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Tag julienlepers sur Le forum français du MBTI FolderSujet: Qui suis-je ?
EarlGrey

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Rechercher dans: Rechercher son type   Tag julienlepers sur Le forum français du MBTI LastpostSujet: Qui suis-je ?    Tag julienlepers sur Le forum français du MBTI Icon_minitimeMer 14 Avr 2021, 13:58
Bonjour à tous !

Je m’appelle Pierre, j’ai la trentaine et je suis ingénieur chimiste.

J’ai découvert le MBTI il y a de ça quelques années et j’ai tout de suite été fasciné par l’outil. Je suis bien conscient que ça ne permet pas de cerner totalement un individu dans toute sa complexité, mais la justesse avec laquelle les principaux traits de caractère des différentes personnalités ressortaient m’a interpellé. J’ai d’abord abordé cet outil dans le but de mieux me connaître, suite à un stage de management, mais aussi pour réussir à cerner les autres de manière plus fine.

Pendant longtemps, j’étais persuadé être un INFP. C’est ce qui est toujours ressorti, peu importe les tests que j’ai pu faire. Mais après plus ample réflexion, je ne me reconnais pas totalement dans ce typage :

  • déjà je ne m’estime pas super créatif : je ne ressens pas le besoin d’écrire, par exemple ; ou ayant fait de la musique pendant plusieurs années (de la basse), je n’ai jamais été intéressé par le fait de composer moi-même mes morceaux, j’ai toujours fait des reprises.
  • je ne me reconnais pas non plus dans le rapport constant à un code moral (ou alors je ne le comprends pas).


Je souhaitais profiter de votre expertise pour essayer de me débrouiller dans mes réflexions ^^ Prêts pour le pavé ? Alors parlons de moi (en bien, hein) :

J’ai longtemps pensé être un INFP car j’ai un profond besoin d’évasion. J’ai toujours adoré m’imaginer vivre en Terre du Milieu, par exemple, être un puissant magicien ou un chevalier Jedi. C’est un vrai besoin. J’aime me retrouver dans les bois et vagabonder en pensée dans ces mondes imaginaires. J’ai aussi longtemps pratiqué le jeu de rôles, qui m’a fourni un super bac à sable pour développer mes fantasmes. Typiquement, au lycée je ne me séparais presque jamais du manuel du jeu Baldur’s Gate, véritable recueil d’informations concernant les différents types de personnages, les sorts de magicien et les informations importantes concernant le monde de jeu.
Pour l’anecdote : je vis depuis 2017 un moment difficile (cancer, personne n’est parfait…), et ce besoin d’évasion m’aide complètement à traverser cette épreuve. Vers 2018, j’ai ressenti le besoin d’aller en parler à un psychologue, histoire d’être sûr d’en ressortir sans trop de casse, et je me suis vite retrouvé à ne plus savoir quoi lui dire ; lui a trouvé que j’avais des ressources impressionnantes, me permettant de retomber assez rapidement sur mes pattes, même si j’accusais parfois de rudes coups. Et cette ressource, je l’ai trouvée via la lecture, et surtout l’évasion à travers des jeux vidéo et autres supports de mondes fictionnels.

Je me retrouve aussi dans l’introversion : j’aime passer du temps seul, justement à lire, imaginer que je suis dans un autre monde ou m’immerger dans un bon jeu vidéo. J’ai ce besoin de me ressourcer via ces choses. Et quand je suis invité par des amis à sortir, même si j’adore me retrouver entre amis, justement, j’ai souvent la flemme  silly
Maintenant, j’en viens à douter parfois de mon introversion : j’aime quand même me retrouver en public. Je suis sociable, n’ai pas spécialement de difficultés à me présenter aux autres. J’aime faire des blagues, des jeux de mots, parler avec les gens, mais je ne suis généralement pas moteur de conversations (je suis hyper mauvais quand il s'agit de me forcer à parler pour combler un blanc dans une conversation un peu formelle, je ne sais juste pas quoi dire). Je suis perçu comme amical, toujours souriant et de bonne humeur. Mais le fait de me retrouver en société n’est pas quelque chose que je recherche particulièrement.
J’ai toujours été fasciné par la figure du leader dans les livres et films, et j’ai toujours voulu me retrouver dans une telle position, même si je n’ai pas souvent osé franchir le pas, par peur du regard des autres. Par exemple, au collège je rêvais de me retrouver en position de délégué, même si je n’étais pas populaire. J’explique ça par un besoin de me retrouver en position de gardien du bien-être des autres. Ce sont vraiment des figurent qui m’inspirent profondément. Dans ma vie professionnelle, je suis chef de service, responsable de laboratoire, et j’adooooore mon travail. Avoir la vue globale sur les activités du service, m’assurer que tout le monde se retrouve dans son travail, développer les compétences de mes personnels. J’adopte vraiment la philosophie du « bon père de famille » dans mon management : je ne juge pas les autres et j’aime essayer de leur faire comprendre des points de vue différents pour résoudre des conflits ou répondre à certaines de leurs interrogations.
Là où j’ai du mal, c’est faire face à la critique. Je n’aime pas ça, clairement. Face à une critique, je suranalyse tout : ce que j’ai fait, ce que j’ai dit, ce que je peux dire, … Je m’inquiète, me fais des films, alors que la plupart du temps ça n’en vaut pas la peine (souvent j’over-dramatise le truc), avec une tendance à faire la tortue. S'il y a un gros problème avec quelqu'un, d'autant plus si cette personne peut être virulente, je vais devoir me faire violence pour aller la voir et lui parler. Et si vraiment j’estime que ce n’est pas justifié ou si c’est dans un but de nuisance, je prends sur moi, jusqu’à un point de non-retour où j’explose. J’ai eu le cas au collège : une collègue de classe qui aimait passer son temps à m’insulter ; j’ai pris sur moi, jusqu’à un jour où, au milieu d’un cours, je lui ai répondu quelque chose de vraiment horrible, pour lui clouer le bec (mes 2 seules heures de colle au collège #nostalgie).

Sinon, dans le travail, j’adore me lancer dans des nouveaux projets. C’est vrai que la phase de lancement d’un projet me transcende (j’adore explorer, mettre en place les choses, tâtonner – sauf quand les contraintes du projet sont trop fortes), et cela surtout quand je suis seul. Si je me retrouve à travailler conjointement avec quelqu'un sur un même projet j'aurais tendance à faire un excès de procrastination : je déteste risquer de faire du travail qui s'avèrera déjà fait par quelqu'un, ou inutile parce que le collègue n'aimera pas. Quand je vois que quelqu'un se place en position de leader sur un travail, je vais naturellement prendre du recul et le laisser faire ; dans le cas contraire, c'est moi qui m'imposerai comme chef de projet (j'aime rendre des comptes, mais pas à d'autres que moi silly ). Mais ensuite, je perds mon intérêt quand arrive la phase de routine.
Je ne suis absolument pas manuel (on oublie le bricolage…) et comme dit précédemment, j’ai énormément tendance à procrastiner : je ne trouve pas d’intérêt à débuter un projet en avance ; ce qui me plait, et que je recherche, c’est travailler dans l’urgence. C’est étrange, mais c’est là que je suis bon.
Je retrouve un peu cette tendance dans mes hobbies. On va dire que je suis un généraliste, non un spécialiste : j’essaie plusieurs choses, sans vraiment me spécialiser dedans. Comme si j’avais besoin de me prouver à moi-même que je peux faire les choses, puis je m’en désintéresse. Je parlais plus haut du fait que j’ai fait de la musique (de la basse) : j’ai pris des cours pendant plusieurs années, développé ma technique, j’ai fait plusieurs concerts et au final je n’ai plus touché ma basse depuis 3 ans maintenant. Je n’en ressens plus le besoin, comme si pour moi, j’avais fait le tour du sujet (ce qui est très loin d’être le cas, objectivement).

À part ça, j’ai du mal à prendre des décisions, quand celles-ci impliquent quelque chose d’irrévocable. J’aime avoir une option de secours. Typiquement, au restaurant, je peux peiner à me décider quand 2 plats me font envie ; dans ce cas-là, je ne tranche qu’au moment précis où je dois donner ma réponse au serveur.

D’un point de vue plus personnel, s'il y a un domaine dans lequel je peux retrouver le rapport à un code moral, c'est celui-ci : je suis révolté par les injustices. Je ne suis pas compétitif, pas ambitieux. J’aime la coopération, l’entente entre les gens. Je suis assez critique avec la religion (toutes les religions), car je trouve qu’elles favorisent les discriminations et le rejet de certaines catégories de personnes. De manière générale, les différents groupes de pensée (ça marche pour les croyants, les végans, … si on peut appeler ça comme ça) ne me dérangent absolument pas, du moment qu’ils ne cherchent pas à imposer leurs idées aux autres et qu’ils ne véhiculent pas des valeurs discriminatoires.

Voilà pour le pavé, je ne sais pas vraiment quoi dire de plus qui serait pertinent. Merci en tous cas de m'avoir lu !

Alors docteurs, jesuis jesuis jesuis… ? #julienlepers
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