Bonsoir à tous

N'ayant pas assez de connaissances sur les types, le MBTI et les théories psy qui se trouvent derrière, je me pose quelques questions.
Peut-on réellement résumer le genre humain à "16 types"? (Bien que parfois, on soit entre plusieurs types, etc...)
Quid de la construction de soi par rapport aux divers évènements et traumatismes de notre vie ? Est-ce globalement, les choses que l'on a vécu se résument en certaines catégories "décès", "abus", "violence" qui rentrent alors dans les schémas des types?
Je dis n'importe quoi et de manière très schématique, c'est pour qu'on me comprenne bien : mais est-ce que quelqu'un qui a vécu un décès soudain d'un parent par exemple a 2 choix : se renfermer sur soi ou vivre "normalement" avec son traumatisme, et donc que ça résulte en une lettre, soit X soit Y en fonction du "choix" ? Je pense que c'est bien plus complexe que ça bien évidemment, mais à quels endroits notre histoire propre est prise en compte ?
2 vécus complètement distincts et 2 personnes se retrouvent ENFJ par exemple ? Tant de ressemblance pour un vécu si différent ?

Et quid des sociopathes ou psychopathes ? Peut-on les ranger dans ces types ? Comment les définir par la théorie du MBTI ?

J'ai besoin de vos avis éclairés

Pour avoir connu intimement un psychopathe, ils peuvent avoir des types oui. ça ne change absolument rien à la théorie, ça ne fait pas d'eux des cas particuliers non plus, sauf bien sûr à l'échelle humaine en terme de pourcentage.

De toute façon chaque individu est unique, mais l'on peu peut être catégoriser des fonctionnements de pensées, donc oui pourquoi pas 16 types, ça me parait crédible.
Sinon intéressant ta deuxième question !
Je me demande aussi, si notre type est dû à la génétique ou notre environnement, peut être un peu des deux ?
Par exemple on'a remarqué que les personnes douces et conciliantes (des Fi) ont souvent des mères à forte personnalité.

...

En fait si à la base les fonctions primaires qui délimitent donc l'introversion et l'extraversion sont innées, à mon avis c'est qu'après on est un peu "destinés" à tourner vers une sorte de type oui, c'est observable. Mais les choses qu'on a vécu impactent d'une certaine manière notre psychisme oui, et donc sûrement l'utilisation de nos fonctions.. les névroses, psychoses, peuvent venir de là. Enfin après c'est expliquer la même chose par plein de modèles différents, la psychologie, le MBTI, la biologie.. etc. Mais on retrouve quand même des tendances dans les maladies mentales qu'on peut rapprocher à certains types, ça c'est troublant : INTJ = autisme ++, ESFP = borderline, INTP = schizoide... je sais plus le sujet où on a parlé de ça. Mais tu trouveras beaucoup de réponses dans ce forum ^^, si tu t'y retrouves avec les sujets ><

Personnellement, je vois dans les fonctions du MBTI une expression dans la conscience de mécanismes sous jacents.

Je m'explique:

Chacune des fonctions renvoie symboliquement à un ou plusieurs éléments de la psyché:
- le Surmoi: rapport à l'autorité
- Le Moi: la conscience
- Le Ca: les pulsions

Je rattacherai la fonction T au rapport entre un Surmoi objectif (logique) et les pulsions et la fonction F au rapport entre un Surmoi subjectif (valeurs personnelles) et les pulsions. La fonction S serait l'expression des sensations dans la conscience, idem pour l'intuition (j'ai du mal à situer les fonctions de perception).