Bonjour à tous les membres de ce forum,

Je me présente. Je m'appelle Aude. J'ai 34 ans. Je suis actuellement en thérapie analytique et en parallèle je travaille sur l'ennéagramme pour m'aider à élargir mes champs de réflexions.

Je me rends compte que je prends trop les mots à la lettre et que ma compréhension lors des lectures est de ce fait erronée.

Mon besoin serait de m'expliquer dans un premier temps, les centres émotionnel, mental et instinctif.

Un exemple qui vient en tête: quand je suis stressée, j'ai tendance à me refugier dans la nourriture, à me remplir. Ce besoin d'arrêter rapidement ce stress et de couper avec la douleur.

Pour ma part, cette façon de fonctionner est d'éviter de ressentir. peut-on dire que le centre émotionnel est réprimé ? Et lequel est activé alors?

J'ai peur de mal comprendre les différences.

Pouvez-vous m'aider svp?

Bonjour,

j'ai peu de connaissances sur le sujet, mais je regarderais les réponses elles m'intéressent.

Moi je pose l'hypothèse, dans ce que tu décrit, que c'est l'émotionnel qui amène au comportement.
Comportement "antalgique" appris, émotion non "digéré", réactivé par le "stress".

Alors est ce que c'est mental, instinctif, ou émotionnel?

Manges-tu pour ne plus ressentir, ou ne plus penser?
Où est ce que cet instinct qui te pousse à manger t'empêche de bien penser, ou bien ressentir ce qui se passe?

Peut-on dire que c'est un centre réprimé, si c'est lui qui influence nos actions?

Bon bref, j'ai surtout des questions, je suivrai de loin.

Bonne balade dans les champs!

Bonsoir,


En apprenant à m'observer, je remarque que j'ai du mal à me centrer sur moi. Je cherche souvent à courir à droite à gauche pour occuper le temps. Me retrouver seule avec moi-même est encore dur pour moi. L'ennui a toujours été compliqué. Toujours besoin de bouger.
Corps de femme avec une âme d'enfant.


Petite: enfant rebelle avec mes parents mais très gentille, toujours à dire oui à l'extérieur!
J'ai vécu avec un père très autoritaire et rigide, très accès sur la réussite scolaire, à cheval sur la discipline (petite fille en difficultés avec une grande sœur qui elle, excellait, qui courbait le dos) et une mère qui ne voulait pas de conflits. Très agressif, dès lors où mes bêtises venait à être un problème pour elle et s'en remettait après avoir été blessante envers moi, à mon père pour qu'il me donne la punition.

Avec mes ex petits copains, j'ai toujours remarqué que je supportais très mal les silences. Si je n'avais pas de nouvelles de eux, après une dispute, j'étais paniquée. Je les harcelais de messages, je jouais à la victime...pour qu'ils reviennent. Pour occuper le temps, je mangeais, me faisait du mal car le silence était pour moi ingérable.

Je dirais que je mange pour ne pas ressentir car à ce moment-là, quelque chose que je ressens comme dangereux apparaît comme insupportable et manger comble l'attente d'une réponse de la part de l'interlocuteur par exemple. La pression est tellement forte, que manger devient automatique.

Ce que je remarque depuis peu, c'est un mécanisme que j'ai depuis toute petite. J'entreprends des projets sans les finir. Sur le moment, je cherche à faire quelque chose de nouveau ce qui m'excite sur le moment puis très rapidement, c'est un sentiment désagréable qui prend le dessus, de la frustration qui fait que je ressens une insatisfaction. J'abandonne le projet. Retour à la case départ pour moi et j'ai tendance à me laisser porter par une tierce personne pour rattraper mes bêtises. Comme un enfant qui se repose sur son parent.

Par exemple, je me suis rendu compte, la semaine dernière que j'avais entamé des démarches de trouver un nouveau appartement parce que je me sentais vide et que rien ne bougeait dans ma vie. Sur le moment, j'étais contente de mes recherches puis l'envie est passé. Sauf que l'agent immobilier m'a appelé et j'ai demandé à mon ami avec qui je vis de gérer qui lui était très motivé à changer d'appartement. Au final, je visite l'appartement, il me plait. Je me précipite dessus et souhaite engager les démarches pour passer en commission. Très vite, l'insatisfaction revient. Je n'ose pas lui dire de peur qu'il se fâche. Je tourne autour du pot, lui revient dessus, je ressens de la pression; Peur qu'on se dispute et de la perte du lien. Il me pousse à cracher le morceau et ca pète. Il se braque "C'est toujours la même chose, tu entreprends des projets et tu ne les termines pas. Tu m'as demandé d'appeler l'agent immobilier car tu étais motivée et maintenant tu ne l'ai plus. Je ne te comprends pas". Pour une fois, tu vas assumer tes conséquences, c'est toi qui va l'appeler et lui expliquer que tu n'ai plus intéresser pour l'avoir".
Je l'accuse et me pose en tant que victime;
Et je finis par trouver un moyen pour qu'il revienne vers moi, je cherche son attention car ce manque de connexion est insupportable pour moi.

Encore désolée pour le retard @détails.oscar latin et @Pcell.

PS: Je veux bien avoir votre avis sur la question externalisation/internalisation et les centres en reprenant l'exemple énoncé svp. Qu'est-ce qui est réprimé dans cet exemple ?


@Pcell: "Après je ne sais pas si tu veux une explication pour chaque type là j'ai tenter de définir les trois centres."
Avec plaisir !!!!!!

En attente d'une réponse,

Bonne soirée à vous!

Bonjour à toute l'équipe,
Serait-il possible d'échanger avec vous ou avoir votre avis suite à mon dernier message.
Merci par avance pour vos réponses.
Aude.

Honnêtement je ne sais pas faire de lien avec l'ennéagramme là.

Ca me fait surtout penser au triangle de Karpman.
Très simple : trois angles, trois rôles, victime-sauveur-bourreau. Une interaction fluide voudrait que l'on puisse se glisser dans chacun de ses trois rôles, puis s'en échapper.
Parfois on est figé dans un des rôles.

Ici tu t'identifie comme victime. Quand on se pose en victime on a tendance à forcer l'autre à se poser soit en bourreau soit en sauveur.
La réaction de ton ami au sujet de l'appartement semble sous-entendre qu'il à joué le sauveur de nombreuses fois, du coup cette fois ce serait abusif de dire qu'il glisse vers le bourreau, mais il s'échappe de son rôle de sauveur.
Ca me semble très sain, c'est une occasion pour sortir de la place de victime.

Je rajouterais quand même que tu peux regarder les types 6 et 7 et voir ce qui te touche là dedans.

Bonsoir !
Merci pour vos commentaires.
Je crois que mon père est 1, ma mère est 9 et ma sœur est 3.
Quant à moi, je suis indécise.
Le 4 me parle , de même que le 6.

Je m'intéresse au MBTI en ce moment pour comprendre la différence entre externalisation/internalisation puis comprendre les différents types psychologiques au nombre de 16.
Ce que je sais, c'est que j'ai tendance à foncer tête baissée. J'atterris la tête la première dans un mur. J'agis en premier.

Est-ce que cette information peut mettre certains profils en lumière svp ?

Bonsoir,
Je ne comprends pas bien pourquoi les anciens ne répondent pas aux nouveaux membres. C'est bien dommage, vous pourriez apporter votre expérience, vos connaissances aux autres !
Très bonne soirée à vous, les membres actifs de ce site

PS: J'en ai oublié ma question. Comme vous le savez, je m'intéresse au MBTI et je me documente beaucoup dessus. Mais franchement, je pars tête baissée dès que je commence un livre . En conséquence, je me perds dans les concepts et n'arrive pas à faire les liens. Donc je serais plutôt partante si certains membres pourraient m'éclaircir en me disant par quoi faut-il que je commence puis m'enoncer la suite pour arriver à me typer.
Merci par avance

Aude.C a écrit:

Bonsoir,


En apprenant à m'observer, je remarque que j'ai du mal à me centrer sur moi. Je cherche souvent à courir à droite à gauche pour occuper le temps. Me retrouver seule avec moi-même est encore dur pour moi. L'ennui a toujours été compliqué. Toujours besoin de bouger.
Corps de femme avec une âme d'enfant.


Petite: enfant rebelle avec mes parents mais très gentille, toujours à dire oui à l'extérieur!
J'ai vécu avec un père très autoritaire et rigide, très accès sur la réussite scolaire, à cheval sur la discipline (petite fille en difficultés avec une grande sœur qui elle, excellait, qui courbait le dos) et une mère qui ne voulait pas de conflits. Très agressif, dès lors où mes bêtises venait à être un problème pour elle et s'en remettait après avoir été blessante envers moi, à mon père pour qu'il me donne la punition.  

Avec mes ex petits copains, j'ai toujours remarqué que je supportais très mal les silences. Si je n'avais pas de nouvelles de eux, après une dispute, j'étais paniquée. Je les harcelais de messages, je jouais à la victime...pour qu'ils reviennent. Pour occuper le temps, je mangeais, me faisait du mal car le silence était pour moi ingérable.

Je dirais que je mange pour ne pas ressentir car à ce moment-là, quelque chose que je ressens comme dangereux apparaît comme insupportable et manger comble l'attente d'une réponse de la part de l'interlocuteur par exemple. La pression est tellement forte, que manger devient automatique.

Ce que je remarque depuis peu, c'est un mécanisme que j'ai depuis toute petite. J'entreprends des projets sans les finir. Sur le moment, je cherche à faire quelque chose de nouveau ce qui m'excite sur le moment puis très rapidement, c'est un sentiment désagréable qui prend le dessus, de la frustration qui fait que je ressens une insatisfaction. J'abandonne le projet. Retour à la case départ pour moi et j'ai tendance à me laisser porter par une tierce personne pour rattraper mes bêtises. Comme un enfant qui se repose sur son parent.

Par exemple, je me suis rendu compte, la semaine dernière que j'avais entamé des démarches de trouver un nouveau appartement parce que je me sentais vide et que rien ne bougeait dans ma vie. Sur le moment, j'étais contente de mes recherches puis l'envie est passé. Sauf que l'agent immobilier m'a appelé et j'ai demandé à mon ami avec qui je vis de gérer qui lui était très motivé à changer d'appartement. Au final, je visite l'appartement, il me plait. Je me précipite dessus et souhaite engager les démarches pour passer en commission. Très vite, l'insatisfaction revient. Je n'ose pas lui dire de peur qu'il se fâche. Je tourne autour du pot, lui revient dessus, je ressens de la pression; Peur qu'on se dispute et de la perte du lien. Il me pousse à cracher le morceau et ca pète. Il se braque "C'est toujours la même chose, tu entreprends des projets et tu ne les termines pas. Tu m'as demandé d'appeler l'agent immobilier car tu étais motivée et maintenant tu ne l'ai plus. Je ne te comprends pas". Pour une fois, tu vas assumer tes conséquences, c'est toi qui va l'appeler et lui expliquer que tu n'ai plus intéresser pour l'avoir".  
Je l'accuse et me pose en tant que victime;
Et je finis par trouver un moyen pour qu'il revienne vers moi, je cherche son attention car ce manque de connexion est insupportable pour moi.

Encore désolée pour le retard @détails.oscar latin et @Pcell.

PS: Je veux bien avoir votre avis sur la question externalisation/internalisation et les centres en reprenant l'exemple énoncé svp. Qu'est-ce qui est réprimé dans cet exemple ?


@Pcell: "Après je ne sais pas si tu veux une explication pour chaque type là j'ai tenter de définir les trois centres."
Avec plaisir !!!!!!

En attente d'une réponse,

Bonne soirée à vous!

Bonjour,

Peut-être que tu devrais lire des descriptions du type ENFP pour voir si cela te parle plus qu'un autre type.

Bonsoir,

Je m'adresse à vous les membres pour me renseigner à ce sujet.
Je cherche depuis un certain temps à contacter l'administrateur de ce site sans succès.
Je lui envoyé un message personnel sans réponse.
Est-ce que l'administrateur a changé ?

Merci par avance de me transmettre le lien pour le contacter.
Bonne soirée.

Si tu fouilles un peu dans le forum, tu te rendras compte que beaucoup ont tenté sans succès depuis des années.