Hello ici,

Désireux d'en comprendre d'avantage sur mon mode de fonctionnement "un peu" décalé, j'échoue ici après une n-ième recherche gogole "ENFP".
Partant du fait que pense me comprendre partiellement à travers l'observation/analyse des autres, j'ai bon espoir de pouvoir trouver quelques raccourcis, le chemin est long, et j'ai autre chose à faire...

Chemin de vie chaotique, études amputées, équilibre psychique très récemment acquis (vieux motard que jamais...) - ou son illusion par un déséquilibre stable ? (je viens de percuter).

Tellement de choses à dire mais tellement peur de soûler, je rends l'antenne provisoirement.

Des bisous !

Bienvenue NazzTazz ! Que le forum te plaise !

Bienvenue à toi,

Saoule nous autant que tu veux. Certain sur ce site tiennent très bien l'alcool

Bienvenue !
Si tu as des choses à dire vas-y, au contraire, tu ne saouleras personne (enfin il y a peu de chances, à moins d'y mettre de la mauvaise volonté je suppose) ; le forum est là pour ça

salut, gogole ENTP pour te troller

Merci pour l'accueil, je développerai mais plus tard, journée chelou.

Bienvenu NazzTazz ! Sinon, ne t'en fait pas, tout le monde raconte sa vie ici, tu saoulera personne

.

Hopera a écrit:

Bienvenue NazzTazz.   Est-ce que la découverte de ton type t'a permis de mieux cerner tes derniers choix dans ta vie ? Je demande car j'ai l'impression que tu reviens d'une longue phase d'égarement.

Longue phase d'égarement, c'est le moins qu'on puisse dire. Quasiment 18 ans à vivre une vie creuse qui correspondait d'avantage à ce que les gens attendaient de moi plutôt que d'affirmer mon "moi" réel (induit entre autres par un syndrome de stress post-traumatique - la brochette sympa divorce des parents, suicide d'un des deux, 3 autres décès d'affilée, usage massif de toxiques puis arrêt brutal - donc prise de conscience brutale, décompensation délirante aigüe - retour case départ - qui s'est transformé en syndrome de stress prolongé d'adaptation). Grosso merdo l'intime conviction de se comporter comme l'ombre de soi-même sans réellement savoir pourquoi...

Effectivement la découverte du MBTI a été décisive pour ma prise de conscience. Le bouquin de M. de Kermadec "L'adulte surdoué: Comment faire simple quand on est compliqué" a aussi bien dénoué certains points d'incompréhension entre moi et le monde (et inversement). Je perds quand même un temps infini à me perdre dans une "introspection curative" (que mon psychiatre appelle "auto-lavage de cerveau") pour me déconditionner de certains automatismes nuisibles à mon équilibre personnel, clairement, j'en chie ma race au quotidien - même si c'est de plus en plus facile de lâcher prise.

ça doit pas être facile .
J'avais oublier de confirmer les dires de HenriMage97, Mzinchaleft, Luna, ...
Ne te gène pas raconte nous ta vie, le mbti c'est aussi un peu ça, la vie et le développement de chacun.

Non c'est pas facile tous les jours, mais la pensée positive m'aide bien. J'essaye de me ré-ancrer dans le moment présent, c'est le plus dur, pour pas basculer ni dans le passé, ni vers le futur anxiogène.

J'ai un souci de typage par contre. Selon les moments, les tests me disent ENFP, ou INFP. Je me reconnais dans les deux.

Bienvenue à toi NazzTazz

C'est assez difficile de se typer, j'ai moi-même quelques doutes récurrents mais concernant le E/I je crois que tu peux déjà te demander si pour te ressourcer, tu as besoin d'être en compagnie des autres ou au contraire, te retrouver seul.

Est-ce une nécessité pour toi d'avoir des moments seul avec toi-même pour te sentir bien ou l'inverse ?

Je crois que ça aide déjà à y voir plus clair en répondant à cette question. Après je crois aussi qu'il est possible d'avoir une certaine ambivalence Extraverti / Introverti. Enfin étant novice sur le sujet, je laisse les autres me rectifier si besoin.

Sinon ce sera un plaisir de te lire et de comprendre comment tu arrives de plus en plus à lâcher prise. Je dois dire que je me sens bien trop concernée par le sujet...

A très vite

Hello tous, après un petit temps d'absence me revoici !

@Yukka:

Concernant mon doute E/I je pense être orienté intrinsèquement E. Effectivement, après une soirée avec des gens (avec qui j'ai des discussions de fond notamment) je me sens "rechargé", plein de vie. Néanmoins, en présence de certains types de comportements ("victime" autoproclamée, Mr broie-du-noir et autres ressasseurs de passé) j'ai une nette tendance à réagir en deux temps: j'offre tout mon soutien émotionnel, tente de chercher des solutions "invisibles" aux yeux de l'autre. Puis je ressens le besoin de rester chez moi un ou deux jours, pour me recentrer.

Un peu comme si l'humeur des gens présents se mélangeait à la mienne. Les gens qui manquent d'énergie semblent se sentir un peu réconfortés par mes mots, et je ressens comme un vide dans le même temps. Vases communicants ? (Je suis versé spiritualité/bouddhisme/éveil, il m'arrive de plus en plus souvent de rencontrer des gens avec qui s'opère une "connexion directe", au premier regard croisé ; un sentiment profond d'appartenir à la même famille - 9 fois sur 10 ce sentiment se transforme, à mon initiative ou à celle de l'autre, par une longue discussion de fond, peu importe l'endroit. Des moments jubilatoires)

Pour lâcher prise je nourris mon esprit (beaucoup de lectures) ce qui m'aide à réellement réfléchir de manière objective aux soucis du quotidien et à fonder un point de vue différent de mon ressenti. Beaucoup de philo, manuels d'analyse transactionnelle etc.

Ce qui m'a amené à avoir un point de vue très personnel sur le temps:
Le passé comme le futur sont des illusions. Le passé n'existe qu'à travers notre mémoire (et donc dépendant de notre état d'esprit lors de l'encodage des événements dans la mémoire). Le futur n'existe que dans notre imagination. Le seul moment palpable est le présent au sens strict, ici, maintenant (lire ou écouter Eckart Tollé).

Or, quand on a un passé un chouilla tourmenté, je pense que ça influe sur la logique par laquelle l'imagination crée l'illusion du futur. Passé comme futur deviennent anxiogènes, en tous cas pour mon cas personnel, ressentant beaucoup d'émotions - et ne sachant pas réellement les laisser courir - dès que je quitte l'instant présent (sanctionné par l'action, les faits), je retombe dans des cycles anxiété légère - angoisses - anxiété généralisée - dépression. Ca me demande une vigilance de tous les instants de faire plutôt qu'imaginer ou penser au passé.

Le problème étant que, (théorie personnelle qui n'engage que moi) les moments "gaspillés" à penser au passé ou à imaginer l'avenir, créent des journées de non-action, qui si elles se reproduisent trop longtemps, fabriquent un passé immédiat vide d'actes, uniquement rempli de pensées. Un passé encore plus anxiogène puisque désincarné de la volonté d'être pleinement acteur de sa vie ; on constate uniquement sa non-action. Gros cercle vicieux !