Andy Serkis, LE Gollum du Seigneur des Anneaux, qui faisait une apparition délirante dans le clip.

Ma musique de cet été :

une très belle émotion

Je suis dans ma période Nightcore :






J'aime le mélange provoquant / innocent :

Punaise, la dernière chanson, je ne m'y attendais pas du tout, tu m'as tué XD


En ce moment je suis d'humeur à écouter des musiques assez calmes, j'ai fait ces petites découvertes ces derniers temps:



Celle la m'a donné des frissons:



En mode disco:

Très sympas tes musiques ! Moi je suis d'humeur à écouter des musiques rapides.
Sinon, dans le même genre que la dernière : p :



Une nouvelle sélection :

DARK AMBIENT

j'aime beaucoup

Quel chef d'œuvre que cet album !

Oww mon précédent topic a été lock, tristesse

Je me refais la disco des Cranberries ces temps-ci  

C'est moi qui avais eu l'idée de ce topic à la base :3

Très reposant, cette découverte. J'ai vu notamment un live où elle jouait sur deux pianos et deux claviers dans un même morceau, et elle n'hésite pas à utiliser les cordes frappées de façon non-conventionnelle.

Ça ne va manifestement pas au top en Pologne par les temps qui courent, mais le pays devrait au moins être fier de compter Hania Rani parmi ses jeunes artistes actuels. Un peu de rab.













EDIT : pb de compatibilité des liens avec le bbcode, c'est ch..nt.
EDIT bis : ah ! Ça marche ! On dirait que le tutoriel du bbcode forumactif est un peu dépassé.

Sympa j'aime aussi.

C'est marrant ce qu'on peut trouver en tapant juste "tribe" et "hop" dans le champ de recherche.
Je n'avais pas idée que ce groupe existait et pourtant j'écoute pas mal de trip-hop.
Ça éclate, ça commence comme du E. S. Posthumus, puis on a en fait droit à des segments de trip-hop bien british, puis c'est Noël ... , encore un peu de couplets, et finalement on est achevé par un de ces rythmes tribal bien calé sur le beat initial pendant les deux dernières portées. C'est propre, c'est surprenant, à découvrir ! ..
Du coup j'ai écouté un de leurs albums, ils ont quelque morceaux plutôt mémorables.



Allez, le deuxième qui m'a marqué sur le même album. Là on a des airs de Portishead, vaguement, mais la voix de la chanteuse reste bien reconnaissable, avec son timbre, une mélodie qui peut faire un peu plus rock même si la musique n'en est pas du tout, puis on pense à Globus sur la fin.

Mes playlists sont remplies de ce genre de musique en ce moment. Ça et de la "(hard)wave". Va savoir pourquoi on a appelé "wave" un son qui n'a rien à voir avec la dark-wave, la new-wave etc..

Lui, il fait beaucoup d'instrumentaux et des remix. Ici, j'avais justement posté un très beau remix de Body Electric il y a heu.. très longtemps. Certains morceaux comme celui-ci me font penser à DJ Shadow, un pionnier d'un autre genre que je recommande chaudement. C'est sûrement dû à l'influence hip-hop, il oscille entre witch-house et un trip-hop assez dark.



«Ce groupe de witch-house russe n'existe pas.» Vladimir Pxtain

Spoiler:

Activez les sous-titres !



Mais si on cherche des précurseurs, il faut surement aller voir du côté de Crystal Castles. J'ai peut-être une préférence pour Crim3s, un groupe anglais lui aussi inactif aujourd'hui, qui parvenait à allier house et rock noise en restant d'avantage audible, mais ça se discute (surtout pour l'aspect audible, vu comment le son est saturé).
J'ai découvert le tout dernier album de CC en premier, celui avec la nouvelle chanteuse. Du coup, je ne l'ai pas boudé comme les fans de la première heure. Mais les précédents valent le détour, le deuxième surtout.
J'ignore si la référence à Amnesty était une tentative de se racheter une image de la part du producteur (qui n'a pas une histoire bien propre) en se référant à la chanteuse Alice Glass. Peut-être pas vu qu'il ne s'immiscait pas dans l'écriture des chansons, et ça peut être aussi une initiative de la nouvelle chanteuse. De toute façon, il a, semble t-il, disparu des radars.

Deux clip qui nous offrent, je crois, deux des plus belles représentations possible du processus d'individuation, et de la notion d'animus (ou de l'anima, selon sous quel angle vous vous situez).

Dans le premier, on serait plus dans des oppositions type F vs. T, chaud vs. froid, Vie vs. Mort, toutes pouvant être reliées avec des symboles utilisés en psychologie analytique. Le ça et le surmoi ça marche aussi mais moins bien.

Parallèlement aux paroles de la chanson, le clip montre la rencontre et divers étapes d'une relation entre deux êtres ou entités. Celles-ci chutent toutes les deux dans un environnement infini où la teinte et la forme des enseignes changent au gré de l'interaction.
Comme l'individuation des fonctions cognitives qui, au fil des insubordinations et des subordinations, passe d'un stade indifferentié inconscient à l'émergence successives de celles-ci dans la conscience, la relation entre les deux personnages passe ainsi d'un contact encore curieux à une fusion, à un emprisonnement, à une bataille, à une séparation, finalement à une symbiose plus paisible, nous révélant un être entier !



Le deuxième clip évoque comme l'éveil d'une jeune femme à son ombre. Tout le long du clip, on peut remarquer son attitude passive, presque sans réaction ou jugement, dans la tentative d'une pure contemplation.

Le sac dont s'échappe un homme contortionné pourrait symboliser le subconscient, et l'homme être associé à l'animus de cette personne, longtemps laissé hors du champs de la conscience.
L'homme se déploie et exécute comme une chorégraphie en reverse digne d'une scène d'un de ces films bizarre de David Lynch, aux croisements d'un défilé de bodybuilders et d'une performance de rockstar, tout en exhibant une sorte de souffrance que des mots ont comme imprimé sur son corps.
Dans sa forme extrême, il prend les traits du "démon" (auto-destructeur) puis celle du "Daemon" (rédempteur). Une incarnation de l'animus que l'on est peut-être en train d'épouser, mais cette fois on le voit, on le reconnaît. Il nous montre quelque chose.
(Notons les liens du groupe avec le milieu punk, avant de se tourner vers le trip-hop puis d'y mêler des sonorités pop-rock).
Finalement, la jeune femme commence à reprendre les mots utilisés par son double "obscur", ce qui fait penser à la conscience sous l'emprise de la fonction inférieure; puis, l'homme/animus l'invite à une petite plongée en soi et un déclic se produit, elle se dirige vers l'extérieur, qui a la forme d'une forêt, où elle retrouve son double sous un air plus aimable quoique toujours un peu inquiétant (son ombre ?). Elle accède à son inconscient jusque là refoulé par la culpabilité.
De même qu'il semble être question d'une Individuation à l'échelle personnelle, il y a peut-être aussi une intériorisation d'un enjeu plus grand que soi. Le passage de l'intérieur d'un train en déplacement au milieu d'une ville, où l'on s'était endormie, à une nature brute que l'on aurait délaissé pourrait évoquer la cause environnementale (ce qui ne serait pas étonnant connaissant le groupe).
Les paroles du double de la jeune fille qu'elle reprend en boucle sont d'ailleurs partie du refrain "...personal responsability..." répétées plusieurs fois jusqu'à ce que "insanity" se superpose avec "responsability". Il pourrait s'agir d'un appel à prendre ses responsabilités en tant qu'écocitoyen tout comme il pourrait s'agir d'une critique de cette notion de "personal responsability" à la fois très culpabilisante et peu engagée dans ce qui a réellement de l'impact (comme les législations sur les grosses entreprises polluantes), une déontologie basée sur l'autodiscipline devenue malsaine en ce qu'elle nous coupe de l'ampleur réelle des choses en nous obligeant à ne nous concentrer que sur soi.
Avec l'aide de son ombre, qui lui renvoie un miroir, et de son animus, la jeune femme laisse alors derrière elle sa culpabilité castratrice (la flaque de sang sous la porte, la fonction inférieure énervée) et renoue avec ses forces créatrices pour mieux affronter le monde extérieur, hors du train !
J'ai une préférence pour cette deuxième interprétation. On met beaucoup de choses inutilement sur le dos des individus depuis des siècles, allant parfois jusqu'à stipuler qu'il n'existe rien d'autre que des individus (ça c'est pour les années 80), et on résiste encore ici et là à avoir une pensée systémique qui tient compte des interactions entre les hommes, leurs créations sociales ou culturelles, et leur environnement. On projette beaucoup de ces créations sociales et culturelles sur les individus et sur les manifestations naturelles. Des règles conventionnelles et des pratiques traditionnelles deviennent pour nous des phénomènes naturels (ça c'est plus une façon de voir les choses qu'on doit au tempérament SJ), qu'il serait soit disant tyrannique de remettre en question. Ce qui dépasse devient une menace surnaturelle que l'on doit combattre vivement sous peine de devenir soi-même un "satan" pour les gardiens de l'ordre social ou de la culture. Bouh ! Ayez peur ! (Notons que le mot "satan" chez les Hébreux était le mot couramment utilisé pour désigner tout potentiel "ennemi" que l'on pensait avoir, avant même de devenir le nom d'un personnage démoniaque biblique).
Dans le clip, la jeune femme atteindrait donc peut-être le passage entre le subconscient et l'inconscient, mais par cette occasion découvrirait tous les mots, les insultes, qu'elle avait assimilé, plaqué sur son animus. De là le choix plus délibéré de les épouser ou non.
Ainsi les rockers fument des joints et portent des symboles sataniques parce que c'est mal vu par les "bonnes gens", les descendants d'esclaves reprennent à leur compte le titre de "nègres" (quoique ça ne se fait plus, plus du tout même), et les régulateurs partisans de l'Etat en économie adoptent le terme d'Etat "Providence" à leur avantage parce que c'était d'abord utilisé péjorativement pour dénoncer leurs idées ! Mais tout ça c'est encore un peu incarner son animus (ou son anima), sans symbiose.
On peut très bien inventer de nouveaux termes, plus ou moins appropriés, qui incorporent mieux la réalité niée ou refoulée (cas de la tentative controversée du langage inclusif par exemple).