Je sais pas si ça vous est déjà arrivé mais à moi ça m'arrive tout le temps . Je déconnecte avec le monde réel pour me perdre dans mes pensées jusqu'à en oublier les gens autour de moi qui me parlent . Ça peut prendre 5 secondes comme ça peut prendre plusieurs minutes . Le plus souvent ça m'arrive pendant les cours qui m'ennuient à mourrir. Est- ce que ça vous arrive à vous aussi ???

Ca c'est un peu le monde de fonctionnement des I en général.
Nous avons un monde intérieur tellement riche en émotions (Fi), sensations (Si), réflexions (Ti) ou intuitions (Ni), que du coup il y a souvent des moments de replis intérieur pour se ressourcer (surtout dans le cadre social, demandant une "dépense" en énergie).
Après, est-ce que les Fi dom (IxFP) sont plus fréquemment dans leurs pensées ? Je l'ignore, ça dépend de chacun, et du niveau de I personnel.

Je confirme ça m'arrive. Des fois même en conduisant...

Oui, comme ça a été dit ci-dessus, ce n'est pas propre aux INFP, mais c'est clairement un type propice à ce genre de rêveries.

Ça m'arrive donc aussi, soit quand je suis avec d'autres gens mais que les conversations m'ennuient (la plupart du temps les gens me réveillent, et c'est assez désagréable d'ailleurs comme moment ), soit seul dans des moments d'introspection où je peux partir très loin.

Comme toi, quand j'étais en cours et que je m'ennuyais, je me déconnectais régulièrement du cours ... Ça m'a aidé à passer des moments difficiles héhé

OdonDeSaintAmand a écrit:

Je confirme ça m'arrive. Des fois même en conduisant...

J'espère que t'as une bonne assurance

Perso j'ai mon permis mais pas trop envie de conduire à cause de cette raison...

Citation :

Perso j'ai mon permis mais pas trop envie de conduire à cause de cette raison...

Moi je m'y suis fait car j'aime ça. Pour rester bien concentré le long du trajet, je préfère les petites routes de campagne tant que ça reste possible au lieu de la grand route, plus rapide, certes, mais très monotone.

Un jour, une ISTJ m'a fait une remarque du genre:
"Quand on est aussi distrait, on ne conduit pas".

Inutile de préciser à quel point j'ai apprécié...

Je confirme pour l'introversion.

C'est ben pareil pour le Ti. Sauf qu'en général c'est pris pour du manque d'attention parce que ça m'arrive beaucoup quand une personne me parle...

Ou bien quand je suis dans les transports, ou que je fais quelque chose par routine.

Quelque soit le contexte ou la raison, on me dit souvent "T'es/étais dans tes pensées".
Quand je suis fatigué mais focus on me sort la même...
Du coup des fois ça fait une belle excuse toute faite quand t'as rien à carrer de ce qu'on te raconte ^^

Pis même des fois, je sais pas si c'est le regard un peu vide et fixe, le silence ou juste un ensemble de signaux, mais je surprends des gens en train de me parler s'arrêter brusquement.
Et là je suis genre "Oops, il a eu l'impression que je l'écoutais pas. Oh wait... Il disait/parlait de quoi déjà ?"
Oui parce que des fois je décroche vraiment, mais là encore c'est loin d'être nécessairement volontaire...

...dès qu'un sujet ne m'apporte rien ou que je connait le propos, je décroche...
Au volant, cela se traduit par une propension à accélérer toujours plus jusqu'à rencontrer, enfin, une situation inédite et donc digne d'intérêt...

Oups, ça me rappelle mes années de collège aux cours de maths... ça ne m'intéressait pas, trop abstrait.

J'avais le cerveau qui partait en roue libre, par la fenêtre. Ce qui fait que j'étais aisément repérable par le pion, un type coléreux qui piquait la mouche. Comme il me lançait " Ca ne t'intéresse pas, ce que je dis?", ça me coinçait entre la vérité et la diplomatie, en tous cas pas de quoi relancer mon intérêt.

Mon inintérêt a persisté et s'est même renforcé: 6 ans de collège et 3 de gymnase plus tard, empilant les brochures de trigonométrie, probabilités et équations du 2ème degré sans jamais les ouvrir, j'ai passé mon bac à la grâce d'un prof de maths humain, licencié également en philo, et qui partait du principe qu'il fallait repêcher les nuls comme moi. Il s'est arrangé pour ne pas me mettre la note éliminatoire qui m'aurait plantée même avec mes très bonnes notes ailleurs.

L'honneur était sauf pour tout le monde.