La solution d'un infj, mettre son histoire dans un tableau et la visualisé du bon coté. Evidemment il est plus simple de ne voir que le négatif, mais le bien est quelque part en toi, fouille bien et tu trouveras

Tu as la réponse, ne mens pas je le sais, tu refuses d'accepter que ce soit la solution, au fond tu souhaites changer ce qui a été fait, ce qui a eu lieu. La vie suit un cours chronologique, mais dans ta tête t'es dans le passé.

La réponse est dans ton texte : "De laisser couler. De lâcher prise sur certaines choses, sur lesquelles nous n'avons pas d'impact, pas de pouvoir."

Tu devrais à tout prix relativiser l'importance de cet événement soit en l'a replaçant sur un référentiel de la taille de l'univers ! Cet événement n'a alors plus vraiment d'importance.

L'autre solution est de la relativiser par rapport à tous ce qui te reste à voir et expérimenter dans ta vie. Tu vas en vivre encore des choses, et dans toute cette immensité de chose cet événement représentera un point, pas un point inutile, au contraire c’est là que ma technique prend tout son sens, admets que peu importe à quel point cet événement peut te sembler nocif, cela reste quelque chose dont tu peux en tirer de l'expérience pour l'avenir.
En somme : "Ce qui ne noue tue pas nous rend plus fort."

J'espère t'avoir aidé.

Edit : Et oui, l'acceptation est nécessaire, accepter n'est pas être d'accord avec ces événements, c'est admettre qu'ils ont eu lieu, et que maintenant c'est fait, se replacer sur son présent, pas oublier, juste y penser autrement.

Par mon expérience et mes réflexions, voici ce que j'ai découvert :

Le refus d'accepter un évènement passe souvent par le manque de compréhension de celui-ci. Rares sont ceux qui parviennent à accepter ce qu'ils ne parviennent à comprendre. Il devient alors essentiel de comprendre tout ce qui est lié à ce que l'on souhaite accepter. Je vais me prendre pour exemple pour schématiser la chose : j'ai été amoureux. J'ai aimé cette personne de manière très intense, à un point que je la comparais à un besoin. La relation s'étant mal passée, j'ai passé six mois de fin de relation très difficiles et six mois pendant lesquelles je n'arrivais pas à accepter la rupture et en venais à regretter le passer.
Enfin, suite à de longues discussions sur moi, sur ma relation, sur mon ex, ainsi qu'à des semaines, des mois, à analyser chaque parcelle de cette relation. J'ai tout visualisé, pendant des mois, dans ma tête. Vraiment tout. Les mots échangés, les contacts. J'ai cherché à chercher pourquoi j'avais fait ceci à tel moment et de telle manière et ai fait de même pour ses actions.
J'en suis donc revenu à analyser mon caractère, puis mon passé, mes déceptions, mes peurs, mais aussi mes joies... tout ce que je pouvais prendre en compte, je l'ai fait.
Et j'ai finalement compris plusieurs choses. J'étais d'une étroitesse d'esprit infernale. Ne comprenant pas qu'on puisse agir de telle manière dans telle situation puisque moi-même aurais agis. Ne comprenant pas que le monde, l'univers ne puisse simplement pas agir selon ma logique.
Et j'ai repensé aux mots de mon ex. Au fait que souvent, quand je lui demandais à quoi elle pensait, elle me répondait "rien". Je ne la croyais pas. Mais c'était pourtant le cas.
Et puis, en songeant de nouveau à ses mots, j'ai fini par imbriquer un rouage clé dans ma logique. "Et si j'avais tort, et si les choses n'étaient pas comme je le pensais ? Et si il existait d'autres façons de voir les choses. Et si nous pouvions au final penser de manière différente... genre réellement."
Ces mots ont raisonné dans ma tête puis tout s'est éclairé. De là, j'ai changé, de façon considérable. Tout ce que j'ai considéré être des erreurs, tout ce que je considérais avoir tué ma relation avec celle que j'aimais (et aime toujours, au passage)... à ce moment là, j'ai décidé de réparer tout ça. Non pas en cherchant à changer le passé, mais en cherchant à changer celui que je suis pour ne plus jamais répéter les mêmes erreurs.
J'avais ouvert une porte incroyable et c'était celle de mon esprit. La porte qui séparait l'Univers à ma misérable existence laissait alors place à une fente de plus en plus grande. Mon esprit se fondait dans l'Univers petit à petit. Je le laissais m'atteindre, et il le faisait de façon merveilleuse. C'était et c'est encore d'un agréable sans fin.
Avec cette volonté ferme de ne plus être le même que j'étais alors, j'ai travaillé sur mes peurs. J'avais peur de l'inconnu, cet inconnu que je cherchais alors à atteindre de plus en plus. Alors j'ai commencé à faire des choses que je n'avais jamais fait (rien de destructeur). Régulièrement, j'allais aussi marcher dans la campagne, lorsque la nuit était noire. Et j'apprenais à faire taire mes peurs tout en essayant de m'ouvrir à mon environnement. Et putain que c'était jouissif ! Quand les voix qui te disent "Et si il y avait quelque chose qui me ferait du mal là" s'étaient enfin tu, j'ai pu écouter et apprécier la douceur de la nuit. Les étoiles, la lune, mais aussi l'odeur fraiche des champs arrosés par l'humidité de la nuit, la caresse du vent sur ma peau... J'entends encore les bruissements des feuilles, les animaux nocturnes bouger dans les bosquets, et le son mélodieux d'un ruisseau...
J'avais peur d'être seul, alors j'ai appris à apprécier l'être. J'avais peur qu'on m'abandonne, j'avais peur qu'on ne m'aime pas, j'avais peur des araignées (maintenant, je dis simplement que j'ai vraiment horreur de ces bêtes. Mais je ne chercherais jamais à en tuer une. Et même si il y en a dans ma chambre, ou près de moi, j'ai appris à ne pas me laisser dominer par cette peur) !
Les hurlements de terreur ayant fui de mon esprit, j'ai alors senti une immense quiétude. Je n'avais plus peur de rien.
J'ai aussi changé mon caractère. J'étais associable, j'avais une haine profonde en l'espèce humaine, j'étais sadique, un manipulateur hors-paire... un foutu connard. J'étais irrespectueux de tout le monde, même de moi. Le respect est une chose capitale. Je ne saurais dire si le respect ou la compréhension vient en premier... j'ai plutôt tendance à dire qu'ils viennent en même temps. Et que l'un a besoin de l'autre pour exister.
J'ai évolué, sur presque trois années jusqu'alors, vers celui que je suis aujourd'hui, en corrigeant petit à petit chaque trait qui, en moi, me déplaisait.

Je pourrais en écrire des centaines et des centaines de lignes, mais on en viendrait à raconter ma vie, et ce n'était pas le but.

Mon but, c'est de te faire comprendre que par mon expérience j'ai perçu que l'acceptation passe par la compréhension, que la compréhension passe par le respect et l'ouverture d'esprit, et que l'ouverture d'esprit passe par le doute. Non seulement des autres, mais aussi et surtout de soi. Ne jamais juger détenir la réponse éternelle à une question posée représente la possibilité qu'elle se situe ailleurs. Et donc accepter que les autres, même s'ils ne vont pas dans notre sens, puissent avoir raison.

J'avais autre chose à ajouter, mais je me suis égaré dans mes pensées et n'arrive plus à mettre la main dessus. Je le rajouterai si je m'en souviens.

En espérant être utile.

J'ai également tiré mon avis de plusieurs expériences dont une relation amoureuse ayant des similitudes avec celle de Sephir, et je tiens juste à apporter mon soutien à sa conclusion, elle est très juste.
Acceptation < Compréhension < Remise en question et ouverture d'esprit

C'est après avoir bien compris cet événement que tu seras en mesure de le relativiser.

On peut accepter...De ne pas accepter aussi.

Le chat, j'ai bien précisé le fait d'accepter non pas ce qui s'est passé mais le fait que ce soit passé, accepté que c'est too late quoi... Ca on peut pas ne pas l'accepter sinon on est condamné à la folie et à souffrir jusqu'à la fin de notre vie !

Tu dis "Je pense le comprendre". Doutes-en.

Après, tu as dis "J'y réfléchirai", donc je suppose que c'est une façon de dire que tu vas en douter. C'est bien.

Citation :

Tu dis "Je pense le comprendre". Doutes-en.

Après, tu as dis "J'y réfléchirai", donc je suppose que c'est une façon de dire que tu vas en douter. C'est bien.

C'est tout à fait cela.

Citation :

@Le chat : Accepter le fait que nous ne sommes pas d'accord avec ce qui s'est passé et tourner la page, autrement dit ?

Accepter que nous n'arrivons pas à accepter ce qui s'est passé. Autrement dit faire la paix avec la partie de nous qui dit "c'est inacceptable" et ne pas se faire dependre de l'idéal de soi qui voudrais "tout accepter" ou je ne sait quoi du genre.

Accepter, ça ne dit pas qu'il faut accepter l'inacceptable, (laisser faire ou subir sans rien faire), c'est plutôt accepter qu'il y a des choses qu'on ne maîtrise pas. Que le passé est passé par exemple. Que les événements qui sont arrivés sont arrivés. Ca n'empêche pas d'essayer de réparer ses erreurs ou de prévenir leur répétition...
S'accepter imparfait, autre exemple, ne signifie pas se vautrer dans la (vile) satisfaction de soi, mais juste accepter qu'être humain est être imparfait par nature, savoir qu'on l'est et en tenir compte pour s'élever et se rendre perfectible.
C'est pour cela que l'acceptation est la base sereine de l'amélioration : c'est le contraire du déni.