Je ne sais pas si c'est vraiment propre au fait d'être INTP, mais personnellement j'ai toujours beaucoup de tics, jouer avec mes cheveux, ronger mes ongles et mordre mes doigts, faire bouger ma pomme d’Adam, bouger ma tête, faire s'appuyer mes dents entres elles, je fais toujours rentrer ma lèvre inférieure vers l'extérieur... et d'autres comme le fait que je ne peux pas rester assis sans changer constamment de position, même si ma préféré et celle qui dure le plus longtemps, c'est une jambe repliée avec la main sur le genou, et l'autre jambe normale.
Aussi, si je fais attention au sol et que je vois qu'il y a des lignes, j'ai du mal à marcher dessus, enfin ça m'énerve. Et d'autres plus anecdotiques genre, l'ouverture de mon sandwich doit être sur la droite. xD

Bref, tout ça pour dire ... et vous ?

J'ai un frère INTP bourré de tics.

Mais je crois qu'on l'est tous à des degrés variables.

J'ai toujours eu beaucoup de tics de ce genre — voire des trucs carrément compulsifs qui ont pu me faire fermer dix fois de suite la même porte si j'estimais que c'était pas assez bien fait ; je suis nerveux. Je sais pas si c'est proprement INTP. Mais sans doute N avec les symptômes liés à un S infériorisé, donc utilisé sans grande conscience. Cette idée peut être plus particulièrement vraie chez les NP dont la sensation réprimée est subjective (introvertie), d'où un détachement encore plus grand de leur implication physique dans le monde extérieur. Ça et l'introversion qui se focalise sur la personne par opposition au monde, vécu comme un objet étranger, ce qui pousse l'introverti à s'en retrancher, d'où ces manifestations inconscientes. Ou plus simplement, l'introverti est peu en phase avec le réel objectif donc moins en contrôle de ses expressions. On peut ajouter aussi le côté compulsif du Ti "absolutiste" qui veut tout ordonner, soumettre à sa loi, schématiser, d'où la tendance à marcher sur les lignes et tout.

J'ai en effet l'impression que c'est courant chez les INTP, sans doute plus que chez beaucoup d'autres.

Ne pas marcher sur les lignes? Quand j'étais petite (peut être de 8 à 15 ans pour donner un ordre d'idée), j'avais un peu le même "souci". Par exemple, sur un passage clouté, obligée de ne marcher que sur les bandes blanches. Sur les longs et étroits pavés qui bordent les trottoirs, je ne pouvais pas marcher sur une jointure. Mes pas étaient sans cesse calculés, je les comptais, (par exemple "1, 2, 3, 4, 1, 2 etc.). C'était assez prenant, et ça m'a duré assez longtemps, jusqu'à ce que je décide que c'était ridicule. Et j'ai gagné

J'ai pas l'impression d'avoir énormément de tic. Je me ronge les ongles et ce genre de chose mais sinon je ne vois pas ce que je pourrais faire d"'obsessionnel". Mes "tics" c'est plutôt des choses comme toujours avoir ma montre et mon collier sur moi, dormir d'un côté du lit précis, avoir mon portable, mes clopes, mes clés dans certaines poches de mon manteau et pas dans les autres... Je pense que c'est plutôt Si (mal géré), qui a besoin d'avoir un environnement "contrôlé".

Sinon quand j'étais gamine je ne marchais que sur certains carreau du carrelage chez moi, je sautais par dessus les traits de lumière parce que sinon je prenais feu, ce genre de connerie =D

Je vais faire une petite parenthèse pour essayer de mieux comprendre ce comportement chez les enfants : pourquoi retrouve-t-on souvent cette "peur", ou du moins cette obsession de marcher dans des espaces définis et pleins, en prenant grand soin d'éviter de poser le pied sur ce qui symbolise la fracture, le changement? Ce n'est pas la 1ère fois que j'entends ce retour d'expérience.

pas de tics à ma connaissance ou alors je ne m'observe pas assez.

Pour les lignes, au contraire, je jouais (et encore parfois) à faire l'équilibriste dessus comme sur les bords de trottoirs.
En voiture, dans ma tête, je jouais à sauter d'ombre d'arbre en ombre d'arbre (à l'époque, il y avait encore des platanes sur les côtés des routes, beaucoup ont été retirés).
Les carrelages ? je jouais à la marelle dessus.
bref, aucune contrainte, il s'agissait de jeux.

Je dors de n'importe quel côté du lit , je vais dans n'importe quel sens dans un train.

Peut être un récent rituel, depuis ma récente fracture de clavicule à droite, après avoir passée de longues semaines brochée ... je m'endors maintenant en étant sur la gauche.

Sous l'effet du stress, plus petits, j'avais tendance à développer des tics très bizarre :

• Toujours poser le même pied en premier par terre à la descente du lit (même si le lit est mal orienté pour ça) ou en entrant dans une pièce
  
• Essayer de ne pas "emmêler" un fil imaginaire accroché dans mon dos en tournant, donc mémoire des virages pris et tous sur moi-même pour corriger...
  
• Utiliser de manière égale tous mes doigts
  
• Aligner les objets avec les motifs du support (table) sur lequel ils sont posés
  
• Répartir mes pas régulièrement sur les dalles des trottoirs ou les fissures dans le bitume
  
• Ne pas trop marcher sur les lignes (mais c'était trop compliqué)

Tout cela a disparu maintenant, et avec le recul, depuis que j'en suis sorti, durant cette période, j'étais sous l'effet d'un très haut niveau de stress.

Cette saloperie déclenchait aussi mon allergie aux graminés, elle aussi me laissant quasiment entièrement tranquille maintenant.

Déjà qu'en étant INTP on a tout pour ne pas se considérer "normal" mais alors en plus quand t'as des tics et que tu ne les supportes pas toi-même sans pouvoir les réfréner complètement...

Je me considères chanceux, j'ai réussi à assainir mon environnement lorsqu'on m'a enfin laissé la possibilité d'avoir ma propre vie autonome. Ça s'appelle la majorité et le départ de chez les parents. ^^

J'ai eu aussi une allergie aux graminées que je n'ai plus aujourd'hui.
En revanche je n'ai pas eu ce genre de tics.

Mais pourquoi tu ne voulais pas marcher sur les lignes ?
C'était justement pour attaquer de front cette envie de suivre les motifs (anti-tic), non ?

Aucun tic.

LeConnardDuFond a écrit:

Sous l'effet du stress, plus petits, j'avais tendance à développer des tics très bizarre :

• Toujours poser le même pied en premier par terre à la descente du lit (même si le lit est mal orienté pour ça) ou en entrant dans une pièce
  
• Essayer de ne pas "emmêler" un fil imaginaire accroché dans mon dos en tournant, donc mémoire des virages pris et tous sur moi-même pour corriger...
  
• Utiliser de manière égale tous mes doigts
  
• Aligner les objets avec les motifs du support (table) sur lequel ils sont posés
  
• Répartir mes pas régulièrement sur les dalles des trottoirs ou les fissures dans le bitume
  
• Ne pas trop marcher sur les lignes (mais c'était trop compliqué)

Tout cela a disparu maintenant, et avec le recul, depuis que j'en suis sorti, durant cette période, j'étais sous l'effet d'un très haut niveau de stress.

J'ai vraiment eu les mêmes.

- J'aime faire mumuse avec les ptites peaux autour des doigts.
- Petite, je montais sur mon lit en sautant car je flippais qu'il y ait un truc qui me choppe le pied aujourd'hui je ne m'attarde pas plus que ça quand je suis seule le soir à la maison !
- J'ai besoin que mon bureau soit rangé pour me mettre à travailler et que ce ne soit pas le bordel non plus dans la maison.
- Je lis beaucoup les panneaux ou enseignes, plaque d'immatriculations

C'est déjà pas mal

Tout d'abord merci pour vos réponses c'est assez instructif

Je voulais voir s'il existait un lien entre le type et les tics, mais apparemment pas forcement, même si je suis enclin à penser que les Intuition extravertie en ont souvent plus que les autres...

Ah et aussi merci de me le rappeler, LeConnardDuFond, tous les tics que tu as eu je les ai eu aussi, à moindre mesure x)

Dr.Sherk, y a pas de raison précise à pourquoi je veux pas marcher sur les lignes... Ça m'insupporte c'est tout ce que je sais

Mentalink a écrit:

ronger mes ongles et mordre mes doigts, (...) faire s'appuyer mes dents entres elles, je fais toujours rentrer ma lèvre inférieure vers l'extérieur... et d'autres comme le fait que je ne peux pas rester assis sans changer constamment de position

J'ai aussi ceux là.

J'ai aussi eu des tics avec les lignes ... Pas vraiment de ne pas marcher dessus (même si au final, je le faisais indirectement). Il fallait que j’enjambe la première ligne avec la jambe gauche (la gauche en premier, toujours), puis par la droite, puis par la gauche, puis la droite ... en espérant finir par la droite, symétrie oblige. Et ça pour pas mal d'autres trucs