y qu'ces drôles de souliers là !" glapit l'imposante paysanne fascinée par les New Balance U420 que Gilbert portait aux pieds, cadeau de son aïeule parce qu'être une sorcière ça empêche pas d'être swag.

Ces remarques faites, "Patruck" chargea vaillamment le jeune homme sur son dos avec l'aide de sa femme. "Allez mon gars, pardi t'vas pas t'languir dans c't'état d'dégradation toute la sainte journée, on t'emmène à..."


"... A Château Boudiou!"

Chateau Boudiou... Le pti gars était à peine remis de son envolée sur l'épaule du robuste bonhomme, qu'il sentit sa cote se remettre en place dans un craquement sec. Légèrement étourdi, il tenta de remettre bon ordre dans ses pensées. Château Boudiou... Ah, Château Bondion, sûrement, le fief de ses ancêtres. Alors que la brave compagnie sortait du champ, Gilbert jeta un coup d’œil aux alentours. Nul doute qu'ils étaient bien en l'an 1574. Son porteur pénétra dans un village, absolument charmants. Un vieux fou criait "le Roi est mort!". Ils s'engagèrent ensuite dans un chemin en pente, menant à une chaumière un plus vaste que les autres, à l'écart.

"Nous v'la arrivés, mon bon, jm'en vais t'y mettre dans la cariole!"

Et sans autre forme de procès, Patruck le jeta dans une remorque toute bête tirée par deux chevaux, au milieu de...
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeDim 05 Avr 2015, 16:20

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
"Satan t’accule avec ses tentacules !"
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde. Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :

"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et sa grand mere arriva en courant, l'air catastrophée.
il avait découvert le secret ! tout était fichu, la vie de Gilbert serait irrémédiablement chamboulée.
la grand mêre lui raconta tout : la famille était en guerre depuis des siècles à cause d'un grand père qui aurait trébuché contre un quignon de pain rassis que son oncle aurait négligemment jeté par terre.
Gilbert du rassembler tout son courage.
oui Gilbert, le grand Gilbert de la montagne, dit "Gilbert montagnier".
-en avant gamin ! va donc résoudre cette affaire de tes propres mains !
et elle lui botta les fesse pour le faire choir dans le meuble dont le fond amenait à un univers parallèle correspondant à sa famille telle qu'elle était en 1574.
Gilbert eut l'impression passablement désagréable de tomber dans un tunnel sombre dont il ne voyait pas le fond. Puis, au terme de cette chute, atterrit violemment sur le sol gadouilleux d'un endroit indéterminé, ressemblant à une vaste prairie.
Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits, une voix s'éleva dans son dos :
"Hé là jeune larron, quéqu'c'est-y qu'ce tombement qu'on oye, c'est-y donc ainsi qu'on daigne apparoir au beau milieu du champ des prez en prov'nant d'par delà l'ciel comme nostre seigneur jésus christ ??"

Gilbert péniblement se retourna... Et tomba nez à nez avec un grand bonhomme plus sec qu'une trique, au visage buriné et brulé par le sol. Ses grandes mains caleuses enserraient nonchalamment une large fourche... Gilbert eut du mal à bouger, vu sa cote cassée. Il se contenta de grimacer en regardant le bon paysan.

"Oh bindiou! On dirait pas qu't'as mal queq'part toué?! Guertrude! Vaste truie, amene z'y donc un pti remontant pour le ptit!"

"Vaste truie" était en effet un doux euphémisme pour l'énorme femme qui s'approcha à grands pas de lui. Avec une vague appréhension, Gilbert se demanda si elle n'allait pas l'avaler tout rond. Mais non. La femme s'agenouilla, et lui présenta une gourde ouverte, juste sous son nez. L'odeur était insupportable, mais en comparaison de la douleur... Il but quelques goulées.

"C'est la dame du château qui prépare des charmes! annonça Guertrude. Ca va guérir ta cote, mon pti."

Puis elle se tourna vers le paysan.

"Patruck, le pti, y ressemble au seigneur, jte l'dis! Pis regarrde mwé comment il est vestu!"

Le dénommé Patruck resta un instant songeur. Puis décréta :

"Ma foué, s'tantôt vrai s'que tu jactes là la gueuse, s'bien l'même sorte de trogne qu'nostre bon hobereau, avec son blair d'impérator pis son ptit r'gard chafouin..."

"Pis mire-moi donc qu'est qu'c'est-y qu'ces drôles de souliers là !" glapit l'imposante paysanne fascinée par les New Balance U420 que Gilbert portait aux pieds, cadeau de son aïeule parce qu'être une sorcière ça empêche pas d'être swag.

Ces remarques faites, "Patruck" chargea vaillamment le jeune homme sur son dos avec l'aide de sa femme. "Allez mon gars, pardi t'vas pas t'languir dans c't'état d'dégradation toute la sainte journée, on t'emmène à..."

"... A Château Boudiou!"

Chateau Boudiou... Le pti gars était à peine remis de son envolée sur l'épaule du robuste bonhomme, qu'il sentit sa cote se remettre en place dans un craquement sec. Légèrement étourdi, il tenta de remettre bon ordre dans ses pensées. Château Boudiou... Ah, Château Bondion, sûrement, le fief de ses ancêtres. Alors que la brave compagnie sortait du champ, Gilbert jeta un coup d’œil aux alentours. Nul doute qu'ils étaient bien en l'an 1574. Son porteur pénétra dans un village, absolument charmants. Un vieux fou criait "le Roi est mort!". Ils s'engagèrent ensuite dans un chemin en pente, menant à une chaumière un plus vaste que les autres, à l'écart.

"Nous v'la arrivés, mon bon, jm'en vais t'y mettre dans la cariole!"

Et sans autre forme de procès, Patruck le jeta dans une remorque toute bête tirée par deux chevaux, au milieu de..

ce que l'on qualifierait de cour des miracles sur roulette. Il y avait des centaines et des centaines de chariot et roulottes. En se relevant sur son coude, Gilbert pu entrapercevoir les occupants d'une charrette attenante à la sienne. Ce qu'il y vit, le rempli tout d'abord d'effroi, puis il fit preuve de compassion. Ce qu'il voyait, s'était des corps empilés les uns sur les autres. Mais pourquoi, ... et la réponse lui vient en même temps que la compassion, le fléau du XVI siècle, ... la peste. Un appel se ..
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Sylphira
Mère de Cthulhu
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeLun 06 Avr 2015, 18:30

(La Peste Noire, rien que ça? xD)

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
"Satan t’accule avec ses tentacules !"
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde. Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :

"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et sa grand mere arriva en courant, l'air catastrophée.
il avait découvert le secret ! tout était fichu, la vie de Gilbert serait irrémédiablement chamboulée.
la grand mêre lui raconta tout : la famille était en guerre depuis des siècles à cause d'un grand père qui aurait trébuché contre un quignon de pain rassis que son oncle aurait négligemment jeté par terre. Gilbert du rassembler tout son courage.
oui Gilbert, le grand Gilbert de la montagne, dit "Gilbert montagnier".
-en avant gamin ! va donc résoudre cette affaire de tes propres mains !
et elle lui botta les fesse pour le faire choir dans le meuble dont le fond amenait à un univers parallèle correspondant à sa famille telle qu'elle était en 1574.
Gilbert eut l'impression passablement désagréable de tomber dans un tunnel sombre dont il ne voyait pas le fond. Puis, au terme de cette chute, atterrit violemment sur le sol gadouilleux d'un endroit indéterminé, ressemblant à une vaste prairie.
Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits, une voix s'éleva dans son dos :
"Hé là jeune larron, quéqu'c'est-y qu'ce tombement qu'on oye, c'est-y donc ainsi qu'on daigne apparoir au beau milieu du champ des prez en prov'nant d'par delà l'ciel comme nostre seigneur jésus christ ??"

Gilbert péniblement se retourna... Et tomba nez à nez avec un grand bonhomme plus sec qu'une trique, au visage buriné et brulé par le sol. Ses grandes mains caleuses enserraient nonchalamment une large fourche... Gilbert eut du mal à bouger, vu sa cote cassée. Il se contenta de grimacer en regardant le bon paysan.

"Oh bindiou! On dirait pas qu't'as mal queq'part toué?! Guertrude! Vaste truie, amene z'y donc un pti remontant pour le ptit!"

"Vaste truie" était en effet un doux euphémisme pour l'énorme femme qui s'approcha à grands pas de lui. Avec une vague appréhension, Gilbert se demanda si elle n'allait pas l'avaler tout rond. Mais non. La femme s'agenouilla, et lui présenta une gourde ouverte, juste sous son nez. L'odeur était insupportable, mais en comparaison de la douleur... Il but quelques goulées.

"C'est la dame du château qui prépare des charmes! annonça Guertrude. Ca va guérir ta cote, mon pti."

Puis elle se tourna vers le paysan.

"Patruck, le pti, y ressemble au seigneur, jte l'dis! Pis regarrde mwé comment il est vestu!"

Le dénommé Patruck resta un instant songeur. Puis décréta :

"Ma foué, s'tantôt vrai s'que tu jactes là la gueuse, s'bien l'même sorte de trogne qu'nostre bon hobereau, avec son blair d'impérator pis son ptit r'gard chafouin..."

"Pis mire-moi donc qu'est qu'c'est-y qu'ces drôles de souliers là !" glapit l'imposante paysanne fascinée par les New Balance U420 que Gilbert portait aux pieds, cadeau de son aïeule parce qu'être une sorcière ça empêche pas d'être swag."
Ces remarques faites, "Patruck" chargea vaillamment le jeune homme sur son dos avec l'aide de sa femme. "Allez mon gars, pardi t'vas pas t'languir dans c't'état d'dégradation toute la sainte journée, on t'emmène à..."

"... A Château Boudiou!"

Chateau Boudiou... Le pti gars était à peine remis de son envolée sur l'épaule du robuste bonhomme, qu'il sentit sa cote se remettre en place dans un craquement sec. Légèrement étourdi, il tenta de remettre bon ordre dans ses pensées. Château Boudiou... Ah, Château Bondion, sûrement, le fief de ses ancêtres. Alors que la brave compagnie sortait du champ, Gilbert jeta un coup d’œil aux alentours. Nul doute qu'ils étaient bien en l'an 1574. Son porteur pénétra dans un village, absolument charmants. Un vieux fou criait "le Roi est mort!". Ils s'engagèrent ensuite dans un chemin en pente, menant à une chaumière un plus vaste que les autres, à l'écart.

"Nous v'la arrivés, mon bon, jm'en vais t'y mettre dans la cariole!"

Et sans autre forme de procès, Patruck le jeta dans une remorque toute bête tirée par deux chevaux, au milieu de..
ce que l'on qualifierait de cour des miracles sur roulette. Il y avait des centaines et des centaines de chariot et roulottes. En se relevant sur son coude, Gilbert pu entrapercevoir les occupants d'une charrette attenante à la sienne. Ce qu'il y vit, le rempli tout d'abord d'effroi, puis il fit preuve de compassion. Ce qu'il voyait, s'était des corps empilés les uns sur les autres. Mais pourquoi, ... et la réponse lui vient en même temps que la compassion, le fléau du XVI siècle, ... la peste. Un appel se ..


.. fit entendre. Le glas de l'église.
"Ah bah, vla aut'chose!" s'exclama Vaste Truie. "Le glas, m'ssire, le glas! Pourquoi le glas encore, on sait-y bien que les gens y tombent comme des mouches!"

Un petit prête se faufila entre les chariots. Essoufflé, il était rouge du menton jusqu'à la tonsure. Sa robe tombait n'importe comment. Du rififi chez les prêtres?

"Vla Corniaud!
- Oui, bjour Patruck, Vaste Truie et..."
Il examina Gilbert, surpris, qui se sentit comme tiré d'une autre époque.
" ... et sire Batard de notre Seigneur, j'imagine?
- Ah bah qu'on est pas les seuls à s'l'imaginer! on allait l'emmener voir son père. Boudiou, pourquoi l'glas, pti Corniaud?
- Le Diable frappe encore, mssieur Patruck. L'église le combat. La forteresse du Bien se doit de rappeler au Malin qu'elle luttera dans le royaume des hommes."

A ces mots, Gilbert eut la révélation. Voilà pourquoi on l'avait envoyé ici. Il devait...
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeJeu 24 Déc 2015, 09:27

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
"Satan t’accule avec ses tentacules !"
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde. Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :

"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et sa grand mere arriva en courant, l'air catastrophée.
il avait découvert le secret ! tout était fichu, la vie de Gilbert serait irrémédiablement chamboulée.
la grand mêre lui raconta tout : la famille était en guerre depuis des siècles à cause d'un grand père qui aurait trébuché contre un quignon de pain rassis que son oncle aurait négligemment jeté par terre. Gilbert du rassembler tout son courage.
oui Gilbert, le grand Gilbert de la montagne, dit "Gilbert montagnier".
-en avant gamin ! va donc résoudre cette affaire de tes propres mains !
et elle lui botta les fesse pour le faire choir dans le meuble dont le fond amenait à un univers parallèle correspondant à sa famille telle qu'elle était en 1574.
Gilbert eut l'impression passablement désagréable de tomber dans un tunnel sombre dont il ne voyait pas le fond. Puis, au terme de cette chute, atterrit violemment sur le sol gadouilleux d'un endroit indéterminé, ressemblant à une vaste prairie.
Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits, une voix s'éleva dans son dos :
"Hé là jeune larron, quéqu'c'est-y qu'ce tombement qu'on oye, c'est-y donc ainsi qu'on daigne apparoir au beau milieu du champ des prez en prov'nant d'par delà l'ciel comme nostre seigneur jésus christ ??"

Gilbert péniblement se retourna... Et tomba nez à nez avec un grand bonhomme plus sec qu'une trique, au visage buriné et brulé par le sol. Ses grandes mains caleuses enserraient nonchalamment une large fourche... Gilbert eut du mal à bouger, vu sa cote cassée. Il se contenta de grimacer en regardant le bon paysan.

"Oh bindiou! On dirait pas qu't'as mal queq'part toué?! Guertrude! Vaste truie, amene z'y donc un pti remontant pour le ptit!"

"Vaste truie" était en effet un doux euphémisme pour l'énorme femme qui s'approcha à grands pas de lui. Avec une vague appréhension, Gilbert se demanda si elle n'allait pas l'avaler tout rond. Mais non. La femme s'agenouilla, et lui présenta une gourde ouverte, juste sous son nez. L'odeur était insupportable, mais en comparaison de la douleur... Il but quelques goulées.

"C'est la dame du château qui prépare des charmes! annonça Guertrude. Ca va guérir ta cote, mon pti."

Puis elle se tourna vers le paysan.

"Patruck, le pti, y ressemble au seigneur, jte l'dis! Pis regarrde mwé comment il est vestu!"

Le dénommé Patruck resta un instant songeur. Puis décréta :

"Ma foué, s'tantôt vrai s'que tu jactes là la gueuse, s'bien l'même sorte de trogne qu'nostre bon hobereau, avec son blair d'impérator pis son ptit r'gard chafouin..."

"Pis mire-moi donc qu'est qu'c'est-y qu'ces drôles de souliers là !" glapit l'imposante paysanne fascinée par les New Balance U420 que Gilbert portait aux pieds, cadeau de son aïeule parce qu'être une sorcière ça empêche pas d'être swag."
Ces remarques faites, "Patruck" chargea vaillamment le jeune homme sur son dos avec l'aide de sa femme. "Allez mon gars, pardi t'vas pas t'languir dans c't'état d'dégradation toute la sainte journée, on t'emmène à..."

"... A Château Boudiou!"
Chateau Boudiou... Le pti gars était à peine remis de son envolée sur l'épaule du robuste bonhomme, qu'il sentit sa cote se remettre en place dans un craquement sec. Légèrement étourdi, il tenta de remettre bon ordre dans ses pensées. Château Boudiou... Ah, Château Bondion, sûrement, le fief de ses ancêtres. Alors que la brave compagnie sortait du champ, Gilbert jeta un coup d’œil aux alentours. Nul doute qu'ils étaient bien en l'an 1574. Son porteur pénétra dans un village, absolument charmants. Un vieux fou criait "le Roi est mort!". Ils s'engagèrent ensuite dans un chemin en pente, menant à une chaumière un plus vaste que les autres, à l'écart.

"Nous v'la arrivés, mon bon, jm'en vais t'y mettre dans la cariole!"

Et sans autre forme de procès, Patruck le jeta dans une remorque toute bête tirée par deux chevaux, au milieu de..
ce que l'on qualifierait de cour des miracles sur roulette. Il y avait des centaines et des centaines de chariot et roulottes. En se relevant sur son coude, Gilbert pu entrapercevoir les occupants d'une charrette attenante à la sienne. Ce qu'il y vit, le rempli tout d'abord d'effroi, puis il fit preuve de compassion. Ce qu'il voyait, s'était des corps empilés les uns sur les autres. Mais pourquoi, ... et la réponse lui vient en même temps que la compassion, le fléau du XVI siècle, ... la peste. Un appel se ..

.. fit entendre. Le glas de l'église.
"Ah bah, vla aut'chose!" s'exclama Vaste Truie. "Le glas, m'ssire, le glas! Pourquoi le glas encore, on sait-y bien que les gens y tombent comme des mouches!"

Un petit prête se faufila entre les chariots. Essoufflé, il était rouge du menton jusqu'à la tonsure. Sa robe tombait n'importe comment. Du rififi chez les prêtres?

"Vla Corniaud!
- Oui, bjour Patruck, Vaste Truie et..."
Il examina Gilbert, surpris, qui se sentit comme tiré d'une autre époque.
" ... et sire Batard de notre Seigneur, j'imagine?
- Ah bah qu'on est pas les seuls à s'l'imaginer! on allait l'emmener voir son père. Boudiou, pourquoi l'glas, pti Corniaud?
- Le Diable frappe encore, mssieur Patruck. L'église le combat. La forteresse du Bien se doit de rappeler au Malin qu'elle luttera dans le royaume des hommes."

A ces mots, Gilbert eut la révélation. Voilà pourquoi on l'avait envoyé ici. Il devait...

... enseigner le vrai langage, à ces trouducs :

- Eh zyva, c’est moi que tu traites de batard, enculé. Ta mère, elle suce des ours en Papouasie.

Un étrange silence s’installa. Gilbert en son for intérieur, se demanda s’il n’avait pas foiré son introduction. Le silence perdura. Patruck se mit une main sur les yeux. Guertrude esquissa un sourire. Le pretre ouvrit la bouche, hésita, puis la referma. Gilbert brisa le silence, avec une voix un peu trop forte :

- Nan … mais … Et sinon, ça va ? la femme, les gosses, toussa, toussa …

Le silence se fit assourdissant, plus aucune carriole ne bougeait, plus personne aux alentours ne pipait mot. Un presque mort se releva pour voir se qu’il se passait, s'affaissa et mourru. Plus aucun bruit, comme si le temps prenait une pause pour réflechir à la suite. Gilbert murmura :

- … pretre … celib … Gilbert prit une pause, et dirigea son regard sur le pretre. Et Dieu, les anges ça boom …

Le pretre désemparé se tourna vers Patruck. ce dernier jeta un regard désapprobateur sur les trémoussements et hoquets de Guertrude. Puis revint sur Gilbert :

- La prit un coup de chaud sur la tete, le p’tit gars. M’en vais lui faire sortir le malin par le trou de balle, s’il continue à parler bizarre.

Gilbert se dit qu’il avait légèrement raté sa présentation. De toute sa masse, et de son imposant  coffre, Guertrude …
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Message(#) Sujet: Re: Le jeu : l'histoire sans fin Le jeu : l'histoire sans fin Icon_minitimeJeu 24 Déc 2015, 14:35

Il était une fois, dans une forêt touffue et sombre, une jolie chaumière bien entretenue. Un jeune homme et sa mamie y vivaient, tranquillement à l'écart du monde. Le jeune homme ne connaissait pas ses parents, mais sa mamie, elle, semblait un peu sorcière. Etait-ce pour ça qu'ils vivaient coupé du monde? En tout cas, elle faisait de drôles de choses.

Elle se levait souvent la nuit, sans faire de bruit, croyait-elle. Son pas, même feutré, réveillait à chaque fois son petit fils. Ce dernier gardait les yeux fermés et attendait que sa mamie sorte. Sitôt que la porte de la maisonnette se refermait dans un chuintement. Il enfilait alors une couverture, et se dirigeait vers l'armoire à secret. Cette armoire, était un meuble ancien, en bois lourd, ouvragé, magnifique. Mais il ne parvenait jamais à l'ouvrir. Il soupçonna alors sa mamie de la garder fermée grâce à une formule magique. Il en tentait une nouvelle chaque nuit. Mais cette nuit-là, fut différente des autres.Alors qu'il prononçait une antique formule, de sa voix grave et posée, il ne put s’empêcher d'accompagner le tout avec des geste lents, et précis. De part son extrême concentration, il ne vit pas la couverture faire basculer le serviteur en fer forgé, pile, sur son pied. La douleur fut si intense, qu'il ne pu retenir son cri :"PUTAINDESARACEDEBORDELDEMERDE, ..., RHAALAVACHEJEDOUILLEAMORT, ...,SERVITEUR DE MES COUI...". Dans sa rage, à l'encontre du porte ustensile de la cheminée, il n'entendit pas le petit clic venant de l'armoire. La porte s’entrebâilla légèrement . Une Fumée noire s'en échappa en volutes langoureuses et tentatrices. Les langues rampèrent jusqu'à ses chevilles. Se tenant le pied, le jeune-homme vit alors l'étrange serpent noir s'enrouler autour de son pied valide. Il bougea vivement, mais perdit l'équilibre en tentant de s'appuyer sur son pied blessé. Il s'écroula de son long et... Se péta une côte contre l’angle d'un coffre posé parterre.
Décidément ce jeune homme n'avait pas de chance, d'autant plus que le serpent noir le tenait fermement et l'entrainait vers l'intérieur de l’armoire.L'odeur de soufre lui piquait les yeux et une voix gutturale lui dit :
"Satan t’accule avec ses tentacules !"
Après la douleur, et l'effroi, vint le doute. Qu'avait il fait ?
Cette phrase qui lui revenait en tête "Satan t’accule avec ses tentacules". Comme une hache émoussée qui cogne et recogne contre l'arbre. Et tout à coup, dans un moment de lucidité à la limite de l'extase, il compris, et s'abandonna au serpent. Il cessa de lutter, le serpent relâcha la pression. Lui à terre, vit le sombre rampant se dresser de toute sa hauteur. De sa voix sifflante ...
De sa voix sifflante, le serpent de fumée lui dit : "Je ne suis pas fier de toi."
La fumée s'enroula, s'entortilla, jusqu'à prendre la forme d'un visage énorme, gigantesque. Le jeune-homme sentit sa raison basculer. Il se crut un instant victime d'une farce, ou pour le héros d'un roman de Lovecraft. Absurde. Ce visage de fumée, c'était celui du Général de Gaulle, noble et majestueux avec son képi brodé surplombant des yeux de cocker et une petite moustache surmonté d'un nez impérial. Ce faciès austère se dressa face au jeune homme, Gilbert de son prénom, qui sentit sa témérité se liquéfier sous le regard sévère et inflexible du Général. La bouche de ce dernier s'ouvrit, Gilbert manqua d'en pisser dans son froc, et la voix grave de De Gaulle articula :

"Tu as pu céder à la panique et tu vas capituler... Mais rien n'est perdu! Rien n'est perdu car cette guerre est une guerre familiale. Dans l'univers parallèle, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut que tu sois fort, que tu sois présent à la victoire. Alors, votre famille retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, et mon seul but! Voilà pourquoi je te convie à t'unir à moi dans l'action, le sacrifice et dans l'espérance. Votre famille est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver. Vive ta famille!"

Gilbert en restait sans voix... Une guerre, menée par sa famille? Dans l'univers parallèle? Il se redressa alors et sa grand mere arriva en courant, l'air catastrophée.
il avait découvert le secret ! tout était fichu, la vie de Gilbert serait irrémédiablement chamboulée.
la grand mêre lui raconta tout : la famille était en guerre depuis des siècles à cause d'un grand père qui aurait trébuché contre un quignon de pain rassis que son oncle aurait négligemment jeté par terre. Gilbert du rassembler tout son courage.
oui Gilbert, le grand Gilbert de la montagne, dit "Gilbert montagnier".
-en avant gamin ! va donc résoudre cette affaire de tes propres mains !
et elle lui botta les fesse pour le faire choir dans le meuble dont le fond amenait à un univers parallèle correspondant à sa famille telle qu'elle était en 1574.
Gilbert eut l'impression passablement désagréable de tomber dans un tunnel sombre dont il ne voyait pas le fond. Puis, au terme de cette chute, atterrit violemment sur le sol gadouilleux d'un endroit indéterminé, ressemblant à une vaste prairie.
Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits, une voix s'éleva dans son dos :
"Hé là jeune larron, quéqu'c'est-y qu'ce tombement qu'on oye, c'est-y donc ainsi qu'on daigne apparoir au beau milieu du champ des prez en prov'nant d'par delà l'ciel comme nostre seigneur jésus christ ??"

Gilbert péniblement se retourna... Et tomba nez à nez avec un grand bonhomme plus sec qu'une trique, au visage buriné et brulé par le sol. Ses grandes mains caleuses enserraient nonchalamment une large fourche... Gilbert eut du mal à bouger, vu sa cote cassée. Il se contenta de grimacer en regardant le bon paysan.

"Oh bindiou! On dirait pas qu't'as mal queq'part toué?! Guertrude! Vaste truie, amene z'y donc un pti remontant pour le ptit!"

"Vaste truie" était en effet un doux euphémisme pour l'énorme femme qui s'approcha à grands pas de lui. Avec une vague appréhension, Gilbert se demanda si elle n'allait pas l'avaler tout rond. Mais non. La femme s'agenouilla, et lui présenta une gourde ouverte, juste sous son nez. L'odeur était insupportable, mais en comparaison de la douleur... Il but quelques goulées.

"C'est la dame du château qui prépare des charmes! annonça Guertrude. Ca va guérir ta cote, mon pti."

Puis elle se tourna vers le paysan.

"Patruck, le pti, y ressemble au seigneur, jte l'dis! Pis regarrde mwé comment il est vestu!"

Le dénommé Patruck resta un instant songeur. Puis décréta :

"Ma foué, s'tantôt vrai s'que tu jactes là la gueuse, s'bien l'même sorte de trogne qu'nostre bon hobereau, avec son blair d'impérator pis son ptit r'gard chafouin..."

"Pis mire-moi donc qu'est qu'c'est-y qu'ces drôles de souliers là !" glapit l'imposante paysanne fascinée par les New Balance U420 que Gilbert portait aux pieds, cadeau de son aïeule parce qu'être une sorcière ça empêche pas d'être swag."
Ces remarques faites, "Patruck" chargea vaillamment le jeune homme sur son dos avec l'aide de sa femme. "Allez mon gars, pardi t'vas pas t'languir dans c't'état d'dégradation toute la sainte journée, on t'emmène à..."

"... A Château Boudiou!"
Chateau Boudiou... Le pti gars était à peine remis de son envolée sur l'épaule du robuste bonhomme, qu'il sentit sa cote se remettre en place dans un craquement sec. Légèrement étourdi, il tenta de remettre bon ordre dans ses pensées. Château Boudiou... Ah, Château Bondion, sûrement, le fief de ses ancêtres. Alors que la brave compagnie sortait du champ, Gilbert jeta un coup d’œil aux alentours. Nul doute qu'ils étaient bien en l'an 1574. Son porteur pénétra dans un village, absolument charmants. Un vieux fou criait "le Roi est mort!". Ils s'engagèrent ensuite dans un chemin en pente, menant à une chaumière un plus vaste que les autres, à l'écart.

"Nous v'la arrivés, mon bon, jm'en vais t'y mettre dans la cariole!"

Et sans autre forme de procès, Patruck le jeta dans une remorque toute bête tirée par deux chevaux, au milieu de..
ce que l'on qualifierait de cour des miracles sur roulette. Il y avait des centaines et des centaines de chariot et roulottes. En se relevant sur son coude, Gilbert pu entrapercevoir les occupants d'une charrette attenante à la sienne. Ce qu'il y vit, le rempli tout d'abord d'effroi, puis il fit preuve de compassion. Ce qu'il voyait, s'était des corps empilés les uns sur les autres. Mais pourquoi, ... et la réponse lui vient en même temps que la compassion, le fléau du XVI siècle, ... la peste. Un appel se ..

.. fit entendre. Le glas de l'église.
"Ah bah, vla aut'chose!" s'exclama Vaste Truie. "Le glas, m'ssire, le glas! Pourquoi le glas encore, on sait-y bien que les gens y tombent comme des mouches!"

Un petit prête se faufila entre les chariots. Essoufflé, il était rouge du menton jusqu'à la tonsure. Sa robe tombait n'importe comment. Du rififi chez les prêtres?

"Vla Corniaud!
- Oui, bjour Patruck, Vaste Truie et..."
Il examina Gilbert, surpris, qui se sentit comme tiré d'une autre époque.
" ... et sire Batard de notre Seigneur, j'imagine?
- Ah bah qu'on est pas les seuls à s'l'imaginer! on allait l'emmener voir son père. Boudiou, pourquoi l'glas, pti Corniaud?
- Le Diable frappe encore, mssieur Patruck. L'église le combat. La forteresse du Bien se doit de rappeler au Malin qu'elle luttera dans le royaume des hommes."

A ces mots, Gilbert eut la révélation. Voilà pourquoi on l'avait envoyé ici. Il devait...
... enseigner le vrai langage, à ces trouducs :

- Eh zyva, c’est moi que tu traites de batard, enculé. Ta mère, elle suce des ours en Papouasie.

Un étrange silence s’installa. Gilbert en son for intérieur, se demanda s’il n’avait pas foiré son introduction. Le silence perdura. Patruck se mit une main sur les yeux. Guertrude esquissa un sourire. Le pretre ouvrit la bouche, hésita, puis la referma. Gilbert brisa le silence, avec une voix un peu trop forte :

- Nan … mais … Et sinon, ça va ? la femme, les gosses, toussa, toussa …

Le silence se fit assourdissant, plus aucune carriole ne bougeait, plus personne aux alentours ne pipait mot. Un presque mort se releva pour voir se qu’il se passait, s'affaissa et mourru. Plus aucun bruit, comme si le temps prenait une pause pour réflechir à la suite. Gilbert murmura :

- … pretre … celib … Gilbert prit une pause, et dirigea son regard sur le pretre. Et Dieu, les anges ça boom …

Le pretre désemparé se tourna vers Patruck. ce dernier jeta un regard désapprobateur sur les trémoussements et hoquets de Guertrude. Puis revint sur Gilbert :

- La prit un coup de chaud sur la tete, le p’tit gars. M’en vais lui faire sortir le malin par le trou de balle, s’il continue à parler bizarre.

Gilbert se dit qu’il avait légèrement raté sa présentation. De toute sa masse, et de son imposant coffre, Guertrude …


se mit à hurler, s'agenouilla, et se mit à parler de façon chaotique dans un langage inconnu. Elle se tourna soudain face au prêtre, qui y vit la couleur changée de ses yeux en rouge écarlate, et lui dit "Je veux un sacrifice de 100 personnes avant ce soir, ou sinon je vais créer une pluie de calamités sur ce pays, en plus de la peste". Le prêtre, terrifié, ne put rien dire, quand le paysan lui répondit "Hé oh la qué'qui t'arrive la gueuse ? La pluie d'la calamité lô on l'a d'ja eu hier quand tô chié portout là, y zappellent ça la diahrée les bonnes gens". Guertrude se leva, et d'un geste du doigt fit se propulser le paysan à plus de 10 mètres. Gilbert, stupéfait, dit "Oh l'batard c'est paranormal activity ou quoi ici ? C'est trop la shlag vas y j'vais t'faire un truc tu vas rien comprendre", ce sur quoi Gilbert...
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