Habitué aux hors-sujet,

Je sent que je vais me complaire dans ce recoin du forum

Voila le sujet :

- Je n'aime pas beaucoup dormir (ni me reposer/insomniaque) et pour moi manger est limite une perte de temps (engloutit 3 tonnes, sans mâcher, sans se "poser", toubib décrit mon système digestif comme "trou noir" hyper-rapide).

- Quand on me réveille pendant mon sommeil, je peux être très violent sans le vouloir. (sursaut, volte face, avant bras en avant, donc grosses beignes involontaires)
Quand je mange, si mes "pensées" sont ailleurs (réflexions ou simplement tête ds l'cul) et que l'on tente de me chiper un truc dans mon assiette, soit beigne, soit coup de couteau/fourchette. (tout aussi involontaires, mais réflexes).

Conclusions ?

Mon maître m'a mal dressé ? Instinct de survie ? de Domination ? Peur primaire ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Instinct

Des expérience similaires ? (je parle pas des ronchons du matin ni des gourmands, on est bien d'accord)

Merci !

Morgan

J'vois pas l'problème.

Le premier point que tu décris est nettement une manifestation de la fonction Se en inférieure (bas de page).

Quand au second, il paraît être un prolongement de ces effets. On dirait une "compensation" du fait que tu as du mal à percevoir les sensations de l'environnement, une tentative de maîtriser l'espace autour de toi. Je pense que ce que tu décris est perçu comme des intrusions et que tu te sens facilement agressé par l'environnement.

Aïkido a écrit:

Le premier point que tu décris est nettement une manifestation de la fonction Se en inférieure (bas de page).

Je vais grossir un peu le trait, mais je dirais que Se en inférieure chez les IN*J se traduit plutôt par une quête de sensations nouvelles contre-balancée par des phases de restrictions et des régimes drastiques . (Il y a aussi une ambivalence entre désir de confort matériel et mépris du matérialisme et puis un "déphasage" avec l'environnement extérieur).
Du coup, le fait de percevoir l'alimentation comme une perte de temps ne me semble pas révélateur de Se inf. C'est quelque chose que j'aurais plutôt imaginé chez des NP, en fait.

Cela étant, je ne suis pas sûre qu'il soit toujours pertinent d'expliquer tous nos comportements à l'aune les fonctions qui composent notre type...

Code:

J'vois pas l'problème.

Moi non plus, mais ça dépend de quel côté on se place. Moi j'aime pas que mon chien grogne quand je touche à sa gamelle.

Aïkido>
Perso, je voyais ça à un "étage" plus bas que la psycho, mais pourquoi pas.
J'ai vécu en nomade dans des lieux pas toujours hospitaliers pendant mon enfance
(cf:MP) Donc si agressé par l'environnement que je ne maitrise pas, c'est le facteur "humain", et pas environnemental (peux dormir comme un bébé en pleine nature).
Enfin, je dis ça, je tâtonne... D'ou ce post

Mais vous, des expériences similaires ?
(Guineapig, me mettrai pas la main dans ton assiete, sûr !)

Morgan.

Post inutile, je donne la couleur d'emblée, car non, pas d'expérience similaire.
Je n'aime pas qu'on empiète sur mon territoire quand je n'en ai pas donné l'accord, mais je ne suis pas non plus à planter ma fourchette dans la main du 1er venu qui aura osé s'approcher.
Tu sembles constamment sous stress..

Merci Wanderlust pour ta description du Se en inférieure, je la rejoins parfaitement.

En tant que INFJ, manger ne peut absolument pas être conçu comme une perte de temps pour moi, et encore moins le fait de cuisiner (que je diffère du "faire à manger", donc du réchauffer des plats au micro-ondes par exemple). Bien au contraire, la nourriture est essentielle et primordiale tant au niveau gustatif qu'au niveau des arômes que je dois ressentir. J'aime manger, mais si ce que je mange je le juge mauvais j'en retire une énorme frustration. Pour ce qui est de cuisiner, c'est une activité d'autant plus éloigner de mon fonctionnement primaire qu'elle nécessite le recours à un processus manuel. Mais paradoxalement, ça me permet de faire le vide tout en restant malgré tout focaliser sur mon monde intérieur.

Je ne suis pas non plus une personne qui n'aime pas dormir, vu que je peux devenir assez irascible quand je manque de sommeil. Je ne dirai pas que ma réaction est saine, mais je pense qu'elle est commune à beaucoup d'individus. Et je ne ronchonne pas le matin.

Je ne suis pas le genre de personne visée par ton topic, et c'est ce qui m'amène à une réponse à ta conclusion : en quoi serais-tu INFJ ?

juste pour dire que le nombre de nouveaux infj sur ce site me semble un poil louche.

Jicky a écrit:

En tant que INFJ, manger ne peut absolument pas être conçu comme une perte de temps pour moi, et encore moins le fait de cuisiner (que je diffère du "faire à manger", donc du réchauffer des plats au micro-ondes par exemple). Bien au contraire, la nourriture est essentielle et primordiale tant au niveau gustatif qu'au niveau des arômes que je dois ressentir. J'aime manger, mais si ce que je mange je le juge mauvais j'en retire une énorme frustration. Pour ce qui est de cuisiner, c'est une activité d'autant plus éloigner de mon fonctionnement primaire qu'elle nécessite le recours à un processus manuel. Mais paradoxalement, ça me permet de faire le vide tout en restant malgré tout focaliser sur mon monde intérieur.

Je ne suis pas non plus une personne qui n'aime pas dormir, vu que je peux devenir assez irascible quand je manque de sommeil. Je ne dirai pas que ma réaction est saine, mais je pense qu'elle est commune à beaucoup d'individus. Et je ne ronchonne pas le matin.

Héhé, c'est tout pareil pour moi! Comme je le disais sur un autre topic, je suis assez attentive à la qualité gustative et nutritive de mon alimentation. J'aime les choses qui ont du gout et qui sont de qualité, j'aime aller au restaurant et je crois que nous prenons le même genre de plaisir à cuisiner.

Tu as quel rapport à la junk food?
Pour moi c'est le maaaal Je condamne tout en cédant occasionnellement à la tentation, et après coup la culpabilité me rattrape donc je compense en faisant "pénitence" (= manger des carrottes crues pendant une semaine (ou du moins essayer pendant une journée ) )

Ah oui, et puis je te rejoins complètement sur le sommeil, aussi!

Pour la Junk Food j'ai exactement le même souci. Si je fais une surdose, je la stoppe nette par souci de compensation . Quelque part c'est aussi pour ça que j'essaie de cuisiner pour de bon de temps à autres. Et puis, quand des personnes mangent ce que j'ai fait et trouvent ça bon, je me sens pas mal valorisée

ça doit être horrible une infj qui cuisine.

Pourtant, le carrot cake de Jicky était très bon!

J'arrive plutôt bien à réguler mon alimentation, dans l'ensemble. Si je mange un Mac Do, je n'aurai pas forcément envie de manger trop gras le lendemain,mais je ne vais pas vraiment me priver pour autant.

Tes sursauts primaires de violence physique et d'agressivité sont normales, enfin dans le sens que c'est l'expression de ta sensation "infériorisée" et puis je dirais aussi parce que dans l'univers il y a la création et forcément une part de destruction derrière

Pour ma part mon inférieure peut s'exprimer par une grosse envie de violence par moments.. dans le sens que je la réprime beaucoup mais il m'arrive souvent d'imaginer des scènes de violence inouie qu'on ne voit même pas dans les films d'horreur.. (non n'ayez pas peur je ne tuerais personne). Par ailleurs j'évacue parfois ce besoin un mettant un petit coup de poing à un pote (je ne frappe que les ISFP et les INTP) de façon amicale, je suppose que c'est l'expression de Te

Après si c'est instinctif oui évidemment, mais je dirais surtout et avant tout que c'est ce principe universel d'opposés toujours présent. Même un mec qui a été calme toute sa vie peut exploser dans une catharsis de rage qui émanerait difficilement d'un tueur en série, il y a toujours un tout et son contraire, l'expression de la violence et de la colère sont pour moi nécessaires. C'est pourquoi on fait des guerres, parce qu'on a "besoin" d'extérioriser toute cette haine de l'Humanité. Je sais plus comment Freud expliquait ça mais c'est pas con à mon sens.

Le tout est de trouver un bon terrain pour exprimer ces "besoins primaires".