Alors voilà, je ne sais pas pourquoi (à quelle fonction le lier), mais j'adore les pourcentages et toutes les données chiffrées en tous genres...

Dès que je le peux, je cherche à rationaliser, à compter, à mesurer, à chronométrer tout ce qui m'entoure ! Je pense que cela peut être lié à un désir de sécurité (trait marquant de mon profil) mais je n'ai pas l'impression que les autres "gardiens" de mon cercle proche aient les mêmes réflexes...

Alors ma question est tout simplement de savoir d'où peut venir ce comportement ?
- De mon ombre ??? Pourtant pas particulièrement en période de stress...
- De ma fonction auxiliaire Si ?



PS: par exemple une petite Maj de ce post (https://mbti.forumactif.fr/t90p25-statistique-and-co?highlight=statistique) :

Le forum est actuellement fréquenté par :
E = 21% / I = 79%  (contre 50% / 50% dans la Société*)
S = 10% / N = 90% (contre 70% / 30% dans la Société*)
T = 48% / F = 52% (contre 65% / 45% dans la Société*)
P = 65% / J = 35% (contre 40% / 60% dans la Société*)

* source http://www.16-types.fr/modele-MBTI-0-introduction.html

Les statistiques me rappellent Te, personnellement. Elles peuvent être utilisées dans un domaine Si, vraisemblablement.

Les statistiques sont un point d'ancrage objectif à des observations empiriques. Effectivement, à froid ça ferait penser à du Te. Maintenant... Pourquoi en fais-tu, quel est le but, quel usage tu en fais après les avoir établies? Aimes tu le moment où tu les fait, ou le moment où tu les regardes et où elles révèlent un truc?

Sylphira a écrit:

Pourquoi en fais-tu, quel est le but, quel usage tu en fais après les avoir établies? Aimes tu le moment où tu les fait, ou le moment où tu les regardes et où elles révèlent un truc?

J'aime ça, je prends du plaisir à avoir des % qui me donnent l'impression d'avoir une photographie donc une représentation "interprétable" d'une situation. Et je prends plus de plaisir au moment où elles révèlent un truc pour reprendre tes mots.

D'ailleurs, je ne supporte pas quand les gens jugent "en absolu", du genre : "le gouvernement a dépensé 2 millions d'euros pour tel ou tel truc. Ah quand même !!".
Ma première réaction est de gueuler dire : "mais putain, en quoi ce chiffre est bien ou mal si tu n'a pas de référent !! 2 millions par rapport à quoi ???".

Effectivement le point de référence est super important, genre si moije te dis avoir dépensé 2 millions, bon ça n'a pas le même sens que pour le gouvernement, faut arrêter d'être con et de regarder à sa propre échelle.

Je me demande :
-> Soit tu es ESTJ , mais il faudra que tu trouves pourquoi tu t'es vu Fe plutot que Te.
-> Soit tu es tout simplement rattrapé par ton inf qui travaille sous la houlette dominatrice de ton Si.

Perso je suis convaincu à 101% d'être Fe dom.


Mais je rebondis sur un post récent de Mallollo qui répondait à Dug_95 :

Mallollo a écrit:

Attention, ce n'est pas parce que tu es introverti que tu n'utilises pas les fonctions extraverties: chacune des fonctions est contre-balancée, et si ta dominante est bien une fonction introvertie, le poids de ton inférieure extravertie peut être aussi important.

Elle insiste sur le poids de la fonction Inférieure, et même si je sais que cette dernière est généralement "maîtrisée" vers les 45/55 ans de la personne, je voulais savoir si le fait qu'une personne en a conscience et essaie de développer sa tertiaire et son inférieure (dans la limite de ses capacités personnelles), ne peut pas accélérer le processus établi par le modèle ???

Du coup j'opterai plutôt pour !

Sylphira a écrit:

-> Soit tu es tout simplement rattrapé par ton inf qui travaille sous la houlette dominatrice de ton Si.

Citation :

Elle insiste sur le poids de la fonction Inférieure, et même si je sais que cette dernière est généralement "maîtrisée" vers les 45/55 ans de la personne, je voulais savoir si le fait qu'une personne en a conscience et essaie de développer sa tertiaire et son inférieure (dans la limite de ses capacités personnelles), ne peut pas accélérer le processus établi par le modèle ???

Généralement... Non. Disons que l'inférieure est la dernière fonction consciente, qu'elle s'inscrit en ligne droite avec la dominante, mais que son utilisation est nécessairement erratique et excessive dans la logique du modèle. Donc dire qu'on accélère le processus est une illusion, dans le sens où on veut se donner l'impression de travailler sur nos faiblesses alors que c'est notre égo qui se démène pour nous faire contourner la difficulté.

Citation :

Perso je suis convaincu à 101% d'être Fe dom.

Alors à ce moment là, peut-être que les statistiques et ce qu'elles révèlent te permettent de mieux appréhender les groupes auxquels tu appartiens?

Plusieurs choses:

- ton intérêt envers le MBTI est déjà en soi une démarche de développement de ton Ti pour contrebalancer Fe.

- les %, (en plus de faire penser à Te au premier degré), ça peut aussi faire penser à un rééquilibrage Si-Ne, surtout la façon dont tu en parles. 2 millions, 2 millions, mais par rapport à quoi, merde? Re-contextualisation de la donnée brute pour lui donner du sens. Ça peut donc servir Ti, mais je n'ai pas l'impression que ça en soit. Un % ne peut pas être un jugement Ti, mais une donnée pour comprendre l'équation, why not.

Donc, simplement un développement naturel de tes fonctions Ne et Ti?

Une donnée, c'est pas Ne, Ti ou Si, X ou un blanc de dinde cognitif, c'est juste une donnée...
Ce qu'on en fait, par contre, c'est autre chose.


Sinon, tu as surement besoin de prendre appui sur un ensemble d'éléments factuels qui te permettent de "maitriser" une situation/un contexte ou un concept (et il y a un risque d’inquiétude dans l'éventail des possibilités qui ne sont dès lors plus accessibles dans le cas contraire, avec une difficulté à anticiper correctement le futur de la situation dans le cas où cette "maitrise" des éléments factuels n'a pas lieu). C'est le "problème" de tous les types en xSxJ en général (avec le Ne chaotique/malhabile qui anticipe le pire ou n'importe quoi dans la panique parce x facteurs/éléments ne sont pas assimilés ou bien est "bloqué").

Après, le fait d'aimer ça...il n'y a rien à dire ou redire là dessus. C'est un "fait", justement.
La "collection" de savoirs peut être utile selon les situations.

Ensuite, en ce qui concerne les "autres" (SJ, ici), ça peut être simplement une question d'intensité dans ce besoin. Cela peut être éventuellement plus intériorisé chez certains ou simplement plus discret...

Tu as l'air de sous-entendre que c'est un problème. Ça n'est pas un défaut en soi, mais si tu fais un topic sur la question, c'est que visiblement cette tendance peut te paraitre excessive ou potentiellement problématique au regard de ce que tu observes chez d'autres.
Pourtant, d'un point de vu professionnel c'est plutôt valorisé (prise en compte des faits, rigueur, méthode, stats, etc). Dans la vie perso j'ose très bien imaginer que ça peut être chiant par contre, notamment pour les autres.

Mysticéti a écrit:

Tu as l'air de sous-entendre que c'est un problème

Non non, pas un problème mais c'est juste que j'ai constaté que c'était un réflexe assez fréquent chez moi et pas chez les autres SJ de mon entourage... Du coup, je me posais la question.

Merci en tous cas

Mysticeti a écrit:

Une donnée, c'est pas Ne, Ti ou Si, X ou un blanc de dinde cognitif, c'est juste une donnée...
Ce qu'on en fait, par contre, c'est autre chose.

Merci Cela dit, ça peut être intéressant de comparer l'utilisation qui est faite des statistiques en fonction du type.

La question de Sylphira est pertinente je trouve :

Sylphira a écrit:

Aimes tu le moment où tu les fait, ou le moment où tu les regardes et où elles révèlent un truc?

Par exemple je ne me retrouve pas du tout dans le coté "sécurisant" évoqué par Rex. Je ne cherche pas à tout compter en permanence etc. , mais j'ai aussi un rapport particulier aux statistiques et surtout aux pourcentages.

Je les utilise souvent dans mes raisonnements, mais sans savoir d'où elles sortent. C'est bien sur lié a mes fonctions, et notamment a ma fonction auxiliaire Ne qui passe son temps à scanner tout ce qui m'entoure pour nourrir mon Ti. En fait, lorsque je pense à quelque chose, les pourcentages apparaissent comme ça dans ma tête : pouf !
Ça peut concerner n'importe quel sujet, ça peut être très précis comme ça peut être une fourchette très large... Par exemple je pense à un problème qui a des causes multiples, je vais naturellement attribuer un pourcentage à chacune des ces causes pour les hiérarchiser.
Parfois il m'arrive même de penser à un pourcentage de probabilité au sujet de la probabilité à laquelle je viens de penser ! Si si, du genre "je dirais que ce problème concerne environ x à y % des gens dans cette situation, et je pense que la probabilité que ce chiffre soit juste est d'environ 75 % "

Mais le tout reste en général un processus de pensée, qui me permet d'établir des hiérarchies et de trouver de l'ordre et du sens dans mes idées, mais que  je garde pour moi. Avant de connaitre le mbti, lorsqu'on me demandait "d'où tu sors ce chiffre ?", je ne savais pas quoi répondre, et je me disais alors "c'est vrai ça, d'où je sors ça ?!"

Enfin en tout cas, pour répondre à la question de Sylphira en ce qui me concerne ça serait plutôt le moment où je les crée. Après je pense que ça questionne surtout le rapport qu'ont les gens avec les nombres et il y a la des pistes intéressantes (archétypes, philosophie, physique théorique etc.) ...