Type : Vraie Verseau- INFP - Age : 39 Lieu : Alsace Emploi : Essaimeuse de bonnes pratiques dans des cerveaux bornés Inscription : 12/01/2017 Messages : 42
(#) Sujet: Gérer le manque de concentration Mar 17 Jan 2017, 09:32
Bonjour,
Outre la procrastination, un gros problème que je rencontre, et dont j'imagine que vous "souffrez" aussi, est le manque de concentration. J'ai parfois l'impression d'être un croisement entre le chaton qui passe de l'abeille au papillon et de Heidi qui aurait oublié de surveiller ses biquette (on a les références qu'on mérite...).
Des exemples flagrants, j'en ai plus d'un :
Lorsque d'une recherche de renseignement sur internet, je me retrouve une heure plus tard à avoir écumé tout wikipédia, lorsque je ne sais même plus de quoi la personne en face de moi était en train de me parler, lorsque le gros boulet bruyant de mon bureau fait son cirque et que je n'arrive plus à me remettre au travail, lorsque plus jeune mes copinous de fac révisaient en silence à la BU, et que je me forçais à aller ailleurs sous peine de gigoter sur ma chaise et d'être incapable à la fois de rester concentrée et statique. (Introvertie et bavarde, c'est pas incompatible).
Vous aussi connaissez-vous les problème de concentration? Quelles sont vos astuces pour vous recentrer et rester ou redevenir concentré?
Auruo El Senor de ces Dames
Type : INFJ Age : 38 Lieu : Pouet Pouet Inscription : 07/01/2015 Messages : 824
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mar 17 Jan 2017, 09:56
J'essaye de mettre de cotés mes émotions, d'autorisé le déferlement que plus tard ... J'essaye de comprendre ce qui m'impatiente et de me faire une raison. J'essaye de me forcer à tenir un peu.
Henri_Vargroas Mécréant II le Retour
Type : INFJ 9w8 THQI Age : 48 Lieu : Finistère Emploi : Oui Inscription : 31/10/2016 Messages : 697
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mar 17 Jan 2017, 10:26
Citation :
Vous aussi connaissez-vous les problème de concentration?
Oui, et ça dépend également du contexte.
Citation :
Quelles sont vos astuces pour vous recentrer et rester ou redevenir concentré?
1 - définir et formaliser des objectifs (pour la journée, pour la semaine, pour le mois, ...) si l'objectif est atteint - rien à faire si l'objectif est partiellement atteint - est ce toujours un objectif ? est ce que l'objectif partiel est satisfaisant ? que dois je faire pour l'atteindre pleinement ? Si vous n'avez rien fait pour atteindre l'objectif - pourquoi vous avez posé cet objectif ? est il atteignable ? pourquoi vous n'avez rien fait ?
2 - se mettre dans un contexte propice à la concentration - lieu - musique - moment
exemple : Un lieu sans possibilité (ou du moins peu possibilité) d'etre sollicité, casque avec musique relaxante (c'est à dire sans émotion particulière, juste un fond sonore agréable), identifier le moment de journée où vous etes le plus efficace
genre pour moi c'est ça:
lieu :
musique :
moment : fin de matinée, midi
Taamer Aucun rang assigné
Type : . Age : 49 Lieu : . Inscription : 24/08/2015 Messages : 262
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mar 17 Jan 2017, 10:27
.
Dernière édition par Taamer le Mar 23 Oct 2018, 21:28, édité 1 fois
Zaure Aucun rang assigné
Type : Vraie Verseau- INFP - Age : 39 Lieu : Alsace Emploi : Essaimeuse de bonnes pratiques dans des cerveaux bornés Inscription : 12/01/2017 Messages : 42
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mar 17 Jan 2017, 10:37
Justement, je me lève très souvent pour "réfléchir", et j'essaye d'associer un geste à un moment, mais au travail, c'est une torture. Dans des domaines privés, c'est plus facile :
- Recentrage : promenade - Flow : tricot, activités manuelles - Concentration : marcher en parlant à voix haute
Au travail, le fait de marcher est assez mal vu (open space), et les écouteurs, pour la musique, sont considérés comme une attitude non corporate.
Evil Aucun rang assigné
Type : Intj 6 Age : 29 Lieu : Malte Emploi : Exploitant de smicard Inscription : 06/01/2017 Messages : 77
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mar 17 Jan 2017, 10:38
Je pense que demander la réponse à pour effet de ne jamais permettre de trouver la solution.Pour la simple et bonne raison que dans le domaine de la concentration, mais surtout de la volonté, nous n’avons pas tous les mêmes « leviers » émotionnels. C’est à dire que ce qui fonctionnera pour un autre ne fonctionnera pas forcément pour toi. Il est important de savoir abandonner.Quand quelque chose ne fonctionne pas de prendre le temps de se poser et de faire une sieste (idéalement 1heure) pour se laisser aller, et se permettre de réfléchir. Pour apprendre à se « contrôler » je pense qu’il n’y à pas de meilleur maître que soi-même. Cela doit donc passer avant tout par une longue phase d’observation.Il semble « sensé » de penser se connaître, dans la mesure ou l’on vit depuis un « moment » avec l’être que l’on est aussi bien mentalement que physiquement, mais ce n’est jamais totalement vrai, et l’on change constamment.Une « vérification » quotidienne permet d’actualiser la connaissance de soi, et d’agir (ou du moins d’essayer) en conséquence.
Concernant la motivation, il est important de connaître les tenants et les aboutissants émotionnels.Distinguer la logique de l’émotionnel.Sans cela, le corps et l’esprit cherche l’évitement de la souffrance et va vers ce qui satisfait immédiatement ses besoins.
Puis, ça fait quoi de ne pas être concentré ? Il est impossible de contrôler parfaitement les choses, c’est plus intéressant de s’autoriser à faire des erreurs.Le simple fait de s’y autoriser permet de se recentrer plus rapidement et d’avoir plus de souplesse. Étant donné qu’il est impossible d’être constant au niveau de la concentration il me semble plus intéressant de chercher sur une période plus ou moins longue à quels moments clés l’on atteint la pleine concentration.Il faut en mesurer rigoureusement tout les contours(durée, environnement,heure de la journée,etc).Cela passe par des « exercices » réguliers et de l’observation afin de pouvoir en user à volonté et en faire une capacité sienne.
Sinon une autre méthode que j’affectionne, c’est l’oubli du temps, notamment le futur et le passé.Étant donné qu’il est impossible d’agir sur l’un comme sur l’autre, pourquoi y penser ?L’on n’a d’emprise que sur le présent.Les problématiques doivent être résolu tout de suite. Et dans la mesure ou ce n’est pas possible de résoudre dans l’immédiat il est plus intéressant de penser à ce que l’on peut améliorer dans l’immédiat ou abandonner.
Bref, c’est de la gymnastie mentale.
Henri_Vargroas Mécréant II le Retour
Type : INFJ 9w8 THQI Age : 48 Lieu : Finistère Emploi : Oui Inscription : 31/10/2016 Messages : 697
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mar 17 Jan 2017, 10:42
suffit de mettre un seul écouteur. Comme ça tu restes quand meme ouverte à ce qu'il se passe.
Au bout d'un moment, tu pourra tenter les deux écouteurs, et là magique, personne ne vient te faire chier. Possible que t'entende meme des "là faut pas la déranger elle est concentrée".
la seule condition est que ça t'aide vraiment à te concentrer.
Mamy Mougeot Aucun rang assigné
Type : INTP d'obédience crustacée Age : 42 Lieu : Dans l'aspirine Emploi : Créatrice de vide par le vide Inscription : 29/04/2016 Messages : 1139
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mar 17 Jan 2017, 14:53
Je réponds d'expérience, du haut de mon Ne-dom (aka "suspicion de TDAH depuis toujours")...
J'ai souvent eu besoin d'une activité motrice ou cérébrale parallèle pour pouvoir focaliser mon attention. Exemples: - Je mémorisais mes cours en marchant (d'un bon pas) autour de la table, ou en faisant des galipettes en tous genres - je lisais devant la télé (pour focaliser l'attention sur la lecture) / je coloriais en regardant la télé (pour focaliser mon attention sur la télé) - Je faisais mes devoirs / résumés de cours en chantant les paroles des chansons qui passaient (en français, quand même) - aujourd'hui, il m'est difficile de rester assise devant un film ou des vidéos: pour les vidéos, je joue à des jeux du type 2048 en parallèle, et pour les films je "gigote intérieurement" (je fais des micro-mouvements avec mes doigts/orteils/abdos/... pour canaliser cette énergie motrice en dérangeant le moins possible les autres)
En fait, chaque fois que j'ai lutté contre cet état de fait, en isolant mes activités, je décrochais. La lecture: je lit très vite, et parfois en diagonale... chaque fois que j'ai tenté de lire lentement, en me focalisant bien sur chaque mot, je perdais le fil en 3 lignes, alors que je saisis (à ma façon Ne - "dans les grandes lignes") tout à fait ma lecture si je n'essaie pas de me concentrer dessus.
Pour la partie dérangeante de cette dilatation de l'attention, celle que tu mentionnes principalement:
Zaure a écrit:
Lorsque d'une recherche de renseignement sur internet, je me retrouve une heure plus tard à avoir écumé tout wikipédia, lorsque je ne sais même plus de quoi la personne en face de moi était en train de me parler, lorsque le gros boulet bruyant de mon bureau fait son cirque et que je n'arrive plus à me remettre au travail
tu pourrais travailler dessus en recentrant: - ta perception - ton intention là où tu les souhaites. C'est souvent une perception non-voulue qui nous fait perdre de vue l'intention de départ, il "suffit" de prendre conscience du moment où la perception nous a échappé de manière automatique, et de retrouver l'intention de départ (ce qu'on voulait vraiment faire). Si l'intention ne revient pas assez facilement, c'est probablement qu'elle était mal définie au départ; il faut alors travailler sur l'intention au démarrage de l'activité, pour qu'elle soit claire et facile à suivre et reprendre si tu la perds...
Zaure a écrit:
Au travail, le fait de marcher est assez mal vu (open space), et les écouteurs, pour la musique, sont considérés comme une attitude non corporate.
Bien qu'étant E (=ceux que la théorie du MBTI mettrait volontiers dans un open space), je ne pourrais pas travailler dans ces conditions: - je verbalise énormément mes pensées (=parle toute seule comme une dingue) - dès que quelqu'un a le malheur de faire pareil et que je l'entends, j'ai besoin de savoir à quoi il était en train de penser (c'est comme s'il me parlait, quoi). Par contre, j'ai travaillé en télétravail (mais comme employée) pendant des années, et c'était pratique: je pouvais parler toute seule, mettre de la musique ou des vidéos, réfléchir en marchant (ou en pétrissant le pain), colorier/éplucher les patates/me masser les pieds/appendre à jongler pendant les skype meetings...
Et sinon, toujours pas d'interrogation sur ton axe I/E?
Zaure Aucun rang assigné
Type : Vraie Verseau- INFP - Age : 39 Lieu : Alsace Emploi : Essaimeuse de bonnes pratiques dans des cerveaux bornés Inscription : 12/01/2017 Messages : 42
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mar 17 Jan 2017, 19:10
μαllollo a écrit:
Je réponds d'expérience, du haut de mon Ne-dom (aka "suspicion de TDAH depuis toujours")...
J'ai souvent eu besoin d'une activité motrice ou cérébrale parallèle pour pouvoir focaliser mon attention. Exemples: - Je mémorisais mes cours en marchant (d'un bon pas) autour de la table, ou en faisant des galipettes en tous genres - je lisais devant la télé (pour focaliser l'attention sur la lecture) / je coloriais en regardant la télé (pour focaliser mon attention sur la télé) - Je faisais mes devoirs / résumés de cours en chantant les paroles des chansons qui passaient (en français, quand même) - aujourd'hui, il m'est difficile de rester assise devant un film ou des vidéos: pour les vidéos, je joue à des jeux du type 2048 en parallèle, et pour les films je "gigote intérieurement" (je fais des micro-mouvements avec mes doigts/orteils/abdos/... pour canaliser cette énergie motrice en dérangeant le moins possible les autres)
C'est fou, je fonctionne exactement comme ça.
μαllollo a écrit:
En fait, chaque fois que j'ai lutté contre cet état de fait, en isolant mes activités, je décrochais. La lecture: je lit très vite, et parfois en diagonale... chaque fois que j'ai tenté de lire lentement, en me focalisant bien sur chaque mot, je perdais le fil en 3 lignes, alors que je saisis (à ma façon Ne - "dans les grandes lignes") tout à fait ma lecture si je n'essaie pas de me concentrer dessus.
Là encore, je ne lis pas un livre, je le gobe, sinon je perds le fil également.
μαllollo a écrit:
Pour la partie dérangeante de cette dilatation de l'attention, celle que tu mentionnes principalement:
Zaure a écrit:
Lorsque d'une recherche de renseignement sur internet, je me retrouve une heure plus tard à avoir écumé tout wikipédia, lorsque je ne sais même plus de quoi la personne en face de moi était en train de me parler, lorsque le gros boulet bruyant de mon bureau fait son cirque et que je n'arrive plus à me remettre au travail
tu pourrais travailler dessus en recentrant: - ta perception - ton intention là où tu les souhaites. C'est souvent une perception non-voulue qui nous fait perdre de vue l'intention de départ, il "suffit" de prendre conscience du moment où la perception nous a échappé de manière automatique, et de retrouver l'intention de départ (ce qu'on voulait vraiment faire). Si l'intention ne revient pas assez facilement, c'est probablement qu'elle était mal définie au départ; il faut alors travailler sur l'intention au démarrage de l'activité, pour qu'elle soit claire et facile à suivre et reprendre si tu la perds...)
Zaure a écrit:
Au travail, le fait de marcher est assez mal vu (open space), et les écouteurs, pour la musique, sont considérés comme une attitude non corporate.
Bien qu'étant E (=ceux que la théorie du MBTI mettrait volontiers dans un open space), je ne pourrais pas travailler dans ces conditions: - je verbalise énormément mes pensées (=parle toute seule comme une dingue) - dès que quelqu'un a le malheur de faire pareil et que je l'entends, j'ai besoin de savoir à quoi il était en train de penser (c'est comme s'il me parlait, quoi). Par contre, j'ai travaillé en télétravail (mais comme employée) pendant des années, et c'était pratique: je pouvais parler toute seule, mettre de la musique ou des vidéos, réfléchir en marchant (ou en pétrissant le pain), colorier/éplucher les patates/me masser les pieds/appendre à jongler pendant les skype meetings...
J'ai tenté différentes techniques de méditation, de yoga, de respiration, impossible à canaliser. Le seul truc qui fonctionne, c'est le tricot (mais là encore, au taf... ça passerait mal. Mais je n'aurais jamais cru rencontrer quelqu'un qui fonctionne "comme moi" (pauvre toi). J'ai aussi apprécié bosser en télétravail, c'était vraiment super : je pouvais bosser la tête en bas sur mon canapé, me lever, parler à voix haute, tricoter pour planifier un truc, et c'est le seul moment où je parvenais à "bien" bosser, (au point de dépasser mon quota d'heures d'ailleurs)
μαllollo a écrit:
Et sinon, toujours pas d'interrogation sur ton axe I/E?
Au fur et à mesure des lectures, après une journée de séminaire au taf aujourd'hui, je pense bien que je suis I
Mamy Mougeot Aucun rang assigné
Type : INTP d'obédience crustacée Age : 42 Lieu : Dans l'aspirine Emploi : Créatrice de vide par le vide Inscription : 29/04/2016 Messages : 1139
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mer 18 Jan 2017, 11:58
Zaure a écrit:
Mais je n'aurais jamais cru rencontrer quelqu'un qui fonctionne "comme moi" (pauvre toi)
Pauvre moi, je ne sais pas... J'ai toujours été comme ça sans trop me poser la question: En fait, le plus dur pour moi (avec du recul et de l'observation) c'est de gérer mon impatience et ma frustration face à la lenteur. Souvent, les choses ne vont pas assez vite pour moi, et c'est là que je risque de décrocher. Donc, les stratégies que j'ai mises en place servent à m'empêcher de décrocher complètement. Un peu comme un deal entre une mère et son enfant turbulent: "Ok, je te donne de quoi t'occuper, mais tu ne vas pas trop loin". Canaliser, contrôler mon activité secondaire me permet de ne pas complètement décrocher de la principale (la plupart du temps, c'est expérimental, hein).
Tu le vis vraiment mal au quotidien? Quels sont les types de manque de concentration qui te paraissent le plus handicapants?
Zaure Aucun rang assigné
Type : Vraie Verseau- INFP - Age : 39 Lieu : Alsace Emploi : Essaimeuse de bonnes pratiques dans des cerveaux bornés Inscription : 12/01/2017 Messages : 42
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mer 18 Jan 2017, 12:35
μαllollo a écrit:
Zaure a écrit:
Mais je n'aurais jamais cru rencontrer quelqu'un qui fonctionne "comme moi" (pauvre toi)
Pauvre moi, je ne sais pas... J'ai toujours été comme ça sans trop me poser la question: En fait, le plus dur pour moi (avec du recul et de l'observation) c'est de gérer mon impatience et ma frustration face à la lenteur. Souvent, les choses ne vont pas assez vite pour moi, et c'est là que je risque de décrocher. Donc, les stratégies que j'ai mises en place servent à m'empêcher de décrocher complètement. Un peu comme un deal entre une mère et son enfant turbulent: "Ok, je te donne de quoi t'occuper, mais tu ne vas pas trop loin". Canaliser, contrôler mon activité secondaire me permet de ne pas complètement décrocher de la principale (la plupart du temps, c'est expérimental, hein).
Tu le vis vraiment mal au quotidien? Quels sont les types de manque de concentration qui te paraissent le plus handicapants?
Dans le privé, un peu comme toi, j'ai du mal à gérer les frustrations liées à la lenteur, mais au travail c'est plutôt la culpabilité liée à l'impression de ne jamais faire assez (couplé à un petit syndrome de l'imposteur...). En plus, si j'ai le malheur d'avoir un seul dossier à traiter, pas de deadline, pas d'objectifs, c'est la fin. Par contre, j'ai développé une rapidité folle pour rattraper le temps perdu/me débarrasser des choses qui me soulent. Du genre, à la fac, j'étais toujours la première dehors pendant les partiels, réussi ou pas, inspirée ou pas, et après avoir analysé tout ce qu'il y avait à analyser en dehors de ma copie. Là, j'ai eu un dossier assez complexe qu'en plus je devais vulgariser à mort, à traiter, ben ça a donné un mois de revasseries, 2h de rédaction, et ça a fonctionné. Mais du coup je me dis que j'ai perdu 1 mois à ne rien faire (délai considéré comme normal pour le dit dossier).
Quand j'ai des mémos à rédiger, on trouve aussi de temps en temps des phrases inachevées, soulignées en rouge par mon n+1 (ils sont rois de l'infantilisation là où je suis, mais c'est une autre histoire) avec un "qu'est ce que cela veut dire???"...
Du coup, je culpabilise de n'avoir pas été concentrée, en plus je dois me justifier (et là c'est le drame absolu).
C'est vraiment ça en fait : les conséquences de mes déconcentrations : culpabilité, sentiment de ne pas être assez attentive aux autres aussi etc.
Genre hier, incapable d'écouter les discours de mes boss durant un séminaire.
Invité Invité
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Mer 18 Jan 2017, 19:37
Si tu as tendance à aller trop sur un site, et que tu utilises un Mac : https://selfcontrolapp.com/.
Je le mettais lorsque j'étais étudiante, pour éviter de me distraire.
Apocalypse Déléguée aux smileys
Type : INFP 4w3 Sp/Sx Age : 35 Lieu : - Emploi : - Inscription : 22/09/2012 Messages : 2559
(#) Sujet: Re: Gérer le manque de concentration Jeu 19 Jan 2017, 01:25
Je me retrouve pas mal dans la façon de fonctionner que vous décrivez, à quelques détails près. J'ai beaucoup de mal à me concentrer et le bruit me déconcentre particulièrement. Dès qu'il y a une conversation quelque part, je ne peux pas m'empêcher d'écouter et c'est très agaçant, ça me fait faire n'importe quoi.
J'ai moi aussi remarqué qu'une source de distraction voulue par moi peut m'aider à mieux canaliser mon attention. Ça peut être la musique et même un film pour une tâche particulièrement mécanique. Je dirais que c'est le plus efficace. Quand je faisais mes études, j'en étais venue à toujours en mettre pour réviser mes cours (mais attention, pas n'importe quoi souvent des musiques sans paroles et super intenses, parce que ça reflète la torture que m'infligent les révisions). Aujourd'hui encore, ça marche pas trop mal. Bon après, j'imagine que j'ai une certaine chance, puisqu'à mon travail c'est toléré. (la torture, l'open-space où on t'autorise même pas à en avoir ) Cela dit je sens que je ne suis pas dans des conditions optimales dès que les gens autour de moi parlent... C'est à dire presque tout le temps.
Un autre moyen, quand on sent qu'on décroche totalement, c'est de s'arrêter un moment, de s'accorder une vraie mini-pause, puis de reprendre. En assumant que ça fait partie de ton processus de travail, justement.