Bonjour à tous

je souhaitais vous demander si des personnes doutaient encore de ce qu'elles aimaient, comment elles essayaient de combler ce trouble, comment elles parvenaient à chercher leur désir et surtout de se dire... dans quoi on est bon ?

ça me tient à cœur parce que j'ai l'impression de m'être trompée sur mon parcours lorsque je suis censée trouver un job maintenant ^^

merci à tous pour vos retours d'expériences (notamment pro)

Tu crois que tu deviens bon comme par magie dans quelques choses? Tu dois mettre des efforts

Oui, j'ai du mal à me concentrer sur un sujet à la fois c'est peut-être le véritable problème, la dispersion

Si tu ne tatonnes pas à 23 ans alors quand?

D'autant qu'il est toujours possible de se réorienter

Reste à voir si tu parles d'incapacité à se concentrer ou simplement de se donner la permission de changer, d'explorer, de se tromper etc.

23 ans, s'il a 10 ans d'études.
33 ans, tu commences sur le marché du travail.
C'est limite, surtout si tu prends encore 3-4 ans à te trouver, les autres font te voir comme un looser toute ta vie et te prendre de haut
On peut pas t'aider plus que ça, seul toi sait ce que tu aimes et non

En fait, c'est peut être le Fi qui fait cet effet, mais je crois que je crois que je n'ai jamais eu de mal à savoir ce que j'aimais, globalement ça me paraît assez "évident"... 

Après, si tu parles d'orientation, c'est autre chose. J'aurais voulu être artiste mais j'estimais que je n'étais pas à la hauteur, donc il a fallu trouver un/des métiers qui pouvaient recouvrir mes aspirations... En se disant bien que ce serait une sorte de gagne-pain. Cela dit, naturellement, je dérive un peu vers quelque chose d'un peu plus créatif, même si je ne sais pas trop si ça va durer.

Pour faire le tri de ce qu'on aime je pense qu'une bonne question peut être de se poser : qu'est-ce que tu n'aimes pas, qu'est-ce qui est absolument rédhibitoire pour toi ? Parce qu'autant avoir ce qu'on préfère est souvent difficile, autant, au moins, échapper à ce qu'on déteste le plus est un but déjà plus accessible. (ça c'est si on parle orientation, donc)

moi aussi je ne sais pas quoi faire, mais j'ai que 16 ans et on me dit que c'est normal à cet age

anysocks a écrit:

Bonjour à tous

je souhaitais vous demander si des personnes doutaient encore de ce qu'elles aimaient, comment elles essayaient de combler ce trouble, comment elles parvenaient à chercher leur désir et surtout de se dire... dans quoi on est bon ?

ça me tient à cœur parce que j'ai l'impression de m'être trompée sur mon parcours lorsque je suis censée trouver un job maintenant ^^

merci à tous pour vos retours d'expériences (notamment pro)

Bonjour.

Concernant les doutes que tu peux avoir sur ton parcours professionnel, je vais répéter ce que dit le Chat, mais, hormis un impératif d'ordre matériel ou financier, qui t'oblige à suivre un choix pré-établi sans pouvoir te réorienter, je vais enfoncer des portes, mais tu peux toujours à un moment donné rectifier la trajectoire. Sans rester dans une situation non confortable, parce que, après tout, peu de gens aiment véritablement ce qu'ils font. En même temps, dans une société comme la notre, que les masses soient frustrées, il n'y a rien d'étonnant là-dedans.

Est-ce le souci ne vient pas plus de la période dans laquelle tu te trouves, la recherche d'emploi, qui est moralement usante, que de ton métier ? C'est parfaitement normal, de douter quand on rentre dans le creux de la vague. Je te conseillerais simplement de ne pas mettre la charrue avant les boeufs : demande-toi si tu es au bon endroit, une fois que tu auras trouvé. Changer quelques mois après n'aura rien d'un échec, tu auras vu, vécu, et tu seras plus certaine de tes propres choix.

En termes de parcours un peu alambiqué, si c'est susceptible de t'aider, je vais te parler du mien, comme je suis dans un domaine qui n'a rien à voir avec ma formation .

J'ai fait une licence d'économie appliquée, une prépa économie, et un rejet idéologique du tout. La seule porte de sortie que j'ai trouvé, c'était une école de commerce, parce qu'il n'était pas question que je continue à la faculté, et, en même temps, je savais de réputation qu'en école j'aurais peu de travail, donc beaucoup de temps disponible pour faire ce que je voulais. J'ai un peu appris dans beaucoup de domaines inutiles (marketing, finance, etc), pour au final travailler dans la communication. Conclusion : mon métier n'a rien à voir avec ma formation .

C'est aussi une façon de te dire que, souvent, on peut avoir un parcours, et faire quelque chose qui en diffère complètement. Rien n'est raté, ou inutile.

Merci à tous pour vos commentaires

Oui prendre le temps et de combler notre vide existentiel autrement c'est ce que je retiens

Anysocks a écrit:

Merci à tous pour vos commentaires

Oui prendre le temps et de combler notre vide existentiel autrement c'est ce que je retiens

Salut!
Je te conseillerai d'essayer, c'est mon principal conseil

Tu ne peux pas savoir ce que tu aimes ou dans quoi tu excelles sauf si tu essayes. Et tu ne peux exceller (sauf si génie ) sauf si tu t'améliores, et tu ne t'améliores qu'en essayant après des échecs.
Enfin c'est mon avis.
J'ai toujours appris de mes échecs, plus que de mes réussites d'ailleurs   alors je fais exprès de me vautré pour mieux apprendre ^^ en enlevant cette peur de l'échec ça m'a débloqué sur plein de trucs dans ma vie
ne sois surtout pas perfectionniste, vouloir réussir du premier coup est la meilleure façon de ne rien faire !

Tu feras de mauvais choix. Mais tu est intélligent, tu apprendras, et tu arrancheras les choses

c'est sur, le plus dur n'est pas de trouver les centres d'intérêts mais l'environnement ^^