Bah pourquoi , c'est pas comme si être un extraverti était mieux que d'être un introverti ! (mon côté 9 qui surgit ). J'pense surtout que dans mon crâne c'est un sacré bordel, Ne dominant ou pas . (c'est tellement plus facile de lire l'esprit des autres que le mien .. ).

T'inquiètes pas va, c'est le bordel aussi chez moi !
J'ai pas compris pourquoi tu parles de l'introvertisme et extravertisme (et j'ai la flemme de comprendre; j'ai perdu l'envie et l'endurance de réflexion avec le temps, vu que penser me saoulais, tout était trop facile étant petit, ou me frustrait tellement quand j'y arrivais pas, ou bien encore l'arrêter pour m'intégrer)...
J'ai vu juste de prendre ta première phrase pour de l'ironie ?
T'as de la chance de pouvoir lire dans les esprit...^^

Exterkate a écrit:

T'inquiètes pas va, c'est le bordel aussi chez moi !
J'ai pas compris pourquoi tu parles de l'introvertisme et extravertisme (et j'ai la flemme de comprendre; j'ai perdu l'envie et l'endurance de réflexion avec le temps, vu que penser me saoulais, tout était trop facile étant petit, ou me frustrait tellement quand j'y arrivais pas, ou bien encore l'arrêter pour m'intégrer)...
J'ai vu juste de prendre ta première phrase pour de l'ironie ?
T'as de la chance de pouvoir lire dans les esprit...^^

Ironie ? non, l'introversion et l'extraversion pour moi y'a pas à faire de jugement de valeur dessus. En fait c'est par rapport à mon débat/monologue narcissique d'une page avant

Et c'est avec la compréhension du MBTI que je m'entraîne à lire dans les esprit ! (surtout Jung en ce moment, j'ai commencé à lire "L'âme et la vie", mais j'avais pas compris que c'était une sorte de résumé d'autres de ces oeuvres , tant pis je lirais quand même..).

Je vois, après réflexion, je me suis aussi dis que j'ai dis une grosse connerie.

Si tu veux lire mon esprit et y voir encore plus claire que de l'eau limpide, n'hésites pas à lire mes posts sur le Blabla Of Emo de JVC, j'y expose toutes mes pensées et mes ressentis.^^

T'apprends quoi au juste, dans un livre de psycho ?
C'est un peu comme un cour ?

C'est plutôt comme te muscler l'esprit ,ça fait bien travailler ton N en tout cas.

ChasingStarlight a écrit:

En fin de compte, la seule chose qui m'empêche de me prendre pour un extraverti est que je parle pas beaucoup (frustration ?) , alors que j'aime bien aller vers les autres... je suis un paradoxe vivant :bounce: Ah oui... je sais pas si ça peut avoir un rapport, mais j'ai toujours un problème de fatigue physique et mentale (soit je suis vraiment lent, soit trop excité, alors que j'essaie de garder l'équilibre, après j'ai peut être un truc genre une fatigue chronique ou quoi, qui pourrait beaucoup m'influencer dans mon corps et mon esprit.. faudrait aller voir un médecin ), toi aussi Reveos ?

Moi je me dit que je suis un extraverti refoulé. =/
Pas un gros extraverti, mais genre 10-20%.D'ailleurs c'est ce que je vise, c'est peut être pas sage mais bon tant pis...
J'ai eu une enfance avec des parents introverti et de la famille bien STJ, obligé j'ai été influencé ou plutôt limité.


Pour ce qui est de la fatigue physique et mentale, c'est aussi mon cas. :joker:
D'ailleurs je me dit souvent que je vais pas vivre vieux, j'ai aussi beaucoup de mal à me lever le matin, j'adore dormir et rien foutre meme si j'ai une liste hyper longue de choses à faire (c'est le cas d'ailleurs). Et parfois, quand je touche mon frond, il est tout chaud comme un moteur alors qu'il y'a pas de quoi. Ca me cause aussi un problème dans les études et dans la vie de tout les jours.
Je crois que j'ai un côté extrémiste, car genre en cours je peut être très très lent et j'ai l'air endormi, j'ai une capacité hallucinante à pas me faire remarqué, un vrai ninja...

Et puis parfois je suis grave excité, hyper enthousiaste (genre en cours de Math lorsque tout le monde est sérieux lol, en faite je crois que c'est parce que je m'y ennuie trop et puis le prof est cool donc je ressens pas trop de barrières).

Dans ces moments là, je peut enchaines les blagues de m*rdes, et je dépasse même ma soeur ENFP 7 qui pourtant à une grande énergie.

J'ai aussi décidé de faire des efforts quotidiens pour développer mon énergie (et comme l'énergie à un lien avec l'extraversion ça fait 2 en 1).

Après je sais c'est pas si c'est lié à l'enneatype 9 mais je trouve que je suis TROP narcissique, mégalomane (je me lance rarement dans un truc mais quand c'est le cas j'aime que ce soit en GRAND) et je trouve que j'ai du charme (sur ce dernier point je pense que je me fais des films...) :lol!:

Reveos a écrit:

Moi je me dit que je suis un extraverti refoulé. =/
Pas un gros extraverti, mais genre 10-20%.
D'ailleurs c'est ce que je vise, c'est peut être pas sage mais bon tant pis...

Tu devrais surtout te demander si c'est pas ton Te qui te fait croire que tu es un extraverti refoulé , à trop donner d'importance objective à ton raisonnement tu peux aller vers la voie contraire. Essaie plutôt de vraiment ressentir ce que tu es, au lieu de réfléchir sur toi même (fais pas trop confiance à la petite voix en colère qui te dis "mais non t'es extraverti !"). Si par contre tu crois vraiment être extraverti, le meilleur moyen de le savoir est d'analyser ta fonction inférieure je pense (entre Te et Si en inférieure y'a beaucoup de différences).

J'ai l'impression d'utiliser autant le Te que le Se =/

Récemment, lors d'une sortie au musée, j'ai énormément utiliser le Se.

Exil a écrit:

Vas, je te donne mon aval pour le lui annoncer ...

M'annoncer quoi ? , j'dois avouer que l'histoire de ton ami m'intrigue sinon, mais ce qui m'intrigue encore plus c'est comment peut on changer subitement vers 18/20 ans, alors que notre enfance a été différente, tout cela sachant que l'axe E/I est inné... quoique quand j'étais gamin je suis pas sûr d'avoir toujours été Fi . Mais bon prends ton temps pour répondre

Bon aller je le dis ... Chasing t'es borderline ENFP

Je trouve que sur beaucoup de points tu fais beaucoup plus ENFP que INFP

Mais après c'est peut être une spécificité des INFP 9...

ChasingStarlight a écrit:

D'ailleurs Exil, dans un de tes post tu as parlé d'un ami ENFP à toi qui s'est comporté comme un introverti à ses 15/20 ans, pourrais tu m'en dire plus ?

Il s'agit d'un ami d'enfance, d'origine portugaise, que je revois très régulièrement ces dernières années (j'ai déjà mentionné les profils de sa famille dans le topic qui s'y rapporte) .
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a eu un parcours assez accidenté : Déjà, il est arrivé en maternelle avec un peu de retard, après qu'un cancer l'ai tenu à l'écart des "enfants normaux" pendant plus d'un an, et il garde de cette période le souvenir d'un déphasage total. Ensuite, il a grandi dans un environnement familial franchement malsain, en proie au sadisme d'un père diabolique, et à la morbidité d'une mère gravement malade (privé de reins, en dialyse chaque semaine). Ses parents se sont séparé quand il avait 12 ans, peu de temps après que son père se soit retrouvé en chaise roulante (accident de chantier). Bref, il était un enfant perturbé, sous-estimé, livré à lui-même, et en échec scolaire dès la primaire. Il passait volontiers pour bizarre à l'école, et comme je l'étais moi-même, on a finit par former un duo de choc, en marge des autres. Lui était d'un naturel très aventureux, plein d'audace, facétieux, débordant d'idées plus loufoques les unes que les autres, tandis que moi j'étais plutôt réfléchi, cultivé, prudent, avec un monde intérieur déjà riche, faisant le tri des idées de manière à approfondir les meilleures. On inventait sans cesse des mondes imaginaires, on concevait des jeux délirant que les autres finissaient par reprendre dans la cours, on construisait des parcs d'attraction pour fourmis avec des pailles, des boites de tic-tac, et tout était prétexte à faire des aventures ou à résoudre des énigmes mystérieuses. Pour citer un exemple très révélateur de la façon dont Ne peut se manifester à l'enfance : il déboule un jour chez moi tout excité, en me demandant de lui dessiner une carte du monde (sachant que c'était dans mes cordes). Piqué dans ma curiosité, je cherche à comprendre où il veut en venir, mais son excitation était telle qu'il m'empresse avec une brutalité toute Ne de m’exécuter, ce que je commence à faire, mais avec un perfectionnisme typiquement introverti dont il n'a que faire, et qui ne fait qu'attiser son impatience. Finalement, à la demande expresse de son Ne, je fini par lui esquisser dans les grandes lignes les contours terrestres. Aussitôt torché, il m'arrache la feuille des mains, la plaque au sol, puis le plus sérieusement du monde se met à chercher à quels objets la forme de chaque continent se rapporte : "Là on a un bec d'aigle ! Là on a une botte ! ect..." En quelques secondes, on finit par tomber d'accord sur une succession de cinq mots complétement disparates, qu'il s'empresse de combiner ensemble en s'exclamant que le mot ainsi obtenu signifie forcément quelque chose, et qu'il est certainement la réponse à une énigme universelle qu'il nous reste à définir. Je ne me souviens plus du mot baroque qu'on avait trouvé, mais toujours est-il que pendant deux ou trois jours, on en parlait en cachette, convaincu d'avoir découvert une information qui pourrait changer la face du monde, fouillant dans les dictionnaires et questionnant les adultes qui nous semblait érudits...
C'était donc un enfant grave ENP, bien que rejeté des autres et n'ayant que moi comme véritable ami. Ce n'est qu'à 11 ou 12 ans qu'il a vraiment commencé à s'intégrer socialement, et s'en est suivi une satisfaction revancharde qui l'a assez vite conduit à épouser les normes, à multiplier ses relations, et à vouloir obtenir toujours plus de reconnaissance. Du coup, je le trouvais de plus en plus con et superficiel, et lui - naturellement - me trouvait de plus en plus craignos. Bref, au collège, il s'est mis à trainer à droite à gauche avec plein de groupe différents, et on s'est perdu de vu. Comme c'était un cancre indiscipliné, il s'est retrouvé en CAP menuiserie après la 4ième, dans un bahut des plus craignos, avec que des mecs violents, ambiance "STP". Il y avait des bastons chaque jour, des gars qui envoyaient des ciseaux à bois à travers la classe, des doigts coupés ect... Aujourd'hui encore, il me décrit ces deux années comme ayant été un passage en enfer. Avec son Fi et son tempérament NF, il était la proie facile de cette brutalité, et en réaction à toute cette violence, il s'est peu à peu réfugié dans l'introversion. Après ça, il a fait un BEP, alternant cours et apprentissage dans une quincaillerie, c'est à dire un univers complétement Si, avec en prime un patron ISTJ (son contraire donc). Cet épisode de sa vie a été un second enfer, qui l'a plongé encore plus profondément dans ses fonctions inférieurs. Naturellement, avec sa maladresse de ENP, son patron n’arrêtait pas de l’engueuler, de le rabaisser, et il lui a fallut s"anesthésier à grand renfort de cannabis et de jeux vidéo pour supporter ces deux années. Finalement, il s'est fait viré après avoir pété un câble de beau matin, et avoir menacé son chef physiquement, en mode Te revanchard. Puis il a poursuivi des études de commerce qu'il a finit par abandonner pour se consacrer à sa grande passion, le rap et la production d'instrus. Entretemps, dans ces dernières années études, il me raconte avoir connu un épisode hautement significatif d'un point de vu MBTI : N'en pouvant plus de mener une vie dissolue d'ENFP et d'être soumis aux influences malsaines de son environnement, il a profité d'un changement de bahut pour changer radicalement d'attitude. Aussi, pendant six mois, il a arrêté de fumer et s'est comporté comme un pur ISTJ, ne parlant à personne en classe, s'asseyant au premier rang, prenant note attentivement de chaque cours, faisant consciencieusement ses devoirs ect... Lui qui était un élève perturbateur et blagueur, il passait désormais pour un intello complétement coincé et asocial. Il me raconte que ça a été une période trop "space" de sa vie, qu'il voyait vraiment le monde avec des yeux d'ISTJ, si bien qu'il se sentait complétement vidé de sa substance, sans passion ni espoir, pris au piège d'une réalité morne où chaque jours se répétaient comme un éternel recommencement du passé... Mais il a suffit qu'un jour un mec lui parle en cours et l’engrène dans une plaisanterie pour que ressurgisse, en un rien de temps, son naturel fantasque et impertinent d'ENFP, ce qui bien sûr n'a pas manqué de surprendre ses profs ainsi que ses camarades. Il a finit l'année en fond de classe, avec tous les joyeux drilles, à envoyer des gommes sur la tête des profs et à ne plus en foutre une !

Il y aurait tellement à dire sur ce mec, mais j'vais m’arrêter là pour l'instant. Simplement pour dire qu'il s'agit d'un ENFP qui a été forcé de développé son introversion plus que de mesure, et qu'aujourd'hui, même s'il reste clairement ENFP dans son processus cognitif, il passe volontiers pour un introverti, et il en est ravi. Après avoir usé et abusé du Ne jusqu'à l'âge de 15 ans, il a trouvé dans son Fi un point d'ancrage suffisamment profond pour résister aux influences extérieures, gagner en autonomie et nourir son monde intérieur.

EDIT : depuis que je lui en ai parlé, il se passionne lui aussi pour le MBTI Il est même très fort pour saisir le type des gens, faire des recoupements, et naturellement, il s'est fait une spécialité dans l'interprétation des fonctions inférieures ! C'est à lui que je dois l'expression "conspiration du ..." pour évoquer la paranoïa propre à chaque tendance

segovois a écrit:

Bon aller je le dis ... Chasing t'es borderline ENFP

Je trouve que sur beaucoup de points tu fais beaucoup plus ENFP que INFP

Mais après c'est peut être une spécificité des INFP 9...

Voilà, c'est à peu près ce que je pense à présent
Reste à investiguer les potentialités du 9 chez les INFP ...

Concernant mon pote, il se pourrait qu'il soit 4w3, mais il a aussi quelque chose de 7, et un peu 9.

Exil a écrit:

ChasingStarlight a écrit:

D'ailleurs Exil, dans un de tes post tu as parlé d'un ami ENFP à toi qui s'est comporté comme un introverti à ses 15/20 ans, pourrais tu m'en dire plus ?

Il s'agit d'un ami d'enfance, d'origine portugaise, que je revois très régulièrement ces dernières années (j'ai déjà mentionné les profils de sa famille dans le topic qui s'y rapporte) .
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a eu un parcours assez accidenté : Déjà, il est arrivé en maternelle avec un peu de retard, après qu'un cancer l'ai tenu à l'écart des "enfants normaux" pendant plus d'un an, et il garde de cette période le souvenir d'un déphasage total. Ensuite, il a grandi dans un environnement familial franchement malsain, en proie au sadisme d'un père diabolique, et à la morbidité d'une mère gravement malade (privé de reins, en dialyse chaque semaine). Ses parents se sont séparé quand il avait 12 ans, peu de temps après que son père se soit retrouvé en chaise roulante (accident de chantier). Bref, il était un enfant perturbé, sous-estimé, livré à lui-même, et en échec scolaire dès la primaire. Il passait volontiers pour bizarre à l'école, et comme je l'étais moi-même, on a finit par former un duo de choc, en marge des autres. Lui était d'un naturel très aventureux, plein d'audace, facétieux, débordant d'idées plus loufoques les unes que les autres, tandis que moi j'étais plutôt réfléchi, cultivé, prudent, avec un monde intérieur déjà riche, faisant le tri des idées de manière à approfondir les meilleures. On inventait sans cesse des mondes imaginaires, on concevait des jeux délirant que les autres finissaient par reprendre dans la cours, on construisait des parcs d'attraction pour fourmis avec des pailles, des boites de tic-tac, et tout était prétexte à faire des aventures ou à résoudre des énigmes mystérieuses. Pour citer un exemple très révélateur de la façon dont Ne peut se manifester à l'enfance : il déboule un jour chez moi tout excité, en me demandant de lui dessiner une carte du monde (sachant que c'était dans mes cordes). Piqué dans ma curiosité, je cherche à comprendre où il veut en venir, mais son excitation était telle qu'il m'empresse avec une brutalité toute Ne de m’exécuter, ce que je commence à faire, mais avec un perfectionnisme typiquement introverti dont il n'a que faire, et qui ne fait qu'attiser son impatience. Finalement, à la demande expresse de son Ne, je fini par lui esquisser dans les grandes lignes les contours terrestres. Aussitôt torché, il m'arrache la feuille des mains, la plaque au sol, puis le plus sérieusement du monde se met à chercher à quels objets la forme de chaque continent se rapporte : "Là on a un bec d'aigle ! Là on a une botte ! ect..." En quelques secondes, on finit par tomber d'accord sur une succession de cinq mots complétement disparates, qu'il s'empresse de combiner ensemble en s'exclamant que le mot ainsi obtenu signifie forcément quelque chose, et qu'il est certainement la réponse à une énigme universelle qu'il nous reste à définir. Je ne me souviens plus du mot baroque qu'on avait trouvé, mais toujours est-il que pendant deux ou trois jours, on en parlait en cachette, convaincu d'avoir découvert une information qui pourrait changer la face du monde, fouillant dans les dictionnaires et questionnant les adultes qui nous semblait érudits...
C'était donc un enfant grave ENP, bien que rejeté des autres et n'ayant que moi comme véritable ami. Ce n'est qu'à 11 ou 12 ans qu'il a vraiment commencé à s'intégrer socialement, et s'en est suivi une satisfaction revancharde qui l'a assez vite conduit à épouser les normes, à multiplier ses relations, et à vouloir obtenir toujours plus de reconnaissance. Du coup, je le trouvais de plus en plus con et superficiel, et lui - naturellement - à me trouvait de plus en plus craignos. Bref, au collège, il s'est mis à trainer à droite à gauche avec plein de groupe différents, et on s'est perdu de vu. Comme c'était un cancre indiscipliné, il s'est retrouvé en CAP menuiserie après la quatrième, dans un bahut des plus craignos, avec que des mecs violents, ambiance "STP". Il y avait des bastons chaque jour, des gars qui envoyaient des ciseaux à bois à travers la classe, des doigts coupés ect... Aujourd'hui encore, il me décrit ces deux années comme ayant été un passage en enfer. Avec son Fi et son tempérament NF, il était la proie facile de cette brutalité, et en réaction à toute cette violence, il s'est peu à peu réfugié dans l'introversion. Après ça, il a fait un BEP, alternant cours et apprentissage dans une quincaillerie, c'est à dire un univers complétement Si, avec en prime un patron ISTJ (son contraire donc). Cet épisode de sa vie a été un second enfer, qui l'a plongé encore plus profondément dans ses fonctions inférieurs. Naturellement, avec sa maladresse de ENP, son patron n’arrêtait pas de l’engueuler, de le rabaisser, et il lui a fallut s"anesthésier à grand renfort de cannabis et de jeux vidéo pour supporter ces deux années. Finalement, il s'est fait viré après avoir pété un câble de beau matin, et avoir menacé son chef physiquement, en mode Te revanchard. Puis il a poursuivi des études de commerce qu'il a finit par abandonner pour se consacrer à sa grande passion, le rap et la production d'instrus. Entretemps, dans ces dernières années études, il me raconte avoir connu un épisode hautement significatif d'un point de vu MBTI : N'en pouvant plus de mener une vie dissolue d'ENFP et d'être soumis aux influences malsaines de son environnement, il a profité d'un changement de bahut pour changer radicalement d'attitude. Aussi, pendant six mois, il a arrêté de fumer et s'est comporté comme en pur ISTJ, ne parlant à personne en classe, s'asseyant au premier rang, prenant note attentivement de chaque cours, faisant consciencieusement ses devoirs ect... Lui qui était un élève perturbateur et blagueur, il passait désormais pour un intello complétement coincé et asocial. Il me raconte que ça a été une période trop "space" de sa vie, qu'il voyait vraiment le monde avec des yeux d'ISTJ, si bien qu'il se sentait complétement vidé de sa substance, sans passion ni espoir, pris au piège d'une réalité morne où chaque jours se répétaient comme un éternel recommencement du passé... Mais il a suffit qu'un jour un mec lui parle en cours et l’engrène dans une plaisanterie pour que ressurgisse, en un rien de temps, son naturel fantasque et impertinent d'ENFP, ce qui bien sûr n'a pas manqué de surprendre ses profs ainsi que ses camarades. Il a finit l'année en fond de classe, avec tous les joyeux drilles, à envoyer des gommes sur la tête des profs et à ne plus en foutre une !

Il y aurait tellement à dire sur ce mec, mais j'vais m’arrêter là pour l'instant. Simplement pour dire qu'il s'agit d'un ENFP qui a été forcé de développé son introversion plus que de mesure, et qu'aujourd'hui, même s'il reste clairement ENFP dans son processus cognitif, il passe volontiers pour un introverti, et il en est ravi. Après avoir usé et abusé du Ne jusqu'à l'âge de 15 ans, il a trouvé dans son Fi un point d'ancrage suffisamment profond pour résister aux influences extérieures, gagner en autonomie et nourir son monde intérieur.

EDIT : depuis que je lui en ai parlé, il se passionne lui aussi pour le MBTI Il est même très fort pour saisir le type des gens, faire des recoupements, et naturellement, il s'est fait une spécialité dans l'interprétation des fonctions inférieures ! C'est à lui que je dois l'expression "conspiration du ..." pour évoquer la paranoïa propre à chaque tendance

La vie d'ENFP peut ne pas être facile ... je me dis que j'ai eu de la chance

Petit rappel d'un poste d'ya 1 mois ... comme quoi Chasing on le voyait déjà

segovois a écrit:

Bha moi je me laisse embarquer par mon Ne c'est plus simple.

Parmis toutes les possibilités que tu images , il faut se concentrer sur les rentables et les plus agréables : c'est ce que je fais 98% de mon temps de façon naturem. Pour cela je me considére (en général) comme l'inverse de parano.

Cependant je peux complétement comprendre ce que tu dis : ça m'arrive quand je suis réellement fatigué . Je pense que les gens peuvent mal prendre ce que j'ai dit ou fait (surtout en lendemain de soirée lol ) ou j'ai peur des les avoir bléssé, alors qu'en général il ne sait rien passé mais je ne peux m'empecher d'imaginer tout ce qu'ils pourraient se dire dans leur tête dans tous les sens.
Par contre dès que je me suis un peu reposé ou que j'ai autre chose à penser, ça passe très vite (bien que je peux y repenser très longtemps après)

Quoi qu'il en soit Chasing, ton Ne est à mon avis plus puissant que ton Fi (contrairement à Desti par exemple où là c'est le Fi qui domine largement)
EDIT : Cependant si tu es ENFP ( je penche de plus en plus vers cette possibilité) , tu en es un avec un sacré Fi dans tous les cas.

Sego, je me dis la même chose, bien que j'en ai aussi bavé...
Impressionnant, cet ami, j'aurai bien aimé être pote avec toi par le passé, Exil.

Ouais si je me dis qu'y a un type qui est le plus dépendant de son environnement pour son développement, ca doit être l'ENFP

segovois a écrit:

La vie d'ENFP peut ne pas être facile ... je me dis que j'ai eu de la chance

Bah au final, je me dis que c'est lui qui a eu de la chance, car d'avoir surmonter toutes ses épreuves, ça en a fait un ENFP nettement plus complet et développé que la plupart.

lol merci, je sais pas comment le prendre

Ca me déprime d'être dépendant, rien que de me dire que je suis limité par mon cerveau...

segovois a écrit:

lol merci, je sais pas comment le prendre

Prends le comme un bon exemple, tout simplement
Puis tu sais ce que je pense de l'unilatéralité, et à quel point j'encourage la prise en charge de son processus d'individuation...

Exil a écrit:

segovois a écrit:

lol merci, je sais pas comment le prendre

Prends le comme un bon exemple, tout simplement
Puis tu sais ce que je pense de l'unilatéralité, et à quel point j'encourage la prise en charge de son processus d'individuation...

Bha oui c'est une belle histoire ... même si j'ai eu un peu de peine pour lui

Cependant je pense que c'est mieu de vivre sans avoir à souffrir tout ça, ...
Tout ça peux s'appréhender en discutant et en comprenant les autres, ça fait moins mal : on peut apprendre et grandir sans s'en prendre plein la gueule

Et en plus ça évite ce genre de situation en général, un ENFP est unilatéral à l'intérieur je pense que c'est vrai,
par contre à l'extérieur je pense que c'est un des types qui sais intuitivement quelle posture adopter vis à vis de l'environnement , et cela un ENFP ne peut l'apprendre que si il a confiance en lui.

Pour moi un ENFP qui se fait démolir et critiqué aura vraiment du mal à rebondir : on est sensible
Plus on est aimé, plus on se développe, sinon c'est l'inverse
C'set peut être dur à comprendre pour un INFJ

mais il faut qu'on nous dise qu'on a raison et qu'on est beau lol

Merci beaucoup Exil pour ton post j'ai tout lu !!!!!!!!!!

ENFP borderline ? , j'sais pas en fin de compte j'me dis que j'réfléchis trop pour être ENFP (je ne vise pas les ENFP pour leur manque de réflexion :P ) ,même si rester longtemps dans un monde extraverti ne me fatigue pas, au contraire... j'dois vraiment être bizarre, j'parle pas beaucoup (la plupart du temps les gens disent des trucs qui ne m'intéressent absolument pas.. mais par contre j'aime bien charmer) mais ça me dérange pas de voir plein de monde. Mais contrairement à ton ami j'ai eu une enfance un peu plus facile.. enfin je n'ai pas vraiment connu mon père (alcoolique dépressif mort par l'alcool justement) et j'ai vécu beaucoup de ma vie livré à moi même, ma mère n'étant pas souvent présente, ce qui correspondrait à un environnement introverti intense. Quand j'étais gamin j'étais très timide, mais avec un Ne quand même bien présent (j'avais des idées à la pelle pour faire des conneries) et mon Fi était aussi assez fort (j'tombais tout le temps amoureux et j'imaginais tout le temps des histoires romantiques), et même à 10 ans j'commençais à connaître le monde de la dépression (idées de suicide et blablabla, mais ça a pas duré longtemps ). En fin de compte INFP 9 ça sonne mieux, je réfléchis beaucoup trop pour être extraverti et j'me sens carrément déphasé par rapport à d'autres extravertis, même si ça ne puise pas vraiment mon énergie et que j'adore être avec des gens.

Après le fait que j'étais livré à moi même depuis mon enfance, je ne pense pas que ça puisse être un truc assez fort pour me pousser à l'extrême dans l'introversion comme ça, mais d'un autre côté si je suis introverti je dois bien avouer que j'ai un sacré Ne .

Fin merci pour vos posts les gars

segovois a écrit:

Exil a écrit:

segovois a écrit:

lol merci, je sais pas comment le prendre

Prends le comme un bon exemple, tout simplement
Puis tu sais ce que je pense de l'unilatéralité, et à quel point j'encourage la prise en charge de son processus d'individuation...

Bha oui c'est une belle histoire ... même si j'ai eu un peu de peine pour lui

Cependant je pense que c'est mieu de vivre sans avoir à souffrir tout ça, ...
Tout ça peux s'appréhender en discutant et en comprenant les autres, ça fait moins mal : on peut apprendre et grandir sans s'en prendre plein la gueule

Et en plus ça évite ce genre de situation en général, un ENFP est unilatéral à l'intérieur je pense que c'est vrai,
par contre à l'extérieur je pense que c'est un des types qui sais intuitivement quelle posture adopter vis à vis de l'environnement , et cela un ENFP ne peut l'apprendre que si il a confiance en lui.

Pour moi un ENFP qui se fait démolir et critiqué aura vraiment du mal à rebondir : on est sensible
Plus on est aimé, plus on se développe, sinon c'est l'inverse
C'set peut être dur à comprendre pour un INFJ

mais il faut qu'on nous dise qu'on a raison et qu'on est beau lol

Éviter la souffrance, c'est ta compulsion égotique de 7, tu en es complétement victime, et rien ne serait plus illusoire que de croire que c'est là l’œuvre de ton libre arbitre.
Moi, au contraire, je valorise peut-être un peu trop la souffrance, et je la souhaite à tout ceux qui n'y ont pas assez goûté.

EDIT : Et n'ai pas de peine pour mon pote, au contraire, réjouis toi. Je t'assure que c'est pour lui une bénédiction d'avoir eu ce parcours. Sans ça, il me dit souvent qu'il serait peut-être devenu un ENFP dupe de lui-même, hyper-intégré, sans monde intérieur, probablement commerçant...

lol t'as sûrement raison ...

enfin type 7 ou pas , je pense que tout le monde essai d'éviter la souffrance ... parcque la souffrance , bhé c'est pas très agréable (sauf pour les INFJ 4w5 peut être )
et pour éviter la souffrance, il faut un peu se battre et faire les bon choix ... avec son libre arbitre.

après c'est peut être un raisonnement du à la compulsion du type 7, ou à l'ENFP , je me rend pas compte mais ça me semble tellement logique

Citation :

Et n'est pas de peine pour mon pote, au contraire, réjouis toi. Je t'assure que c'est pour lui une bénédiction d'avoir eu se parcours. Sans ça, il me dit souvent qu'il serait peut-être devenu un ENFP dupe de lui-même, hyper-intégré, sans monde intérieur, probablement commerçant...

ça m'a fait un peu de peine quand même ton histoire, je me suis mis à sa place et je me suis dit : oh le pauvre !!!

et c'est horrible mais demande à n'importe quel ENFP et il te dira que tout ce qu'il a vécu n'a toujours été que du bon avec le recul, quoi que ce soit.
j'aurais vécu la même chose que ton pote, j'aurais dit pareil. j'ai vecu ce que je vis : je le dis aussi - on est nul lol

en tout cas un truc est sûr : d'après ce que tu dis, il est 100% ENFP