Petit sondage, argumentez si vous le souhaiter.

Aimer, ça procure un but, être aimé, ça nous rend heureux.
Le problème c'est qu'aimer ne dépend pas de la personne en question, le but restera, alors qu'être aimé oui, ce qui veut dire que cela ne nous rendra pas forcément heureux.

Bonne question, je préfère... les deux personnellement

Être aimé donne une illusion de pouvoir, et le pouvoir est très souvent mal utilisé (manipulation, chantage, autorité...)

Aimé laisse la passion prendre le dessus sur la raison... Et agir sans raison, ça peut aller loin.

A choisir, je pense qu'il n'est pas raisonnable d'aimé un être qui ne vous aime pas ! Il faut un équilibre certain. Mais l'amour c'est pas comme les frites, ça ne se commande pas... (Citation d'un philosophe belge)

Desdinova a écrit:

Aimer, ça procure un but, être aimé, ça nous rend heureux.
Le problème c'est qu'aimer ne dépend pas de la personne en question, le but restera, alors qu'être aimé oui, ce qui veut dire que cela ne nous rendra pas forcément heureux.

Bonne question, je préfère... les deux personnellement

C'est vrai que c'est dur de se décider... Je pense que je préfère aimer moi. (si l'amour est partagé hein)

j'crois pas en l'amour

j'suis athée

S'aimer, s'aimer soi, c'est un bon départ et cela donne la force d'aimer les autres. Etre aimé, c'est parfois oui, parfois non.

HERVE1973 a écrit:

"La liberte et l'amour vont de pair. L'amour n'est pas une reaction. Si je t'aime parce que tu m'aimes, il s'agit d'un simple commerce,
une chose qui peut etre achetee sur un marche; ce n'est pas de l'amour.
Aimer, ce n'est rien demander en echange, meme pas ressentir que vous donnez quelque chose;
et c'est seulement un tel amour qui peut connaitre la liberte." J KRISHNAMURTI

"L'amour immature proclame: je t'aime, parce que j'ai besoin de toi !
L'amour mur lui, dit: je t'aime, parce que je t'aime !" ERIC FROMM

Oui c'est comme je n'aime pas me dire que dans les relations amicales c'est souvent si ce n'est toujours, donnant-donnant, si l'un ne donne plus l'autre commence à se désintérésser, d'où d'ailleurs dans les moments difficiles de notre vie (par exemple déppression où l'on n'est plus en état de donner quoique ce soit, on se renferme sur nous) c'est là où l'on peut voir qui sont nos véritables amis, ceux qui nous abandonneront pas, malgré qu'on ne fasse rien pour eux, au contraire. Ceux là chercheront à nous sortir de notre mauvaise pass, notre mal être.
Aimer réellement c'est ne rien attendre en retour de l'autre ! D'accord. Mais ce n'est ni tombé dans le trop bon trop con.

Pour les relations amicales, il faut faire la difference entre les gens superficiels qui nous aiment pour ce que nous faisons pour eux, et ceux qui nous aiment pour ce que nous representons a leurs yeux !

Il faut oeuvrer au detachement, pour moi c'est le veritable amour, car c'est un amour "neutre", sans attente des autres et en les acceptant comme ils sont, avec leurs qualites mais aussi avec leurs defauts; d'ailleurs souvent leurs defauts sont exactement les memes que les notres (que nous avons refoules, de facon sournoisement strategique, dans notre propre inconscient) !

Mais pour commencer a acceder au detachement, encore faut-il avoir goute aux deux extremes: l'amour aveugle purement masochiste ("je t'aime et je fais tout ce que je peux pour que tu ne me quittes pas...") et la haine ("tu ne m'as largue, je te hais !")... Une extreme entrainera plus tard l'autre, mais la transcendance des deux amene petit a petit au detachement !

Lol, Luna2. J'ai l'impression que moi et Sego on est les seuls à avoir vraiment répondu à ta question et à peu près la même chose sur le fond d'ailleurs.)

sego ?

guineapig a écrit:

sego ?

Segovois!

mais il a pas répondu dans le topic là

guineapig a écrit:

mais il a pas répondu dans le topic là

En fait on a répondu sur celui de l'autre forum.

C'est tout comme.

Speed Gavroche a écrit:

Lol, Luna2. J'ai l'impression que moi et Sego on est les seuls à avoir vraiment répondu à ta question et à peu près la même chose sur le fond d'ailleurs.)

Oui et en plus toi tu n'es pas F, bizarrement peu de monde l'on compris, même une INFP ! 0_o
Je n'ai pas l'impression de parler chinois pourtant...

Aimer sans être aimer en retour, ça devient vite inconfortable, voire plus.

Mais être aimé par une personne qu'on aime pas... Ca devient étouffant, à force.

Donc plutôt être aimé je pense

Han, mais il est très cool ce sujet sous son vernis un peu gnangnan, merci de le déterrer ! (*brace yourselves, hat(Te)rs are coming* (ou pas ?)).

Pour ce qui est d'aimer, je ne sais que dire, je le fais très naturellement (semble-t-il)… spontanément, j'ai une grande sympathie pour les gens que je rencontre, et je peux rapidement avoir beaucoup d'affection si je continue de les fréquenter… c'est pas nécessairement à mon avantage, parce je peux m'attacher à des personnes avec pas mal de défauts (que je tolère avec indulgence), avoir des cercles de fréquentation contradictoires (et je deviens un genre d'électron-libre, forcé de papillonner de groupes en groupes, vu qu'il n'y a pas d'affinités entre eux), ou plus douloureux, m'attacher à une personne de manière unilatérale… Mais je ne peux pas dire que je "préfère" aimer plus qu'autre chose, c'est presque comme si on me demandait "Tu préfères respirer ou…", c'est juste quelque chose sur lequel je ne peux pas faire l'impasse, avec beaucoup de candeur… J'ai essayé dans ma sale phase Fi 4 de jouer les mecs au-dessus de ça, néant.

Être aimé, eh bien… 9 So/Sx :/ j'ai toujours une angoisse d'acceptation, qui m'encombre plus qu'elle ne devrait, et souvent me paralyse alors qu'il n'y a pas de quoi… De l'autre côté, je suis souvent paniqué par les manifestations d'affection et d'estime à mon égard que je n'attendais pas (à un moment, en début d'année dans ma classe, j'ai reçu une vague de reconnaissance émue d'à peu près tout le monde, alors que j'avais juste passé une semaine avec bonhommie comme à mon habitude… j'ai passé plusieurs jours inquiet et incompréhensif en réaction :/ ) ; j'ai toujours un peu de mal avec les attentions physiques comme les câlins, qui me surprennent, et je réagis de manière bien British, avec beaucoup de raideur et d'inconfort (enfin, c'est mon impression, ça m'empêche pas de faire câlins et accolades enthousiastes quand je suis lancé). Bref, j'adorerais être aimé, mais je sais pas faire :P

Après, pour rebondir sur une réponse de la première page, je trouve qu'il faut surtout s'aimer soi-même, parce que "S'aimer soi-même, c'est l'assurance d'une longue histoire d'amour" comme disait Oscar Wilde :P là je m'en sors plutôt bien, même s'il m'arrive d'être dépité de moi-même, je n'ai jamais eu envie d'être quelqu'un d'autre, et mon orgueil se porte bien (je tique un peu quand on me qualifie de modeste ôo).

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C'est mignon comment vous semblez croire qu'on peut choisir d'aimer ou non.

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Tu plussoies une citation qui contient littéralement le mot "choix", et je suis sensé comprendre qu'au contraire tu ne veux pas parler de choix?

Il y a un problème dans ton message alors.

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Difficile de trancher entre les deux car on a besoin d'aimer et  de se "sentir" aimer.
Tout simplement sur le fait (pour moi) qu'on est fait pour donner, sinon rien n'aurait de sens. Comme un professeur transmet ses connaissances, une mère aimer son enfant...
Mais un professeur peut transmettre ses connaissances uniquement si il en a reçu.
Ce qui en résulte qu'une personne a tout d'abord besoin de recevoir avant de donner.
Donc il faut d'abord être aimé avant d'aimer et tous les deux sont plaisants .
Je pense qu'aimer est supérieur du fait qu'on donne et ça nous procure du plaisir.