Bar*

Hey c'est moi qui tient la caisse, mec! Mais, t'as raison soyons fair play...

*met toutes les armes à feu dans un conteneur blindé avec marqué "Acapulco" dessus et le confie à un transporteur. Puis se tourne vers Luna et lui retire doucement, tout doucement la tronçonneuse des mains et la remplace vite par le délicieux cocktail maison de toute à l'heure.*

Voilà ma douce. Non ce n'était pas toi la vierge. C'était mister B, juste là, je l'avais attaché au mur, et tout alors tu comprends... Smile

Citation :: Voilà ma douce. Non ce n'était pas toi la vierge. C'était mister B, juste là, je l'avais attaché au mur, et tout alors tu comprends... Smile

Dorloth souligne : Mais ca peut s'arranger !
rire diabolique

*se déplace jusqu'à sa table et lui met une bière blanche dans un verre propre dans les mains*

Tiens cow boy.

Bah voilà comment on va l'appeler, le bar. Le Saloon!

*pousse du pied une grosse caisse avec des accessoires divers et variés dedans*

Quelqu'un qui veut jouer avec ces trucs là?

*sort une belle matraque à clous*

Sylphira a écrit:: Hey c'est moi qui tient la caisse, mec! Mais, t'as raison soyons fair play...

*met toutes les armes à feu dans un conteneur blindé avec marqué "Acapulco" dessus et le confie à un transporteur. Puis se tourne vers Luna et lui retire doucement, tout doucement la tronçonneuse des mains et la remplace vite par le délicieux cocktail maison de toute à l'heure.*

Voilà ma douce. Non ce n'était pas toi la vierge. C'était mister B, juste là, je l'avais attaché au mur, et tout alors tu comprends...

Ouuuf j'ai eu peur, ça va si c'est mister B alors Lol

Sinon, viens dorloth, on va faire des choses dans les toilettes du bar Smiley sauteur amour

Invité

* rentre dans le bar,avec un nouveau manteau, descendant jusqu'au cheville *

* fait mine d'aller vers la table de Dodo la saumure *

* se retourne vers la barmaid *

- Un pinte de bière Leffe triple pour le bout du comptoir, s'il te plait Sylphmaid

* se demande s'il n'aurait pas du dire Barphyra *

* puis continue sur ça lancée vers la table de Dodo *

* je tends la main *

- Salut La Saumure

### Début projection ###
* Dodo la saumure lève mollement la main sans me regarder et souffle un vague mmh *
### Fin projection ###

* se dirige vers la table De Rascal, en levant les mains histoire de montrer que je n'ai pas d'intention malveillante *

* je tends la joue *
- salut Rascal.

### Début projection ###
* Rascal fait mine de m'envoyer la batte dans les burnes,mais s’arrête à 2 mm et claque la bise *
### Fin projection ###

* soupir de soulagement *

* se dirige vers le comptoir *
- salut Tesla.

* je tends la main
### Début projection ###
* Tesla serre la main ni trop fort ni trop mollement. En me regardant dans les yeux *
### Fin projection ###

- Salut BrianLR

* je tends la main *
### Début projection ###
* BrianLR serre la main mollement tout en me regardant dans les yeux *
### Fin projection ###

- Salut Lauter

* je tends la main *
### Début projection ###
* Lauter serre la main fortement avec une boulette de ch'ai pas quoi dans le creux de la main *
- tiens prends ça, tu verra le monde autrement.
### Fin projection ###

- Salut Luna

* je tends la joue *
### Début projection ###
* Luna me mets un vent *
- tiens parle à ma main, plutôt.
### Fin projection ###

* fini sa tournée par Sylph *
- salut Sylph, à boire où ...

### Début projection ###
* Sylph tends la main vers son couteau cranté vibro et ch'ai pu quoi d'autres
- ...où ... rien du tout
* je tends la joue *
* Sylph claque la bise *
- ouais, je préfère, c'est moi le taulier ici, faut pas oublier. tiens ta bière.
### Début projection ###

* va s'asseoir au bout du comptoir la place qui est dans le coude, dos à la vitrine du bar*
* pleine vue sur l'ensemble du bar *
* prends une bonne lampée *
- Je propose Le Forum des H.

*Fi qui ramasse méchamment et cherche à s'exprimer Gêné

*
-Je ne sers pas "mollement" la main des gens.
-De plus, je refuse catégoriquement de faire office de "sacrifié". Dédaigneux

Reviens-je ou non...? Le jeu en vaut-il encore la peine...? confus

* Titi l'ESTP descends de sa moto, il se sent heureux, du coup il a envie de se bastonner avec quelqu'un, il se dit "tiens un putain de bar je vais aller dedans", il voit Dorloth au comptoir et il lui renverse sa bière sur lui pour le chauffer, "alors ça va pd ?" qu'il dit, et puis ça commence.

Bim bam boum. C'est la fête un otaku amoureux

Citation :: Sinon, viens dorloth, on va faire des choses dans les toilettes du bar Smiley sauteur amour

Hum, est ce un piège ? Very Happy

mystique fifou le fou a écrit:: ### Début projection ###
* Dodo la saumure lève mollement la main sans me regarder et souffle un vague mmh *
### Fin projection ###

Mauvaise projection.

Citation :: * Titi l'ESTP descends de sa moto, il se sent heureux, du coup il a envie de se bastonner avec quelqu'un, il se dit "tiens un putain de bar je vais aller dedans", il voit Dorloth au comptoir et il lui renverse sa bière sur lui pour le chauffer, "alors ça va pd ?" qu'il dit, et puis ça commence.

Comme je suis à une table au fond, je doute du contexte... Mais comme d'hab tu ne lis pas, et ouvre la gueule pour rien Very Happy

Dorloth est surpris par les avances de luna... il ne pensait pas que ces tentatives de dragues de tout à l'heure marcherait. Luna est vraiment une femme étrange

Dorloth, lève la tête, et salue gentiment henri, tout en gardant sa hache à portée de main, s'il ose ouvrir la bouche à portée de coup.

Sourit en voyant Titiwitruc vider sa bière sur un inconnu en criant "tiens dorloth", il semblerait qu'il n'est pas le bon visage en tête.

Dorloth demande gentiment un verre à sylphira, tout en offrant un verre à luna, un cocktail sans alcool, ca doit pas être cher. Suite à la demande, il embarque luna vers les toilettes !

La baston prend des airs de lutte gréco-romaine, les coups volent, sans atterrir, et les vêtements tombent comme des feuilles. Peu à peu on n'arrive plus à distinguer où le corps de Titi commence et où s’arrête celui de Dorloth. Ils s’enlacent d'abord, puis s'embrassent, langoureusement, le tout dans un enchainement de mouvements et gestes aérés, c'est un ballet aquatique qui commence...

Contenu pour adultes 18+:

Les autres occupants du bar étaient en état de choc.

Le vrai dorloth, observant la scène, s'amuse de son déroulement. Etonné de la violence déclarée (topic ouvert à tout âge), il ne peut que s'interroger du fait de ne pas voir globo dans le bar.

Hors sujet : très joliment formulé globo, la chute m'a surpris, autant je n'aime pas le texte, autant le scénario est très bien joué (bon respect de la cohérence)

Ha ha énorme ce bar !

Luna se dirige avec Dorloth vers les toilettes du bar, et se demande en chemin si les mûrs sont suffisamment épais oups

, parce que vous ne saurez rien du tout bande de cochons Evil tongue

(Ouais pardon pour la publication initiale, j'ai mis quelques minutes à réaliser que peut-être ça serait pas du tout public pirat

)

Luna a écrit:: Ha ha énorme ce bar !

Luna se dirige avec Dorloth vers les toilettes du bar, et se demande en chemin si les mûrs sont suffisamment épais , parce que vous ne saurez rien du tout bande de cochons

Dorloth chuchote à luna de préciser qu'elle part avec le "vrai" dorloth, l'autre (zogarok) semblant "profondément" occupé.

Lol

Dorloth rigole en pensant que sylphira doit être bien surprise de voir les allures que prennent son bar. (UN VRAI SALOON TUDIEU)
Tout en suivant luna, dorloth offre un verre de son choix à globo, qui juste arrivé, n'a pas encore commandé !

Globo, nouvelle ville, nouveau décor, autant aller à l'essentiel...

En franchissant la porte du bar il tombe nez à nez avec un couple, le mec lui paye un verre direct, ils se connaissent un peu, c'est celui qui a recommandé ce bar. Sourire en coin avant d'entrainer la nana vers les toilettes. Globo se dit que c'est un bon début, puis en se tournant vers les tables en face du bar il tombe nez à cul... euh... oui, c'est un cul, enfin, ce qu'il en reste, appartenant à un homme, probablement, allongé nu sous une table.

Curiosité supplémentaire, on n’est plus à ça près, il a ce qui ressemble à un tatouage dans le bas du dos mais il est raturé, au feutre noir... Par dessus l'inscription illisible Globo tente de déchiffrer le gribouillis :

- Marc-Carlos Dugland?... C'est ton nom ça? ... Bon... Ben je prendrai la même chose que lui!

Lança Globo assez fort dans l'espoir de trouver parmi les éventuels autres occupants du lieu une personne réceptive à son humour si particulier...

* Le vrai Titi, l'INFJ réactionnaire et taciturne, se sent furieux. Plus tôt dans la journée il s'est fait chaparder sa moto et son portefeuille par un palefrenier aux allures de sodomite, qui a l'outrecuidance de se faire passer pour lui en ville.

Enfin ! Il retrouve sa moto stationnée devant ce bar miteux, dépareillé et nauséabond, le genre d'endroit où échouent les pires déchets humains que notre société post-moderne ait pu engendrer. Misère de Dieu, que penseraient nos aïeux de tout ceci, se dit-il alors.

Le dos courbé, le visage calamiteux, une rage sourde au fond du cœur, il pousse d'un geste violent cette porte aux jointures moisies, à la recherche de son malfaiteur, pauvre goujat extrait de quelque contrée aux mœurs vulgaires, un certain @elenculador.

Le spectacle qui s'ouvre à lui à partir de ce moment lui fera souhaiter n'être jamais venu au monde.

Ah ! Chienne de vie. Folie du démon.

Là, debout sur une table, un pouilleux hagard se meut, nu et frémissant, faisant tournoyer son pénis au rythme de quelque incantation païenne. Ici, allongé sur le comptoir, un être inconscient et vidé de sa substance, pareillement dénudé, présentant à la face du monde un orifice anal incroyablement dilaté. On hurle, on se chamaille, on régurgite. Voici venir la patronne, une créature a peu près aussi douce qu'un tronc d'arbre que les âges auraient achevé de rancir, aussi féminine qu'un docker hollandais en fin de carrière, là voila qui vocifère contre cet homme accroupi au dessus du corps sans conscience, la respiration haletante et la verge pendante. Au secours de la patronne vint cette auxiliaire qui se tenait assise dans l'ombre, armée d'une batte de Baseball saillante, qui assène à cet animal des coups d'une telle violence, avec une ferveur et un entrain qui auraient horrifiés le plus vicelard des adjudants-chef. Notre malheureux ami, Titi-le-bon-vieux-temps, reprenant ses esprits une fois le choc admis, se rends compte que l'homme qui geint sous les coups de la Démente n'est autre que ce vil usurpateur, cet infâme voleur qu'il était venu retrouver. Grand bien lui fasse ! Qu'on lui apprenne les bonnes manières une bonne fois pour toute.

Ô misère. Puisse Dieu nous châtier tous.

Soudain pris de malaise, sentant son estomac en plein trouble, le malheureux se dirige vers les toilettes, quelle erreur ! Qu'entends-il, pardi ? Que voit-il : un viol ! Sacré nom de Dieu ! Une diablesse farouche s'en prends à un homme que l'on voit ainsi désemparé ; armée d'un fouet dont les claquement impérieux scindaient avec fracas sur le carrelage, la harpie se riait de sa victime, qui toute bâillonnée et menottée qu'elle était, dut se laisser chevaucher avec douleur par cette terrible émanation de Lucifer.

Horrifié jusque dans les profondeurs de son âme, le compagnon Titi s'enfuie, chancelle, tente de courir, renverse au passage le pouilleux au pénis tournoyant, trébuche sur le corps convulsé du goujat enculeur, pousse d'un geste violent cette porte aux jointures moisies pour trouver le salut au dehors de cet antre de purulence et de vice.

Il existe un monde peuplé de bestioles aberrantes, où il n'y a rien à réparer, où tout redressement est impossible, où la quête de salut prend des allures grotesques. À l'écart de la face visible de ce monde commun, un sanctuaire s'épanouit grâce aux petites créatures consommant son essence. Ces créatures sont nées de l'extinction de Zogarok et forment son unité autrefois impossible. Elles sont capables de prendre la forme de leur créateur, sous un long panel de déclinaisons. À travers elles, Zogarok vit encore et elles mourront avec lui le jour où sa carcasse s'effondrera.

On ne peut donc encore percevoir de Zogarok que la poignée de visages assurant simultanément l'expression de sa vitalité et son absence. Les costumes empruntés par les zigzog sont tous au service d'un même totem nourricier, recyclant jusqu'à l'extinction encore lointaine la rage froide et sereine de celui qui est né adulte enfermé chez les complices passifs de ses bourreaux ; celui qui s'est brûlé les yeux en regardant trop vite le soleil jusqu'à être inondé par ses secrets odieux. Au moins cet astre mesquin lui a tout avoué et en le privant si tôt des boussoles miteuses et de l'Illusion il lui a fait développer un esprit clair, quoiqu'écrasé par le dégoût.

Ces petites créatures ont toutes sortes d'intérêts, de volontés et de mœurs ; mais toutes ont une seule loi, inviolable, non par crainte mais par amour illimité : le respect des intérêts de cette communauté fermée, auto-engendrée par le corps trop lourd de leur géniteur. Les zigzog n'ont pas choisis de se retirer du monde ; leur source y est née avant qu'ils ne s'épanouissent à l'écart de la bêtise des hommes, de leurs désirs poisseux et de la laideur suffocante de leurs coalitions.

Toutefois ces zigzog ne sont pas égaux dans leurs passions ou leurs curiosités ; certains sont plus immatures, plus influençables. Quelques-uns même peuvent céder aux tentations du monde extérieur, oubliant leur condition pour se sentir missionnaires dans le monde des grossiers vivants. En se prêtant aux turpitudes de tous ces corps huilés et sordides se prétendant habités par des « âmes » alors qu'ils contiennent à peine des humains.

Et c'est auprès de quelques exemplaires-là que des zigzog se sont risqués, l'un d'entre eux allant même jusqu'à se fondre dans un bar miteux. Il s'y trouva absorbé par un groupe hétéroclite et foncièrement innocent, mais gangrené par la corruption. Un certain Globo y exerçait une emprise en se tenant à l'écart. Manipulant déjà Dorloth et Titiwilly il captura le malheureux zigzog et le soumit aux effrayants besoins impérieux mais néanmoins refoulés qu'il laissa à ces deux personnages le soin d'accomplir.

Chaque zigzog perçu la douleur de son frère souillé et se senti lui-même abîmé. Un état de sidération et de haine les envahissait, mais ils étaient trop choqués pour répliquer. Le grondement du totem résonnait dans les profondeurs du sanctuaire. Il rappela les zigzog à lui pour ressouder leur unité et leur rendre la capacité d'agir que ce traumatisme avait entravé. Il les envoya récupérer le corps déjà en décomposition de leur frère ; et capturer l'abominable Globo et ses deux instruments. S'ils n'étaient pas à l'initiative ils n'en demeuraient pas moins acteurs de l'événement.

Dans les limbes situés à la périphérie du sanctuaire et du monde émergé, ces personnages allaient connaître leurs dernières heures. Il n'y aurait plus aucune rencontre pour eux, même pas de sauveurs factices venu pour les abattre lentement : la damnation c'est encore trop, ils pourraient finir par s'habituer et se résigner, sans avoir atteint aucune révélation, car leurs âmes en sont incapables.

Certains petits zigzog, hilares, étaient prêts à se réjouir sur leurs restes, mais avant même que ce dessein ne se révèle entièrement à leur conscience, ils percevaient combien son accomplissement aurait été infamant. Il valait mieux laisser la machine brûler leur peau déjà à demi fondue, les gaz carboniser leurs organes, les petits broyeurs à clochette faire leur effet. Au bout de quelques souffrances sans la moindre délectation, il virent la disparition totale de leur être.

Lors du conseil nocturne une part importante des zigzog manifesta son intention d'aller saborder le monde des grossiers vivants. L'idéalisme de quelques autres se réveillait et ils se voyaient partir coloniser un coin de cet territoire-là pour y faire régner une harmonie réelle ; certains aspiraient encore à l'infiltrer de façon déterminée et violente pour tenter de l'améliorer, contribuant à tous les projets sains partout à travers ce pan de l'Univers.

En débattant ils arrivèrent à la conclusion la plus logique, celle retenue par le totem à son avènement : il n'y a pas à traiter avec le monde des grossiers vivants. Ce monde est perdu et n'a pas besoin d'aide pour sa dégénérescence ; de plus croire à une renaissance pour lui ou en lui, même la plus modeste ou infime, voilà une bêtise d'enfant enthousiaste. Il vaut mieux les laisser tous agoniser dans la mélasse dont ils ignorent l'existence ou refoulent la perception. Il faut garder cette énergie à enrichir ce sanctuaire et le grandir, seulement pour eux-mêmes. Les petits zigzog ont acceptées toutes les révélations et choisi de vivre néanmoins, juste le temps qui leur est imparti. Dès que la somme de toutes les terreurs a été consommée, ils sont devenus libres.

Ils ne laisseront rien, ils le savent, ils le ressentent dans leur chair et maintenant ils s'en délecteraient presque. Mais ils restent sages surtout qu'ils ont trouvé la bulle à leur mesure, à la fois appartement ordinaire, tombeau et rampe vers le divin. Qu'un élément du monde des grossiers vivants s'en prenne à l'intégrité d'un des zigzog et l'énergie conjointe des tous les zigzog détruira cet élément. Sans ménagement, sans nuances. Il ne faut pas chercher à donner une leçon, à jouer, à laisser une quelconque ambiguïté ou une issue. Il s'agit de les emmener dans le néant, en décapant chaque tissu de leur âme en chemin.

Globo seul méritait un traitement spécial : pour lui aussi, pas de rédemption possible, aucune de ses particules ne pourrait avoir les ressources nécessaires. Il allait comprendre que le seul humour qui soit encore stimulant pour les zigzog est celui de la dégradation de toute paix et de la jouissance dans l'horreur. Titi l'instrument principal de ses délires n'encouru aucun châtiment de cet ordre. Globo lui allait assister à la mise à mort systématique de chaque individu qui ait pu croiser sa route. Ses références les plus chères d'abord. Évacuées. Puis tous les autres, atomisés, emportant chaque moment qui ait pu lui faire sentir sa présence au monde.

Incapable d'éprouver la moindre joie ou la plus timide sécurité, découvrant la solitude totale dans des ténèbres hostiles et implacables, il expérimenta alors la désintégration du corps. Qu'il garde seulement les yeux grands ouverts et l'esprit réceptif, écarquillé devant l'imminence de l'anéantissement. Après avoir été dépouillé de toutes ses extrémités, c'est sa peau qui lui fut ôtée. Pendant que les zigzog les plus facétieux se déguisaient avec ses morceaux avant de les passer au four, Globo abandonnait tous ses organes sans pouvoir seulement hurler.

À chaque fois qu'il commençait à perdre connaissance une force maline l'électrisait et le ramenait à un état d'éveil insupportable. Le réseau de chairs et de sang où il s'ébattait encore glissa plusieurs jours le long d'un pieux. Globo passa son empalement à être dévoré par une lave putride et des marmites d'excréments. Avant de s'évaporer absolument. Les zigzog ne s'en délectent pas, ils ferment la chambre, en dissolvent les clés et retournent paisiblement à leur sanctuaire. Ils y célèbrent l'en-deçà de tous les réconforts et contemplent les armes que cette matrice mélancolique leur donne, ces armes dont la valeur dépasse toutes les jouissances de la vie terrestre.

(Putain, mais Zog a un puuuur talent pour mettre l'ambiance!! xD)

Rest si tu veux Briand. Ici, c'est un lieu de perdition pour les âmes viles...

* Après avoir tapé la bise à Henri et lui avoir servi une bonne pinte de Livinius, elle retourne derrière son comptoir. Elle réajuste son corset de cuir, son short et vérifie que les couteaux soient bien dans les bottes, parfait. Puis elle regarde l'étendue du chantier. Après avoir apssé à tabac deux ou trois personnes (la mémoire, c'est relatif), elle observe des scènes de plus en plus étranges et, bah picole quoi. Y'a un mec qui s'est fait désintégrer l'anus. Le Titi apparemment. Qui s'est enfuit en courant... Paix à son âme. Puis toute surprise, elle entend Luna faire des avances à Dodo qui se départit de son arrogance pour accepter.*

T'as raison, ma belle, les hommes ça se tient par le gland. D'ailleurs, tenez!

*Alors qu'ils s'éloignent, elle leur jette deux objet. L'un c'est une boite de capotes et l'autre des clés.*

Passez à l'étage, j'ai des chambres. Les lits sont propres. Puis utilisez moi cette boite, videz la aussi. Elles sont fluorescentes, puis elles ont des goûts de cocktails. Pas envie de que vous me fassiez un petit bâtard en direct live, merci.

*puis se tourne vers le nouveau venu, un certain Globo tout habillé de cuir avec une grosse moustache. Il ressemblait à un acteur de films X pour hommes. Elle s'apprête à lui servir un verre et le voit se... désintégrer? Pas plus perturbée que ça, elle se tourne vers une armoires éléctrique. Elle baisse deux trois commandes, en lève une autre. Les lumières deviennent tamisée, une musique se lance. Un mur se baisse, révélant trois strip teaseuses et trois strip teaseurs se déchanchant lascivement. Voilà qui devrait contenter tout le monde.

Satisfaite, elle reprend un verre. *

Greenbat traverse la plaine poussiéreuse, se dirige vers le bar; à portée des marches, un hurluberlu mollement hystérique sort de ces lieux en titubant et le fixe du regard en brandissant violemment un verre vide, qui s'écrit: "aaAAAH?!! AHAAAAaaaa !! Longuelangue

" plusieurs fois en poursuivant son chemin.

Dubitatif, et les oreilles déjà sifflantes, Greenbat pénètre dans le bar et souffle un bout de crinière qui s'est abattu sur son visage.

La musique s'amplifie fortement; Greenbat sourit généreusement et croit lancer un "bonjour" à deux trois connaissances dont la barmain mais s'est adressé au genre humain.
Ici, des formes se dandinent doucement au dessus d'un cadavre; là, un bras se promène.
Dans un coin, une photographie d'art contemporain; Greenbat se demande si les carrés dessinés qu'elle contient ont un sex appeal, sans réponse. Hausse les épaules, et se dirige vers une table vide adossée loin des enceintes, tandis que les murs des toilettes vocifèrent ou agonisent laborieusement.
Dans ce brouhaha orgiastique, une voix lâche un "Salut Greenbat!", il croit entendre "Salée Greenbite!".
Puis pense à commander une bière belge.

La porte aux jointures moisies s'ouvre une nouvelle fois, laissant place à un individu muni d'une feuille de papier. Un crissement s'échappe de l’entrebâillement, alors que la porte se referme sur le monde.

La silhouette se dirige vers le bar lentement, le nouvel arrivant s'adressant en ces termes au tenancier:

Bonjour.
J'ai rendez-vous au "topic des trois amis", vous pouvez me dire où c'est ?

Une légère amertume semble s’échapper de la voix, comme si le lieu indiqué lui paraissait hors d'atteinte.

Ou est-ce une manière de supplier une intervention divine de scinder l'espace-temps au moment de la création du bar, afin de repositionner ce bouge dans un endroit où ses fondations ne seraient pas basées sur le cadavre d'une autre initiative ?

Dorloth revient dans la salle, sous les regards entendus des clients du bar, "légèrement" rougissant, il explique que Luna s'apprête et arrive prochainement. Sombre histoire de gadgets à ranger...

Tout en arrivant dorloth entend d'un homme devant le bar :
"Bonjour.
J'ai rendez-vous au "topic des trois amis", vous pouvez me dire où c'est ?"
Heureux, il s'exclame :
Kabo, il était temps, tu es en retard, viens t'asseoir à la table au fond, on est tranquille.

Tout en s'asseyant tranquillement, les deux hommes discutent :
Dis moi Kabo, tu n'aurais pas vu un petit être, pas très beau, s'enfuir du bar ? Il est arrivé en courant nous déranger tout à l'heure... et je ne le vois pas dans la salle. Il mériterait deux/trois coups de haches

Dorloth reprend un livre...
Devant le sourire de Kabo lisant le titre (50 nuances de grey), il explique timidement
Oui, bon je sais ... mais Luna m'a demandé de le lire

En apercevant Greenbat, qu'il n'avait pas vu, dorloth se replonge vite dans sa lecture, souhaitant ne pas être vu par cette indécrottable pipelette !

*accoudée au comptoir, Slyph salua les nouveaux venus d'un signe de tête. Elle servit la bière belge*

Salut Greenb', tiens ta binch. Bienvenue dans ce lieu de perdition. Laisse ton âme à l'entrée avec les parapluies.

*elle se tourna puor essayer une table, et voit mister Kabo entrer. L'air un peu agard, il lui posa une question dont elle ne saisit pas tout à fait le sens... Puis compris.*

Ouais, Kab'... peut-être créer un saloon à part entière. A la base, j'avais prêté ma salle pour que tout le monde puisse donner son avis, mais... Rha, tu vois, les tensions, tout ça. Il a fallu que je leur serve à boire pour tout ça. Cette salle a finalement repris sa fonction première. Je te sers quelque chose.

*se tourne vers Dodo qui lisait... un pavé immonde et malodorant.*

Bordel, tu rougis comme une vierge effarouché et tu lis ce truc.. Ne viens plus jouer de l’esbroufe ni le mec arrogant, ça prend plus.

*lui pose un verre de rhum*

Cul sec. Les conneries, faut les faire glisser pour les avaler.

*récupère les verres vides tout en se déhanchant sur la musique*

Repousse le verre,

Une bière blance s'il vous plait.

Dorloth reprend sa hache en main, pour prévenir Lauther, qu'il n'est pas une cible pour le sacrifice de vierge qu'il recherche.

Luna redescend du premier étage, un peu triste Sad

parce qu'elle aurait préféré que ce soit toute la nuit mais elle se dit qu'elle n'est plus vierge Smile

, soudain elle panique elle se demande si elle est enceinte confused

mais non elle se rappelle des préservatifs de Sylphéria.
Soulagée elle s'avance pour retrouver les autres, toute fière d'être enfin une femme Solennel

Elle repère Dorloth au fond de la salle entrain de lire Cinquante nuance de Grey, elle se dit "Mince, je lui ai vraiment conseillé de lire ça ? Timide

"

Luna hésite à aller le rejoindre lui et Kabo, mais elle est un peu honteuse de qui s'est passé, et elle préfère s'isoler dans un coin de la pièce pour observer ce drôle bar oups

, "genre je ne suis plus là Lol

"

C'est moi qui ais mis un rouge à Luna et à Greenbat sur cette page.

EDIT : Et j'assume. Foutez moi des rouges si vous voulez. J'assume surtout pour Luna ça sert à rien. Deja ça vole pas haut en gros mais alors Luna

Alors que le tenancier explique la situation à Kabo, l'attention de ce dernier est attirée par quelque chose. Une peluche sur sa veste.

La peluche en question était blanche comme la neige, et probablement aussi pure qu'elle. Ses pérégrinations avaient été semblables à celles d'un mouton, libre, gambadant à droite, à gauche, au gré de ses envies. Mais la vie est cruelle.

L'apparente quiétude dans laquelle s'était blottie la peluche, au creux du veston, est littéralement balayée d'un revers de main, la condamnant à une chute inexorable.

Nous verrons ce que disent les propriétaires de l'ouverture de ce salon.

Kabo se retourne alors vers Dorloth, regardant le livre en sa possession.
Tu devrais le lire, il parait qu'à la base, c'est une fan-fiction de Twilight.

L'homme s'arrète un instant, le temps de la réflexion.
Ce que tu as dû voir est probablement un troll, ils sont de plus en plus nombreux par les temps qui courent.

Faut-il que je te donne un coup de main pour le trouver?
Demande l'individu en désignant d'un hochement de tête la porte du bar.