Bonjour, bonsoir à toutes et à tous !
Quel plaisir de tomber sur ce forum ce soir ! Je vais me faire un plaisir de lire les présentations de chacun et d'en éplucher les sections !
Je m'appelle Jonathan mais vous pouvez m'appeler Jo
Je connais le MBTI en surface quand je m'amusais à faire des tests de personnalités et le résultat m'a tellement bluffé que je me suis renseigné un peu plus. Je viens quand même ici davantage pour apprendre des gens que pour leur apporter des informations que je n'ai pas encore !
Ce que je peux dire sur ma situation d'INFP, c'est la difficulté avec laquelle je ressens le passage de cette vie. Déjà tout petit, je ressentais comme une distanciation avec les autres, un sens de l'éthique, du respect, une difficulté à supporter la tristesse des autres. J'ai grandis en développant des phobies sociales importantes mais que je cachais magnifiquement bien, résultant à beaucoup de solitude. J'ai toujours été très entouré mais me sentais seul tout le temps malgré tout. Je faisais le clown pour faire rire, à vrai dire, je ne faisais rien qui ne soit réellement en adéquation avec qui j'étais. A l'époque, ça se résumait à regarder le ciel et à prier de ne pas me faire remarquer.
Puis vers mes 20 ans, ma sœur m'a présenté des livres de développement spirituel et ésotériques. A ce moment là je pense que je suis devenu quelqu'un d'autre. J'avais atteins un niveau de sagesse que je n'ai jamais retrouvé. (Le Pouvoir du moment présent est un bouquin magnifique qui m'y a aidé au passage!)
Voyez-vous, à l'époque, j'ai rencontré la première femme qui m'a permis de me libérer affectueusement, amoureusement et sexuellement. Bien que serein grâce aux bouquins, j'avais toujours une peur immense de l'échange affectueux, et en me respectant et sans jugement, elle a réussit à débloquer tout ça.
Seulement, c'était une femme plus âgée que moi de 7 ans, ce qui n'est pas un drame, mais aspirant déjà a vouloir des enfants, en tout cas une vie qu'un étudiant en fac de cinéma ne pouvait lui donner. Et surtout, elle était en couple, en fait, j'ai été son amant pendant 2 ans, et je vivais ça comme de l'amour inconditionnel. Cette personne, au milieu de deux garçons, a finis par vraiment, disons, disjoncter, et nous avons tous les deux préféré "rompre".
Depuis cette histoire qui doit dater d'il y a 5 ans maintenant, je n'ai plus réussis à retrouver ma sérénité. Ce qui m'a beaucoup amené à philosopher sur ma sensibilité et à vouloir que tout aille toujours bien, j'avais le sentiment d'avoir détruis quelqu'un par les sentiments qu'elle éprouvait pour moi. (Cette fameuse empathie propre aux INFP et à sans doute d'autres profils que je ne connais pas)
Après ça, et voulant solidifier un peu ce cœur, devenir moins sensible, prendre de la confiance en moi par les armes ! // Au lieu de m'accepter
// J'ai décidé d'entrer dans une grosse colocation aux allures de Squat ou nous fûmes Sept Colocs. Ces quatre dernières années en colocation ont été aussi belles par moment qu'éprouvantes.
J'y ai appris à me détester un peu plus jusqu'à la dernière année. Les autres membres étaient des clasheurs pour la plupart, et j'y ai découvert que (pour un INFP sûrement), il me fallait beaucoup de moments seul avec moi même que je ne trouvais pas, coincé dans des soirées à ne plus finir (7 chômeurs, peu de loyer, du chichon en veux tu en voilà
, vous imaginez le tableau). J'en passais la moitié seul et prenais au sérieux quand on me disait de sortir de ma grotte, ou je faisais de "l'art" (J'adore composer de la musique et créer "des choses" en montage vidéo).
En fait, j'ai jamais cultivé mes différences, j'ai toujours pris le partis que j'étais pas normal si je n'étais pas comme eux. Alors je culpabilisais à rester seul. Et aller vous expliquez que eux finissaient tout le temps avec une nana dans leur chambre, moi le voulant parce que je crois que c'est ce qui est normal de faire, et en même temps n'y arrivant pas parce que j'ai besoin de me sentir aimé pour ça...
Au final, les discussions philosophiques avec eux ne prenaient pas vraiment compte de la différence des gens comme peut le présenter le MBTI
. Par mon empathie, ma difficulté à m'affirmer, mes croyances spirituelles et même mon véganisme, j'étais le fragile. Véganisme que j'ai d'ailleurs abandonné pendant cette coloc pour vous expliquer l'impact du regard des autres sur moi.
Enfin, cette dernière année fut salvatrice. Lecture des vies antérieures, nouvelles lectures, découverte du MBTI. Quelques rencontres, comme des guides, pour me dire de retourner dans la spiritualité. Et j'ai assumé
J'ai décidé de quitté la coloc pour me mettre un coup de pied au *** professionnellement. Le pro j'en parle pas, j'écris déjà beaucoup trop
mais quelle difficulté (pour les INFP ?) à s'ancrer dans le monde, moi qui ne sait pas me vendre. Et cette société dont l'entreprise elle même est une structure extravertie pour pouvoir survivre, quand nous somme introverti.
Je vis seul maintenant, ce qui m'a permis de me retrouver, et j'ai décidé de me former aux soins énergétiques. Bon je dois bien avouer en revanche que passer de 7 à 1, c'est pas facile non plus ^^ Je reste quelqu'un de très sociable
. J'ai décidé de mettre fin à beaucoup de relations qui ne m'apportent plus grand chose et je serai mais amplement ravis de rencontrer des personnes INFP (mais pas seulement !) ici.
Et pour finir sur une note en lien avec le MBTI, je dirai par exemple, que sur la fin de cette colocation, je ne culpabilisais plus et ne me trouvais plus bizarre à vouloir être davantage seul que les autres, parce que c'est comme ça que je fonctionne, ce que j'ai appris dans le MBTI, ce qui aurait pu être une évidence, mais qui ne l'a pas été. Le MBTI entraîne à mes yeux la tolérance, au milieu de toutes ces discussions de type "olala t'as vus ce qu'il a fait, j'aurai pas fais ça comme ça, c'est honteux" , bin après le MBTI, t'as plus envie de rentrer la dedans parce que, cette personne fonctionne comme ça.
Bon, si tu as eu le courage de lire une partie de mon histoire, châpeau melon !
Des bises à tous et on se retrouve dans d'autres sections j'imagine