Ohla, j'avoue que je me moque un peu de moi sur ce coup mais je suis très sérieuse:
est-ce que ce n'est pas aussi sur les questions existentielles qu'on voit un peu le genre de personnalité qu'on a tendance à privilégier?
Je me demandais: quel sens a la vie pour vous? (vous le demandez-vous sans cela?)
Dans mon cas de - probable - INFJ, j'ai besoin de donner un sens au fait de vivre pour pouvoir vivre. Le fait de ne pas l'avoir trouvé avant longtemps (mes plus de 25 ans et de façon assez claire pour moi) m'a emmenée régulièrement par phases de quelques mois (parfois années dès mes 16 ans) dans des moments de fatigue existentielle (comme je pense le voir) et aussi à côté de cela, j'ai eu des moments de profonde créativité et productivité affairée à essayer de le donner ce sens à ma vie.
Cette quête au final m'aura emmenée pas mal dans l'abîme souvent mais l'essentiel du temps je pense c'est ce qui m'aura fait aimer et vivre la vie, c'est l'énergie qui m'aura mue pour avancer et faire, produire, vivre, expérimenter, trouver à surmonter ma peur de choses que j'avais décidées qui étaient partie intégrante de la Vie comme aimer un autre et le faire, comme me lever le matin et assurer mon emploi (ma contribution à la société), comme aller donner un coup de main à quelqu'un en détresse (mon devoir de solidarité humaine tant que mes forces me le permettent)
Ma vision du sens de ma vie c'est celle-là (déjà elle est une vision subjective, "ma" vie, qui prend compte de réalités objectives, je suis un être humain, je vis au milieu d'autres êtres humains):
je suis née dans la peau d'un être humain et comme les plantes grandissent et passent par des stades de maturité, c'est aussi à moi de m'assurer de passer par tous ces stades de maturité, biologique pour commencer, m'assurer de garder ma santé au maximum aussi en lien;
m'assurer de calquer mon développement émotionnel au plus près de ma maturité biologique
dans un environnement idéal et positif si je vais jusqu'au bout, ce serait ainsi dans l'ordre naturel que je trouve bientôt un partenaire de vie avec qui concevoir un enfant, puis que je prenne soin du petit et l'entoure, et l'aide à ensuite aller vers ses pairs et faire sa vie dans notre société (groupe d'humains régi par des régles) tout en restant un havre de sécurité si besoin;
si je suis le sens que je donne au fait d'être humain, je ne peux vivre seule et s'il m'incombe de m'arranger pour garder au maximum mon intégrité physique et contribuer à la communauté par mes productions (travail, bénévolat, simple fait d'être moi), cependant je dois aussi aller vers les autres en relation parce que simplement je suis un animal social et que les relations apportent beaucoup de bonnes choses et de bonheur, ça impose aussi alors de savoir mettre mon mouchoir sur certaines de mes tendances personnelles qui pourraient trop ennuyer les autres et m'arranger pour me retrouver dans des environnements où je n'ai pas trop à le faire pour aussi m'alléger la tâche de socialisation (ainsi qu'aux autres).
Enfin quand je serai vieille et âgée, ce sera d'autant plus mon rôle de contribuer en transmettant le peu que j'aurai appris de la vie et d'accepter que comme tout être j'ai un début, un vécu et une fin, que c'est le cycle naturel de la vie. Son sens, ou simplement son mouvement.